23/07/2022 (2022-07-23)
[Source : Kla.tv]
Des parlementaires européens demandent la démission de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Motif : elle ferait partie d’une gigantesque fraude scientifique Covid-19 et d’une campagne de propagande. En raison de ses activités et des importants conflits d’intérêts, elle devrait démissionner. Kla.tv examine d’un peu plus près les activités d’Ursula von der Leyen et arrive à des conclusions qui devraient faire la une de tous les journaux !
Ursula von der Leyen, mère de sept enfants, a mené une carrière ressemblant à un compte de fées. D’abord ministre de la famille, puis ministre de la défense, elle est devenue commissaire européenne en 2019. L’ensemble de son parcours politique a été aussi surprenant que ses fréquents scandales tombés à l’eau.
En février dernier, lors d’une conférence de presse, un groupe de parlementaires européens réunis autour du député roumain CristianTerheș a exigé la démission immédiate de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. La raison :
« Ursula von der Leyen fait partie d’une gigantesque fraude scientifique Covid-19 et d’une campagne de propagande qui a causé et continuera de causer une violation massive des droits de l’homme et des libertés. Il s’agit d’une menace pour la démocratie en Europe. En raison de ses activités et des conflits d’intérêts majeurs, elle devrait démissionner de son poste de présidente de la Commission. »
Fraude Covid ? Violation des droits de l’homme et de la liberté ? Menace pour la démocratie ? Conflits d’intérêts ? Les accusations sont lourdes. Kla.TV examine dans quelle mesure elles doivent être prises au sérieux.
1) Des affaires peu transparentes
Ursula von der Leyen est une farouche partisane des vaccins et dispose d’un excellent réseau dans l’industrie des vaccins. Elle entretient ainsi une relation de grande confiance avec le chef du géant pharmaceutique américain Pfizer – Albert Bourla. Il a parlé au « New York Times » d’une « relation étroite » avec la présidente de la Commission, qui s’est établie par des appels téléphoniques et des messages écrits. L’entreprise de Bourla a réalisé un chiffre d’affaires de 14,6 milliards de dollars rien qu’au troisième trimestre de l’année dernière dans le secteur des vaccins.
Cette sorte de diplomatie personnelle d’Ursula von der Leyen a culminé en avril 2021 avec la conclusion du plus grand contrat pharmaceutique de l’histoire de l’UE : la Communauté a commandé 1,8 milliard de doses de vaccins à Pfizer. Le volume estimé du contrat : 35 milliards d’euros, financés par l’argent des contribuables – le tout par téléphone portable, sans passer par le Parlement.
Le journaliste autrichien Alexander Fanta de Netzpolitik.org souhaite examiner de plus près ce méga-deal et a demandé à consulter les messages textuels. Fanta s’exprime ainsi :
« Ce qu’Ursula von der Leyen tape dans son téléphone n’est, franchement, pas une affaire privée. Nous avons besoin d’un contrôle public des petits messages de l’UE s’ils sont utilisés pour faire des affaires de vaccins qui se chiffrent en milliards. »
La Commission européenne rechigne : les données des téléphones portables ne seraient pas soumises aux règles de transparence de l’UE.
Ce n’est pas le premier scandale de marchés troubles. Déjà en 2019, lorsqu’elle était ministre de la Défense, son ministère, selon le Tagesspiegel, avait dépensé des centaines de millions d’euros pour des conseillers externes. Des entreprises externes auraient également obtenu directement, c’est-à-dire sans appel d’offres, des contrats de plusieurs millions pour l’armée allemande. Une violation claire de la loi. Là également, les contrats avaient été conclus par téléphone portable.
Une commission d’enquête a déclaré que les messages écrits constituaient des preuves. Peu de temps après, ils ont toutefois été complètement effacés. Ursula von der Leyen n’est au courant de rien. Des conséquences dans les deux deals ? Aucune jusqu’à présent.
Ce n’est pas une nouveauté dans sa biographie. D’autres scandales se sont également miraculeusement calmés après un bref tollé médiatique.
