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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 19:42

Jacques Martinez

Une question : qui connaît les -excellentes !- relations existant entre ces deux présidents, Emmanuel Macron pour la République Française et Arnaud Rousseau pour la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), tous deux en heureuses et fructueuses amitiés -sonnantes et pas du tout trébuchantes- remontant à l’époque où ils étaient tout nouveaux trentenaires ! Ils se sont connus alors qu’ils n’avaient respectivement que 30 et 33 ans et n’étaient pas encore tout en haut de l’affiche. Mais ils faisaient tout pour y parvenir…

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Si, comme beaucoup de Français, vous vous posez cette question de bandes dessinées à l’eau de rose « mais comment se sont-ils rencontrés ces deux-là ? », le magazine Marianne -qui n’a pourtant rien d’une BD !- y répond dès le début de l’article signé Marc Endeweld et publié jeudi 1er février :
« Qui connaît les relations passées entre Emmanuel Macron et le groupe agro-industriel Avril regardera d’un autre œil l’attitude de l’exécutif à l’égard du premier syndicat agricole. »
Et que peut bien avoir/à voir avec Arnaud Rousseau ce groupe Avril, à moins que cela ne fût une plaisanterie piscicole ?
Marianne l’explique :
« Pour se faire une idée, il faut remonter aux années Rothschild du chef de l’État. Arnaud Rousseau ne dirige pas seulement la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), il est aussi le patron d’un mastodonte de l’industrie agroalimentaire, le groupe Avril… » Ah, revoilà le poisson ! 
« …le groupe Avril, géant français des huiles et protéines végétales. Opérant dans 19 pays, ce groupe, peu connu du grand public, pèse tout de même 9 milliards d’euros en chiffre d’affaires en 2022, compte 7 300 salariés, et a réalisé 218 millions d’euros de profit la même année, un résultat net en hausse de 45 % ! »
Mais comment Emmanuel s’est-il trouvé à faire la connaissance d’Arnaud ?
« Les deux hommes, précise Marianne, s’étaient rencontrés dans le cadre de la première commission Attali pour « la libération de la croissance française », qui s’était tenue en 2007 sous Sarkozy. »

Ce fut donc là,  sous le double adoubement contre nature « Attali-Sarkozy »,  que le regard de l’un a croisé celui de l’autre ! Et qu’ils se sont alors acoquinés, en tout bien 
-et vraiment n’importe quel bien pourvu qu’il rapporte !- tout honneur ! Là, pour l’honneur, il semble qu’un seul des deux ait eu droit à la légion du même nom.

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Et lorsque l’on parle de bien, quoi de mieux que la banque Rothschild pour se faire une petite place ? Quoique… une petite place pour un énarque, ce n’est pas à un guichet… c’est à un poste de banquier d’affaires qu’Emmanuel est engagé dans la banque internationale alors que son amitié avec Arnaud se renforce.
Voilà qui est parfait puisque, comme le dévoile Marianne :

« Cette proximité avait permis à celui qui deviendra banquier d’affaires chez Rothschild l’année suivante de faire de Sofiprotéol » (ndlr : Sofiprotéol est la première dénomination du groupe Avril : de sa création à son changement de nom en 2015) 
« un nouveau « compte » de la banque d’affaires. »
Ce que le magazine salue : 
« Un véritable tour de force pour le jeune Macron, la chose n’étant pas aisée dans le milieu parisien de la banque d’affaires. »

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Autre satisfaction « professionnelle » pour Emmanuel :
« En février 2012, Macron décroche le jackpot : pour Sofiprotéol, il finalise au Maroc la prise de contrôle pour 130 millions d’euros de Lesieur Cristal, numéro un de l’huile alimentaire dans le pays qui était possédé par la SNI, la holding royale marocaine. Ce « coup », quelques semaines avant le célèbre deal Pfizer/Nestlé, permettra à Emmanuel Macron de bénéficier d’un confortable bonus… »

Selon les déclarations du jeune énarque à la Haute Autorité pour la transparence de revenus et de patrimoine, il a perçu 2,5 millions d’euros entre 2009 et 2013 soit la bagatelle d’une moyenne de 5 millions par an ! Même pas 500 000 euros par mois, ni même 14 000 euros par jour et donc, tout juste, 570 euros de l’heure, alors, par minute, moins de 10 euros, vous voyez, 10 euros, cela n’a rien d’excessif…

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Mais on peut tout de même se poser la question : quel besoin a poussé M. Macron à « perdre » autant d’années…
-deux quinquennats soit 10 ans à 5 millions d’euros par an, cela fait tout de même un bon tirage du loto ! 50 millions passés en pertes et (non) profits puisque les émoluments d’un Président sont ridiculement bas aux yeux d’un tel banquier d’affaires ? Serait-ce uniquement pour avoir « l’honneur » d’être chef d’État ? Il faudra se contenter de cette explication honorifique ? 
Le banquier a donc « décroché le jackpot » avec Lesieur-Cristal et Pfizer-Nestlé, cela, tout juste « avant de partir à l’Élysée sous les ordres de François Hollande. »
Ainsi, le 15 mai 2012, après retour à la fonction publique, il accepte -malgré un salaire de misère !- sa nomination au Secrétariat Général de l’Élysée, même pas au poste de titulaire mais de simple adjoint !

