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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 10:59
Obama, Stanford, 21 avril 2022
 
 
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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 10:53

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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 10:51
Hydrogène : une industrie de connivence
 

 

Malgré des progrès, l’industrie de l’hydrogène ne parvient pas à satisfaire les attentes.

Ainsi, le distributeur d’énergie Engie recule par exemple à 2035 l’objectif de production de 4GW d’hydrogène sans émissions de carbone, au lieu de 2030. Selon la directrice du groupe, « la mise en place des bonnes conditions pour l’investissement dans l’hydrogène vert progresse plus lentement que nous le voudrions ».

 

Dans une étude sur le secteur, Engie exprime le besoin de plus de soutien aux renouvelables et aux technologies comme l’hydrogène. En effet, ces investissements dépendent des soutiens de la part des gouvernements.

Engie a déjà engagé des milliards d’euros d’investissements dans les projets de renouvelables, dans l’hydrogène, les batteries, ou d’autres. Le graphique ci-dessous, provenant d’Engie, montre leurs projets d’hydrogène actuellement en préparation :

Le journal Les Echos donne des détails des investissements d’Engie dans les renouvelables et dans la lutte contre les émissions de carbone, dont fait par exemple partie l’hydrogène :

“L’enveloppe globale consacrée aux investissements [chez Engie] va augmenter de 50 % sur la période 2023-2025, par rapport à la période 2021-2023. Ceux servant à financer la croissance atteindront 22 à 25 milliards d’euros dans les trois prochaines années, dont 70 % seront consacrés aux renouvelables et aux solutions de décarbonation proposées aux clients du groupe.”

Sans le soutien de quotas et des subventions pour l’hydrogène, comme pour les renouvelables, Engie risque des pertes de milliards d’euros sur les investissements dans ces projets.

Les écologistes contre l’hydrogène

Pourtant, l’hydrogène attire les critiques… de la part d’écologistes, évidemment. Ils veulent en effet non pas le remplacement des carburants de moteurs avec de l’hydrogène, mais une baisse de toutes les consommations dans toutes les énergies. En fait, ils veulent des restrictions sur les déplacements et les transports de biens.

Selon le journal Reporterre, l’industrie de l’énergie soutient la conversion à l’hydrogène, en alternative aux restrictions sur la consommation. En théorie, l’hydrogène fournit une alternative aux carburants pour les véhicules, les avions, et les navires et le journal met en avant les dépenses de l’industrie dans l’hydrogène, des sociétés comme Engie, pour le lobbying et les campagnes d’influence sur les politiciens. Pour Reporterre, l’industrie protège ainsi les consommateurs d’énergies contre les normes et les quotas.

Le graphique ci-dessous montre la comparaison dans l’Union européenne avec l’industrie de la tech et la finance. Les dépenses en lobbying de l’industrie de l’hydrogène atteignent 75 millions d’euros en 2023, contre 43 millions pour la tech, et 38 millions pour la finance.

Reporterre se fend du commentaire suivant : “L’engouement mondial autour de l’hydrogène est dopé par le lobbying massif de l’industrie des énergies fossiles. Objectif : nous rendre encore plus dépendants d’elle.”

Selon le journal, les producteurs d’hydrogène proposent ainsi une alternative aux restrictions contre la consommation d’énergies :

“L’hydrogène « vert », c’est-à-dire produit par électrolyse de l’eau à partir d’énergies renouvelables, peut à la fois servir à stocker de l’énergie (un enjeu essentiel pour compenser l’intermittence de la production électrique des éoliennes et panneaux photovoltaïques), à fabriquer des carburants décarbonés et, surtout, à remplacer les énergies fossiles dans des secteurs industriels difficiles à décarboner autrement, comme la sidérurgie et de vastes pans de l’industrie chimique.”

Or, pour le journal, les promesses du secteur de l’hydrogène énergétique déçoivent les attentes :

“Ces derniers mois, pourtant, plusieurs analyses majeures se sont montrées assez pessimistes, voire carrément alarmistes quant à nos capacités à déployer l’hydrogène vert dans les temps impartis pour tenir nos objectifs climatiques.”

Le graphique ci-dessous montre le manque de projets en cours dans l’hydrogène, par rapport aux prévisions des dirigeants pour le secteur.

Le directeur de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, fait le même genre de constat sur l’hydrogène : “Reconnaissons que nous n’en sommes qu’au stade embryonnaire et cessons de parler de 10, 20 millions de tonnes”, dit-il dans un discours récent, en relation aux objectifs de l’Union européenne pour l’hydrogène.

En effet, le secteur produit en réalité peu d’énergies pour le moment.

Des restrictions en soutien aux bénéfices

En réalité, l’industrie de l’hydrogène – comme celle des renouvelables ou des batteries – dépend avant tout de la création de normes et de restrictions arbitraires contre les émissions de carbone. L’industrie de l’hydrogène requiert en fait plus de restrictions à l’avenir sur la consommation de carburants à base de pétrole. Les efforts de lobbying servent donc non pas à éliminer des règles pesantes – comme l’affirme Reporterre – mais à la création d’encore plus normes et de quotas… au profit de l’hydrogène.

En effet, les coûts de production de l’hydrogène – à base de renouvelable – dépassent de loin le coût du gaz naturel, par exemple.

Selon les estimations, les coûts de production de l’hydrogène via de l’électricité issue de renouvelables arrivent à 32 $ le MMBtu (une unité d’énergie), au minimum. En comparaison, le gaz naturel coûte 1,60 $ le MMBtu, sur l’indice américain. Il coûte 9,6 $ le MMBtu à l’indice d’Amsterdam. D’autres, comme la Manhattan Institute, placent le coût de l’hydrogène à base de renouvelables à 59 $ le MMBtu.

De plus, la transformation d’électricité en hydrogène aboutit à une perte d’énergie d’environ 50 % entre les pertes dans la production, le stockage, le convoyage puis l’utilisation comme carburant. Le graphique ci-dessous montre la comparaison à d’autres formes d’énergies, en termes de retour sur les besoins d’énergie dans la production.

Ainsi, le nucléaire produit 75 fois plus d’énergie que ce qui a été nécessaire pour s’en procurer (minage d’uranium, raffinement, enrichissement, construction de centrales, etc). Le charbon, lui, génère un retour de 30 fois sa consommation d’énergie pour l’exploiter. Le gaz naturel génère 28 fois la consommation d’énergie dans l’extraction, puis la transformation en électricité.

En face, la production d’hydrogène par des renouvelables revient en fait à une perte d’énergie pour environ la moitié de la consommation d’électricité. En somme, les efforts de l’industrie de l’hydrogène visent non un assouplissement des règles mais à plus de restrictions sur la consommation d’autres formes d’énergies. Et c’est logique : pour prospérer, l’industrie de l’hydrogène dépend d’une lutte active contre le pétrole, le gaz, et le charbon…

Ainsi, les sociétés d’énergies comme Engie cherchent – comme les auteurs chez Reporterre – des restrictions sur la consommation d’énergie, ici au profit de l’hydrogène. Pour ces sociétés, c’est une garantie de revenus (via les ventes d’hydrogène à l’industrie ou aux consommateurs) au nom de la protection du climat.

