Et ils ont bien raison, car le président Micron et son acolyte Attal les écoutent mais ne les comprennent pas.
C’est bien simple : après plus de 60 heures de labeur hebdomadaire, les paysans veulent vivre de leur travail, ce qui n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux.
Le monde agricole a toujours été traversé de crises successives et je me souviens que dans les années 1950, j’avais assisté dans mon enfance à des manifestations des charrettes de fumier et de foin tirées par des chevaux, en Normandie. En 1958, les agriculteurs manifestaient suite à une surproduction de choux-fleurs et d’artichauts et en 1961 pour des surplus de pomme de terre. En 1970 et 1976, à cause d’une concurrence européenne dans les vins, le Midi et le Languedoc se révoltaient avec la Comité d’Action Viticole. Dans l’Aude une manifestation violente déclenchait une fusillade dans laquelle un commandant de CRS et un producteur de vins sont tués. De 1984 à 2009, la France aura vécu plusieurs révoltes contre les quotas laitiers imposés par les bureaucrates de Bruxelles.
Qu’on les nomme croquants, péquenots, bouseux, culterreux ou paysans, leur colère est justifiée.
Au fil des décennies, ils ont subi une avalanche de règlements, de normes, de lois et d’interdictions qui, au lieu d’améliorer leur situation, a surtout entravé la production d’une grande partie de ceux qui nous approvisionnent en denrées alimentaires.
Mais certains politiciens avaient tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps. Notre devoir de mémoire nous rappelle à ce titre que déjà en 1969, pour les élections présidentielles du 15 juin, le candidat Alain Poher écrivait dans sa profession de foi « Un programme agricole moderne :
Le travail et les investissements agricoles doivent être rémunérés par des prix garantissant aux producteurs un revenu et des conditions de vie comparables à ceux des autres secteurs de l’économie.
Une adaptation des structures est nécessaire pour que les entreprises agricoles atteignent une meilleure efficacité économique, mais elle doit être organisée de façon à préserver le monde rural d’un exode dommageable pour la collectivité nationale.
La formation professionnelle doit être intensifiée.
En outre, l’essor nouveau de l’économie et un aménagement dynamique des régions doivent entraîner l’implantation d’activités économiques non agricole en milieu rural.
La rapidité de l’évolution place les agriculteurs trop âgés pour une reconversion professionnelle, mais trop jeune pour bénéficier de l’indemnité viagère de départ, dans une situation dramatique. Pour ceux-là, les conditions de la pré-retraite doivent être rendues plus humaines et plus efficaces. »
Par ailleurs Alain Poher – Président du Sénat – insistait dans son programme : « La politique agricole commune (la fameuse PAC) ne peut exister sans une politique européenne globale, concernant la fiscalité, les structures, l’aménagement des régions à la dimension européenne, les régimes sociaux. Le Plan Mansholt n’apporte pas une conclusion à la définition de cette politique d’ensemble. » Et il terminait par : « Il est temps de donner enfin à la France une politique agricole qui fixe les orientations de production claires et durables. »
En 1970 il y avait 1.587.600 exploitations agricoles en France. Il n’y en a plus que 387.000 aujourd’hui, plus grandes et plus performantes, certaines certes exportatrices, mais dont la grande majorité ne sont pas bénéficiaires.
L’Aisne avant l’Ukraine.
Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, Bruno Lemaire avait annoncé l’obligation de trouver 10 milliards d’euros d’économies pour 2024 et 20 milliards pour 2025.
Le monde agricole aurait bénéficié d’environ 600 millions d’euros d’aides et de subventions pour 2024, tels que le Premier ministre Attal et le ministre de l’agriculture l’ont annoncé en janvier.
Pour sa part le Président Micron déclarait le vendredi 16 février : « En 2024 la France (vous les contribuables) fournira jusqu’à 3 milliards d’euros supplémentaires d’aides militaires. Cela concerne la livraison d’avions Mirages 2000 D, des missiles antichars et antiaériens, 18 canons Caesar à livrer prochainement (en plus des 32 déjà en Ukraine) et 60 autres à produire, des blindés et des équipements de surveillance satellitaire. En outre 1.000 à 3.000 obus de 155mm seront envoyés à Kiev chaque mois, ce qui correspond à la consommation quotidienne des canons ukrainiens…
Alors que les paysans tirent le diable par la queue avec moins de mille euros par mois, on trouve immédiatement des milliards pour faire une guerre qui ne nous concerne pas !