Il est difficile de comprendre ce choix de M. Macron de quitter un poste entièrement bétonné en or pur dans une société privée planétaire -où il était mondialement admiré et placé au panthéon !- pour un siège éjectable simplement honorifique dans la fonction publique où il est insulté jusqu’à y être irrespectueusement giflé !-

En revanche, maintenant, nous savons où a pris naissance la rapidité avec laquelle l’ami Arnaud a été reçu en tête-à-tête le 7 septembre dernier par son ami Emmanuel.
Cela alors que couvait la colère des agriculteurs en particulier des Jeunes Agriculteurs. Un tête-à-tête entre amis qui n’a donc pas tué dans l’oeuf cette colère : celle-ci finit par éclater, non par le blocage des autoroutes en janvier mais par des manifestations plus douces et qui, de ce fait, ont été volontairement ignorées par l’État ! Ces manif’ douces consistaient à retourner en octobre des noms de villages dès le mois suivant la réunion en tête-à-tête Emmanuel-Arnaut…
Les autorités ont voulu laisser pourrir la situation. Mais voilà, à croire qu’Arnaud n’a pas mis suffisamment en garde Emmanuel, le mouvement s’est durci et, à cause du laisser-aller des deux amis, ils ont préféré le laissez-passer pour les paysans allant sur les autoroutes… Mais à cause de leur laisser-faire, ils ont, tant M. Macron que M. Rousseau, une responsabilité dans l’origine de l’accident qui a coûté la vie à Alexandra Sonac, éleveuse de 36 ans, et à sa fille Camille, 12 ans, le 23 janvier à un barrage dans l’Ariège !


Cet article de Marianne avait été précédé le 30 janvier, d’un autre à propos, là, de la seule FNSEA sous un titre sans aucune nuance :
« C’est le dernier parti léniniste » : comment la FNSEA a étendu son emprise sur le monde agricole »
Il est, surtout dans un titre, des mots tels que « léninisme » ou « emprise » qui ne sont pas anodins surtout venant d’un organe de presse aussi sérieux que Marianne !
Emmanuel Lévy et Vanessa Ratignier, d’emblée attaquent :
« Agriculteurs, produits et terres, rien n’échappe à la tutelle de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles qui truste le pouvoir. Cogestionnaire des politiques publiques, le syndicat fait la fortune des uns, comme le géant de l’agroalimentaire Avril, et le malheur de beaucoup d’autres. »
Et ce n’est pas tout, ils ajoutent :
« Des résultats dignes d’une république bananière ! Aux dernières élections professionnelles agricoles, en 2019, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs (JA), son allié, ont emporté 97 des 102 chambres d’agriculture françaises. »
Sans oublier « surtout son omniprésence aux postes clés d’un système qui régente tous les aspects de la vie agricole. »

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À commencer par l’accès direct au gouvernement :
« La FNSEA détient le monopole effectif des négociations depuis la nomination de Jacques Chirac au ministère de l’Agriculture en 1972 souligne le journaliste Gilles Luneau qui a décortiqué des décennies durant le système FNSEA. »
Et Marianne déroule l’historique de la prise de pouvoir par la FNSEA :
« Sitôt nommé, Chirac a intensifié la cogestion, instaurée en 1966, et la FNSEA donne désormais son avis sur tout, y compris le choix du ministre. »
Il y a ceux qui tentent d’aller à son encontre, tel Jean Glavany (1998-2002), ceux qui progressent avec habileté, tel Stéphane Le Foll (2012-2017), ceux qui louvoient, comme Julien Denormandie (2020-2022), et il y a les acquis à la cause, comme Hervé Gaymard (2002-2004) et Bruno Le Maire (2009-2012), ou ceux encore qui entrent manifestement dans le rang, tel Marc Fesneau (depuis 2021). »
Un seul exemple : « Glavany découvre que Chirac a ajouté une prime appelée Hérode à la demande de la branche bovine de la FNSEA dont le président est corrézien. Au Conseil européen suivant, Chirac était resté muet sur des sujets touchant à la Défense et au projet de Constitution mais il avait pris vivement la parole et à trois reprises pour défendre… quoi ? Mais cette prime Hérode ! »

Et Marianne révèle le résumé que le journaliste Gilles Luneau fait de l’emprise de la FNSEA sur l’appareil agricole :
« Ne pas en être, cela induit de nombreuses difficultés pour s’installer, car elle facilite l’accès aux coopératives de prêt de matériel, aux aides des chambres d’agriculture mais aussi aux instances de représentation. Quand on est à la FNSEA, on peut être élu à la Mutualité sociale agricole (MSA), au Crédit agricole, voire devenir maire ou parlementaire ! »
Et de s’en amuser : « C’est le dernier parti léniniste ! »
En effet, « La FNSEA truste les postes de pouvoir et, souvent, flirte avec le mélange des genres. Un exemple ? L’agrocarburant, déjà présent à hauteur de 7 % dans le diesel vendu à la pompe, sera bientôt disponible en version 100 % pour les poids lourds. De quoi conforter la France au premier rang européen des consommateurs et producteurs de mazout issu de l’agriculture. Pourtant, comme le dénonçait la Cour des comptes en 2021, ce carburant est bien « plus favorable aux agro-industries qu’aux agriculteurs ».
« Dénommé « B100 », cet agrocarburant a récemment reçu la bénédiction des pouvoirs publics. Et doublement même : disponible sur le marché courant 2024, il dispose à la fois de la norme Crit’Air 1 et d’une taxation riquiqui, malgré des performances environnementales non significatives. Un véritable coup de maître de la part de l’omnipuissante Fédération qui a arraché ces avantages lors de la négociation sur la hausse des taxes sur le gasoil non routier pour ses adhérents. »
Et Marianne ajoute : « Petit détail qui ne gâche rien : le gagnant toutes catégories confondues de cette stratégie portée à bout de bras par la FNSEA est le groupe Avril. Coopérative de producteurs de la filière oléagineuse et protéagineuse, ce colosse de l’agro-industrie est dirigé par Arnaud Rousseau… qui n’est autre que le grand patron de la FNSEA ! »

Comment voulez-vous qu’Emmanuel refuse le moindre des désirs que lui susurrera son ami Arnaud ?