En pratique, la demande d’énergie grimpe sans ralentissement depuis des décennies, à travers le monde (voir graphique ci-dessous). L’avis des écologistes change peu de choses au global.

Les sociétés comme Engie voient dans l’hydrogène une source de rente grâce à systèmes de quotas et de subventions. Comme les écologistes, elles veulent plus de quotas sur les émissions de carbone, et sur l’utilisation d’énergie.

 

Henry Bonner

 

Source

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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 10:49
Les prix de l’électricité au plus bas… c’est le moment de renégocier votre contrat !
 

 

Les prix de l’électricité baissent figurez-vous et c’est une sacrément bonne nouvelle pour chacun de nous, parce que si nous pouvons vivre sans action à la bourse cotée au Nasdaq, sans électricité c’est plus compliqué ! On peut échapper à un krach boursier, pas à une envolée des prix de l’électricité. Nous en savons tous quelque chose !

 

Depuis dix-huit mois les prix de gros de l’électricité… s’effondrent.

Des hauteurs stratosphériques qu’ils avaient atteintes (plus de 1000 euros le mégawatt-heure en août 2022 au pire des craintes sur l’approvisionnement en énergie de l’Europe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, les prix de gros ont fondu depuis à seulement 70 euros le mégawatt. Depuis ils oscillent entre 70 et 80 euros le mégawatt-heure) ! C’est donc une excellente nouvelle pour notre porte-monnaie (mais attention cela va faire aussi baisser le PIB et cela pourrait faire une désagréable différence en Allemagne par exemple ou la croissance n’est attendue qu’à 0.2 %)

Alors pourquoi cela baisse aussi fortement et est-ce que cela va durer ?

Voilà une bonne question.

Si cela baisse c’est que nous recevons enfin les livraisons massives de GNL américain (issu des gaz de schiste), que nous avons construit et pris livraison des terminaux de regazéification, qu’EDF a retrouvé une grande partie de ses capacités nucléaires. Alors si l’électricité baisse c’est parce qu’il y en a et cela devrait durer !

C’est peut-être le moment de renégocier son contrat !

Si vous avez un contrat EDF nous avons tous intérêt à nous précipiter sur le site du médiateur de l’énergie où l’on peut faire une simulation en tarif régulé ou de marché et comparer tous les fournisseurs en quelques clics.

Je l’ai fait et même moi avec ma barbe blanche j’ai réussi sans l’aide des enfants.

C’est dire que ça marche !

N’oubliez pas que pour les particuliers vous avez le droit de résilier votre contrat quand vous le voulez. Les économies peuvent être très substantielles et c’est aux beaux jours que les prix sont les plus bas. Il ne faut donc pas attendre le retour de la bise hivernale comme nous le conte les Fables de la Fontaine.

Pour le site du médiateur de l’énergie c’est ici

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 10:14

La guerre économique et financière entre les blocs Est/Ouest arrive à son terme, en effet on sait qu'il risque d'y avoir un effondrement des armées Ukrainiennes, mais l'offensive est générale ; voyons un peu :

 

- Saisie des avoirs Occidentaux par la Russie (Deutsch Bank et Uni Crédit),

- Vente des Bons du Trésor Américains par la Chine pour acheter de l'or, ce qui va provoquer un affaiblissement du $, (je vous signale que Macron a fait augmenter l'achat de Bons du Trésor Américain de 351 % soit 235,1 milliards de $)

- Risque d'un effondrement obligataire,

- Situation économique et financière des ménages Américains pis que 2008,

- Achat d'or et argent  par les pays de l'Est qui provoque une envolée des cours (en effet les monnaies vont être adossées à l'or),

 

Je ne parle pas de la situation Européenne et notamment Française avec le champion de la dilatation de la dette Bruno Le Maire

 

Tout augure une liquéfaction Occidentale dans les mois qui viennent (même si les Républicains devaient revenir au pouvoir aux USA), je dis bien une liquéfaction. Il faut également évaluer que dans un risque systémique la Chine ne sortirai pas indemne d'un Krach , quand à la Russie, elle a épurée ses dettes depuis longtemps, la monnaie est stable.

 

Pour sauver le système Occidental, Macron à pensé à son économie de guerre qui permettrait de pomper littéralement dans l'épargne de manière à éponger la dette, qu'il s'ingénie à augmenter ainsi la France serait sous l'entière domination de ses prêteurs. Normal avez-vous déjà vu un banquier se préoccuper de l'intérêt de ses clients !

 

Henry

 

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Le FMI met en garde l'Occident contre la saisie de l'argent russehttps://t.co/DWBfsUqtQc @BusinessBourse @stratpol_site @Nova153 @RussieInfos @IdLibertes @ODelamarche @TomBenoit_ @russeurope @pierrejovanovic @decoder_l @BPartisans pic.twitter.com/OWQnFEssnf

— JulienM (@JulienM__) May 17, 2024

 

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Mise à mort du dollar: la Chine vend un montant historique de dette américaine

 

Pékin s’est délesté de 53,3 milliards de dollars de bons du Trésor au cours du premier trimestre 2024, selon des calculs basés sur les données du Département du Trésor américain.

Et la Belgique, souvent considérée comme le dépositaire des avoirs chinois, en a cédé 22 milliards de dollars au cours de cette période.

«Il y a une intention claire de diversifier les avoirs en dollars américains», est bien obligé de reconnaître l’expert maison de Bloomberg Intelligence, Stephen Chiu.

«La vente de titres américains par la Chine pourrait s’accélérer avec la reprise de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.»

Dans le même temps, la Chine augmente ses réserves d’or mois après mois; + 4,9 % en avril, soit sa plus forte augmentation depuis 2015.

Si l’on ajoute à ceci que Moscou et Pékin poursuivent leur stratégie de dédollarisation de leurs échanges, dont ils espèrent qu’elle fera des émules…

… sans oublier l’énorme épée de Damoclès que fait peser sur le petrodollar l’adhésion de l’Arabie saoudite aux BRICS.

Le constat est implacable: le dollar, outil de domination de l’Empire par excellence, vit ses derniers instants en tant que monnaie de réserve mondiale.

 

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La Fed craint un effondrement Obligataire

 

Danielle Lacalle: « La Réserve fédérale est réticente à admettre deux choses : l’offre de dette du Trésor est nettement supérieure à la demande du secteur privé, et la Fed est plus préoccupée par un effondrement du marché obligataire que par une inflation élevée »

 

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Les Américains sont en grande difficulté financière: les impayés augmentent et l’endettement atteint un niveau record !

