La Maison des Mirepoix serait issue de « Roger Ier le vieux », Comte de Carcassonne, décédé vers 1012, dont le père est Arnaldo, Comtes de Comminges et de Couserans (+957) et de Arsinda, Comtesse de Carcassonne (fille d’Acfred, Duc d’Aquitaine, Comte d’Auvergne et donc des familles de Septimanie, Carcassonne et Auvergne)
Alleu le 23 janvier 1062 des deux tiers du château de Mirepoix en faveur de la comtesse Rangarde et du Comte Roger son fils par les deux frères Roger et Raymond Bataillé seigneur du pays de Mirepoix. (Dom Vaisette Histoire du Languedoc)
En 1084 hommage de Arnaud de Bellisen pour le château de Mirepoix à la Comtesse Ermengarde fille de la Comtesse Rengarde. (Dom Vaisette Histoire du Languedoc)
En 1096 le comte de Toulouse Raymond IV de saint Gilles à la tête des nobles du Midi participe à la première croisade (Comté de Tripoli). Roger Bellissen de Mirepoix y compris ainsi que Trencavel entre autre
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Le 22 juin 1209 Raymond VI comte de Toulouse, est excommunié par le pape pour ne pas avoir poursuivi les cathares, accusé d'être l'instigateur de l'assassinat de Pierre de Castelnau, fait amende honorable et est flagellé en public à Saint Gilles.
À partir de 1207-1208, Innocent III fait prêcher la croisade contre les Albigeois. Dans une lettre aux évêques du Midi, il expose pour la première fois les principes justifiant l'extension de la croisade en pays chrétien : l'Église n'est pas obligée de recourir au bras séculier pour exterminer l'hérésie dans une région ; à défaut du suzerain, elle a le droit de prendre elle-même l'initiative de convoquer tous les chrétiens, et même de disposer des territoires des hérétiques en les offrant, par-dessus le suzerain, comme butin aux conquérants. Il offre à tous ceux qui participeraient à la réduction de l'hérésie les mêmes indulgences que pour les croisés de Terre sainte mais en plus, ils leur donnent les terres conquises lors de la croisade. Le IVe concile du Latran de 1215 confirme ces dispositions (Cécile Morrisson, Les croisades, PUF, 2006, p. 58)
Le 5 juillet 1209 L'armée des croisés sous l’égide de Simon de Montfort et de sont Lieutenant Guy de Lévis se met en route pour éradiquer l’hérésie albigeoise. Le Raymond VI Comte de Toulouse se croise car ainsi ses terres passent sous protection papale, elles ne peuvent être attaquées par les croisés.
Le 22 juillet 1209 prise en mise à sac de la ville de Béziers, Simon de Montfort demande que les Consuls livrent les cathares de la ville; les consuls de la ville déclarent « Nous préférons être noyés dans la mer salée plutôt que de livrer nos concitoyens ». L'évêque de la ville a dressé une liste de 222 noms de cathares. Mais on ne sait pas s'il s'agit de membres du clergé.
Donc ordre est donné de piller et anéantir les habitants de la ville de Béziers, notamment pour faire un exemple.
Le chroniqueur Pierre des Vaux de Cernay parle de 7 000 personnes massacrées dans la seule église Sainte-Madeleine. Ces chiffres sont manifestement exagérés, la population de Béziers à l'époque n'excédant pas 10 000 habitants. Certains estiment le nombre de morts à la moitié de la population. Le massacre de la ville de Béziers est entré dans l'histoire sous le nom de grand masèl (grande boucherie en occitan)
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Le 15 Août 1209 chûte de Carcassonne après quinze jours de sièges pour manque d’eau, le vicomte Raimond-Roger Trencavel remet ses domaines à Simon de Montfort
Le 22 Août il est nommé Vicomte de Béziers et Carcassonne.
En Septembre 1209 l’abbé Vital de Saint Antonin de Pamiers, en conflit avec Roger, Comte de Foix, vient au quartier général de Montfort à Fanjeaux pour lui offrir en paréage la ville de Pamiers et son château. Simon de Montfort s’empare de la ville mais également de Mirepoix.
Le 15 Août 1215 Signature à Carcassonne d'une convention entre Simon de Montfort et l'abbé de La Grasse au sujet des possessions attribuées a Guy de Lévis. Ces biens étaient auparavant sous la dépendance de l'Abbaye et de son prieuré de Camon.