Jacques MARTINEZ, journaliste 
ancien Chef d’infos de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

Source : Resistance Républicaine

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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 11:16

Source

 

Après une semaine marquée par les manifestations du secteur agricole et les blocages, la tension a baissé d’un cran ce week-end. Pourtant samedi soir, les agriculteurs ont bloqué temporairement la résidence du Premier ministre et ce dimanche, ils étaient présents au congrès du MR.

 

De nouvelles actions prévues ce lundi

De nouvelles actions menées par des agriculteurs sont attendues lundi. Des blocages seront mis en place à différents emplacements à la frontière française, a indiqué notamment la ville de Furnes (Flandre occidentale). Des perturbations sont à prévoir sur la route.

La police locale de Furnes a été informée de nouvelles actions menées à partir de 07h30. Les tracteurs vont se rassembler dans l’Albert I-laan à Furnes et se déplaceront ensuite en colonne via la E40 jusqu’à la frontière française pour installer un blocage filtrant.

D’autres blocages seront mis en place à Callicanes et Rekkem. La police demande à la population d’éviter la zone dans la mesure du possible et met en garde contre des perturbations à destination et en provenance de la France.

Plusieurs centaines de participants au rassemblement de soutien aux agriculteurs à Hannut

Plusieurs centaines de manifestants, adultes et enfants, ont participé au rassemblement de soutien aux agriculteurs qui a été organisé dimanche après-midi à Hannut, en province de Liège, a constaté sur place l’agence Belga.

Un rassemblement d’enfants et de mini-tracteurs a été organisé dimanche après-midi, sur la grand-place de Hannut, à l’initiative d’un groupe de jeunes parents originaires d’Orp-Jauche, en Brabant wallon.

Appuyée par la section locale de la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), la manifestation a rassemblé une vingtaine de tracteurs ainsi que des dizaines de modèles réduits conduits par des enfants.

"Nous comptons plusieurs agriculteurs dans notre groupe d’amis et nous avons voulu impliquer nos enfants dans le soutien au secteur. Nous avons choisi d’organiser ce rassemblement dans le centre de Hannut, notre point de ralliement habituel", explique Émilie Hanquin, l’une des mères à l’origine de l’organisation.

Encadré par les équipes de la zone de police locale, le rassemblement s’est déroulé dans une bonne ambiance. Aucun incident n’a été signalé.

De Croo plaide pour un mécanisme de solidarité

Le Premier ministre, Alexander De Croo, a mis dimanche sur la table l’idée d’un mécanisme de solidarité qui compenserait les variations de prix que subissent les agriculteurs.

Des réunions sont prévues la semaine prochaine à la suite des actions menées par les agriculteurs, à propos notamment du prix trop faible qu’ils disent recevoir pour leur production.

"Que l’on fasse du profit, ce n’est pas un problème mais chacun doit pouvoir réaliser un profit décent. En fonction du produit, le profit se trouve soit chez le transformateur, soit dans la distribution", a expliqué M. De Croo sur le plateau de "De Zevende Dag" (VRT).

Le mécanisme de solidarité préconisé par le chef du gouvernement fédéral pourrait prendre la forme d’une assurance à laquelle contribueraient les différents acteurs de la chaîne.

"C’est dans l’intérêt de chacun que nous ayons une agriculture qui survive", a ajouté M. De Croo.

Membre de l’organisation "Boerenforum", Tijs Boelens a reconnu certaines avancées mais, à ses yeux, elles sont trop maigres. Il a plaidé pour la mise sur pied d’une véritable commission des prix qui pourrait imposer des minima.

Si les réunions prévues la semaine prochaine devaient se révéler infructueuses, des actions pourraient reprendre le 12 février, a-t-il averti.

Au congrès du MR

Quelques dizaines d’agriculteurs ont constitué dimanche matin un comité d’accueil, équipé d’engins, pour recevoir dans le calme les militants du MR venus en nombre, au Wex à Marche-en-Famenne, se prononcer sur le programme électoral de leur parti.

Leur présence a retardé le début du congrès, en raison, notamment, du léger ralentissement engendré aux abords du parking de Wallonie Expo où est organisé l’événement.

Les militants de la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA) ont eu l’occasion, à l’entame du congrès, d’exposer leurs revendications aux plus de 1100 militants présents.

Leurs représentants ont rappelé que le monde agricole revendiquait une politique agricole "plus simple et plus juste", une réciprocité des normes dans les traités commerciaux, une réelle réflexion sur les contingentements imposés aux agriculteurs.

Bref, il est temps, à leurs yeux, de redonner aux agriculteurs la place qu’ils méritent dans l’Europe. La FJA a également répété que ceux-ci se battaient pour le modèle d’agriculture à taille humaine caractéristique du territoire wallon et belge et pour une diminution de "la paperasse".