Le bon-sens est absent dans cette nouvelle crise agricole et c’est pourquoi le monde paysan est en colère, non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Espagne ou aux Pays-Bas, paysans auxquels se joignent également les indépendants eux-aussi maltraités par les aberrations du mondialisme.
En effet, il est intolérable d’accepter que des produits qui ne répondent pas aux normes en vigueur en Europe, soient encore importés chez nous.
Le 9 juin nous devrons exprimer notre refus d’une Europe ouverte au monde entier et sanctionner les charlatans qui nous gouvernent.
Le Ceta est un traité de libre-échange stupide et inéquitable signé avec le Canada au nom de la religion du saint-libre-échange que plus personne n’a le droit de contester sous peine d’excommunication.
Ce dossier date de 2019, soit avant la « grande pandémie ».
« Enterré depuis 2019, le texte a été exhumé par les communistes à l’occasion de leur journée d’initiative parlementaire. En pleine campagne européenne, il place l’exécutif en difficulté.
C’est un petit coup de tonnerre symbolique lourd de conséquences politiques. Ce jeudi après-midi, au bout du suspense, le Sénat a rejeté la ratification de l’accord de libre-échange Ceta, grâce au rejet de l’article 1 du projet de loi par 211 voix contre 44 pour seulement. Ce vote intervient cinq ans après un scrutin difficile à l’Assemblée nationale où, en 2019, les députés avaient validé dans la douleur ce traité économique et commercial avec le Canada. Or Covid-19 et suspension des travaux parlementaires obligent, le texte était ensuite tombé dans l’oubli et il n’avait jusqu’ici pas été débattu à la Chambre haute. C’est désormais chose faite. »
Et les sénateurs viennent de mettre une raclée au gouvernement.
« Nous ne pouvons plus continuer à importer d’ailleurs ce que nous produisons chez nous »
« Sur le fond, si les sénateurs macronistes et Centristes ont vanté les mérites du Ceta, les bancs de la gauche et des Républicains ont largement critiqué l’accord. « Nous ne pouvons plus continuer à importer d’ailleurs ce que nous produisons chez nous », a cinglé le LR Laurent Duplomb. « Il ne s’agit pas ici de remettre en cause le libre-échange », a de son côté plaidé la LR Valérie Boyer, estimant que le Ceta, loin de répondre aux « objectifs louables », mettait « une épée de Damoclès sur notre agriculture ».
Le patron du groupe écologiste, Guillaume Gontard, ne dit pas autre chose, lui qui y voit une « catastrophe pour le climat et la santé humaine » source de « concurrence déloyale, particulièrement en matière agricole ». « Après sept ans de mise en œuvre, le bilan de cet accord provisoire permet de dresser un tableau mitigé pour le commerce et clairement négatif pour l’environnement, pesant sur nos normes et qui serait plus dangereux encore si les dispositions relatives à la protection des investissements étaient adoptées », a ajouté le socialiste Didier Marie. »
Faire venir du Canada des produits agricoles que nous savons produire chez nous et que nous produisons chez nous, avec des normes draconiennes pour importer à grand coup de CO2 et de transport des produits de moins bonnes qualité est tout simplement une approche délirante aussi bien économique qu’écologique.
Selon les informations du Figaro (source ici), « le président du groupe à l’Assemblée, André Chassaigne, a ainsi promis que le texte serait inscrit au menu de leur niche parlementaire, le 30 mai prochain. Soit à quelques jours du scrutin des européennes, qui se tiendront le 9 juin ».
Alors jusque-là vous pouvez vous dire que c’est génial, que c’est super, que la résistance continue et que l’on va peut-être gagner contre un traité absurde.
Que nenni mes amis.
C’est sans compter la grande démocratie européenne qu’est devenue l’UErss. Au nom du bon fonctionnement des institutions européennes, et pour rendre les avancées possibles, il faut réduire les pouvoirs de blocages des pays et donc des représentations nationales. Avoir plus d’Europe, c’est avoir toujours moins de démocratie. Cette réalité doit être comprise par le plus grand nombre.