En 1222 Bernard Roger Comte de Foix meurt au siège de Mirepoix. D'un ulcère et non d'une blessure (Chap. 34 Chronique Guillaume de Puylaurens)
En mars 1223, avec l'aide de Raymond Roger Comte de Foix, Pierre Roger de Mirepoix reprend son château. Il fait hommage, avec son frère Ysarn et les autres chevaliers ou feudataires, pour les biens qu'ils possèdent dans la seigneurie
1223
Le 11 avril 1229 : « Traité de Paris » : Raimond VII comte de Toulouse retrouve la plus grande part de ses possessions. Tout ce qui se trouvait dans les diocèses de Toulouse, Cahors, Agen et l'Albigeois méridional au sud du Tarn à l'exception du Mirepoix laissé à Guy de Lévis (le fief du Maréchal dépendant directement du Roi de France, Point 15 du traité). Le roi de France recevait l'Albigeois du Nord avec la ville d'Albi. Le pape recevait les terres de St Gilles dans le Royaume d'Arles. La fille unique de Raymond VII épousera le frère du roi de France en lui apportant en dot Toulouse et le Toulousain. Le roi reçoit en gage 7 châteaux
Le Roi de France accordera son pardon aux Mirepoix aux vues de leur participation à la croisade contre les infidèles en Palestine. Privés du blason de Mirepoix (trois étoiles et trois poissons) il recevront plus tard de nouvelles armes. Ce nouveau blason témoignera de leur pénitence : d'azur au trois bourdons de pèlerin rangés en pal d'or, et un chef de gueules, chargé de trois coquilles. Leur famille restera en terre Languedocienne à quelques lieux de Mirepoix. Dans l'Armorial général de Charles d'Hozier dressé en vertu de l'édit de 1696 on trouve plusieurs Bellissend se partageant le même blason (1). Jean de Bellisend seigneur de Camps (coquilles d'argent), Henri de Bellisend seigneur D'Hermines Lalande (coquilles d'or), Guillaume de Bellissend (seigneur de Saint Cougat et Millegrand (Hozier Charles d', Armorial général des personnes... Bibliothéque Nationale. Edition de Carcassonne: F Pomiés 1876)
Hommage de Mirepoix en 1223 à Raymond Roger comte de Foix et à son fils
L’acte intervient au lendemain de la reconquête de Mirepoix en mars 1223. Le comte Raimond Roger de Foix va mourir. Il sera remplacé par son fils Roger Bernard. . Sur les trente quatre coseigneurs (ou leurs descendants) de 1207 seulement cinq feudataires (soulignés) renouvellent leur hommage à la lignée de Foix.
Nos, dominis hujus castri Mirapisci, videcelet, Petrus Rogerii et Izarnus, ejus, frater, et ego Lupus de Fuxo, pro me, et pro Bernado de Durbano et ego, Ramundus de Ravato, et ego, Arnaldus Rogerii per me, et per consobrinam mean, Galardam, et, ego, Bernardus Batalha de Mirapisce et ego, Atho Arnaldus de Castro Verduno, et ego, Izarnus de Catillione, et ego, Bernadus de Artinaro per me et per Arnaldus de Lordato, nos omnes prescripti, simul et un unum, per nos et par omnes nostros successores, bono animo, et voluntate gratuita, non decepti, non coacti ab aliquo facimus fermum pactum et firmum statutum vobis Ramundo Rogerii, comiti Fuxis, et filio vestro Rogerio Bernardi, et vestro succedenti ordinio, quod castrum Mirapisce, fortiam et fortitudes ian dicti castri.
Pierre Roger de Mirepoix est tué au siége de Fanjeaux.
Petrus Rogerii | Pierre Roger de Mirepoix | Fils du Pierre Roger de l'acte de 1207
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Izarnus | Izarn de Fanjeaux | Frère de Pierre Roger
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Lupus de Fuxo | Loup de Foix | Bâtard du comte de Foix, seigneur de Saverdun
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Bernado de Durbano | Bernard de Durban |
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Ramundus de Ravato | Raimond de Rabat |
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Arnaldus Rogerii | Arnaud Roger | Fils de Guillaume de l'acte de 1207
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Bernard Batalha de Mirapisce | Bernard Bataille | Un Bernard Bataille fait partie des défenseur de Montségur
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Atho Arnaldus de Castro Verduno | Ath Arnaud de Chateauverdun | Beau frère de Pierre Roger
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Izarnus de Catillione | Isarn de Castillon |
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Bernadus de Artinaro | Bernard d'Antignac |
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Arnaldus de Lordato |
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Archives du chateau de Léran A1- 5/3
Cartulaire de Mirepoix ( Pasquier