"Votre combat et vos revendications sont les nôtres, les revenus et une meilleure considération sont les nôtres… Cet amour pour le métier de la terre, tout cela est chevillé au plus profond de nos convictions. Nous resterons avec vous sur le chemin", a déclaré, lors de son propos d’ouverture du congrès, le ministre wallon de l’Agriculture Willy Borsus (MR), régional de cette étape de campagne du MR.

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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 19:10

Il n'y a aucun report ou annulation des accords Mercosur !

Attal paie 670 millions de rançon pour éviter le siège de Paris
 
 

Nous avons évoqué hier la “sortie de crise” négociée par Gabriel Attal avec la FNSEA et imposée sans ménagement à la Coordination Rurale après plusieurs dizaines de gardes à vues. Si la situation est encore incertaine sur le terrain (et spécialement dans les provinces), une certitude se dégage : le Premier Ministre a sorti 400 millions € des caisses de l’Etat pour éviter le siège de Paris par les tracteurs. C’est le retour du “quoiqu’il en coûte” que Macron avait promis d’arrêter après en avoir abusé pour assurer sa réélection.
 

Alors que certains barrages subsistent et que la Confédération paysanne annonce son intention d’entrer “dans la danse” des barrages la semaine prochaine, l’addition est déjà salée pour le contribuable en matière agricole. L’éloignement des tracteurs de Rungis, puisqu’il s’agit bien de ce sujet, a obligé Gabriel Attal à mettre beaucoup d’argent sur la table : Bercy avance 215 millions pour rembourser le premier semestre de taxe sur le gazole non routier adoptée en loi de finances 2024 mais finalement supprimée pour calmer la colère. A long terme, cette mesure pourrait coûter très cher.
 
  • La semaine dernière, Attal avait annoncé par ailleurs 50 millions pour la filière bio
  • le gouvernement devrait aussi rapidement verser 50 millions aux agriculteurs du Sud-Ouest touchés par la maladie hémorragique épizootique
  • le fonds d’urgence des viticulteurs est porté à 80 millions €, soit 60 millions supplémentaires
  • les éleveurs de bovins bénéficieront d’une exonération de plus-value de 150 millions €
  • un plan d’arrachage de vignes est par ailleurs promis pour une somme globale de 150 millions € sur deux ans
Bref, la planche à billets va fonctionner pour ramener l’ordre. C’est le prix à payer pour une gouvernance nombriliste et verticale de la caste mondialisée.

Pour l’instant, toutefois, la situation est incertaine sur le terrain. Insistons sur ce point. 
 
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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 18:47
"Tous les gouvernements sont affligés d'un grave problème chronique ; le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures pathologiques. Ce n'est pas tant que le pouvoir corrompt, mais il fascine les sujets corruptibles. Ces gens ont tendance à s'enivrer de violence, ce qui crée rapidement les conditions d'une accoutumance fâcheuse." 

- Frank Herbert
 
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vos plants de légumes contribueraient gravement au "réchauffement climatique"
 
Les globalistes utiliseront le contrôle du carbone pour vous empêcher de cultiver votre propre nourriture
 

 

Au début de l’année 2020, au milieu des confinements Covid, les états bleus dirigés par des gouverneurs gauchistes ont poursuivi les obligations avec un préjudice extrême. Dans les États rouges comme le Montana, après le premier ou le deuxième mois, la plupart d’entre nous ont simplement ignoré les restrictions et ont continué à vivre comme d’habitude. Il était clair que la Covid-19 n’était pas la menace que les autorités fédérales faisaient peser sur lui. Cependant, dans des États comme le Michigan, l’étau s’est resserré de plus en plus sous l’impulsion de dirigeants véreux comme Gretchen Whitmer.

 

 

Gretchen Whitmer a profité de l’occasion pour imposer des restrictions étranges au public, notamment en interdisant aux grandes surfaces de vendre des graines et des produits de jardinage à leurs clients. “Si vous n’achetez pas de nourriture, de médicaments ou d’autres produits essentiels, vous ne devriez pas aller au magasin”, a déclaré Gretchen Whitmer lors de l’annonce de son décret. La gouverneure gauchiste n’avait rien contre l’achat de billets de loterie et d’alcool, mais pas contre celui d’outils de jardinage et de semences.

Elle n’a jamais donné de raison logique pour expliquer pourquoi elle ciblait les produits de jardinage, mais la plupart des membres de la communauté des survivalistes ont très bien compris de quoi il s’agissait : Il s’agissait d’un bêta-test en vue de restrictions plus importantes en matière d’indépendance alimentaire. Tout au long de l’année 2020, les médias se sont largement répandus en discours attaquant tous ceux qui stockaient des produits de première nécessité en les qualifiant de “thésauriseurs”, et maintenant ils s’en prenaient à ceux qui planifiaient à l’avance et essayaient de cultiver leur propre nourriture. L’establishment ne veut PAS que les gens stockent ou produisent des réserves alimentaires personnelles.

Une autre perspective ouvertement discutée par les globalistes était l’idée que les mesures de confinement étaient “utiles”, au-delà de l’arrêt de la propagation de la Covid -19 (les mesures de confinement étaient en fait inutiles pour arrêter la propagation de la Covid-19). Ils ont suggéré que ces mesures pourraient être efficaces pour prévenir les émissions mondiales de carbone et sauver le monde du “changement climatique”. L’idée de l’enfermement climatique a commencé à se répandre.