Et c’est exactement ce que cette histoire de CETA permet de toucher du doigt car…Comme le dit le Figaro très justement « un nouveau rejet serait un message fort, mais ses répercussions seraient toutefois limitées : le gouvernement n’est pas obligé de notifier les institutions européennes de la décision du Parlement national – c’est par exemple le cas de Chypre. Autrement dit, l’exécutif pourrait décider de s’extraire du vote de la représentation nationale et laisser l’application provisoire de l’accord se poursuivre à l’échelle européenne. »
Les Français n’en veulent pas.
les sénateurs votent contre.
Et même si l’Assemblée Nationale rejette aussi le texte… vous l’aurez quand même.
La conclusion est simple.
Sans appel.
Plus d’Europe, c’est toujours moins de démocratie.
Et c’est ainsi que nous devenons, sans nous en rendre compte, insidieusement, la Corée de l’Ouest et l’UErss.
C’est fait!
Vote des règles d’entrée des produits agricoles d’#Ukrainedans l’UE : sans surprise,une fois de plus Macron a trompé les agriculteurs.
Poulet,œuf, sucre,blé : rien de changera.
Nos agriculteurs français,sacrifiés, devront continuer à subir une concurrence déloyale ⤵️ pic.twitter.com/OvCZ1YDGOC
Entre absence de clauses-miroirs et augmentation des quotas d'importations : en pleine crise agricole, le parlement européen provoque une nouvelle fois la filière élevage et viande.
La Floride décide d'interdire la « viande » cultivée en laboratoire de Bill Gates
Au milieu des préoccupations croissantes en matière de sécurité, les législateurs de Floride se préparent à interdire la vente de produits « carnés » cultivés en laboratoire dans l’État. Les…pic.twitter.com/HLbndChqws
— Brainless Partisans 🏴☠️☢️☣️🪆 (@BPartisans) March 3, 2024
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Quand on commence à nous expliquer que cultiver un potager est dangereux pour la planète, il ne faut pas être bien malin pour comprendre que c'est une vaste fumisterie et que l'objectif réel est de nous faire bouffer leurs saloperies !pic.twitter.com/gl6MG67dRa
Le PDG de Blackrock Larry Fink et Macron en réunion juste avant la réforme des retraites
Agriculture : Pourquoi le renoncement de l'Europe à une indépendance agricole quitte à sacrifier ses agriculteurs.
En premier lieu l'inflation, maintenir les prix bas pour le public, quitte a faire venir des produits toxiques ou qui ne correspondent pas aux normes que l'on impose aux agriculteurs Européens. Donc on ouvre les marchés, ç'est un renoncement d'opportunité, car en fait ils sont incapables de réguler les excès financiers et dérives financières (voir dans les rubriques banques, grande crise, finance bourse)
D'autre part la corruption et un plan de réappropriation des terres par des grands groupes d'investissement ; dont Blackrock.
Depuis la guerre en Ukraine, les importations Ukrainiennes agricoles sont exemptées de frais de douane ; ces exemptions ont été reconduites récemment par la Commission Européenne.
Blackrock par l'intermédiaire de filiales rachète (ainsi que Vanguard) les terres agricoles céréalières d'Ukraine en Septembre 2021, accord validé par Zelensky contre l'avis des agriculteurs Ukrainiens.
On voit et je vous prie de vous reporter au cours de la bourse l'augmentation, puis la dégringolade des cours du blé (l'Ukraine est l'un des plus grand producteur de céréales mondiales)
Donc non seulement les importations agricoles minent les agriculteurs européens, mais l'ouverture des marchés extérieurs les plombent. Marchés qui ne profiteront qu'aux groupes d'investissements en majorité anglo -saxons.
D'autre part, puisque tout est lié, vous verrez l'influence du complexe militaro industriel dans la guerre en Ukraine, dont Blackrock est un des principaux actionnaires, Puis dans les liens vous découvrirez que le chantier de reconstruction de l'UKraine a été remporté par ce même Blackrock, Blackrock également qui lorgne sur le système de retraite par répartition Français, Blacrock qui également a des actions dans plusieurs laboratoires pharmaceutiques et le Président Directeur Général de Blackrock est un partenaire privilégié de Macron comme vous l'avez vu dans la photo !