Des dizaines de millions d’Américains sont « piégés » dans un cycle sans fin d’endettement qui les tue financièrement

 

Saviez-vous que les ménages américains sont endettés à hauteur de 17 690 000 000 000 de dollars ? Bien entendu, l’endettement des ménages n’est qu’une partie d’un problème bien plus vaste. Le gouvernement fédéral a une dette de 34 500 milliards de dollars, les gouvernements des États et locaux se noient absolument sous la dette et les dettes non financées, et la dette des entreprises atteint un niveau sans précédent. En tant que société, nous sommes confrontés à la plus grande frénésie d’endettement de toute l’histoire, et la situation ne fait qu’empirer chaque année. Les générations précédentes nous ont légué une économie qui nous assurait un niveau de vie incroyablement élevé, mais il nous a toujours fallu en avoir plus. Nous avons donc emprunté et dépensé sans aucune limite , et maintenant le jour de jugement approche à grands pas. Bref, il va falloir passer à la caisse !!

Selon la Fed de New York, la dette des ménages américains a atteint un nouveau sommet historique au premier trimestre de cette année…

Au cours des trois premiers mois de 2024, la dette totale des ménages a atteint un nouveau record de 17 690 milliards de dollars, soit une augmentation de 184 milliards de dollars, ou 1,1 % de plus par rapport au trimestre précédent. Cette augmentation résulte principalement d’une hausse des soldes hypothécaires, qui ont augmenté de 190 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent pour atteindre 12.440 milliards de dollars fin mars.

Si nous pouvions gérer toute cette dette, il n’y aurait pas vraiment lieu de s’alarmer.

Malheureusement, les taux de défaillance augmentent.

En fait, la proportion de soldes sur les cartes de crédit en défaut de paiement grave a atteint son niveau le plus élevé depuis 2012 …

Un nombre croissant d’Américains sont en retard dans leurs paiements mensuels par carte de crédit alors qu’ils continuent de lutter contre une inflation et des taux d’intérêt élevés, selon les données de la Réserve fédérale de New York publiées mardi.

Les impayés sur les cartes de crédit, qui ont déjà dépassé leurs niveaux d’avant la pandémie, ont continué d’augmenter au cours de la période de trois mois allant de janvier à mars.

Le flux des dettes sur les cartes de crédit devenues en souffrance a atteint 8,9 % au premier trimestre en taux annualisé, contre un taux de 8,5 % au trimestre précédent et 5,87 % à la fin de 2023. En effet, le pourcentage de soldes sur les cartes de crédit en grave défaillance a atteint son niveau le plus élevé depuis 2012.

En 2012, nous sortions tout juste de la Grande Récession.

Aujourd’hui, une nouvelle crise économique a commencé et des millions de ménages américains sont au bord du désastre financier.

Si vous utilisez des cartes de crédit, il est très important de les rembourser intégralement chaque mois.

Malheureusement, environ 44% de tous les titulaires de cartes ne le font pas…

Les soldes globaux des cartes de crédit ont totalisé 1 115 milliards de dollars au premier trimestre de l’année, soit 129 milliards de dollars de plus que l’année dernière. Pour les utilisateurs de cartes de crédit qui paient l’intégralité de leur solde chaque mois, ce n’est pas un problème. Mais selon Bankrate, environ 44 % des emprunteurs ont des dettes de carte de crédit de mois en mois.

Cela a toujours été un suicide financier que de reporter les soldes de ses cartes de crédit de mois en mois, et c’est particulièrement vrai aujourd’hui parce que les taux d’intérêt sont trèsélevés …

L’augmentation de l’utilisation des cartes de crédit et de l’endettement est particulièrement préoccupante car les taux d’intérêt sont astronomiquement élevés. Le taux annuel moyen des cartes de crédit, ou TAEG, a atteint un nouveau record de 20,72 % la semaine dernière, selon une base de données Bankrate datant de 1985. Le précédent record était de 19 % en juillet 1991.

Si les gens s’endettent pour compenser la hausse des prix, ils pourraient finir par payer plus cher leurs articles à long terme. Par exemple, si vous avez une dette de 5 000 $, ce que font en moyenne les Américains, les niveaux actuels du TAEG signifieraient qu’il faudrait environ 279 mois et 8 124 $ d’intérêts pour rembourser la dette en effectuant les paiements minimums.

J’encourage toujours mes lecteurs à rembourser leurs dettes à intérêt élevé dès que possible.

Si vous avez des dettes de carte de crédit, les éliminer devrait être votre premier objectif.

Malheureusement, le nouveau rapport de la Fed de New York nous apprend qu’un nombre croissant d’Américains sont en retard de paiement sur leurs cartes de crédit et leurs prêts automobiles …

Le rapport de la Fed montre que 6,9 ​​% des dettes sur les cartes de crédit sont devenues de graves défauts de paiement au dernier trimestre, contre 4,6 % il y a un an. Et pour les titulaires de cartes de crédit âgés de 18 à 29 ans, 9,9 % des soldes étaient en grave défaut de paiement.

Les impayés sur les prêts automobiles sont également plus élevés, le paiement mensuel moyen d’une voiture ayant grimpé à 738 $ en 2023. Près de 2,8 % des prêts automobiles sont désormais en souffrance depuis 90 jours ou plus, ce qui équivaut à plus de 3 millions de voitures. Les prêts automobiles constituent la deuxième catégorie de dette en termes d’importance après la dette  hypothécaire , avec un encours de 1620 milliards de dollars.

Des dizaines de millions de ménages américains se sont retrouvés dans une situation financière extrêmement précaire.

Lorsque vous arrivez à un point où vous êtes tellement endetté que vous pouvez à peine effectuer les paiements minimums, vous pouvez avoir l’impression de vous retrouver dans un « piége » sans issue…

Les taux d’intérêt élevés poussent au bord du gouffre les Américains à faibles revenus ou modérés qui ont pris du retard dans leurs paiements par carte de crédit et leurs prêts automobiles, selon un nouveau rapport.

« C’est fou », a déclaré Ora Dorsey, vétéran de l’armée de 43 ans, au New York Times. « Cela rend difficile le désendettement. On dirait que vous ne payez que les intérêts.

« Nous n’avons pas le crédit nécessaire pour acheter une maison et nous avons beaucoup de dettes, soit des prêts étudiants, soit des dettes de carte de crédit », a déclaré Chris Nunn, 31 ans, qui conduit pour l’application de livraison DoorDash. « Nous sommes donc piégés. »

Dorsey a déclaré au média qu’elle essayait depuis des années de réduire les dettes accumulées à la suite de divers problèmes de santé. Elle occupe trois emplois pour réduire son importante dette.

Aujourd’hui, les Américains sont plus pessimistes à l’égard de l’économie qu’ils ne l’ont été depuis très longtemps.

Il peut être absolument déchirant de travailler aussi dur que possible et de ne toujours pas avoir assez d’argent pour rembourser toutes les factures.

Si vous ressentez énormément de stress à propos de vos finances, vous n’êtes certainement pas seul.

