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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 08:13

L'économie et la finance Occidentales sont complétement minées par les bulles spéculatives et la corruption, il est effectivement facile pour les Brics de porter atteinte à l'édifice déjà branlant, qui se prétend directeur du Nouvel Ordre Mondial et en ce sens il faut avoir une très courte vue pour ne pas penser que cela devait se conclure autrement que par un effondrement financier, boursier et économique , d'où mon doute profond sur la capacité des élites à tracer les voies de l'avenir et à s'y tenir, en incluant les élucubrations de quelques prophètes du transhumanisme, d'une quatrième révolution industrielle aux relents du  quatrième Reich.

Henry

 

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Dan Popescu: « De plus en plus de preuves me convainquent qu’il y aura une attaque coordonnée sino-russe contre le système monétaire en dollars américains et non une attaque isolée de la Russie ou de la Chine. Les États-Unis ont déclaré une guerre économique, monétaire et technologique contre les deux en même temps, les poussant, les forçant à se rapprocher de plus en plus et comme jamais. »

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 20:30

Il faut évoquer cette décision de Justice récente du 8 mars 2023 : Rumeurs transphobes : la justice annule une procédure de Brigitte Macron contre une voyante d’Angers.

 

Donc on peux s'étonner que Macron prenne l'affaire en main, selon lui  : "je ne laisse pas passer", alors que la Justice vient de d'annuler la procédure de rumeur de transphobe.

 

 

 

MACRON fait la UNE de la presse étrangère ! l’affaire explose ! Le New York Post vient de publier un…

 

Menace de Macron sur la diffusion de l'Affaire, mais pourra t il faire taire la presse étrangère ?

 

« Il faut utiliser le droit, la justice ! L’ordre public numérique sur les réseaux sociaux, un formidable lieu d'expression des plus fous est encore sans règles » !

 

(cf : lalsace.fr/politique/2024)

 

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 20:27

 

 

 

"Seul votre serviteur est sûr d’être là jusqu’en 2027"
 
 
 
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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 20:21
La Constitution
Que prévoit-elle en cas de guerre ?

 

I. L’autorisation de la déclaration de guerre par le Parlement
Le premier alinéa de l’article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958 subordonne la déclaration de guerre à l’autorisation du Parlement. Jamais appliquée depuis le début de la Ve République, cette disposition constitutionnelle apparaît « anachronique » (Mihaela Anca AILINCAI), pour deux raisons. D’une part, au sein du « bloc de constitutionnalité », c’est-à-dire des normes de valeur constitutionnelle, les guerres de conquête et l’emploi de la force contre la liberté des peuples sont prohibés. En effet, le quatorzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 prévoit que « la République française (…) n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple ». D’autre part, le droit international interdit la déclaration de guerre. En ce sens, le paragraphe 4 de l’article 2 de la Charte des Nations Unies dispose que « les Membres de l’Organisation [des Nations Unies] s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ».
II. Le contrôle parlementaire de l’engagement des forces armées à l’étranger
En dehors de toute déclaration de guerre – par exemple, sous couverture des résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies ou en vertu d’accords de défense, le chef de l’État en sa qualité de « chef des armées » (art. 15 de la Constitution) peut ordonner l’engagement des forces armées à l’étranger. La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a accru le contrôle du Parlement sur ces opérations extérieures (OPEX). Désormais, le Parlement :
  • est systématiquement informé par le Gouvernement de l’intervention des forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de cette intervention. À cette occasion, le Gouvernement précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote (art. 35, al. 2, de la Constitution).
  • autorise ou non la prolongation de l’intervention au-delà de quatre mois. Le Gouvernement peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort (art. 35, al. 3, de la Constitution).
III. La mise en œuvre de régimes d’exception par le pouvoir exécutif
Le pouvoir exécutif peut mettre en œuvre deux régimes d’exception « dont les critères de déclenchement, s’ils ne se superposent pas complètement avec celui du conflit armé, interétatique ou pas, peuvent en tout cas couvrir ce cas de figure » (Claire LANDAIS et Pierre FERRAN). Il s’agit :
  • des pouvoirs exceptionnels du Président de la République prévus par l’article 16 de la Constitution. Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances (cf. Quel pouvoir donne l’article 16 de la Constitution au Président de la République ?). L’article 16 n’a été mis en œuvre qu’une seule fois du 23 avril 1961 au 29 septembre 1961 dans le contexte de la guerre d’Algérie.
  • de l’état de siège qui est décrété en conseil des ministres (art. 36, al. 1er, de la Constitution), soit en cas de péril imminent résultant d’une guerre étrangère, soit en cas d’une insurrection armée (art. L. 2121-1, alinéa 1er, du code de la défense). Sa prorogation au-delà de douze jours doit être autorisée par le Parlement (art. 36, al. 2, de la Constitution). Une fois déclaré, l’état de siège a pour conséquence de transférer à l’autorité militaire les pouvoirs dont l’autorité civile est investie pour le maintien de l’ordre et la police (art. L. 2121-2, alinéa 1er, du code de la défense). La police est donc assurée par l’armée. En outre, les pouvoirs de police sont étendus de telle sorte que, par exemple, l’autorité militaire peut faire des perquisitions domiciliaires de jour comme de nuit (art. L. 2121-7, 1 °, du code de la défense). Sous la Ve République, l’état de siège n’a jamais été appliqué.
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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 19:45