Depuis, les grands médias ont menti sur l’existence de ce programme de confinement climatique, mais il est facile de trouver et de lire des articles et des livres blancs vantant les vertus de l’arrêt de la planète au nom du changement climatique. Les globalistes et leurs défenseurs universitaires voulaient des confinements PERMANENTS, ou des fermetures tournantes tous les deux mois, interrompant la plupart des activités humaines et des déplacements en dehors de la production de base.

J’ai soutenu par le passé que ce que Whitmer faisait dans le Michigan faisait partie de cet agenda – que son interdiction de l’approvisionnement des jardins faisait partie d’un objectif plus large qui n’avait rien à voir avec la sécurité de la santé publique et tout à voir avec le fait d’empêcher les gens de se préparer. Les contrôles Covid n’étaient qu’un précurseur des contrôles sur le carbone.

La semaine dernière, nous en avons eu la confirmation avec une étude de l’université du Michigan qui affirme que les aliments cultivés à la maison produisent cinq fois plus d’émissions de carbone que les méthodes d’agriculture industrielle. En d’autres termes, les jardins privés pourraient être considérés comme une menace pour l’environnement. Le Telegraph et d’autres plateformes commerciales se sont emparés de l’affaire, et je pense qu’il y a de quoi s’inquiéter.

L’étude comprend l’analyse de divers jardins, depuis les parcelles familiales individuelles jusqu’aux parcelles urbaines et communautaires, et affirme que les “infrastructures de jardinage” pour les parcelles individuelles (telles que les plates-bandes surélevées) contribuent à une pollution par le carbone bien plus importante que l’agriculture à grande échelle. L’étude semble ignorer le fait que les plates-formes surélevées sont plus efficaces et permettent de cultiver plus d’aliments dans un espace plus restreint, mais je doute qu’ils se soucient vraiment de prendre ce genre de choses en considération.

Le commun des mortels pourrait s’en étonner et penser que le contraire est vrai : la culture d’aliments à domicile ne serait-elle pas MEILLEURE pour l’environnement ? Ce n’est pas le cas si votre financement repose sur l’idée que l’approvisionnement indépendant en nourriture est mauvais pour la planète. L’étude est financée par un grand nombre de groupes internationaux, dont le programme Horizon de l’Union européenne, dont l’un des objectifs est de créer “100 villes intelligentes et neutres sur le plan climatique d’ici à 2030”. Ces 100 villes sont censées servir de modèles phares pour la prise de contrôle de toutes les villes d’ici 2050.

Ces groupes disposent de milliards de dollars et concentrent la majeure partie de cette puissance de feu monétaire sur la recherche (propagande) en matière de changement climatique. Est-ce que je pense que l’étude du Michigan est truquée en faveur d’un résultat prédéterminé ? Probablement. Lorsque ces études sont financées par des intérêts globalistes, leurs résultats semblent toujours favoriser les objectifs globalistes. L’étude elle-même n’affirme pas nécessairement que les gens devraient cesser de jardiner, mais elle pousse l’idée que les contrôles carbone sont nécessaires, même au niveau individuel.

Le rapport du Michigan peut sembler une note de bas de page sans importance. Cependant, comme nous l’avons vu l’année dernière avec une étude de la Commission de sécurité des produits de consommation (CPSC) sur les appareils à gaz naturel, ces petites études obscures sont souvent utilisées pour justifier des interventions gouvernementales à grande échelle dans la vie quotidienne des gens. L’étude de la CPSC a suscité des mois de débats de la part des Démocrates américains, qui ont demandé l’interdiction des appareils à gaz, y compris les cuisinières, parce qu’ils PEUVENT avoir des effets secondaires sur la santé, en particulier chez les enfants (il s’est avéré que l’étude ne reposait sur aucune base concrète pour cette affirmation).

Les gauchistes et les globalistes ne se soucient pas de protéger votre santé ; ils se préoccupent de la manière dont ces études peuvent être utilisées pour semer la peur et accroître ainsi leur pouvoir. En d’autres termes, si l’on peut truquer la science, on peut truquer les lois.

Nous avons vu quelque chose de similaire dans une étude de l’ONU en 2006 qui affirmait que la production de viande contribuait à près de 20 % de toutes les émissions de carbone et était pire pour l’environnement que les transports. L’étude a été révélée en 2010 comme étant “viciée” (frauduleuse), mais pendant des années, les médias et les organisations globalistes ont utilisé ses fausses conclusions comme tremplin pour exiger des limitations et des interdictions de la production de viande au nom de la sauvegarde du climat.

Si vous pensez que la guerre contre l’agriculture qui fait rage actuellement en Europe ne concerne que les exploitations industrielles, détrompez-vous. L’establishment va tenter d’utiliser le mensonge du changement climatique provoqué par l’homme pour dicter TOUTE la production alimentaire, jusqu’à votre modeste jardin. Et ils ne limiteront pas leurs efforts à l’UE ; ils s’en prendront aux exploitations agricoles américaines avec les mêmes restrictions.

C’est là tout l’intérêt des programmes globalistes “net zero” et des villes de 15 minutes : ils reposent sur l’idée que toute activité humaine doit être surveillée et gérée. Ils disent que c’est pour le bien de la planète, mais les systèmes qu’ils veulent mettre en place entre 2030 et 2050 ressemblent à un nouveau féodalisme numérique, une société où les bureaucraties suivent, tracent et micro-gèrent chaque aspect de votre vie. Les élites en profiteront largement sans jamais prouver que les émissions de carbone représentent un danger pour qui que ce soit.