Selon une enquête récente, environ la moitié de la population entière est aux prises avec des problèmes de santé mentale dus à des difficultés financières…

Environ la moitié des adultes américains ont des problèmes de santé mentale en raison de leur situation financière.

47% des adultes déclarent que les préoccupations concernant l’argent ont, au moins occasionnellement, provoqué de l’anxiété, du stress, des pensées inquiétantes, une perte de sommeil, une dépression ou d’autres effets, selon la dernière enquête sur l’argent et la santé mentale de Bankrate.

Environ 65 % d’entre eux déclarent que leur plus grande préoccupation est l’inflation et la hausse des prix, et près de 60 % déclarent que leur stress vient du paiement des dépenses quotidiennes telles que l’épicerie et les services publics. Selon l’enquête, environ 56 % se disent inquiets de ne pas disposer de suffisamment d’épargne d’urgence, et 47 % craignent surtout d’être endettés.

Après avoir vu des chiffres comme ceux-là, comment peut-on prétendre que l’économie américaine soit en bonne santé ?

Le niveau de souffrance économique auquel nous sommes déjà témoins est absolument stupéfiant, et les conditions ne feront qu’empirer au cours des mois et des années chaotiques qui nous attendent .

Mais même si nos dirigeants continuent de prendre des décisions incroyablement imprudentes, de nombreuses personnes continuent d’être convaincues que tout ira bien d’une manière ou d’une autre.

Source: theeconomiccollapseblog

L’Union de l’Épargne livre votre argent à l’Allemagne et BLACKROCK…
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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 10:04

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Les bons chasseurs et les mauvais chasseurs, je ne reviens pas sur cette blague que je suis contraint de vous sortir bien trop souvent par ces temps pitoyables de médiocrité politique, philosophique et d’intelligence indigente.

Pourtant, voilà encore une belle occasion.

Il y a Trump le mauvais protectionniste.

Mais il y a Joe Biden, le bon protectionniste.

L’ami Joe Biden de l’autre côté de la grande mer appelée océan, vient d’augmenter significativement les droits de douane sur tout un tas de produits chinois.

100 % sur les voitures électriques. 

Dans le détail, les droits de douane seront relevés cette année de :

25 % à 100 % pour les véhicules électriques (VE),

7,5 % à 25 % pour les batteries lithium-ion destinées aux VE et les composants de batterie.

25 % à 50 % pour les cellules photovoltaïques utilisées dans les panneaux solaires.

Mais ce n’est pas tout.

Des droits de douane de 25 % seront imposés à « certains » minéraux critiques, qui ne sont pas taxés actuellement.

Certaines importations d’acier et d’aluminium déjà visés par des mesures prises par Donald Trump verront leurs droits de douane relevés de 7,5 % à 25 %.

Les droits de douane passeront de zéro à 25 % pour les grues-portiques de quai, de zéro à 50 % pour les seringues et aiguilles, tandis que les équipements personnels de protection seront taxés à hauteur de 25 %, certains équipements n’étant pas taxés actuellement.

D’autres mesures seront prises en 2025 et 2026 sur les semi-conducteurs, dont les droits de douane doubleront à 50 %, ainsi que sur les batteries lithium ion utilisées dans d’autres secteurs que celui des VE, le graphite, les aimants, et les gants chirurgicaux et en caoutchouc.

 

L’Amérique de Biden, mais aussi celle de Trump bien évidemment sait qu’elle se fait laminer par la mondialisation qui est en réalité la « chinoisisation » de l’économie mondiale et de la production.

Les Etats-Unis remettent du protectionnisme pour permettre leur réindustrialisation en utilisant leur énergie abondante et peu coûteuse.

Il vont y arriver !

Et nous en Europe ? On va se faire couillonner par les technocrates de Bruxelles !

Nous, en Europe, nous sommes dirigés par des « socialistes » qui veulent organiser la transition écologique par des oukases technocratiques et nous « limiter ».

Ils veulent exporter notre pollution ailleurs.

Ils ne veulent pas réellement réindustrialiser pour reproduire en Europe.

Pour cela il ne faut pas des éoliennes ni des panneaux solaires chinois mais des centrales nucléaires pour produire de l’énergie intensive.

Pour cela il ne faut pas flinguer l’industrie européenne automobile en laissant les voitures chinoises déferler sur le continent européen sans droit de douane !

A Bruxelles la commission laisse les frontières ouvertes rendant impossible tout processus de réindustrialisation de l’Euope.

C’est pour ça que « Choose France » ne fonctionne pas.

C’est pour cela que c’est « Loose France ».

Nous ne sommes pas pragmatiques.

Les Américains viennent de dire « mondialisation piège à cons ».

A Bruxelles ils en veulent encore plus.

A ce niveau, ce n’est plus de l’incompétence. C’est de la trahison.

Vous assistez à la ruine de l’Union Européenne, à la démondialisation et à une forme de renaissance américaine.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

 

Charles Sannat

 

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La Russie confisque les actifs de la Deutsche Bank.

 

La Russie réagit aux sanctions imposées par l’Occident : c’est désormais la Deutsche Bank qui est touchée. Plus précisément, il s’agirait de réclamations suite à l’annulation de la construction d’un terminal GNL. Une filiale de Gazprom réclamait près de 240 millions d’euros. Un tribunal a confisqué des titres et de l’argent.

 

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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 09:54

LES CAPSULES JURIDIQUES DE MAÎTRE X – #207 (Avec Maître Z – 15/5/2024)

Liens évoqués dans la vidéo : .

La vidéo de 1min41sec sur le canal de Maître Z https://t.me/Maitre_Z_Officiel/186 Music by Aleksey Chistilin from Pixabay .

La carte de France des premières mises en demeure : https://framacarte.org/fr/map/droit-en-action-protection-sante_182256#6/46.769/4.484 .

La carte des premières mises en demeure à Paris : https://framacarte.org/fr/map/droit-en-action-protection-sante_182256#12/48.8810/2.4043 .

« Que dit la constitution ?  » https://conseilnational.fr/wp-content/uploads/2021/12/cntch-que-dit-la-constitution_2021-0720.pdf .

Sur la fraude scientifique de la virologie : https://conseilnational.fr/faites-valoir-vos-droits/#fraudescient

Source : CrowdBunker

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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 09:45
L'escroquerie vaccinale du Covid commence à se voir par le nombre de morts !

NEW : COVID19 – Le général Mike Flynn déclare que Fauci devrait être immédiatement inculpé de crimes contre l'humanité. https://t.co/5uJOJ8rgkU pic.twitter.com/GLgePPTKAl

— Le Canal 17 (@MaelAffarezzo) May 18, 2024

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19 mai 2024 7 19 /05 /mai /2024 11:35
Une élite au top, sur laquelle tout le monde Occidental se calque, nous avons du souci à nous faire

 

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La déconnexion de l’élite américaine
 

Le mois dernier est paru un nouveau rapport fascinant de l’institut de Scott Rasmussen, fondateur du célèbre centre de sondage Rasmussen Reports. Son objectif était de définir quantitativement, pour la première fois, la véritable “élite” de la société, qui contrôle la plupart de nos récits sociaux, de nos politiques et de notre “orthodoxie” générale.