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 19:27

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 10:48
Agriculture les multiples mensonges de Macron et son Gouvernement

Les prix planchers promis par #Macron aux #agriculteurs sont en réalité “interdits par le droit européen depuis 1995”. (Le Canard enchaîné) pic.twitter.com/hJipTlDObF

— Actu Direct (@ActuDirectFR) March 7, 2024

 

 

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Macron a trompé les agriculteurs
 

Après l'Italie :

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 18:52
L'armée Européenne dans tout ses états vu par le Colonel Mc Gregor (USA)

Entre l'envoi de F16 à l'Ukraine, la tentative de violation de l'espace aérien  Russe,  la rupture de stock pour la poudre à canons et l'agité de l'Elysée nous voilà dans une posture délicate au niveau international ; décidément Tracassin se sera mis a dos le monde entier, Français compris !

 

Henry

 

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Le Colonel Douglas MacGregor commente ce que représentent les forces actuelles des États-Unis et de l'OTAN, la réalité de la puissance française, anglaise ou allemande, hors de toute la propagande vendue aux citoyens européens pour faire avaler une victoire possible contre… pic.twitter.com/BvI52f81yo

— Péonia (@CalliFanciulla) March 5, 2024

 

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Les militaires ne veulent pas mourir en Ukraine : plus personne au recrutement
 

 

 
 

 

 

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Vladimir Poutine aborde rapidement les menaces nucléaires contre l’Occident: « Nous disposons également d’armes capables de frapper des cibles sur leur territoire […] Nous nous souvenons de ce qui est arrivé à ceux qui ont envoyé leurs forces dans notre pays. Désormais, les conséquences pour les interventionnistes seront bien plus tragiques. »

 

 

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Quand Macron utilise la politique internationale pour camoufler sa politique intérieure désastreuse
 

La petite phrase, prononcée avec une apparence de sérieux et des petits sourcils bien froncés comme il faut, a beaucoup occupé la presse la semaine dernière : pour Emmanuel Macron, on ne peut pas exclure l’envoi de troupes occidentales dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

 

Sans grande surprise, cette petite phrase a fait autant le tour des salles de rédaction de presse que celui des quartiers généraux des principaux partis politiques français, puis des chancelleries où, très rapidement, c’est surtout la consternation qui a dominé.

Il apparaît en effet qu’au-delà des macronistes endurcis et qui, en service commandé, ont tenté d’expliquer la saillie grotesque du chef de l’État français, la plupart des autres partis ont dénoncé ce qui apparaît comme une déclaration à l’emporte-pièce bien trop lourde de conséquences pour être acceptée telle quelle.

La polémique s’est amplifié quand notre excité élyséen s’est empressé d’affirmer par la suite que ses mots avaient été pesés et mesurés, ce qui – au passage – aurait été une première depuis son accession au pouvoir.

Pendant que les politiciens locaux commentaient, effarés, les déclarations de Macron, les chancelleries des principaux pays de l’OTAN en ont profité pour faire connaître leur position officielle. Elle est sans ambiguïté : ce sera non, décidément non, et fermement pas question.

