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18 février 2024 7 18 /02 /février /2024 12:10
La France fait censurer des chaînes Telegram jugées pro-russes. Manipulation en vue !
 

Depuis quelques jours, la France se consacrent à la lutte contre l’ingérence russe dans le débat public français. Ce sujet vaseux a donné lieu à l’opération de démantèlement de “Portal Kombat”, qui serait un réseau intégré de comptes d’informations plus ou moins financés ou manipulés par la Russie. Conséquences : la France a obtenu l’interdiction d’une vingtaine de chaînes Telegram sur le sol national…
 
C’est une première, ou presque, qui fera date et qui inquiète car ses contours juridiques sont tout sauf clairs (si ce n’est qu’ils s’intègrent dans la logique du Digital Services Act édicté par l’Union Européenne l’an dernier, et dont l’objectif affiché et assumé est d’installer censure et propagande sur les réseaux sociaux.

Donc, l‘agence Viginum, dont nous avons déjà dit beaucoup de mal, et depuis longtemps, a mené une enquête baptisée “portal kombat”, dont on retrouvera la présentation complète ici. Dans la pratique, cette enquête trace des liens organiques entre certains comptes ou certaines chaînes Telegram et la propagande russe.

Mais attention à cette opération qui permet également de crédibiliser des comptes d’infiltrés que les services officiels ont intérêt à “pousser”. Dans ces affaires, la manipulation n’est jamais loin, et nous conseillons à chacun de prendre ces informations avec beaucoup de précautions. 
 

 

 

 

 

 
"Viginum"

 

 
 
VIGINUM : vaste opération de censure sur Telegram en France
 

 

Un grand nombre de canaux Telegram, sites internet ou comptes de réseaux sociaux ont été censurés en France ce matin. Pour l’essentiel des médiats que le pouvoir estampille « pro-russes » et accuse de « manipulation de l’information », c’est-à-dire en réalité qui critiquent le narratif otanesque et refusent de s’aligner sur la macronie qui vassalise toujours plus la France au service des intérêts Yankee.

Le ministricule de la Défense a justifié cette censure – au nom de la liberté d’expression (sans rire) – et en pointant la « découverte d’un vaste réseau de propagande » par VIGINUM. Voilà donc ce que la revue MILITANT révélait et que JEUNE NATION relayait fin 2022 sur VIGINUM, ce nouveau service de traque des opinions dissidentes en France.

 

Pendant que l’on nous abreuve de propos sur la liberté dont nous disposons et que le monde nous envie, le flicage de chacun d’entre nous devient une préoccupation majeure des gouvernements occidentaux, d’autant plus qu’ils sont sur la défensive.

Cela a été mis en place à partir d’une décision du G7, lors du Sommet de Charlevoix (Canada) en 2018, visant à « Relever les défis à la démocratie et à l’ordre international fondé sur des règles », ce qui « exige une coopération internationale » (site du gouvernement du Canada). Le Canada a été chargé par le G7 de coordonner un « mécanisme de réponse rapide » (G7 RRM). Ce RRM Canada est le secrétariat permanent du G7 RRM qui « renforce la coordination du G7 pour identifier et répondre aux menaces étrangères contre les démocraties… Ces menaces comprennent l’activité hostile de l’État ciblant les institutions et les processus démocratiques. Il comprend également l’environnement médiatique et informationnel, ainsi que l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales. » L’objectif est de lutter contre la « la désinformation parrainée par des États étrangers ».

Ne nous leurrons pas : derrière ce langage policé, c’est la Russie qui, en premier lieu, est visée, mais aussi tous ceux qui dénoncent la démocratie occidentale qui est le faux nez du pouvoir, chaque jour d’essence de plus en plus dictatoriale d’une oligarchie transnationale, apatride qui a confisqué le pouvoir dans la plupart des Etats dits Occidentaux. Et les moyens utilisés sont le développement « des outils et des méthodes d’analyse de données communs pour identifier les menaces étrangères » en vue de « renforcer la capacité du G7 RIVIM pour une réponse coordonnée aux menaces étrangères ».

En conséquence, sous prétexte d’éviter les influences étrangères qui pourraient menacer le débat démocratique – entendons l’expression d’opinions qui ne dérangent pas le système – le fichage des « mal-pensants », autrement dit de dissidents est devenu une activité industrielle inspirée du « modèle chinois ». Cela nécessite la mise sous surveillance de toute la population.

Viginum vous surveille

En France, cette opération est confiée à Viginum, une agence placée auprès du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, anciennement secrétariat général à la Défense nationale, le SGDSN, un organisme interministériel placé sous l’autorité du Premier ministre et créé en 1906.

Viginum a été créée par un décret du 13 juillet 2021 qui fonde un « service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères », au moment même où Macron ostracisait les opposants au piquage avec les produits géniques anti covid.