Pourquoi cette focalisation obsessionnelle sur l’alimentation ? Parce que si les gens ont leur propre nourriture, ils seront peut-être plus enclins à se rebeller contre de nouvelles obligations. C’est aussi simple que cela. La finalité est évidente : contrôlez la nourriture et vous contrôlerez le monde. Faites-le au nom de la sauvegarde de la planète et beaucoup de gens vous remercieront même si vous les affamez.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

 

 

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Vous mangerez de la merde et vous serez heureux !
 

 

 

Cette semaine, je voulais partager avec vous quelques réflexions concernant la crise agricole que nous venons de vivre et que nous croyons terminée, alors que nous n’en sommes qu’au tout début.

Cette crise va inévitablement ressurgir à très courte échéance, car, en réalité, cela va devenir un combat existentiel pour nos agriculteurs, français bien évidemment, mais aussi et surtout européens. S’ils ne font rien, ils vont disparaître, et les gros aussi, ceux qui se pensent à l’abri, sont aussi devenus de trop et « inutiles » dans le monde prévu sans eux.

 

Comprendre le projet F2F

Pour comprendre cette crise agricole, il faut comprendre le projet F2F « Farm to Fork », de la ferme à la fourchette comme on dit chez les europathes de la grosse commission de Bruxelles.

En réalité ce vocable est totalement trompeur, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de changer radicalement la chaîne de valeur de la production non plus agricole mais alimentaire.
L’idée, c’est de passer de la production agricole traditionnelle et telle que nous la connaissons, à la production uniquement en usine et de nous passer de la culture en plein champ ou de l’élevage.

C’est donc la fin de nos agriculteurs, de leurs exploitations et de notre manière ancestrale de vivre et d’occuper nos territoires devenus terroirs.

Vous mangerez donc des farines d’insectes et des viandes cellulaires produites en bioréacteurs biologique avec des cultures de cellules souches de bœufs, de poulets et même de poissons.

Monde dystopique et effrayant.

Avenir effroyable.

Voilà ce qui se joue, rien de moins que notre autonomie alimentaire et notre manière de se nourrir.

Voilà le grand tableau que je voulais vous faire découvrir. Partagez massivement.

Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance. Partagez.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 20:28
MACRON EN PANIQUE ! « Le mouvement des agriculteurs a triplé. Au ministère de l’Intérieur on est inquiet. Les renseignements territoriaux craignent que des Français se joignent à la mobilisation. »
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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 19:16

Agriculteur: « Si ça continue comme ça, y a aucune alternative, c’est la Révolution ! Depuis la trahison du référendum de 2005, le taux de participation aux élections ne fait que baisser.. Et ça se finira par une Révolution !! »

 

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Distribution de la PAC pas forcément pour les agriculteurs !

 

Ukraine : les 27 pays de l'Union européenne s'accordent sur une aide de 50 milliards d'euros
 
Marchandages, magouilles, oboles agricoles

Mensonges éhontés des médias !

 

Médiapart révèle les salaires des dirigeants de la FNSEA payés par les cotisations des agriculteurs
 

 

(Crédits : © Stephane Mahe / Reuters)
 

 

Jusqu'à 14.900 euros mensuels. Avec un art consommé du timing - le Salon de l'Agriculture (SIA) ouvre ses portes samedi à Paris -, le site d'information Mediapart vient de dévoiler la rémunération des hauts dirigeants du syndicat majoritaire chez les agriculteurs. Alors que "30% des agriculteurs n'ont pas pu se dégager de revenu durant l'exercice 2017", ces révélations font tache pour le syndicat agricole qui accuse Mediapart de "règlement de comptes".

 

La première organisation syndicale agricole, la FNSEA, a accusé mercredi le site d'information Mediapart de s'être livré à un "règlement de comptes" en révélant les rémunérations importantes perçues par ses principaux dirigeants. Des révélations gênantes au vu de la précarité d'une grande part des agriculteurs, comme le reconnaissait d'ailleurs mardi 18 février la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, cité en introduction de l'article de Mediapart:

« (...) un certain nombre d'agriculteurs ont l'économie de leur exploitation dans le rouge. 30 % des agriculteurs n'ont pas pu se dégager de revenu durant l'exercice 2017. »

Lire (sur Mediapart) : "A la FNSEA, le train de vie hors sol des dirigeants"

Dans un communiqué, la FNSEA "s'insurge contre un article tenant plus du règlement de comptes que de l'enquête journalistique". Elle dit "assumer pleinement les niveaux de rémunération de ses cadres dirigeants", situés selon elle "en dessous des normes de rémunération pour une organisation professionnelle nationale de cette taille".

La FNSEA argue que les informations divulguées lui ont été volées

Le syndicat explique également que les informations divulguées par le journal d'investigation ont fait l'objet d'un vol pour lequel une plainte a été déposée.

Or, s'il s'agit d'un vol, c'est que ces informations n'étaient donc pas publiques, ce qui semble en contradiction avec les propos de la FNSEA qui dit, citons-les à nouveau, "assumer pleinement les niveaux de rémunération de ses dirigeants".