Du reste, il apparaît que les Français, interrogés, sont très majoritairement tout aussi contre l’idée ridicule de Macron.

Si l’on peut s’étonner qu’on trouve encore 24% d’entre eux qui y sont pourtant favorables (notamment dans la gauche et les écologistes, assez traditionnellement va-t-en-guerre, cette dernière permettant probablement un renouvellement rapide des biotopes et une élimination de la pollution humaine par élimination des humains), on se rappellera que la plupart des sondages sont devenus de nos jours essentiellement des outils de manipulation des foules ; cela signifie que la proportion de Français prêts à aller courir la campagne ukrainienne est probablement bien plus faible que ces 24%.

Il faut dire que beaucoup comprennent qu’en cas de guerre, ils seront en première ligne d’une part, et que d’autre part, c’est bel et bien l’équipe actuelle – celle qui a peu ou prou été en charge du pays depuis 7 ans avec les effets désastreux que l’on observe, et qui est actuellement infoutue de gérer Mayotte par exemple – qui gèrera le conflit. Avec de telles perspectives, difficile de convaincre qu’une victoire nous serait assurée. Il est – du reste – encore plus difficile de réveiller un sentiment patriotique assez fort pour aller se faire trouer la peau à l’étranger quand tout, en France, est actuellement bâti pour le décourager.

En réalité et à l’analyse, on comprend que les déclarations de Macron sont simplement parvenues au but qu’il s’était fixé, à savoir occuper la scène médiatique et faire oublier le violent camouflet qu’il s’était pris les jours précédents en allant au Salon de l’Agriculture.

Encore une fois, Macron fait du Macron et utilise les médias pour détourner l’attention. En effet, on peut maintenant lui imputer directement les problèmes du pays, le clown étant en poste depuis trop longtemps pour échapper à tout dégagement de responsabilité, et les crises internes s’enchaînent vigoureusement sans que ses gesticulations ridicules, avalanches bizarres de Grenelles, de Conseils citoyens et autres numéros verts niais, parviennent à les apaiser.

À cette accélération des crises, il répond donc assez logiquement avec une montée en puissance des moulinets oratoires et autres hausses de menton : au “qu’ils viennent me chercher” a succédé un “s’il le faut, on envoie la garnison” histoire de grimper les barreaux de l’échelle de choc psychologique qu’il est prêt à infliger à la population pour qu’on ne parle surtout pas de son bilan, de ses responsabilités, de son action, tous catastrophiques.

De surcroît, il joue maintenant sur du velours : en expliquant maintenant que les accords franco-ukrainiens seront l’objet d’un débat à l’Assemblée, on s’offre l’occasion de mettre en lumière ceux qui s’inscriront politiquement contre toute prise de position belliqueuse qui serait présentée comme favorable à l’Ukraine.

Or, dans la dialectique gouvernementale assez pauvre, le fait de réclamer le retour à la paix ou un simple cessez-le-feu, ou, encore plus modestement, de ne pas attiser les tensions en déclarant réfléchir à l’envoi de troupes sur place, tout ceci est forcément se déclarer favorable à Poutine. À partir de là, c’est une autoroute d’argumentaires simplistes mais médiatiquement efficaces d’accusation pro-Kremlin pour tous ceux qui ne se rangeront pas à 100% derrière le chef de l’État.

En pratique, Macron démontre ici avoir perdu pied avec la réalité, avec un narcissisme qui l’emporte sur tout le reste.

Certes, sa manœuvre a fonctionné puisqu’il a ainsi réussi à faire oublier l’humiliation et le fiasco de son passage au Salon de l’Agriculture.

On se souviendra en effet que son passage s’était traduit par des huées et des mouvements de mécontentement violents de la part des agriculteurs présents sur place, qu’il avait fallu canaliser par le subtil envoi de CRS, le tout largement médiatisé. Il faut dire que le locataire de l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux à proposer qu’un débat entre les agriculteurs, qui venaient tout juste de montrer leur détermination dans différents mouvements nationaux (et internationaux), et les principales organisations d’écolo-hystériques directement responsables de destruction de champs et d’actions politiques outrageusement anti-agriculteurs.

Sa visite au Salon de l’Agriculture s’est essentiellement soldée par un rapide repas avec deux ou trois gugusses syndicaux qui passaient par là en lieu et place d’un débat artificiel qu’il espérait mener de main de maître. L’humiliation fut si cuisante qu’une réaction de sa part était impossible à éviter.

