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2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 18:10

Comment plomber l'économie d'un pays, placez y des incompétents, laissez filer les budgets ou l'on pourrait faire des économies, en créer de nouveaux plus onéreux et sans résultats, tout en laissant vos marionnettes jouir de leurs positions sous toutes leurs formes abus totalement inclus ! Ah oui j'oubliais, placer des sommes conséquentes du budget dans des investissements foireux !

 

Henry

 

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Passé un certain seuil, aucune dette n'est remboursable
 

 

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Un panachage de tutelle entre l'Europe à terme ; sous contrôle et orientation des investisseurs privés dont Blackrock ! On vous demandera d'abandonner la souveraineté de la France pour la tutelle de l'Europe par ce que la gestion nationale aura été calamiteuse, parce que ses JO auront été catastrophiques, on affublera les Français d'incurie, de gabegie bref d'incompétence et d'immaturité, un peuple incapable de se débrouiller seul qui devra s'en remettre à une autorité supérieure qui au final vous pressera comme un citron, et bien sûr tout ça est cousu de fil blanc avec les gugusses en place.

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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 19:55

 

 

 

Mais ç'est bien pire que ça : voyons les chiffres :

 

"En avril 2017, deux mois avant l’arrivée au pouvoir du président actuel, la France détenait 66,9 milliards de dollars d’obligations souveraines US." sur lien ci après

 

En Octobre 2023 le montant détenu par la France est de 235,1 milliards soit une augmentation de  351 %

 

Ainsi la France se hausse fin 2023 à la 10 ème place des détenteurs de la dette Américaine alors que le pays est endetté à plus de 3200 milliards.

 

de 2017 à 2023 il y a eut un achat de près de 168,2 milliards de dollars de dette Américaine, soit sur les 1000 milliards de dette Française des mandats Macron un placement  de 16,8 % de cette hausse de 1000 milliards. Une paille !

Ces 168,2 milliards supplémentaires investis dans le tonneau des danaïdes de la dette Américaine  nous manquent aujourd'hui et nous en sommes à compter par manques de 10ne de milliards pour boucler les budgets ; mais de qui se moque t on !

Les Mozart de la finance liquident à bas prix les fleurons des secteurs stratégiques Français et soutiennent leurs amis outre Atlantique quitte à saborder l'économie Française, mais après tout n'est-ce pas le but du jeu !

 

Henry

 

Part des bons du Trésor Américains détenus par les pays étrangers (dont la France) en Octobre 2023

Dette : La France a en possession 235,1 milliards de dette Américaine soit depuis l'arrivée de Macron une hausse de 351 %
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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 19:32

 

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Les banques occidentales mettent en garde contre le projet de l’UE de verser des fonds russes à l’Ukraine

Certaines banques occidentales font pression contre un projet de l’UE visant à utiliser les profits réalisés par les fonds de la banque centrale russe qui sont gelés en Europe pour armer l’Ukraine, a rapporté Reuters.

La Commission européenne a proposé d’envoyer jusqu’à 3 milliards d’euros par an à l’Ukraine grâce à ces revenus. Environ 90 % de cette somme irait à un fonds appelé « facilité européenne de soutien à la paix », qui peut être utilisé pour acheter des armes pour l’Ukraine, et le reste irait au budget central de l’UE pour d’autres types d’aide.

 

Source de l’image : The NY Times

La Russie a dénoncé ce projet et s’est engagée à réagir. « Il s’agit de banditisme et de vol purs et simples. Ces actions constituent une violation flagrante et sans précédent des normes internationales fondamentales. Nous avons dit que nous réagirions et nous le ferons », a déclaré mercredi la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova.

Des sources ont déclaré à Reuters que les banques craignaient d’être tenues responsables par la Russie à l’avenir pour avoir participé à la transaction. Le rapport indique qu’une fois que les sanctions contre la Russie seront assouplies ou levées, les banques pourraient faire face à des décennies de poursuites judiciaires.

Les banques craignent également que cette initiative n’érode la confiance dans le système bancaire occidental. Une source a déclaré que cela créerait un mauvais précédent et que le vol des fonds équivaudrait à la « militarisation des réserves et des actifs détenus à l’étranger ».