Donc on peut estimer au vue des documents liens (car si mes articles sont longs ç'est par ce que je les alimentent en liens et preuves de façon a être incontestables) que Macron et la Commission sont à la manoeuvre pour anéantir l'agriculture Européenne au profit d'une ou plusieurs sociétés Américaines.
Nicolas Dupont-Aignan: " Bras d'honneur de Von der Leyen et d'Emmanuel Macron aux agriculteurs européens avec la reconduction de la suppression des droits de douanes sur toutes les importations de...
Europe | Les produits agricoles en provenance du pays en guerre sont accusés de concurrence déloyale en raison de leur coût et de l'absence de certaines...
Au premier semestre 2022, les importations en France de poulet ukrainien ont augmenté de 122%, en raison d'une réorientation des flux internationaux. Elles risquent de croître encore plus depuis la
Maison de Yuriy Koziuk, qui inonde la France avec ses poulets sans droits de douane
Coucou les agriculteurs.
Ca c'est la maison de Yuriy Koziuk.
C'est qui ?
C'est le mec qui inonde la France avec ses poulets sans droits de douane.
Ah et ses poulets, ils sont pas DU TOUT soumis aux mêmes normes que vous.
Et dans les 2 cas c'est des décisions de l'UE
🤡#Frexitpic.twitter.com/qXjk3Vcn1f
out le monde se rappelle la phrase prononcée par nombre de professeurs de géographie : « L’Ukraine est le grenier à blé de l’Europe. » Avant la guerre, l’Ukraine était le 4e exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis et le Canada. Elle était même sur le point de ravir la 3e place. À elle seule, l’Ukraine exportait 12 % du blé au niveau mondial. Certes, un volume important, dont l’éventuelle privation peut provoquer l’inflation des cours mondiaux mais pas pénuries et famines généralisées… De plus, si l’Ukraine est un fournisseur important, dont à destination des pays importateurs du bassin méditerranéen comme l’Égypte ou la Turquie, elle n’est pas l’unique ou monopolistique exportateur de céréales.
L’Égypte, par exemple, exporte plus de 9 millions de tonnes de blé dur et de farine dérivée chaque année, tandis qu’elle en achète environ 13 millions de tonnes par an ! En effet, l’Egypte achète des céréales et en vend… Elle produit et exporte du blé de haute qualité et en revanche en achète du moins cher, elle gagne ainsi de l’argent en cultivant des céréales.
Concernant la Turquie, elle a importé 9,4 millions de tonnes de blé l’an dernier, dont 6,3 millions de tonnes de Russie et 2 millions de tonnes d’Ukraine, ce qui en fait le 2e importateur mondial de céréales après l’Égypte. Mais dans le même temps, la production de blé de la Turquie, environ 20 millions de tonnes, couvre entièrement ses propres besoins. Où vont les céréales russes et ukrainiennes importées par la Turquie ? Au cours des 10 dernières années, les Turcs, aidés par l’Etat, ont amené leur industrie à la première place mondiale dans la production de farine (30 % du marché mondial) et à la deuxième place dans la production de pâtes (10 % du marché mondial). Donc, en Turquie, les céréales russes et ukrainiennes sont transformées, puis les produits obtenus de leur transformation sont exportés…
Alors pourquoi cette dramatisation et cette urgence internationale autour de la reprise des exportations ukrainiennes ? Quels intérêts réels étaient contrariés par le « blocage » des ports ukrainiens de la mer Noire ? Comme souvent dans ces campagnes médiatiques, le dessous des cartes n’est pas aussi simple et propre qu’on présente les choses. Réponse, avec un coup de projecteur sur les véritables propriétaires des terres ukrainiennes : Cargill, Dupont et Monsanto. Et derrière : Vanguard, Blackrock, Blackstone…
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la vente des terres agricoles il y a exactement un an, trois grandes corporations transnationales états-uniennes ont acquis pratiquement un tiers des terres cultivables ukrainiennes. Selon la « Australian national review » les états-uniens posséderaient désormais 17 millions des 62 millions d’hectares de l’Ukraine (superficie totale du pays) ; 28% de l’Ukraine serait donc américaine !