 

https://www.rmgresearch.com/wp-content/uploads/2024/01/Elite-One-Percent.pdf

Il s’agit de la toute première enquête définissant les caractéristiques et les convictions des 1 %, qui sont à l’origine des dysfonctionnements politiques de l’Amérique d’aujourd’hui.

 

Elle a été reprise par diverses publications, dont le NYPost :


Une enquête choquante révèle la raison pour laquelle les élites sont déconnectées, et ce n’est pas ce que vous pensez !
https://nypost.com/2024/01/19/opinion/shocking-survey-reveals-the-reason-elites-are-out-of-touch-and-it-isnt-why-you-think

Au Boston Globe et dans d’autres journaux :


Les élites américaines vivent dans un monde à part.
Le véritable “1 %” n’est pas constitué par les super riches, mais par ceux qui ont de l’influence, des réseaux relationnels et un diplôme d’études supérieures.
https://www.bostonglobe.com/2024/01/24/opinion/real-one-percent-elites-rasmussen-poll

Le rapport complet a été présenté par Rasmussen lors d’un webinaire réservé aux membres, mais le fichier PDF fourni résume les graphiques les plus marquants de l’enquête et la répartition des points.

Pour les personnes intéressées, M. Rasmussen a participé au podcast de Newt Gingrich pour discuter des résultats, où il a résumé avec éloquence ses principales conclusions, ainsi que la manière dont il les a trouvées pour la première fois.

L’article du NYPost résume le mieux l’ensemble des données :

Les États-Unis disposent d’une classe d’élite riche et partisane qui est non seulement immunisée et insensible aux problèmes de ses concitoyens, mais aussi extrêmement confiante en elle-même et désireuse de leur imposer des politiques impopulaires.

C’est la recette d’un désastre.

Cet article complémentaire sur Newt Gingrich décrit comment Rasmussen a eu vent de tout cela pour la première fois :

Lors de leurs deux enquêtes nationales hebdomadaires, Rasmussen et son équipe ont remarqué une anomalie. Sur environ 1 000 personnes interrogées, il y en avait toujours trois ou quatre qui étaient beaucoup plus radicales que les autres. Après plusieurs mois de recherche de ces réponses inhabituelles, M. Rasmussen s’est rendu compte qu’elles partageaient toutes trois caractéristiques.

Les réponses radicales émanaient de personnes titulaires d’un diplôme d’études supérieures (et pas seulement d’études supérieures), dont le revenu familial était supérieur à 150 000 dollars par an et qui vivaient dans de grandes villes (plus de 10.000 personnes par code postal).

Qui plus est, parmi cette “élite” de 1 %, il existe un sous-ensemble encore plus radicalisé que Rasmussen appelle la “super-élite”, qui se caractérise par le fait qu’elle fréquente principalement l’une des douze écoles d’élite identifiées :

Gingrich ajoute :

Charles Murray, dans son ouvrage classique “Coming Apart”, a analysé les codes postaux et a prouvé que les diplômés de la “sale douzaine” d’universités décrites par Rasmussen vivent, travaillent et se divertissent dans les mêmes codes postaux. Ils forment un groupe isolé et créent une “aristocratie du pouvoir” qui ne connaît pas le reste de la population et méprise la plupart d’entre nous. Cela explique parfaitement la phrase d’Hillary Clinton sur la “bande de déplorables“.

Mais nous y reviendrons plus tard.

Tout d’abord, qui sont ces 1% d’élites en question ? Rasmussen les répartit en trois catégories :

  • Diplôme de troisième cycle
  • Gagner plus de 150.000 dollars par an
  • Vivre dans une zone urbaine densément peuplée

Leurs autres caractéristiques de base sont les suivantes, qui révèlent qu’ils sont “étonnamment jeunes” :

Il est vrai que la plupart d’entre nous considèrent qu’il s’agit là d’une évidence. Mais les données ont rarement été rassemblées de manière aussi intuitive et présentable.

Examinons d’abord les disparités réelles entre la population normale et les élites au cœur de l’analyse, avant de les extrapoler.

La première concerne la perception des libertés individuelles :

Près de 60% des électeurs ordinaires estiment qu’il n’y a pas assez de liberté, alors que seulement 21% des élites sont de cet avis. Il est choquant de constater que près de 50% des élites estiment qu’il y a trop de liberté, alors que seulement 16% des électeurs sont de cet avis.

Dans l’interview de Gingrich, Rasmussen développe ce point de vue, expliquant qu’une grande partie de ce haut monde éprouve un profond ressentiment à l’égard de la manière dont le hoi polloi a agi pendant l’ère de la “pandémie” de Covid, en particulier – non seulement leur refus de se masquer, mais aussi la consolidation ultérieure de leur position anti-vax. Cela a creusé le fossé entre les deux camps, les “élites” reléguant encore davantage leur classe marginale au rang d’ayant-droit. Comme toujours, il n’y a rien de plus efficace que la peur d’un dommage corporel pour forger un ressentiment viscéral entre les gens.

Mais le mécanisme qui est le plus à l’origine de cette ligne de faille a la source suivante : 70 % des élites font confiance au gouvernement, alors que seulement un minuscule moins de 20 % du public le fait :

Le fossé qui sépare les deux camps en matière de confiance dans la “classe professionnelle” est encore plus stupéfiant :

Vérifiez les chiffres : Seuls 6 % des électeurs ont une opinion favorable du Congrès, 10 % pour les journalistes et 17 % pour les professeurs. Parmi les élites (1 %), ces chiffres sont en moyenne supérieurs à 70 %, ce qui, à lui seul, révèle pratiquement toute l’histoire.

Autre chose :

77 % de l’élite serait prête à imposer des restrictions sur l’essence, le rationnement de la nourriture, etc., en raison du “changement climatique”, alors que 63 % des électeurs ordinaires s’opposent à de telles mesures. En fait, l’élite en général soutient largement l’interdiction des véhicules à gaz, des poêles à bois, des SUV, des voyages aériens non essentiels et même de l’air conditionné, alors que la grande majorité des électeurs y est totalement opposée.

Voici l’une des douze universités citées d’où sont issus la plupart des 1% :

En ce qui concerne les institutions, il n’est pas surprenant que les douze écoles clés, principalement de l’Ivy League, forment une sorte de conduit qui filtre l’élite vers les piédestaux du pouvoir dans la société. Il s’agit d’un pipeline bien établi qui alimente un segment étroit et présélectionné de la société, de plus en plus haut, à travers une passoire de purification idéologique destinée à éliminer tous les intrus non conformes.