 

Une autre source du secteur bancaire a été citée comme suit :

Une deuxième personne a déclaré que sa banque cherchait des conseils juridiques sur les indemnités qu’elle pourrait exiger pour participer au plan de l’UE.

« Si ces propositions vont de l’avant, toute l’architecture juridique devra être modifiée« , a déclaré Paul Feldberg, associé et responsable de la pratique « White Collar Defense, Investigations & Compliance » de Brown Rudnick à Londres.

Une autre source a déclaré : « Il n’y a pas de solution immédiatement évidente : « Il n’y a pas de moyen immédiatement évident pour les banques de se prémunir complètement contre de futures contestations et actions de récupération.

Les États-Unis cherchent à prendre une mesure encore plus extrême en donnant tous les fonds russes à l’Ukraine, et pas seulement les bénéfices et les intérêts. Le mois dernier, la secrétaire d’État au Trésor, Janet Yellen, s’est prononcée en faveur de cette idée. « Il est nécessaire et urgent que notre coalition trouve un moyen de débloquer la valeur de ces actifs immobilisés afin de soutenir la résistance continue de l’Ukraine et sa reconstruction à long terme », a déclaré Yellen.

Des projets de loi visant à remettre l’argent russe à l’Ukraine ont été présentés au Congrès et ont reçu un soutien bipartisan, mais ils n’ont pas encore fait l’objet d’un vote. Environ 67 milliards de dollars de fonds de la banque centrale russe sont détenus aux États-Unis, tandis que plus de 200 milliards de dollars sont détenus en Europe.

Source: AntiWar, le 25 mars 2024Traduction par Aube Digitale

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7 mars 2024 4 07 /03 /mars /2024 18:40

Il surtout ne pas oublier ceci qui est répété par trois intervenants ; cette guerre est un prétexte (qui a coûté près d'un million de mort à l' Ukraine) pour faire de l'argent ne nous y trompons pas, et ils sont arrivés à un point ou ils désirent engager les fonds privés pour une soit disant économie de guerre. C'est à dire qu'ils veulent rincer vos avoirs notamment sur le livret A pour le diriger vers l'armement (voyez ci dessous à qui profite la production d'armement), sans compter le blanchiment d'argent.

Le loup de Wall Street est au pouvoir et il ne recule devant aucun artifice pour favoriser ses amis voire plus !

 

Henry

 

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L'Ukraine : la machine à blanchir l'argent
 

 

 

 

Budget de l'Etat et économies , le Mozart des finances à la peine :

 

 

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Le Ministre Bruno Le Maire essoré à l’Assemblée !

Tous les éléments de langage macronistes s’effondrent face à la réalité. Je pose la question qui fâche : ils prévoient 10 Milliards € d’économie partout, comme l’Éducation ou les territoires, mais pourquoi ne touchent ils…
pic.twitter.com/wynXOFaBQE

— David Guiraud (@GuiraudInd) March 6, 2024

 

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Vive la démocratie Macroniste, voilà comment on compte les votes en commission à l'Assemblée

 

 

 

 

 

Avec l'aval de l'Europe par Thierry Breton, vous savez celui qui a coulé Atos

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 20:07

Au cœur du développement industriel et financier des États-Unis et par extension, du monde, se trouve l’histoire fascinante et complexe de la famille Rockefeller. Cette dynastie, souvent enveloppée d’une aura de mystère, a établi l’un des plus grands empires financiers de l’histoire, influençant de manière indélébile l’économie mondiale, la politique et même la philanthropie. La trajectoire de cette famille illustre comment le pouvoir, la richesse et l’influence peuvent se tisser à travers les générations, façonnant non seulement le paysage économique mais aussi le tissu social et politique à l’échelle globale.

L’ascension des Rockefeller n’est pas simplement une histoire de réussite financière; elle est intimement liée à des monopoles historiques, des stratégies de richesse ingénieuses, et à une influence mondiale qui a parfois flirté avec la conspiration économique. Leur empire a démarré dans le pétrole, avec la création de la Standard Oil, une compagnie qui a rapidement dominé l’industrie pétrolière, donnant naissance à ce que beaucoup considèrent comme le premier grand monopole américain. Cette domination n’était pas seulement économique; elle reflétait une nouvelle forme de pouvoir et de politique, où les milliardaires influents pouvaient façonner les politiques publiques et les marchés mondiaux.