Mercredi à la mi-journée, Mediapart a publié les salaires du nouveau directeur général du syndicat Clément Faurax, de son remplaçant au poste de directeur adjoint Jean-Louis Chandellier, et les différentes rémunérations attribuées à la directrice générale sortante Catherine Lion.

Selon le média, Clément Faurax "émarge aujourd'hui à 13.400 euros brut mensuels" à l'issue d'une revalorisation de 22% décidée après son arrivée en avril 2019. Toujours selon cet article, son remplaçant, Louis Chandellier, a bénéficié pour sa part d'une augmentation de 30% de sa rémunération, désormais de 9.600 euros brut.

Un cumul emploi-retraite qui atteint 12.500 euros par mois

"Les augmentations réalisées restent dans la tendance des augmentations habituelles", avait répondu M. Faurax dans un entretien à Mediapart.

Enfin, le journal en ligne s'était penché sur les rémunérations attribuées à Catherine Lion après son départ de la direction. Restée conseillère à temps partiel jusqu'en septembre, elle avait bénéficié d'un salaire de base de 8.900 euros et d'une prime mensuelle de 6.000 euros, selon l'avenant à son contrat de travail consulté par Mediapart.

À la retraite depuis octobre, elle cumule désormais sa pension avec un salaire à temps partiel (notamment, car elle a été désignée par le syndicat pour siéger au Conseil économique, social et environnemental) pour un montant total de 12.500 euros, sans que cette situation de cumul soit inédite au sein de la FNSEA, signale Mediapart.

La FNSEA a demandé mardi une "revalorisation urgente" des pensions de retraite des agriculteurs, "au moins à 85% du Smic", en déclarant "attendre des réponses du président de la République et du gouvernement" sur le sujet lors du Salon de l'agriculture qui s'ouvre samedi à Paris.

(Avec AFP)

HUMOUR

 

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Et on voudrait nous forcer à entrer en guerre contre la Russie ?  https://t.co/r8nau9yMeD
    — rasta rocket (@rastarocket16) February 1, 2024

 

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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 19:13
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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 10:36

Macron, grand joueur de flute à l'international, en représentation permanente en France sous les huées et jets de pierres !

Le public en est crevé  de la symphonie en sol do mi à  traversière sur les ondes,  la télé,  dvd, blue ray, k7 vidéo, disques 33, 45 et 78 tours et en morse

 

Henry

Mensonge de Macron au sujet du Mercosur
Un document de France Stratégie dévoile les ambitions du gouvernement : diviser la consommation de viande par 2, faire baisser les constructions neuves de 85%, la consommation d’eau de 15%…

 

En pleine grogne des agriculteurs, les chiffres avancés comme base de travail donnent le tournis au maire : en 2050, la consommation de viande est divisée par deux. Le maïs ? 40 % de cultures en moins. La vigne ? Moins 20 %, comme pour la betterave et la pomme de terre. Partant de ces hypothèses, les besoins d’irrigation sont revus de 15 % à la baisse, malgré l’augmentation prévisible des périodes de sécheresse.À LIRE AUSSI Le vrai scandale de l’eau

Le document table sur « une baisse générale de l’activité industrielle ». Avec une diminution de 85 % de la construction neuve. Ou encore de 30 % de l’industrie pharmaceutique grâce à l’hypothétique développement de la marche et du vélo et à une alimentation moins carnée ( !). Quant au nucléaire, il est quasiment rayé de la carte, avec 80 % de production en moins.

Administration hors sol

Intitulé « Étude prospective des besoins en eau », le document porte l’en-tête de France Stratégie, institution autonome placée auprès du Premier ministre et chargée d’« éclairer les choix collectifs sur les enjeux sociaux, économiques et environnementaux ». Ses prévisions s’appuient sur l’étude Transitions 2050 de l’Ademe. Parmi les quatre scénarios qui mènent à la neutralité carbone, le choix s’est porté sur l’un des deux décroissants, qui aboutit à « une réduction de la consommation en eau ». Au détriment de certaines productions agricoles. Les scénarios reposent pourtant sur des bases fragiles, l’Ademe reconnaissant que ses « indicateurs de la dépendance à l’eau [sont] une première approche qu’il conviendrait d’affiner ».

Le Point

 

 

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Et pendant ce temps là Caligula transforme l'Elysée en Bunker

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30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 20:11

ALERTE : sous pression de la FNSEA, l’Assemblée Nationale baisse de 10% les plus petites retraites agricolesComme l’annonce Politico ce matin, l’affaire devrait faire scandale et probablement finir de miner le gouvernement Attal, qui, pourtant, n’y est pas pour grand chose. Le 13 février 2023, l’Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi très soutenue par la FNSEA, et portée par le LR Julien Dive (suppléant de Xavier Bertrand). Ce texte changeait la méthode de calcul des retraites agricoles.

Selon Politico, un rapport du ministère de l’Agriculture montrerait que cette innovation permettra d’améliorer sensiblement les plus grosses retraites, mais ruinera les plus petites…Julien Dive, suppléant de Xavier Bertrand, n’est pas l’élu le plus connu parmi les LR.

Mais il a bataillé pour faire adopter une proposition de loi très soutenue par la FNSEA consistant à calculer les retraites agricoles non plus sur la totalité de la carrière, mais seulement sur les 25 meilleures années. Promulguée le 13 février 2023, cette loi devait mécaniquement améliorer la retraite des agriculteurs. Le changement de règles doit intervenir le 1er janvier 2026.Or, selon Politico (qui a bénéficié d’un tuyau), un rapport du ministère de l’Agriculture, que le gouvernement est sommé de publier, montre que la loi Dive ne sera profitable qu’aux retraites les plus élevées. Les plus maigres baisseraient de 10% .Renforcer les inégalités au profit des plus riches ?