Quiconque a étudié l’histoire de la montée en puissance des institutions transnationales au XXe siècle sait que, dès le début des années 1900, des cohortes comme celles de Milner et Rhodes ont mis en place divers programmes et bourses, comme la “bourse Rhodes”, précisément dans ce but. De tels “pipelines” se sont développés dans tout le monde occidental et comprennent le laboratoire de formation moderne connu sous le nom de “Young Global Leaders”, de l’extraction de Klaus Schwab.

Ces programmes institutionnels servent de mécanisme de triage à l’élite financière globaliste pour distinguer les candidats ayant les bons pedigrees, les penchants sociopathes, les compositions philistines et transnationales, afin de trouver des candidats aptes à être préparés pour de futures nominations à des postes de direction. Si l’on examine les antécédents de n’importe quel dirigeant ou décideur globaliste – qu’il s’agisse d’institutions financières comme la BCE, le FMI ou la Réserve fédérale, ou d’organisations de sécurité comme l’OTAN – on constate invariablement une appartenance de longue date à la poignée de programmes établis de l’“ancien ordre” ou des distinctions de leur part. Les copains non élus, qui sont en fait sélectionnés et nommés par la nomenklatura anonyme ci-dessus, sont presque toujours issus de la même petite clique.

Il est bien connu que les meilleurs économistes, directeurs de fonds spéculatifs – pour des firmes comme Goldman Sachs, par exemple – avocats constitutionnalistes, etc sont tous issus de ce collectif exigu d’écoles telle Harvard. Ce système est conçu pour permettre aux élites de contrôler avec précision le petit groupe de loyalistes sélectionnés avant de les intégrer dans leurs rangs raréfiés et étroitement surveillés. Il s’agit d’un système en boucle fermée, qui joue un rôle central dans la régulation des strates supérieures, lesquelles constituent la trame du mécanisme de contrôle de l’élite.

En ce qui concerne le rapport de Rasmussen, il est clair que la “super élite” sert de pilier d’influence dans la société, agissant comme garde-fou pour mieux gérer et réguler les intérêts de la classe managériale la plus exclusive, liée aux vieilles familles de banquiers. En bref, il s’agit d’un pipeline bien huilé et hautement sélectif qui achemine continuellement les “bonnes personnes” – ambitieuses, mais malléables et serviles aux intérêts globalistes – vers le sommet.

L’enquête de Rasmussen révèle à quel point ils sont déconnectés de la société. Étant donné que leur milieu reste leur propre cohorte fermée, ces personnes ne se mélangent jamais vraiment et ne connaissent jamais les soucis ou les frustrations du travailleur moyen dans la rue. Ils n’existent que dans une réalité parallèle simulée, qui est renforcée quotidiennement par les moteurs générateurs de biais de confirmation des médias sociaux gauchistes et des grandes entreprises technologiques contrôlées et dominées par les libéraux, qui filtrent la société pour eux comme une paire de lunettes de réalité augmentée.

Les cas extrêmes de leurs attitudes déconnectées sont observés tous les jours, par exemple :

 
Le Washington Post se moque des histoires de vol à l’étalage en les qualifiant de “panique” d’une “nation aux doigts collants construite sur des terres volées”.

La seule contradiction apparente est que ces élites vivent principalement “dans des codes postaux dépassant une densité de population de 10 000 personnes par km/carré”. Cette affirmation trompeuse implique qu’elles vivent dans de grandes villes comme New York, où elles seraient en fait obligées de se mêler quotidiennement à la paysannerie. En réalité, nous savons qu’ils sont retranchés dans des quartiers aristocratiques hautement séquestrés de ces villes, comme l’Upper East Side à Manhattan ou Kalorama à Washington. Transportés dans des voitures de luxe, ils daignent rarement croiser les roturiers, pour lesquels ils n’ont que mépris, à l’exception d’une petite poignée de main symbolique au café du coin pour se rassurer et se dire qu’ils sont “en contact” avec le peuple.

Le film Cosmopolis, adapté de DeLillo et réalisé par Cronenberg, est la meilleure représentation récente de cette classe.

Le film métaphorise parfaitement l’idée de la réalité cloisonnée des élites en situant toute l’intrigue dans la luxueuse limousine du PDG riche, bien évidemment ; son seul lien avec le monde réel, dont il a une faim névrotique, se fait à travers les vitres pare-balles qui l’entourent comme des écrans numériques. Bien entendu, le film traite également des nombreux problèmes liés à la déconnexion entre l’élite et la population, et se termine par une scène violente avec l’un des employés du PDG, pathologiquement mécontent et sous-apprécié.

À bien des égards, il s’agit d’un problème vieux comme le monde : les élites ont toujours existé dans des sociétés parallèles. Cependant, l’avènement des technologies numériques et des médias sociaux leur a permis de s’enfermer comme jamais auparavant dans une bulle de confirmation toujours imperméable. Écoutez les interviews de hauts responsables politiques de Washington, de grands patrons d’entreprises, etc., et notez comment ils s’inspirent exclusivement des publications d’entreprises les plus corporatistes comme le WaPo, le NYTimes, etc. Cela devient une boucle de rétroaction hermétique d’autoréférence, de plus en plus coupée du monde extérieur réel de l’expérience humaine.

Comme le décrivait l’article précédent du NYPost :

Si l’Amérique veut éviter de basculer dans cette boucle de rétroaction toxique, ses élites devront sortir de leur bulle, cesser de se conformer pour se fondre dans la masse et commencer à répondre aux doléances légitimes de leurs concitoyens.

Cela explique l’obsession des élites pour le changement climatique, car il s’agit d’une question qui n’existe que “sur le papier” – en tant qu’abstraction – et qui n’est pas ressentie de manière réaliste dans les quartiers populaires. Les aristos qui reflètent de manière répétée leur propre alarmisme strident sur cette question se radicalisent de plus en plus, d’autant plus que, comme nous l’avons déjà dit, ils accordent beaucoup plus d’importance aux institutions d’autorité que le prolétaire moyen. Cela a pour effet de calcifier leur croyance aveugle en des spectres tels que le changement climatique, même s’ils n’y prêtent qu’un intérêt de pure forme et n’agissent pas en conséquence à la lumière d’une telle “menace” existentielle.

Le problème est exacerbé par les maux sociaux qui créent des divisions entre les sexes, donnant un poids disproportionné aux préoccupations centrées sur les femmes, selon la théorie Longhouse  :

La Longhouse fait référence à la remarquable sur-correction des deux dernières générations vers des normes sociales centrées sur les besoins féminins et les méthodes féminines de contrôle, de direction et de modélisation du comportement.