Au-delà de leur empire financier, les Rockefeller ont également joué un rôle clé dans la création et le soutien d’un réseau global d’élites, connectant des leaders politiques, des entrepreneurs et des philanthropes dans un échange mutuel d’influence et d’intérêts. Cette interconnexion a souvent été perçue comme un leadership secret, orchestrant des changements à une échelle globale sous le voile de la philanthropie et du pouvoir.

La philanthropie, en particulier, a été un domaine où les Rockefeller ont laissé une empreinte indélébile, fondant d’innombrables institutions et soutenant des initiatives éducatives, scientifiques et culturelles à travers le monde. Toutefois, cette générosité n’était pas exempte de critiques, certains y voyant une stratégie pour consolider davantage leur pouvoir et influencer, un moyen de légitimer leur place au sein de la société et de modeler les discours sur la richesse, la culture et la gouvernance.

Les guerres pétrolières et les stratégies d’expansion mondiale de la Standard Oil ont également souligné comment les entreprises peuvent jouer un rôle central dans les affaires mondiales, influençant les politiques énergétiques, les relations internationales et même les conflits armés. Ces actions ont posé des questions sur l’équilibre entre le pouvoir corporatif et la souveraineté nationale, une thématique qui reste d’actualité.

Enfin, la notion d’une économie cachée prend forme dans l’héritage des Rockefeller. Leur capacité à naviguer dans les eaux de la finance mondiale, à établir des monopoles et à influencer les politiques à leur avantage révèle un aspect souvent occulté du capitalisme, où les familles dynastiques comme les Rockefeller jouent un rôle disproportionné.

L’histoire des Rockefeller est donc bien plus qu’une saga familiale; elle est le reflet d’une ère où l’empire financier et le pouvoir politique se sont entremêlés d’une manière qui continue de façonner notre monde. Derrière chaque acte de philanthropie, chaque stratégie d’expansion et chaque interaction avec le pouvoir politique se cache une leçon sur les dynamiques de pouvoir et d’influence qui transcendent les époques et les frontières.

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 20:03

Il n'y a pas que Blackrock, Blackstone est nettement plus discret, aussi faut il s'en méfier davantage !

 

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Dans cette vidéo immersive, nous plongeons au cœur de Blackstone, le colosse de la haute finance souvent surnommé « le pape de Wall Street ». Peu connu du grand public mais vénéré dans l’arène financière new-yorkaise, Stephen Schwarzman, le cerveau derrière Blackstone, a bâti un empire financier redoutable, dominant le monde de l’immobilier et bien au-delà. Parti de rien, Schwarzman est aujourd’hui à la tête du plus grand hedge fund du monde avec une fortune personnelle estimée à 37.3 milliards de dollars. Blackstone, avec ses 1.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion et une capitalisation boursière qui défie les géants comme Goldman Sachs et Morgan Stanley, révèle une histoire fascinante de croissance, d’opportunités saisies et de stratégies d’investissement audacieuses. Rejoignez-nous pour un voyage au sein de l’un des fonds spéculatifs les plus puissants du globe, découvrez ses secrets, ses stratégies, et pourquoi il devrait figurer sur votre radar d’investisseur.

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 10:53

Tous les gros bonnets se préparent, se débarrassent de leurs actifs , prennent l’argent et s’enfuient tandis que les normies inconscients continuent de faire comme si de rien n’était 🚨

Les actions de Paramount chutent d’environ 7 % après que le Berkshire Hathaway de Warren Buffett a vendu 1/3 de sa participation
https://thewrap.com/paramount-shares-drop-after-warren-buffett-sells-1-3-of-stake/

Warren Buffett joue à nouveau la carte de la défense du marché boursier
https://investors.com/news/warren-buffett-stock-buys-sells-q4-2023-berkshire-hathaway-13f/

Druckenmiller se débarrasse d’Alphabet, d’Amazon et de Broadcom, mais Nvidia reste sa plus grande participation
https://marketwatch.com/story/druckenmiller-dumps-alphabet-amazon-and-broadcom-but-nvidia-remains-largest-holding-81678a19 ?