Et cette réaction montre qu’il est prêt à envisager de façon sérieuse le déclenchement d’un conflit majeur avec une autre puissance nucléaire afin de faire oublier ses turpitudes.

Non content d’être un bouffon, c’est un bouffon qui se sait à présent détesté par une grande majorité de la population et qui en devient donc extrêmement dangereux.

Source

Pour aller plus loin dans les informations sur le sujet

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 11:50
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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 11:22

Une solution simple : envoyer au front les bellicistes de tout âge à poil  avec un pistolet à bouchon et une plume dans le derrière vu les ressources en munitions !

Il faut bien réfléchir qu'engager une guerre avec une situation intérieure explosive ç'est prendre le risque d'une révolution dans les mois qui suivent, telle la révolution Russe de 1917 et l'engagement de la France pour la guerre d'Indépendance des Etats-Unis qui plomba définitivement le budget dans une période de famine ; la suite on la connaît !

 

Henry

 

 

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"La guerre est revenue sur notre sol (…) il nous faudra être à la hauteur de l'Histoire", a déclaré Emmanuel #Macron depuis Prague.

pic.twitter.com/9qx4xJB34u

— Cerfia (@CerfiaFR) March 5, 2024

 

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Stéphane Séjourné, Ministre des Affaires Etrangère : Allô Quoi !

 

"Si l'Ukraine tombe, on a un risque de guerre" explique @steph_sejourne auprès de @DariusRochebin pic.twitter.com/AOI5qlIQ2o

— LCI (@LCI) March 5, 2024

 

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Mesdames, Messieurs les Députés et Sénateurs,

L’atmosphère de propagande, de spectacle, d’intimidation et de constriction intellectuelle est lourde. Il est cependant de votre devoir d’y résister.
Environ 7 millions de soldats russes sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale en luttant contre le Troisième Reich allemand. Pouvez-vous appréhender avec sagesse l’origine de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine débutée le 24 février 2022 ? Aujourd’hui, la Russie se sent trahie par la République française. Pousserez-vous sa patience à bout ?

Conformément à l’article 53 de la Constitution du 4 octobre 1958, les députés devraient voter une loi en vertu de laquelle serait approuvé – ou non – l’« Accord de coopération en matière de sécurité entre la France et l’Ukraine » décidé par MM. Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky le 16 février 2024. C’est l’objectif du recours initié devant le Conseil d’État par M. le sénateur Alain Houpert et M. le député Nicolas Dupont-Aignan au lendemain de cette date et avant l’annonce – sans doute liée à ce recours de 2 parlementaires sur 925… – d’un débat suivi d’un vote en vertu de l’article 50-1 de cette même Constitution. Mais selon cet article invoqué par M. Emmanuel Macron, ce sont alors les sénateurs et les députés qui devraient prochainement débattre et voter – ou non – cet accord, sans engager la responsabilité du gouvernement de M. Gabriel Attal.


« Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées. »
Article 53, Constitution du 4 octobre 1958.

« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire au sens de l’article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité. »
Article 50-1, Constitution du 4 octobre 1958, révision constitutionnelle du 23/07/2008.

La validation de cet accord entraînerait à plus ou moins court terme, une déclaration de guerre inévitable entre la République française et la Fédération de Russie.