2) Des anomalités dans sa biographie
En 1987, Ursula von der Leyen a passé son examen d’État de médecin, suivi quatre ans plus tard par un doctorat. Celui-ci n’a toutefois pas passé l’examen du chasseur de plagiat Martin Heidingsfelder de Vroniplag. Le reproche : 27 pages de sa thèse de 62 pages au total correspondaient à des contenus sciemment copiés.
Heidingsfelder s’exprime ainsi :
« Elle était extrêmement paresseuse et a copié sans pitié. Pour cette raison, la faculté de médecine devrait lui retirer son titre. La science ne se rend pas service en protégeant des politiciens renommés ».
Le résultat ? 7 des 9 membres du sénat de la faculté de médecine de Hanovre ont voté contre le retrait de son titre en 2016.
Un deuxième reproche consiste en ce que von der Leyen aurait enjolivé son CV. Ainsi, selon ses propres dires, elle aurait été auditrice invitée à la prestigieuse université de Stanford à partir de 1993 et aurait même réalisé une analyse de marché pour le StanfordHealth Services Hospital Administration en 1995. Un atout important si l’on veut jouer dans la cour des grands.
L’université de Stanford n’était au courant de rien et s’est défendue contre l’utilisation abusive de son nom. Il n’existe pas de travail de Mme von der Leyen. Elle n’était pas inscrite à cette université et l’université ne lui avait pas délivré de certificats pour des séminaires.
Quelque temps plus tard, en 2015, l’université a soudainement retiré ses accusations contre Mme von der Leyen. Y avait-il des mécènes dans l’ombre qui destinaient von der Leyen à de plus hautes fonctions ? Un autre fait le laisse supposer.
3) Record du Bilderberg et bond en avant dans la carrière
Avant qu’Ursula von der Leyen ne devienne commissaire européenne, elle a officiellement participé à quatre conférences Bilderberg – un record absolu. La conférence Bilderberg est une réunion exclusive de dirigeants mondiaux. Depuis 1954, elle a lieu une fois par an à huis clos, afin de permettre des réunions à l’abri des regards, dans une totale opacité. Des participants jusqu’alors peu connus se retrouvent souvent à des postes élevés peu après avoir participé aux conférences Bilderberg.
Ursula von der Leyen a participé pour la première fois à la réunion Bilderberg en 2015, puis l’année suivante, en 2016, alors que les accusations de doctorat illégal et d’usurpation de nom de l’université de Stanford avaient soudainement cessé et n’étaient plus suivies par les médias. Mme Von der Leyen a participé à deux autres réunions en 2018 et 2019, juste avant sa nomination particulièrement inhabituelle en tant que commissaire européenne en 2019. Cela a donné lieu à une brève protestation dans les médias en raison d’un scandale solide : la « ZEIT » a écrit le 16 juillet 2019 :
« Ceux qui votaient aux élections européennes pensaient aux têtes de file […], mais certainement pas à la ministre allemande de la Défense de l’époque. La manière dont Ursula von der Leyen est passée en quelques jours de la position de chef du département allemand de la Défense à la fonction la plus élevée de l’UE est donc un scandale. »
L’UE a trompé ses citoyens.
On a l’impression que des cercles invisibles ont sorti Ursula von der Leyen du second plan pour la placer exactement là où ils voulaient la voir. Les scandales s’estompent et les accusateurs se taisent… Reste la question : qui sert-elle ? Pour le savoir, nous allons nous concentrer sur l’affaire de la vaccination Covid.
4) Interrelations
Le père d’Ursula von der Leyen, Ernst Albrecht, était déjà un homme politique de haut rang. Il avait ainsi occupé différents postes dans les organisations qui ont précédé l’UE – la Communauté du charbon et de l’acier et la Communauté européenne (CE) – et a ensuite été ministre-président de Basse-Saxe. On peut supposer que cela a favorisé la carrière fulgurante de Ursula von der Leyen et la bienveillance des médias.
Son mari Heiko von der Leyen est devenu en 2020 directeur médical du groupe biopharmaceutique américain Orgenesis Inc., une entreprise qui travaille sur des vaccins contre le SRAS-CoV-2 à base de cellules, ce qui constitue un conflit d’intérêts évident.