Au micro de TF1info, Emmanuel Macron a dénoncé vendredi « les fausses informations et les scénarios montés » concernant son épouse.Des rumeurs transphobes sur les réseaux sociaux visent Brigitte Macron.
« Je ne laisse pas passer ». Présent ce vendredi Place Vendôme pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution, le président de la République a dénoncé « les fausses informations et les scénarios montés » contre Brigitte Macron. Depuis plusieurs années, des rumeurs pullulent sur les réseaux sociaux prétendant que la Première dame serait une femme transgenre.
À l’occasion de la journée des droits des femmes, Paul Larrouturou a demandé à Emmanuel Macron s’il avait déjà assisté à des attaques sexistes ou machistes. « Il y a des petits gestes du quotidien, des vexations et des humiliations, qui sont insupportables. Et qui continuent d’exister dans les comportements de certains », répondu le chef de l’État. Avant de préciser : « La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité ».
« Je ne laisse pas passer »
Les rumeurs sur son épouse ? « Il y a quand même des fadas », a lâché le président. Est-il blessé ? « Oui« , a-t-il concédé. Avant d’ajouter : « Je réagis, je dénonce. Je ne laisse pas passer. Le combat féministe n’est pas un combat des femmes, mais des hommes et des femmes. Cela nous touche tous. Il n’y a pas de société qui vit dans la dignité s’il n’y a pas d’égalité. »
Depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, des théories conspirationnistes apparaissent régulièrement sur les réseaux sociaux. Celles-ci évoquent un vaste complot qui serait à l’œuvre pour masquer un changement d’état civil, à en croire une rumeur qui s’est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.
« Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice », a estimé Emmanuel Macron, appelant à un renforcement de « l’ordre public numérique » sur les réseaux sociaux, « un formidable lieu d’expression des plus fous » qu’il estime encore être « sans règles. » Deux femmes seront d’ailleurs jugées le 6 mars 2025 au pénal en diffamation à Paris pour avoir diffusé des rumeurs transphobes sur l’épouse du chef de l’État.
T.G.
Source : TF1 Info