 
 
 
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ALERTE : Bill Gates se débarrasse de tout son portefeuille – historiquement, les mouvements de milliardaires de cette ampleur indiquent l’imminence d’un krach boursier. 📉💼

🔹Billy Gates vend tous ses actifs. Bezos, Zuckerberg et Buffet vendent également tous. Ils utilisent tous des bots billy-boy pour montrer ce qui est sur le point de se produire.

Ils continuent de vendre discrètement. Une fois que l’effondrement aura eu lieu et que les normies se seront réveillés, ils se rendront compte que tous les milliardaires ont vendu leurs actions avant le krach

Opération Wake Up

Bezos conclut la vente de 50 millions d’actions Amazon pour un montant de 8,5 milliards de dollars
https://bloomberg.com/news/articles/2024-02-21/bezos-wraps-up-50-million-amazon-stock-sale-netting-8-5-billion

 
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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 19:35
Nouvelle crise bancaire en vue !
 

 

 

Cette semaine, dans ce nouveau JT du Grenier Normand, je voulais revenir sur cette nouvelle crise bancaire que l’on sent monter et venir et qui risque de secouer les marchés financiers ces prochaines semaines.

Si l’on peut tous échapper à une crise boursière en n’ayant pas d’action, si nous pouvons tous échapper à une crise obligataire en n’ayant pas d’obligation, il est très difficile d’échapper aux inquiétudes liées à une crise bancaire puisque nous avons tous… un compte en banque !

 

Pourquoi y-a-t-il des crises bancaires ?

Simple et les raisons ne sont pas si nombreuses que cela pour tout vous dire !

Soit :

Les clients de la banque n’arrivent plus à rembourser leurs crédits (coût du risque).

La banque spécule pour son compte propre, se trompe, et accumule des pertes importantes.

Les fonds propres de la banque diminuent soit en raison des pertes, soit parce que les fonds propres sont placés dans des actifs qui perdent eux-mêmes de la valeur.

Nous avons ces trois conditions qui sont réunies simultanément. Nous sommes donc à peu près certains qu’une nouvelle crise bancaire va avoir lieu.

La seule question sera son niveau de gravité et les modalités d’intervention des banques centrales et des autorités politiques et économiques pour maîtriser, endiguer ou atténuer les effets de cette nouvelle crise bancaire.

 

Charles SANNAT

ALERTE – La Crise sans fin des banques régionales américaines

 

La crise bancaire du printemps 2023 fut, avant tout et surtout, marquée par la faillite de trois banques régionales américaines. Ces types de banques, d’autant plus vulnérables aux conditions de marché et n’étant pas systémiques, connaissent encore aujourd’hui des difficultés financières susceptibles de mener à de nouvelles faillites. Le pouvoir gigantesque et singulier donné par les pouvoirs publics américains aux plus grands établissements bancaires et financiers ne peut qu’aggraver cette situation.Les temps à venir risquent d’être troubles pour les banques régionales américaines. Après des faillites en cascade au début de l’année 2023, et la réduction de la note de crédit de plusieurs banques par diverses agences de notation, leurs bénéfices n’ont cessé de se dégrader. Leurs résultats du dernier trimestre 2023 en témoignent. Ainsi notamment de KeyBank qui a connu une baisse de 90% sur un an, de Citizens Financial Group avec une baisse de 70%, et de PNC Financial Services, de plus de 40%. Nombreuses d’entre-elles chutent en bourse. Par exemple, la banque régionale américaine New York Community Bank, qui avait racheté Signature Bank lors de sa faillite au printemps dernier, a vu son titre perdre 40% après la publication de ses résultats. Ces banques, qualifiées de « régionales » par leur poids financier, dont la valeur des actifs est comprise entre 10 et 100 milliards de dollars, sont particulièrement dépendantes de la conjoncture.

