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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 09:19

Plusieurs extraits de films américains pour leur majorité ; plusieurs peintures sociales de ce milieu de la haute finance assez lointain pour ce qui nous concerne.

Le premier extrait "Wall Street, l'argent ne dort jamais" concerne une démonstration sur les bulles d'endettement privé, mais aussi financier, assez bien vue ! C'est aussi le rôle du cinéma de frapper les esprits dans ce genre de démonstration.

Le second, les "Initiés", ce qui motive les courtiers, de fait ce travail est juste la commission, qu'elle soit sur une vente à la hausse ou à la baisse point barre, autrement dit que le marché monte ou s'écroule cela ne change rien, ils touchent et si le marché baisse vous perdez, en plus de la commission sur la vente.  Une remarque dans un marché prudent, le risque est moins important normalement !

Le troisième "Margin call" la nuit du grand déballage, ou comment on s'aperçoit que les modélisations ne sont pas tenables, que le taux de risque  n'est plus tenable au point de pouvoir engloutir le Marché dans la globalité.

Le quatrième "Too big to fail" "Trop gros pour tomber", là nous passons non plus dans l'évocation mais dans le réel, la chûte de la Lehman Brothers  , la convocation des banques concurrentes pour racheter la Lehman afin de sauver le Marché.

Le cinquième toujours "Too big to fail" notamment le rôle d'AIG assurance. Ici il est expliqué :

- des crédits immobiliers sont revendus (par les banques) par tranche à des investisseurs, une opération très très rentable,

- ces investisseurs ont poussés aux préteurs de prêter davantage car l'opération était très juteuse, mais comme ils avaient déjà des emprunteurs plutôt garantis ils se sont attaqués à ceux qui en avaient moins, ç'est à dire qu'ils ont été moins exigeant sur la qualité des emprunteurs, (leurs garanties), de ce fait les américains lambda peuvent emprunter sans aucune contrepartie,

- les banques voyant le risque sur la qualité des emprunteurs se couvre en protégeant ce type d'opération en prenant une assurance, qui permet de couvrir un crédit s'il n'est pas recouvrable, gagnant sur tous les tableaux en somme, (La banque transfère le risque à l'assureur)

- L'assureur prend en charge ce risque, les sommes concernant ces contrats sont faramineuses, certains plus cupides que d'autres multiplient ce type d'opération, notamment AIG,

- mais le marché de l'immobilier s'effondre, les crédits sont plus importants en charge que la valeur réelle du bien, la revente est impossible sinon à perte, beaucoup ne peuvent plus payer les échéances,

- les titres (adossés aux crédits immobiliers) sont alors pris en charge en cas de baisse par l'assurance, sauf que l'assurance a trop pris de titres dans de multiples banques, donc elle même ne peut rembourser la ou les banques !

Le sixième "The Big Short", ce qui est dit précedemment façon trader,

 

Ensuite deux points de vue économiques :

 

Pourquoi Adam Smith dénonçait-il le "too big to fail" Y a t il déjà eut des faillites de ce genre, et quels ont été les résultats. Conclusion les actionnaires se fichent de la conduite de la gestion pourvu qu'ils touchent leur dividendes et les entrepreneurs parfois complétement irresponsables, motivés pour la plupart par l'appât du gain prennent des risques inconsidérés : l'aléa moral   la prise de risque au delà du raisonnable, d'autant plus qu'a chaque fois l'état se porte garant de bétises que l'on voit se réitérer depuis que le capitalisme existe. Plus que la limitation d'un système ç'est  donc la responsabilité qu'il faut pointer du doigt, car ici personne n'est responsable !

 

Et enfin une dernière, d'après Adam Smith pourquoi faut il se méfier des grands patrons, souvent parce qu'ils jouent leurs propres intérêts que ceux de la communauté, aussi convient il d'être prudent a ce sujet !

 

 

 

 

 

 

 

 

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