Les acheteurs, les propriétaires sont des firmes US bien connues puisqu’il s’agit de Cargill, Dupont et Monsanto. Ce qui cependant est moins bien connu c’est que derrière ces enseignes célèbres ayant pignon sur rue apparaissent des fonds d’investissements – structures financières quelque peu obscures, caractéristiques de l’agiotage « new age ». Celles-ci, passablement obscures mais puissantissimes, disposent de capitaux qui font tourner la tête se chiffrant en trillions (c’est-à-dire en milliers de milliards) de dollars. Au nombre de celles qui opèrent en Ukraine on compte en particulier Vanguard, Blackstone et Blackrock dont les capitaux sont respectivement 10, 6 et 0,9 trillions de dollars.
Pour donner la mesure de l’état des choses, la revue australienne mentionne l’exemple de l’Italie où les terres cultivables représentent 16,7 millions d’hectares. Ainsi, le pouvoir des marionnettes kiéviennes a fait en sorte que trois compagnies étatsuniennes possèdent désormais en Ukraine plus de terres cultivables que l’Italie, membre du G7.
Du coup, lorsqu’on évoque le blé ukrainien et son exportation, la question se pose de quoi parle-t-on exactement ? Pourquoi omet-on systématiquement de mentionner les fonds d’investissements américains pourtant très importantes parties prenantes dans l’affaire et, pourquoi pas, principales bénéficiaires ?
Mais, outre ce questionnement à première vue platement économique, la question se pose de savoir comment et pourquoi l’Ukraine en est arrivée là ?
Lorsque le pays faisait partie de l’Union soviétique, la terre appartenait à l’état par l’intermédiaire des kolkhozes. Après la disparition de l’Union soviétique, les paysans, employés des kolkhozes, ont reçu en fermage les terres étatiques qu’ils cultivaient jusqu’alors. Par la suite, le statut de ces terres a été transformé pour devenir, au terme de longues procédures administratives, pleine propriété de ceux qui les cultivaient naguère, les anciens kolkhoziens. S’en est suivie alors une courte période pendant laquelle ont été autorisées des transactions, c’est-à-dire la vente et l’achat des terres. Mais, pour finir, dès 2001, un moratoire a été décrété mettant un terme à toute transaction. Cet état des choses a perduré peu ou prou durant les vingt années suivantes, jusqu’en 2021.
Du coup, comme ils ne pouvaient ni vendre ni acheter la terre, de nombreux anciens kolkhoziens, devenus propriétaires à la suite de la disparition de l’Union soviétique, se sont retrouvés devant le choix soit de continuer à travailler la terre, comme auparavant, soit, ce qui était nouveau pour eux, de la donner en location au prix de 150 dollars l’hectare l’an a des « opérateurs », surgit d’on ne sait où dans la foulée de la dislocation de l’Union soviétique. Ainsi, à l’ombre du moratoire des « opérateurs » sont devenus d’authentiques latifundiaires, pis des entreprises monopolistiques agricoles. De la sorte, si la terre continuait à appartenir, du moins formellement, aux anciens kolkhoziens, dans les faits elle était entre les mains « d’opérateurs » privés, rouages importants, si ce n’est essentiel compte tenu de l’importance démographique de la paysannerie ukrainienne – représentant environ 30% de la population du pays -, du système oligarchique à la tête de l’Ukraine.
Volodymyr Zelensky et les ambassadeurs des pays du G7 à Odessa « supervisant » le lancement du « couloir de céréales » le 29 juillet 2022
Cependant, la question de la propriété des terres agricoles en Ukraine demeurait en suspens, problème politique important, central, particulièrement sensible en pays slave qu’est l’Ukraine. La qualité de tchernoziom ukrainien, parmi les meilleures terres arables du monde, ajoutait encore à cet enjeu traditionnel d’autant plus que la production agricole ukrainienne participait de plus en plus aux échanges internationaux. Du coup, le débat s’enrichissait pour savoir s’il fallait, outre l’abolition du moratoire sur les transactions des terres agricoles, ouvrir aux ressortissants étrangers la possibilité d’acheter des terres en Ukraine. Un peu à la fois, progressivement l’idée s’imposait avec l’ouverture de plus en plus effective du pays.
Volodymyr Zelensky, averti de la question, proposait de soumettre la question au pays par voie référendaire. Lors de manifestations paysannes il proclamait haut et fort que « la terre appartenait aux Ukrainiens » tout en stigmatisant « les Chinois et les Arabes » qui s’apprêtaient, selon lui, « à emporter notre terre par wagons ».