La chute de leurs bénéfices est, en premier lieu, la conséquence de l’augmentation des taux d’intérêts par la Réserve fédérale américaine. Ces hausses entraînent, depuis deux ans déjà, une dépréciation des obligations qu’elles détiennent dans leur bilan (notamment des obligations d’états qui demeurent très liquides), et de lourdes pertes qui génèrent des fuites des dépôts au profit des plus grandes banques. Ces mouvements de capitaux sont exacerbés par l’absence de garantie des dépôts situés chez ces banques régionales, mais aussi par les rendements proposés qui restent globalement plus faibles que chez d’autres établissements. De plus, la numérisation des moyens de paiement et l’émergence des systèmes de paiement instantané intensifient ce phénomène, comme l’a montré le cas de la Silicon Valley Bank. Sa faillite a eu lieu en seulement dix heures, après 42 milliards de dollars de retraits de ses déposants, conduisant à des fuites de liquidités vers des banques disposant d’une garantie de soutien quoi qu’il en coûte par le gouvernement américain, telles que JP Morgan ou Bank of America (dont les profits ont atteint, d’ailleurs, des records sur le dernier trimestre 2023).

Pour contrecarrer cette situation, dans un contexte bancaire concurrentiel et une demande accrue des ménages pour des rendements élevés face à l’inflation, les banques régionales sont contraintes d’augmenter les intérêts qu’elles proposent. Cette hausse a un prix, très coûteux, qui impacte leurs bénéfices. D’autant que la composition de leurs revenus, davantage tirés par les dépôts de leurs clients que les banques systémiques, les obligent à accroître continuellement les rendements proposés.

Leur forte exposition à l’immobilier commercial (environ quatre à cinq fois plus importante que les plus grandes banques) aggrave cette situation puisque le secteur est en proie à de grandes difficultés. Aux États-Unis, les prix de l’immobilier commercial ont chuté de 11% depuis mars 2022, soit la baisse la plus importante jamais connue pendant un cycle de resserrement monétaire. Et tout porte à croire que cette situation perdura puisque, d’un côté, le travail à distance séduit de plus en plus de salariés (laissant des bureaux inoccupés), et d’autre part, car 1.200 milliards de dollars de dettes immobilières commerciales arriveront à échéance d’ici 2026 aux États-Unis alors que les taux d’intérêts devraient rester élevés pour plusieurs années et que le taux de défaillance ne cesse d’augmenter.

Dans le même temps, la situation économique américaine, marquée par une croissance économique qui ralentit malgré tout avec une hausse de 3.3% sur le dernier trimestre 2023, affecte aussi lourdement les résultats des banques régionales. La hausse de plus de 30% des faillites aux États-Unis entre 2022 et 2023 et la multiplication des défauts de paiement les incitent à épargner davantage qu’auparavant. Et l’apparition de nouvelles réglementations accentue ce phénomène, puisque la FDIC (organisme qui gère le fonds de garantie des dépôts dans le pays) demande aux banques d’augmenter leurs réserves afin de payer des frais visant à indemniser les déposants non assurés. Ces nouvelles réglementations, liées à la modification du modèle de perte de crédit, prennent désormais en compte le contexte bouleversant des taux d’intérêts élevés et les incertitudes futures basées sur des prévisions. Pour éviter le même scénario qu’en mars 2023, jugé avec recul comme l’une des pires crises bancaires de l’histoire moderne américaine, avec en termes d’actifs, trois faillites puis importantes que les vingt-cinq qui ont eu lieu en 2007-2008, les organismes de surveillance américains cherchent à prendre les précautions nécessaires. Mais ces mesures font toutefois fi des mouvements longs qui ont rendu ces banques, aujourd’hui comme hier, plus que jamais vulnérables.

La dévitalisation des banques régionales est avant tout liée aux politiques monétaires qui se sont succédé ces dernières décennies, favorisant toujours le plus riche (peu importe son activité et utilité), tant d’un point des ménages, que des entreprises, banques en premier lieu. Les baisses successives de taux d’intérêts et les liquidités abondantes ont accentué la conséquence principale du système-dette : la concentration des richesses. Par extension, le pouvoir s’est concentré dans les mains d’une minorité d’acteurs, permettant à ces derniers de prendre toujours plus de risque au détriment des autres. Cette inégalité structurelle n’a cessé de permettre aux plus grandes banques de racheter dans des montants symboliques des banques de moindre taille et très fragiles, comme l’a montré le rachat de First Republic Bank par JP Morgan, et de la Silicon Valley Bank par First Citizens Bank. Depuis 2008, le nombre de banques a ainsi diminué d’environ 40% aux États-Unis, et de plus de 80% depuis 1980.