« Reconnaissant que l’invasion à grande échelle, illégale et non provoquée [sic] de l’Ukraine par la Russie constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales et une violation flagrante du droit international, notamment de la Charte des Nations Unies […] Les Participants [République française et République ukrainienne] confirment qu’ils soutiennent la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues depuis 1991. […] Les Participants coordonneront et renforceront leurs efforts conjoints pour soutenir l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN [Organisation du Traité de l’Atlantique Nord]. […] Les principaux éléments des engagements de sécurité à long terme pris par la France à l’égard de l’Ukraine dans le cadre de cet accord sont les suivants : la fourniture d’une assistance globale à l’Ukraine pour la protection et le rétablissement de son intégrité territoriale dans ses frontières internationalement reconnues ; la prévention, la dissuasion active et les mesures à prendre face à toute nouvelle agression de la part de la Fédération de Russie ; le soutien à l’intégration de l’Ukraine dans les institutions européennes et euro-atlantiques, notamment en soutenant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’interopérabilité avec l’OTAN. […] Le Participant français fournira une assistance militaire et civile pour permettre à l’Ukraine de défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale face à l’agression de la Fédération de Russie […] Les Participants travailleront ensemble et avec d’autres partenaires de l’Ukraine à faire en sorte que les forces de défense et de sécurité ukrainiennes soient en mesure de rétablir pleinement l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues depuis 1991 […] Cela inclut le développement d’un secteur de défense moderne en Ukraine et d’une voie vers un avenir au sein de l’OTAN. […] Le Participant français soutiendra les plans et les structures de gouvernance des coalitions capacitaires dans le cadre du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, en jouant un rôle de premier plan dans les coalitions sur l’artillerie et la défense aérienne, et en participant aux coalitions sur la force aérienne et la sécurité maritime, ainsi qu’à d’autres coalitions auxquelles le Participant français est susceptible de contribuer, à la fois pour fournir la force future et pour apporter plus de cohérence à la fourniture de capacités dans la guerre en cours. […] La France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire. [Ne sont pas mentionnés les 13 à 17 % versés par la République française sur les 50 milliards d’euros qui seront donnés par l’Union Européenne à la République ukrainienne, soit entre 6,5 et 8,5 milliards d’euros.] […] Le Participant français poursuivra son soutien à l’Ukraine pendant les dix ans que durera le présent accord. »


Emmanuel Macron, Président de la République française et Volodymyr Zelensky, Président de la République ukrainienne, Accord de coopération en matière de sécurité entre la France et l’Ukraine, 16/02/2024.

« Si l’Ukraine devient membre de l’OTAN et récupère la Crimée, par la voie militaire cela signifie que les pays européens seront automatiquement entraînés dans un conflit de guerre avec la Russie. […] Et vous serez entraînés dans ce conflit contre votre gré. »
Vladimir Poutine, Président de la République fédérale de Russie, 07/02/2022.

« Une tentative occidentale de reprendre des territoires à la Russie et de les ramener aux frontières de 1991 conduirait à une guerre mondiale utilisant toute la gamme des armes nucléaires stratégiques. Et tout d’abord, elle s’envolera vers les pays les plus performants. »
Dmitri Medvedev, Vice-président du conseil de sécurité russe, 18/02/2024.

Depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine il y a 2 ans, la République française a donné à la République ukrainienne plusieurs centaines de millions d’euros d’équipements militaires et envoyé sur place des « instructeurs » à leur maniement. Seule une certaine malhonnêteté intellectuelle et le secret de Polichinelle de la présence de militaires français sur le front ukrainien – confirmée par M. Olaf Scholz le 29 février 2024 -, permettent d’affirmer que la République française n’a pas déclaré la guerre à la Fédération de Russie, et épargne votre responsabilité d’invoquer l’article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958 pour autoriser ces actes belliqueux.

Le mutisme, voire l’alignement atlantiste, de la quasi totalité de l’Assemblée nationale et du Sénat quant à cette implication financière et militaire de la République française dans ce conflit, est grave. Il aura fallu attendre deux ans et cet accord belliciste pour vous forcer à débattre sur le sujet…


« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort. Si le Parlement n’est pas en session à l’expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l’ouverture de la session suivante. »
Article 35, Constitution du 4 octobre 1958.


« Ce qui est fait en termes d’acquisition de cible et d’accompagnement d’acquisition de cible de la part des britanniques et des français ne peut être fait par l’Allemagne. […] Quiconque connaît ce système d’armes sait cela. […] Les militaires allemands ne doivent à aucun moment et à aucun endroit être liés aux cibles que ce système frappe. » Olaf Scholz, Chancelier de la République fédérale d’Allemagne, 29/02/2024.