Les femmes sont naturellement plus sympathiques – et donc plus influençables – aux impératifs de l’ingénierie sociale qui cooptent le récit actuel. Les hommes sont de plus en plus écartés de l’enseignement supérieur, ce qui signifie que même parmi les élites qui ont été canalisées vers le haut, les positions penchent de plus en plus du côté de la “Longhouse” :

Cette féminisation de la classe dirigeante peut être observée de différents points de vue :

Comme tout le monde le sait maintenant, les femmes célibataires sont de loin celles qui font le saut le plus disproportionné dans les terres Démocrates, ainsi que dans les politiques hyperlibérales de plus en plus radicalisées – ce qui se reflète d’autres manières intéressantes :

Par ailleurs, un utilisateur de X a fait un commentaire pertinent sur la capture d’écran ci-dessous :

La plupart des analyses de l’effondrement des inscriptions des hommes à l’université se concentrent sur le fait qu’il est inquiétant que ces hommes n’épousent pas les opinions politiques de l’élite.

Mais l’une des disparités les plus révélatrices de l’enquête Rasmussen montre à quel point les élites sont déconnectées des questions économiques qui affectent le plus la plèbe – par opposition aux abstractions aériennes des questions de guerre culturelle des intellectuels marginaux :

Ici, vous pouvez voir qu’un énorme 82% des élites pensent que Biden réussit en matière d’emploi – ce qui signifie par extension qu’ils approuvent l’état de l’économie. Seuls 41 % des électeurs sont de cet avis.

Ce résultat est particulièrement révélateur, car l’emploi et l’économie sont des questions vitales que les électeurs ordinaires ressentent directement. Les élites n’y sont guère sensibles, car, quelle que soit l’ampleur des chiffres du chômage, elles restent bien ancrées dans leur vie de nantis de la haute société.

Le dernier point qui, selon Rasmussen, l’a choqué lui-même, est la question de l’amoralité des élites. Il a constaté que près de 70 % des super-élites accepteraient que leur candidat triche plutôt que de perdre une élection. Seuls 7 % des électeurs ordinaires ont des prédilections aussi amorales :

 

Rasmussen a déclaré que ce projet a révélé le chiffre le plus effrayant qu’il ait vu en près de 35 ans d’étude de l’opinion publique. Selon ses données, 35 % de l’élite de 1 % (et 69 % de l’élite de 1 % obsédée par la politique) ont déclaré qu’ils préféreraient tricher plutôt que de perdre une élection serrée. Parmi les Américains moyens, 93 % rejettent la tricherie et acceptent la défaite lors d’une élection honnête. Seuls 7 % d’entre eux ont déclaré qu’ils seraient prêts à tricher. –Source

Ce résultat est stupéfiant, ne serait-ce que parce qu’il présente de loin la plus grande marge de différence de toutes les autres questions. Il explique à lui seul de nombreux maux de la société, notamment la facilité avec laquelle l’élite influente s’est déjà montrée capable d’utiliser sa richesse et son influence considérables pour mettre le “pouce sur la balance” de l’élection de 2020.

Il n’est donc pas surprenant que cette culture omniprésente de l’amoralité se reflète dans tous les récits actuels menant à l’élection de 2024 :

L’article ci-dessus, tiré de Foreign Affairs – le journal officiel du Council on Foreign Relations – est particulièrement emblématique à cet égard, notamment parce que le CFR représente à bien des égards le totem de la super-élite, le 1%  dont il est question. Le conclave ne regroupe pas seulement une classe particulière, comme les dirigeants mondiaux, mais cherche à mettre en réseau et à uniformiser l’ensemble du tissu de l’échelon supérieur, qu’il s’agisse de l’élite des affaires, de la royauté bureaucratique ou même de personnalités influentes de la culture pop comme Angelina Jolie, qui en est membre depuis de nombreuses années.

L’article témoigne précisément des types d’hypocrisie inhérents à une grande partie de la classe dirigeante. Ils parlent de “buts valables” poursuivis par des “moyens indignes” au nom d’objectifs “libéraux” et démocratiques, mais le problème est le suivant : qui décide de ces “buts valables” ? Selon leur estimation, renverser une variété de dirigeants peu recommandables, ou simplement “incompatibles”, dans le monde entier était un “objectif louable”. Mais l’approbation démocratique par les citoyens de ces orientations politiques est inhérente à la “démocratie” et aux idéaux libéraux qu’ils prétendent défendre.

Dans l’Occident “libéral”, ce petit groupe d’élites fait passer ses propres objectifs égoïstes par des euphémismes bidons présentés comme des “idéaux démocratiques”, alors qu’en réalité, le peuple n’a pas son mot à dire. C’est pourquoi cette version de la “démocratie libérale” n’est rien d’autre qu’une contrefaçon destinée à réaliser les objectifs géopolitiques nécessaires au maintien de la domination de l’élite bancaire et financière mondiale.

Asservir ses propres citoyens dans un réseau de mensonges n’est pas du tout un monde de “liberté” – c’est un asservissement intellectuel et moral, même si les citoyens jouissent involontairement du confort matériel d’un système construit sur une exploitation prédatrice hideusement déguisée. Le problème est que de telles circonstances ne sont jamais viables à long terme : bien sûr, elles peuvent créer des conditions semi-utopiques pour vos propres enfants, mais le reste du monde finit par s’apercevoir de l’escroquerie, exigeant sa part de chair en guise de compensation. Les élites feraient mieux de cesser cette mascarade et de dire simplement la vérité : cela n’a rien à voir avec des ersatz de grands idéaux  comme la “liberté” et le “libéralisme”, mais plutôt avec la préservation de la primauté de l’Occident et d’un mode de vie privilégié ; c’est tout.

L’article est un burlesque simulacre d’hypocrisie : il insiste sur les prétendues “agressions” et politiques “illibérales” de la Russie et de la Chine – comme l’“invasion” de l’Ukraine – tout en ignorant de manière crétine les transgressions, invasions et occupations bien plus nombreuses des États-Unis dans divers États souverains, sans parler de la facilitation actuelle d’un génocide total à Gaza, pour lequel les États-Unis viennent de livrer un nouveau lot de bombes à Israël à l’heure où nous écrivons ces lignes. Les élections en Chine et en Russie se sont également révélées bien plus démocratiques et “libérales” que la “production” électorale bidon des États-Unis, qui a vu une “victoire” évidente volée pour un candidat honni en 2020, ou même que la mascarade actuelle de l’invasion coordonnée de millions de clandestins dans le but de bouleverser une autre élection “démocratique” en 2024. Les jérémiades haletantes des fantassins de l’establishment ne sont rien d’autre que des tentatives désespérées destinés à soutenir l’édifice en ruine de leur vieil ordre suranné.

Il suffit de voir les idéaux de la “démocratie libérale” dont les élites se gargarisent avec tant de constance :

Qui aurait cru que la démocratie était si compliquée ?

Et les idéaux “libéraux”, qui étaient censés représenter la liberté individuelle, font fureur de nos jours :

En réalité, tous ces termes et concepts ne sont que des artefacts de la façade shibbolethique érigée pour servir le paradigme de contrôle des élites. Tout cela nous ramène au sujet qui nous occupe : la classe des 1%, selon le sondage de Rasmussen, a créé un niveau d’institutions suprapositionné qui sert d’engrenage à la préservation de la domination du système. La conception autoréférentielle est un mécanisme d’application idéologique délibéré destiné à conduire les “bonnes personnes” au sommet de la structure pyramidale, tout en mettant de côté les indésirables qui n’ont pas le sang assez bleu pour participer à la soirée exclusive.