La monnaie n’étant autre chose que de la confiance qui se concentre, et s’échange, elle se déplace dès lors vers les plus grandes banques (qui seraient d’ailleurs les premières à utiliser le dollar numérique de banque centrale lors de son instauration dans les années à venir)

Dans ce contexte, le risque de faillite s’accroît pour de nombreuses banques régionales. La chute de leurs bénéfices lors du dernier trimestre 2023 laisse craindre, à tout moment, l’irruption d’un épisode semblable voir plus tragique que celui de mars dernier. D’autant que si la demande de prêt diminue davantage sous l’effet de la hausse des taux d’intérêts, leurs bénéfices baisseront en conséquence. La dégradation de l’activité économique et la menace d’une récession aux États-Unis au cours de l’année à venir incitent, de plus, les banques à sélectionner et à restreindre leurs clients pour éviter de subir des défauts de paiement en cascade qui les fragiliseraient davantage. Malgré d’éventuelles baisses de taux par la Fed, les pressions auxquelles elles font aujourd’hui face ne vont pas disparaître mais, au contraire, s’accentuer dans un environnement global incertain.

Face à cette situation, les autorités publiques auraient tout intérêt, pour assurer la stabilité et la durabilité nécessaires, à décentraliser le système bancaire. Dans un premier temps, ils devraient accorder plus de pouvoir aux banques régionales, mais aussi aux plus petites banques, dont l’apport total pour l’économie réelle est majeur puisqu’elles distribuent, au total, près de 40% des prêts dans le pays. Cela doit non seulement passer par un soutien financier, mais aussi par la création et la multiplication de nouvelles banques intermédiaires ainsi que des caisses d’épargne, dans tous les états américains. Parallèlement, cette transition doit s’accompagner de mesures politiques visant à contraindre les plus grandes banques à financer des activités réellement utiles et productives, et à pénaliser les investissements destructifs. Enfin et surtout, cette décentralisation ne pourra perdurer que par un changement profond de la politique monétaire, libérée progressivement du système-dette et des maux qu’il génère, et par un retour à une création monétaire limitée qui stimule continuellement les échanges.

Si rien n’est fait en ce sens, alors le statu quo continuera à concentrer naturellement les richesses et le pouvoir dans les mains d’une minorité de banques, qui ne finira par distribuer des crédits qu’aux gagnants de ce même système. En 2023, par exemple, la banque systémique Goldman Sachs n’a cessé de renoncer à prêter aux consommateurs dits « ordinaires » pour augmenter les prêts (+12% sur un an) à ses clients privés qui détiennent en moyenne 60 millions de dollars auprès de la banque. Ainsi, les inégalités ne cesseront de s’accentuer jusqu’à mener, comme l’histoire l’a toujours montré, à des désordres des plus tragiques.

Source: or.fr

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3 décembre 2023 7 03 /12 /décembre /2023 17:44

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3 décembre 2023 7 03 /12 /décembre /2023 17:28
Guerre de la Monnaie à l’Horizon : L’Arabie Saoudite s’Aligne avec les BRICS Contre le Dollar

 

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Etats-Unis: les banques sont assises sur 684 milliards de dollars de pertes non réalisées.

 

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Alasdair Macleod: « La Russie prendra la tête des BRICS en janvier et fera pression pour une monnaie adossée à l’Or ! »
 

Alasdair Macleod: « Tous ceux qui sont familiers et s’intéressent à la géopolitique sont au courant de l’expansion des intérêts qu’ont en commun chinois et russes à travers l’Asie, et qui se propagent à travers une adhésion croissante aux BRICS, en Afrique, en Afrique centrale ainsi qu’en Amérique du Sud. Ils ont déjà fait de l’Arabie Saoudite un véritable allié, alors que l’alliance occidentale, avec sa politique anti-énergies fossiles est contre productive et elle ne peut que s’en prendre qu’à elle-même.

D’autres membres du Conseil de coopération du Golfe, tout comme la majorité des pays non alignés, restent encore indécis, soit parce qu’ils craignent des représailles américaines, soit parce qu’ils sont endettés en dollars. Mais le fait d’abandonner l’alliance occidentale n’est qu’une question de temps, car l’idée de cette coopération économique est de fournir une aide dérisoire dont une grande partie remplit les poches des politiques.