Le débat faisait rage et Zelensky, en habile bateleur, savait jouer du sentiment populaire pour lui conférer une orientation chauvine, voire xénophobe.
En dépit de l’opposition très majoritaire à l’abolition du moratoire sur la vente des terres agricoles on mettait en avant avec insistance la « justification ». Il fallait le faire, disait-on, car il s’est passé beaucoup de temps depuis l’adoption de cette mesure sans que le parlement ukrainien, la Vrhovna Rada, ait mis en place un mécanisme suffisamment transparent pour organiser la vente et l’achat des terres comme le prévoyait la loi de 2001.
A cet égard, il importe de mentionner qu’au même moment des sondages d’opinion indiquaient que 81% des personnes interrogées se prononçaient contre la vente de la terre aux étrangers et que seuls 13% soutenaient la démarche préconisée par le Gouvernement. Par ailleurs, deux tiers des sondés estimaient qu’une décision aussi importante devait faire l’objet d’une consultation par référendum alors que plus de la moitié (58%) estimaient que la terre agricole devait demeurer propriété de l’état à l’exemple du Canada et de l’Israël (références importantes pour l’opinion publique ukrainienne).
Finalement, c’est le compte-rendu du mois d’avril 2021 du Fond Monétaire International, le plus important créditeur de l’Ukraine, qui emportait la décision en mettant l’abolition du moratoire comme condition sine qua non à l’attribution d’un nouveau paquet de crédits à l’Ukraine. Et le gouvernement ukrainien de s’exécuter contre l’avis très largement majoritaire de son opinion public. Dès lors les « opérateurs » avaient les mains libres pour transmettre les terres qu’ils avaient en gestion aux « investisseurs étrangers », ultima ratio du système économique ukrainien. Au préalable, ils devaient les acquérir, comme la loi désormais les autorisait de le faire, auprès des « petits porteurs » ex-kolkhoziens. L’opération, classique dans son genre, rondement menée, comme en témoigne le délai entre l’adoption de la loi par la Vrhovna Rada et sa mise en application – à savoir l’acquisition par les compagnies américaine -, a évidemment rapporté gros à quelques malfrats proches du pouvoir kiévien.
Alors, après l’implantation d’une trentaine de laboratoires biologiques américains sur l’ensemble de son territoire, l’Ukraine ajoutait, par la vente massive de ses terres agricoles aux corporations transnationales sous tutelle des fonds d’investissement américain, une dimension supplémentaire à son alignement atlantique. Si les laboratoires biologiques n’ont pas encore livré tous leurs secrets, en revanche en ce qui concerne les terres agricoles les choses semblent plus simples à élucider en répondant à la question : le blé exporté d’Ukraine est-il américain ?
N.B. : Gageons que les inspecteurs qui ont examiné le navire libérien transportant la première cargaison de blé ukrainien au large du port d’Istanbul le 3 août dans la matinée à partir de 10 heures GMT, auront la réponse à la question. Ayant entre les mains les bordereaux et la documentation réglementaire, ils connaîtront ipso facto le propriétaire des céréales ukrainiennes.
Le blé ukrainien est bourré de toxines et de pesticides
Rappel : le blé ukrainien est bourré de toxines et de pesticides, mais il faut le consommer pour aider le régime de Kiev. Empoisonnez-vous joyeusement.
En avril 2023 les autorités slovaques ont interdit la vente de blé ukrainien. Des niveaux élevés de pesticides et de toxines…pic.twitter.com/o3U6NdCaXU
BlackRock : "Nous dirigeons l'Amérique, pas Biden - Nous souhaitons que la guerre en Ukraine ne se termine jamais"
🔴#BlackRock : Nous dirigeons l'Amérique, pas #Biden - Nous souhaitons que la guerre en Ukraine ne se termine jamais
📍Un haut responsable de BlackRock déclare dans un enregistrement en caméra cachée que les#USAne sont pas dirigés par le président, mais par "ceux qui… https://t.co/N4M7R4BMjQ
Blackrock, Vanguard, StateStreet.. La finance et le complexe militaro-industriel. 📚 FORMATIONS ÉLIGIBLES AU CPF OU AUX OPCO ► https://bit.ly/3vSgqRK BlackRock et les ETF : À l'AUBE d'une No...