Les missions de ce service sont exposées par l’article 3 du décret : il doit notamment détecter sur Internet les activités « de nature à altérer l’information des citoyens pendant les périodes électorales », d’assister le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans sa mission d’animation et de coordination des travaux interministériels en matière de protection contre ces opérations, de « contribuer aux travaux européens et internationaux ». Nous noterons que ces objectifs sont très flous et permettent de nombreuses interprétations et surtout de nombreuses applications lesquelles, n’en doutons pas, seront de plus en plus intrusives. Viginum est donc l’outil de la propagande gouvernementale sur Internet avec, pour prétexte de faire la chasse aux internautes jugés pro-russes parce qu’ils diffusent une information non conforme à la doxa régimiste.

Nous sommes dans un système d’essence paranoïaque selon lequel celui qui ne partage pas le discours médiatique dominant est un ennemi dangereux.

Le décret établissant les modalités d’action et outils de Viginum a été publié le 9 décembre 2021 au Journal officiel. Il prévoit notamment que Viginum puisse travailler sur les plateformes nécessitant une inscription, comme Facebook, Instagram ou Twitter, Linkedin.

Le texte précise que Viginum « est autorisé à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé de données à caractère personnel », un traitement qui « a pour finalités la détection et la caractérisation des opérations impliquant, de manière directe ou indirecte, un Etat étranger ou une entité non étatique étrangère, et visant à la diffusion artificielle ou automatisée, massive et délibérée (…) d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes ou trompeuses de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, notamment lorsque ces opérations sont de nature à altérer l’information des citoyens pendant les périodes électorales. »

Mais sur quels critères juger que des allégations sont « manifestement inexactes ou trompeuses » ? Quant à « porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations », lesquels sont-ils ? Il nous est précisé « notamment durant les périodes électorales ». Mais cela signifie que ce flicage est valable en tout temps, tout simplement. Et cela ouvre le vaste champ de la chasse à toute personne jugée (arbitrairement) dissidente.

De plus, ce flicage ne concerne pas que le diffuseur d’information mais tous ceux avec lesquels il est en contact Ce travail est évidemment opéré par des systèmes automatiques, des mots clés.

La dynamique du flicage

Sous prétexte de lutter contre un présupposé démiurge russe maléfique, se met en place un flicage de tout opposant pour cause d’un délit d’opinion qui ne dit pas son nom.

La lecture de la Délibération n°2021-116 du 7 octobre 2021 de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) nous instruit sur la dangerosité de ce qui s’annonce.

La CNIL (d’ordinaire assez timide) relève ainsi que le traitement envisagé nécessite la collecte automatisée de données publiées sur diverses plateformes (notamment les réseaux sociaux), en énorme quantité et à tout instant Or les données collectées sont susceptibles de révéler nombre d’aspects de la vie privée des personnes surveillées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle, alors que de telles données bénéficient légalement d’une protection spécifique. Et cela, hors du cadre légal encadrant les procédures judiciaires et de la législation relative aux techniques de renseignement De plus, la CNIL s’inquiète du « traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies et en limitant les périodes au cours desquelles ce traitement peut être mis en œuvre » en demandant que cela soit limité.

La CNIL s’inquiète aussi de ce que « Ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle ». Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.

La preuve ? On la trouve dans ce qui suit : « la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de « traçabilité », implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies ». Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB.

D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : « certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers ». En termes clairs ces collectes permettront des « notes d’analyse », c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.

Certes, ce fichage n’empêchera pas que le système s’effondre tôt ou tard. Mais nous devons savoir ce qui se met en place et en tenir compte dans l’action politique.

Emile Mallien

Source : Militant, n°752, octobre 2022

Vu ici

 

___________________________

 

 

 

La France décide de censurer la démocratie
 
 

La liberté d'expression, c'est beau, c'est fondamental, c'est pourquoi il faut la défendre - chez les autres. Chez soi, on peut réduire de plus en plus les limites du discours autorisé, car tout ce qui n'est pas conforme est de la propagande. Or, lutter contre la propagande, cela n'a rien à voir avec la lutte contre la liberté d'expression. De laquelle dépend la liberté de penser, c'est encore pire. Comment ça, ce n'est pas clair ? J'explique.

 

L'Agence de maîtrise de la vérité, pardon l'Organisme de lutte contre les ingérences étrangères, a sorti la deuxième partie de son rapport sur les ingérences russes. Soyons clairs, les ingérences américaines n'intéressent absolument pas la sécurité nationale de la colonie atlantiste qu'est devenue la France. Le fait que la DGSI confirme l'utilisation par les Etats-Unis de leurs lois d'extraterritorialité et les cabinets de conseil pour influencer la politique française, cela n'a strictement rien à voir. Ce n'est pas de l'ingérence étrangère ... c'est de la gouvernance d'un territoire périphérique. 