En fin de compte, l’auteur de l’article de Foreign Affairs sur l’amoralité, Hal Brands, est un bon exemple de ce pipeline. Un coup d’œil sur son wiki montre qu’il porte non seulement la marque “distinctive” d’un certain honneur de Henry A. Kissinger – précisément le type de bourse Rhodes pour les élites dont j’ai parlé – mais qu’il a même fréquenté non pas une, mais deux des 12 institutions “choisies” par Rasmussen :

Cela fait de Brands l’enfant-vedette de cette classe d’élite isolée. Assis sur leurs interminables allocations et sinécures des ONG, des personnages comme Brands passent leur vie à écrire des articles malhonnêtes, les uns après les autres, pour promouvoir les agendas globalistes les plus radicaux pour leurs compagnons olympiens, tout en se détachant des basses préoccupations des gens du peuple.

Pour une autre démonstration exemplaire de cette déconnexion, ne cherchez pas plus loin que ce nouveau clip de MSNBC sur l’événement à venir intitulé “White Rural Rage” (la rage rurale blanche) :

Voir la vidéo sur le site

Naturellement, les auteurs sont représentatifs du beau monde intellectuel et aisé de Rasmussen – l’un d’entre eux est professeur de sciences politiques à l’université du Maryland, l’autre est rédacteur au WaPo et membre d’une “fondation” liée à une ONG de la Ceinture [la Rocade de Washington DC, NdT] qui incube précisément le type d’auxiliaires de l’establishment dont il est question.

Ces personnes finissent généralement par être couronnées “senior fellows” ou, plus risible encore, “scholars” dans ces fondations douteuses ; des noms ambigus et autoproclamés censés évoquer l’érudition et l’autorité, qui ne représentent en réalité rien d’autre qu’une onction vide de sens par des institutions corporatistes-globalistes qui les ont désignés comme des factotums fiables et des diffuseurs de l’ordre du jour de la Co-Glo [Compagnie du globalisme, NdSF].

Malheureusement, il n’y a pas de solution à la fracture sociétale. Les institutions qui reçoivent des fonds d’entreprise de quelque nature que ce soit peuvent être considérées comme captives, car il y a toujours des conditions à remplir. La seule façon d’avancer est donc d’éviter, de profaner et de vilipender toutes les institutions, de sorte que la rupture puisse finalement se traduire par un découplage total de la société originale et authentique. Une fois qu’un système parallèle est mis en place, les “institutions” vides de toute conséquences doivent se dessécher et se ratatiner en carapaces floconneuses, pour être piétinées comme des croûtes de sauterelles.

Simplicius Le Penseur

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

 
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19 mai 2024 7 19 /05 /mai /2024 10:43
Laurent Alexandre conseiller de Jordan Bardella européiste convaincu et pro Otan, à vrai dire les prochaines élections ne changeront rien aux objectifs pro Américains dans la lignée des démocrates ç'est à dire un maintien de l'Europe sous la coupe des USA via son bras armé l'Otan, mais également la perspective de la fameuse 4 ème révolution industrielle du transhumanisme ou la connerie de l'homme augmenté.
Augmenté en quoi ! En intelligence, en modélisation et formatage pour un encadrement digne d'un régime nazi. Croyez que dans cet objectif, nous pauvres citoyens limités nous ayons le choix d'une augmentation, non cela nous sera imposé en fonction des besoins des élites ; élites qui ont toujours rêvées de de se perpétuer par un eugénisme de classe. Là on passera a un eugénisme effectif de cette dernière par le transhumanisme.
Du point de vue technique, en étant en haut du système pyramidal et même si vous avez une engeance complètement abrutie et dégénérée vous pourrez vous assurer de sa promotion dans le Nouvel Ordre Mondial par l'augmentation de ses  capacités ; la question est de se poser si un con deviendra moins con une fois augmenté ou plus con, évidemment un très con avec du pouvoir on sait ce que ça donne, mais un super connard ou une élite de super connards ç'est une autre histoire(quoique parfois on peut s'interroger sur  celle qui nous dirige)
Donc une société parfaitement équitable qui perpétuera son élite par le biais de l'augmentation tout en emprisonnant la majorité de la population dans des rôles subalternes, et vous y consentiriez !
Si oui il faut tenter des expériences masochistes ça vous fera le plus grand bien ! Nous serons tous super, super exploités, super contrôlés, super dirigés, super emprisonnés... bref comme aujourd'hui mais en super !
Ce que l'on nous propose en somme ç'est via le biais des partis politiques le choix des lessives de Coluche !
Henry
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Laurent Alexandre, l’homme derrière Jordan Bardella sur l’intelligence artificielle ?
Jordan Bardella peut compter sur l’appui de Laurent Alexandre, en particulier sur les sujets de l’intelligence artificielle.
Jordan Bardella

Crédits photo : Shutterstock

Le Rassemblement national s’intéresse de plus en plus à la technologie. 

Nous en avons eu récemment l’exemple avec le député Aurélien Lopez-Liguori.

Notre homme a notamment travaillé sur une loi transpartisane dans le domaine du numérique. 

Et il n’est pas le seul à s’intéresser à ces sujets ! 

La lettre Politico du 8 juin 2023 révèle en effet que Jordan Bardella est particulièrement sensible aux nouvelles technologies, comme la révolution de l’intelligence artificielle. 

Pour développer ses connaissances, il peut notamment compter sur une pointure du domaine…

un certain Laurent Alexandre

Des prises de position claires sur le transhumanisme

Laurent Alexandre fait partie des médecins pour qui le transhumanisme est un sujet de prédilection. 

Régulièrement invité sur les plateaux de télévision pour aborder le sujet, le fondateur de Doctissimo est l’un des représentants les plus reconnus de ce mouvement en France. 

Toutefois, ses prises de position vont bien au-delà du transhumanisme. 

Intelligence artificielle, multiplication par deux de la durée de vie des humains, sélection génétique

Notre homme n’a pas eu peur de prendre parti quitte à déranger.

Quelle surprise donc de voir son nom cité par Politico comme l’un des principaux conseillers de Jordan Bardella sur ces thématiques. 

Le média affirme en effet : “Le président Jordan Bardella se passionne pour l’intelligence artificielle générative, dossier sur lequel il prend particulièrement conseil du côté du twitto-auteur Laurent Alexandre”.

Tiens donc…

 

Source

 

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Laurent Alexandre en plein délire transhumaniste
 
Laurent Alexandre le transhumaniste derrière Jordan Bardella Européiste convaincu et pro OTAN
Laurent Alexandre le transhumaniste derrière Jordan Bardella Européiste convaincu et pro OTAN
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