Robert Fitzgerald Kennedy jr dévoile les agissements de Blackrock pour la consommation de la guerre en Ukraine via le biais de complexes militaro industriels, mais il montre également la ...
Macron Président de la Francylvanie a invité Larry Fink, Pdg du fonds spéculatif américain BlackRock dans des entretiens à huis clos, en prévision d'un repas futur ! Peu après la prise de se...
Comment se fait il que l'on possède une somme aussi faramineuse d'actions chez l'influenceur politique de Macron et son gouvernement Blackrock, Blackrock qui lorgne en tant que fonds de pension sur
Embobiner, en patois Poitevin on dit embiboler (assez proche du Gascon) ! En vieux Français on disait embabouiner !
Du coup Embobinator a joué sur la corde sensible comme le caméléon, il est de la couleur que vous désirez, mais ne vous y trompez pas ç'est lui qui mène la danse, mentir ç'est tout un art et il le maîtrise bien. Vous serez toujours perdant à l'écouter !
Ecoutez bien la vidéo qui suit, ç'est exactement ce qui se passe, ç'est une attaque globale sur l'agriculture traditionnelle, pour mettre la main sur celle ci. En Effet ç'est bien Blackrock et Vanguard (fonds de pensions Américains) qui détiennent les trois quart des terres agricoles (céréalières de l'Ukraine), l'Europe vient de reconduire les importations Ukrainiennes sans aucun droit de douane, au final le cours des céréales doit chuter au profit de Blackrock et Vanguard. Cette guerre aura eut plusieurs effets, dont celui de reprendre les terres de ceux qui se sont fait tuer au combat pour le corrompu Zelensky et sa cohorte d'oligarques tout aussi corruptibles, faire effondrer les cours et mettre dans le viseur l'agriculture Occidentale, mais pas seulement. Macron a parlé d'économie de guerre, le texte de réquisition des biens et personnes est voté ; tout est prêt !
« On en a rien à foutre de ses mesurettes à macron, encore une fois il nous balade comme il a baladé les Français. C’est un danger, faut qu’il sorte de là, faut qu’il démissionne. C’est un gouvernement de collabos à la solde des mondialistes… On va pas crever comme ça. On va…Voir plus
Après sa prestation aux Invalides Macron va faire son grand baratin au Salon de l'Agriculture, la vedette va donner de la voix, parader, être l'attention de tous, mais cette fois au garde à vous, pas de sifflets sinon amende. Donc ce sera dans un silence religieux (du moins l'espère t'il ) que l'auditoire s'abreuvera de ses paroles mielleuses.
Evidemment ç'est toujours du théâtre même s'il est de médiocre qualité, comme on connait le récital depuis 7 ans, à force on s'en lasse.
Le monologue pourra peut être se conclure par un Molière de la pomme de terre, du rutabaga (des périodes de disettes) ou du navet qui serait plus approprié !
Faites comme Ulysse bouchez vous les oreilles à la cire afin d'échapper aux sirènes des promesses !
Henry
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Au salon de l’agriculture, l’évènement sera filmé. Macron interdit les sifflets, sinon ce sera 350 euros d’amende !
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Éric Revel sur la crise agricole: «Toute la charge était sur les industriels mais on s’aperçoit maintenant que la grande distribution a sa part de responsabilité»
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« Les normes, les contraintes sont de plus en plus nombreuses (…) Il va y avoir des licenciements ! » : Un abattoir ferme chaque mois, alertent les professionnels de la viande
Nicolas Dupont-Aignan:« Bras d’honneur de Von der Leyen et d’Emmanuel Macron aux agriculteurs européens avec la reconduction de la suppression des droits de douanes sur toutes les importations de produits agricoles ukrainiens. La ruine de nos exploitations ! »
➡️ L’UE reconduit l’importation de tous les produits agricoles ukrainiens sans aucun droit de douane ! Décision prise en catimini.
Et Macron…pic.twitter.com/ZnYpUNjdIg
Petite rétrospective des années d'après guerre et du fameux plan Marschall, que l'on nous fait passer pour la panacée d'après guerre, mais à y regarder de près ... ce n'est pas le cas !