Donc revenons à la Russie. L'on voit déjà que la figure de l'ennemi est bien implantée dans les mécanismes de partition politique et la Russie est l'ennemi, les Etats-Unis sont l'ami. Les amis coûtent parfois très cher, mais que faire ce sont des amis ... Et comme la France n'a plus les moyens de se protéger de cet ami, elle s'enfonce.

Ainsi, l'on apprend que, quelle honte, la Russie ne laisse pas le champ libre à la propagande atlantiste diffusée en Europe, elle aussi utilise les médias et les réseaux sociaux pour faire passer un autre point de vue, le sien. Comme ces points de vue sont idéologiquement incompatibles, ils s'appellent de la propagande. Nous sommes en guerre, désormais chaude, la maîtrise du discours public s'intensifie, car de cela va dépendre le consentement de la population. La Russie est ici en position de force, car le discours qu'elle diffuse est beaucoup plus proche de la réalité et correspond aux attentes de la population,  la différence du discours atlantiste en Occident. Elle n'a pas besoin de nier l'échec de l'offensive ukrainienne, ni les crimes de guerre commis par l'armée atlantico-ukrainienne de manière désormais systémique. A l'inverse, les Atlantistes ont du mal à aboutir les mises en scène accusant l'armée russe, doivent reconstruire une réalité qui a du mal à tenir avec le temps et imposent des "valeurs", qui ne font rêver personne.

Dans ce cadre, la Russie est évidemment accusée de vouloir déstabiliser ce monde atlantiste, ce qu'elle fait effectivement en remettant en cause le discours produit et en en montrant les failles. Ce qui conduit nos figures dirigeantes à sortir des personnes du gabarit de Séjourné. Car il faut une bonne dose d'idiotie mêlée de complexe de supériorité pour sortir une vidéo de ce niveau.

 
Donc, Chers Amis, soyez vigilants ! Mais uniquement à l'égard de la Russie, car la remise en cause de nos valeurs woke est un danger pour la démocratie. Et cela pourrait jouer au moment des élections - seuls les Français manipulés, sous influence, peuvent contester la politique menée par ce Gouvernement ! De même pour ceux, qui manifestent.
 
Dans le rapport, nous apprenons qu'il existe près de 200 sites somnambules, puisque tout en dormant ils diffusent une information, mais qui n'est pas bonne. Je cite :
"un vaste dispositif composé de 193 « portails d’information » numériques aux caractéristiques similaires, qui diffuse des contenus pro-russes et cible plusieurs pays occidentaux, dont la France. (...) Il a été précédemment démontré que les sites de ce réseau ne produisent aucun contenu original mais relaient massivement des publications issues en majorité de trois types de sources : des comptes de réseaux sociaux d’acteurs russes ou pro-russes, des agences de presse russes et des sites officiels d’institutions ou d’acteurs locaux."

Si des instruments de propagande sont des sites, soi-disant d'information, mais reproduisant principalement un contenu quasiment identique, non original, que dire des sites dits d'information français, dont la majeure partie des publications est une reprise anonyme de la production uniformisée de l'AFP ? N'est-ce pas une forme d'ingérence numérique, puisque seul un discours atlantiste, pro-ukrainien, pro-européen y est admis ? 

Bref, nous l'avons compris, il n'y a ingérence que lorsqu'il y a Russie. C'est d'ailleurs pour cela que la France atlantiste s'est alliée à l'Allemagne et à la Pologne dans ce combat contre la Russie.  Ca tombe bien puisque désormais la Pologne, détruite par l'Allemagne nazie et libérée par l'URSS, retire ses demandes de réparations de guerre contre l'Allemagne ... pour les diriger contre l'URSS. 

Et le couperet est tombé sur les comptes Telegram, dont le numéro est français, et qui diffusent de l'information allant à l'encontre de la doxa atlantiste. Cela s'inscrit dans la suite de l'interdiction de Sputink et de RT. 

Le virage pris par ces pays, montre à quel point l'histoire se répète. Sauf que cette fois-ci, la montée en puissance se déroule dans le cadre de la globalisation, qui a imposé un discours la légitimant et ne peut, par définition, supporter aucun pluralisme - sinon, elle ne serait plus globale (voir notre chronique pour RT France ici). Ce monde global est un monde de la guerre et ces élites nous y conduisent.

PS : Des comptes alternatifs ont été ouverts sur Telegram, voir ici.

 
ENCORE 3 MILLIARDS POUR ZELENSKY : « Ces mêmes ARMES sont en train d’alimenter tous les foyers de violence et de TERRORISME dans le monde…Moralement, c’est INDEFENDABLE!!! »
 

[LSP] Ukraine : entre déroute et banqueroute de l'Occident

« Plus d'un tiers de tous les armements que les États-Unis et l'Europe ont fournis depuis deux ans ont disparus » – @CGalacteros, politologue

Entretien à retrouver sur TVL 🔻https://t.co/4PvsuNHT6L pic.twitter.com/kXtLWwcNsv

— TVL (@tvlofficiel) February 17, 2024

 

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