Voilà une idée bien gaulliste sociale en mode Xavier Bertrand, qui fera le beurre de LR. Renforcer ces inégalités pour faire une fleur à la FNSEA ? Encore mieux.

 

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30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 19:40

 

 

 

Révision des normes de commercialisation : la Commission européenne programme la fin de la filière volailles fermières française !
 
 

Dans le cadre de la révision en cours des normes de commercialisation européennes, la Commission européenne prévoit de changer les règles concernant l’étiquetage des modes d’élevage des volailles. L’interprofession française de la volaille de chair (ANVOL) alerte le Gouvernement sur ce projet qui fait peser de lourdes menaces sur la production de volailles fermières élevées en plein air et sur la clarté et la véracité de l’information des consommateurs.

 

En effet, la Commission envisage de supprimer les normes permettant aux consommateurs d’identifier clairement les modes d’élevage des volailles grâce aux cinq seules mentions jusqu’à présent autorisées :

  • « Alimenté avec x % de … »
  • « Élevé à l’intérieur - système extensif »
  • « Sortant à l’extérieur »
  • « Fermier - élevé en plein air »
  • « Fermier - élevé en liberté ».

En lieu et place de cette liste strictement définie, en particulier les mentions relatives à l’extérieur et au plein air, le marché pourrait ainsi voir se multiplier des mentions fantaisistes pour qualifier les modes d’élevages, sans aucun cadre ni contrôle. Cette multiplication de désignations brouillerait l’information des consommateurs, les orientant vers les produits les moins-disants, mais les mieux « marketés ». Les modes d’élevage vertueux seront donc dilués, ce qui entraînera la disparition en France d’ici 5 à 10 ans des productions « fermières - élevées en plein air/liberté », de leurs éleveurs et de leurs emplois dans les régions, soit 5 000 éleveurs et 10 000 collaborateurs à ce jour.

La France au premier rang des victimes de la suppression des règles d’étiquetage

Cet étiquetage est très important en France en particulier où les productions « fermières - élevées en plein air/en liberté » ont une place importante puisqu’elles représentent au moins 20% de la production française, notamment via les productions AOC, Label Rouge et bio.

La France est le pays européen avec la plus grande production de volailles alternatives et donc le pays le plus concerné par l’évolution de l’étiquetage. Le pays compte environ 20% de volailles bénéficiant d’un accès à l’extérieur, loin devant l’Italie qui se place en deuxième position avec 7 %.

ANVOL demande à la France de bloquer le projet de la Commission

Les acteurs de la filière estiment ainsi que le projet de la Commission européenne est une aberration en termes d’information des consommateurs, de protection des agriculteurs et de durabilité. Il va à l’encontre de toutes les annonces faites en France au sujet de « la montée en gamme » et en Europe concernant « le Green deal » et la stratégie « Farm to fork » qui visent à soutenir la production locale et durable.

Ce projet met en danger l’avenir, non seulement des éleveurs, mais aussi de tout le tissu économique qui en découle et qui fait vivre les territoires ruraux : couvoirs, abattoirs, fabricants d’aliments, etc. C’est l’exception et l’excellence gastronomique française qui est en jeu !

La discussion entre la Commission européenne et les états membres prenant fin le 2 février 2023, ANVOL demande à la France d’opposer son veto au changement des règles actuelles.

Éléments complémentaires :

Un étiquetage clair avec cinq mentions autorisées en Europe
Les éleveurs disposent depuis 1991 d’une liste fermée de cinq mentions valorisantes précisément définies pour valoriser leurs produits et faciliter leur identification par les consommateurs. Il s’agit de :

  1. « Alimenté avec x % de … »
  2. « Élevé à l’intérieur - système extensif »
  3. « Sortant à l’extérieur »
  4. « Fermier - élevé en plein air »
  5. « Fermier - élevé en liberté ».

Ces mentions sont exclusives : elles seules peuvent figurer sur les étiquettes en Europe et les opérateurs (éleveurs, abattoirs) sont contrôlés pour vérifier le bon respect de ces règles.

Ces normes ont ainsi établi une segmentation et un étiquetage clairs, et ont permis aux productions de volailles alternatives d’être mieux connues des consommateurs, de trouver une place sur le marché et de se développer grâce à :

  • des conditions de concurrence équitables pour tous les producteurs européens
  • une meilleure visibilité des productions alternatives : elles sont plus chères donc l’étiquetage est nécessaire pour faire connaître leurs spécificités
  • une information claire des consommateurs : ils savent précisément ce qu’ils achètent, les normes évitent la confusion et les abus.

Le projet de nouvelles normes présenté par la Commission européenne fin 2022 change complètement les règles actuelles en supprimant l’exclusivité de cette liste fermée de 5 mentions. Si les 5 modes d’élevage existants deviennent facultatifs, et particulièrement ceux concernant la sortie à l’extérieur et le plein air, tout opérateur européen pourra désormais utiliser n’importe quelle autre mention de mode d’élevage sans aucun contrôle (exemples : « Poulets des champs », « Poulets de plein vent », « Poulets libres », « Poulets à l’air libre » …). 

Source

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