La Russie va faire pression pour une monnaie adossée à l’or

Cette indécision des pays non alignés pourrait basculer très rapidement. En janvier, la Russie prend la présidence des BRICS. Jusqu’à présent, la Russie n’a pas réussi à inscrire une monnaie de règlement commercial adossée à l’or à l’ordre du jour des BRICS, en raison notamment des réticences de l’Inde et de la Chine. Nous devons supposer que la Russie n’abandonnera pas son objectif de change commercial. Pour l’instant, il existe un large accord entre les membres pour accepter les monnaies des autres, ce qui ne peut être qu’un moyen à quoi on a recours faute de mieux… Nous pouvons nous attendre à ce que la Russie, entre les mains de laquelle ces monnaies ne valent absolument rien, redouble d’efforts pour promouvoir un système de crédit pour des échanges commerciaux adossé à l’or. En outre, il existe de bons arguments en faveur de l’adoption par la Russie d’un étalon-or pour le rouble, ce qui, dans les règles de l’art, entraînerait une baisse substantielle des taux d’intérêt du rouble tout en maintenant son pouvoir d’achat.

Tout cela est une très mauvaise nouvelle pour le dollar…

Un autre déficit commercial record aux États-Unis.

Personne ne parle du déficit commercial américain pour l’exercice en cours, mais il s’agira probablement d’un nouveau record, entraînant de nouvelles séries de sanctions commerciales et de protectionnisme.

Même si le déficit budgétaire américain a fait l’objet d’une grande attention le mois dernier, très peu a été accordé au déficit commercial probable de ce nouvel exercice budgétaire. C’est une mauvaise omission, car il est évident qu’un déficit budgétaire, avant ajustement des variations de l’épargne, entraîne le déficit commercial. C’est ce qu’on appelle l’hypothèse du double déficit.

Ce phénomène a récemment été mis en doute par certains économistes, ce qui est abordé dans cet article. Non seulement le déficit budgétaire entraîne un déficit commercial plus élevé, mais l’épargne devenant négative, l’attraction exercée par le premier sur la seconde s’accroît. En outre, à l’approche de l’élection présidentielle, le processus de relocalisation des chaînes de production de l’étranger et la promotion de la production nationale américaine avec des subventions et une protection commerciale croissantes devraient s’intensifier. Et si le président Trump est réélu, on peut s’attendre à une évolution vers une autarcie totale. La mesure dans laquelle le phénomène du double déficit sera supprimé par ces mesures entraînera une accélération du taux d’inflation sur les prix des marchandises.

La BRI met en garde contre le dilemme américain.

Par conséquent, toute tentative visant à supprimer l’avantage comparatif du commerce extérieur pour le peuple américain réduira le pouvoir d’achat du dollar. Et à l’heure où le monde s’enfonce dans une récession qui s’aggrave, la possession étrangère de dollars deviendra de plus en plus excédentaire par rapport aux besoins nécessaires au règlement des échanges commerciaux. La Banque des règlements internationaux a estimé à la mi-2022 qu’il y avait 85 000 milliards de dollars d’encours de crédits en dollars sous forme de swaps et de contrats de change et de devises. Ces crédits doivent être ajoutés aux estimations TIC du Trésor américain d’un montant supplémentaire de 33 000 milliards de dollars de crédits onshore dans le système financier américain, ainsi qu’à une estimation supplémentaire de 10 000 milliards de dollars en euro-obligations. L’indice pondéré des échanges commerciaux du dollar ayant rebondi depuis la mi-2022, les estimations de la BRI sont presque certainement les mêmes pour aujourd’hui.

Si, comme cela semble très probable, la politique américaine consiste à supprimer les importations, cette montagne de crédit de 128 000 milliards de dollars est vouée à se contracter, ce qui pourrait faire s’effondrer le dollar à court terme. Soit des taux d’intérêt nettement plus élevés, soit la réponse inflationniste de la Fed, ou une combinaison des deux, feront le reste.

Source: kingworldnews

 

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Sil y a effondrement qu'il soit côté Occidental ou Oriental :

 

 

 

 

 

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