Car avez-vous a minima contrôlé l’action du gouvernement, proposé des lois en la matière et informé objectivement les citoyens grâce à votre accès privilégié au pouvoir médiatique ? (Et à ce propos, il y a lieu de se poser des questions sur la méthode de choix des « experts » que vous faites intervenir lors des commissions d’enquête, des missions d’information, des auditions, et des débats en séance publique…)

À défaut, eu égard à la pléthore de manquements aux devoirs du Président de la République française, avez-vous invoqué l’article 68 de la Constitution du 4 octobre 1958 afin d’engager la procédure de sa destitution ? Non…

Il faut croire que le « combat de catch » donnant l’illusion de la démocratie aux citoyens, entre des partis artificiellement opposés (exemple : « Rassemblement National » versus « Renaissance ») mais tous d’accord sur les sujets véritablement structurant (Union Européenne, Euro, OTAN, OMS, GIEC, etc.), est inopérant en la matière.

« Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour. La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se prononce dans les quinze jours. La Haute Cour est présidée par le président de l’Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat. Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution. Une loi organique fixe les conditions d’application du présent article. »Article 68, Constitution du 4 octobre 1958.

Lire la suite sur le lien suivant :

Dans la ménagerie Impériale : j'ai la carte du Vautour !

Macron persiste et signe : la Guerre mais quand est il au niveau constitutionalité, et munitions !
Macron veut mettre le feu aux poudres qu’il n’a pas car la Chine ne nous livre plus le « coton » nécessaire aux obus
 

 

C’est un article du Taipei Times qui reprend une dépêche de l’AFP (source ici) qui explique que nous manquons de poudre à canon !

« La poudre à canon, difficile à trouver, empêche l’Europe de fournir des centaines de milliers d’obus aux efforts défensifs de l’Ukraine contre les envahisseurs russes, et des solutions commencent seulement à émerger.

 

 

« Nous avons tous pris conscience de la nécessité de faire face à la rareté de certains composants, notamment de la poudre à canon », a déclaré lundi le président français Emmanuel Macron à l’issue d’un rassemblement des alliés de Kiev à Paris.

« La poudre, c’est vraiment ce qui manque aujourd’hui », a-t-il ajouté. Je n’en dirais pas plus à ce niveau de l’article même si je sais déjà que parmi vous beaucoup n’en penserons pas moins…

Bref, nous manquons de poudre, à canons s’entend.

Explications.

« Un simple obus d’artillerie explosif comporte trois parties. Il est doté d’un boîtier en acier, d’une charge principale hautement explosive et d’un détonateur, généralement réglé pour déclencher l’explosion à l’impact, a expliqué Johann Hoecherl, expert en munitions à l’Université de la Bundeswehr de Munich.

« Les charges propulsives sont généralement séparées, car [les artilleurs] en prendront une ou deux, jusqu’à six, voire huit », selon la portée souhaitée, a-t-il ajouté.

Bien que le propulseur soit encore appelé poudre à canon, « ce n’est plus du tout de la poudre de nos jours, il est constitué de bâtonnets ou de plombs », a déclaré Hoecherl.

Et c’est notre « camarade commissaire politique » européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, qui a déclaré vendredi aux journalistes à Paris que le bloc était également confronté à des difficultés pour trouver les matières premières nécessaires à la fabrication de la poudre à canon.

« Pour fabriquer de la poudre, il faut un type spécifique de coton, qui vient principalement de Chine », explique-t-il.

La nitrocellulose, également connue sous le nom de guncotton, est un ingrédient clé dans la fabrication de la poudre à canon.

« Le saviez-vous, les livraisons de ce coton en provenance de Chine se sont arrêtées comme par hasard il y a quelques mois », a ajouté Breton.

La Chine et la Russie ont intensifié ces dernières années leur coopération économique et leurs contacts diplomatiques, et leur partenariat stratégique s’est resserré depuis l’invasion de l’Ukraine.

Breton a déclaré que « les pays nordiques ont trouvé un substitut au coton chinois… L’innovation est à l’œuvre, précisément pour répondre aux besoins en poudre, car… nous avons aujourd’hui des problèmes avec la capacité de production de poudre ».

Nous allons donc vraisemblablement réussir à nous passer des Chinois, comme les Chinois sont en train de réussir à se passer de nous, mais cela en dit long sur l’état du monde, de la planète, de la géopolitique et de l’effondrement de l’Europe et de la France.

Alors avant de mettre le feu aux poudres que l’on n’a pas, il faut avoir la juste conscience de sa réelle force, sinon, le général en chef Macron, risque fort de déplacer des divisions imaginaires sur les cartes du champ bataille bien à l’abri dans son bunker appelé PC Jupiter.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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