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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 18:39

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Même Jerome Powell admet que les années prospères sont terminées. Depuis des mois, j’essaie d’expliquer à mes lecteurs que la prospérité totalement alimentée par de la dette dont nous avons bénéficiée avant même la pandémie de Covid-19 ne reverra jamais plus le jour, et je dois dire qu’au début, j’ai été énormément critiqué pour avoir dit cela. Mais bon, ce degré de critique s’est finalement atténué, car à ce stade, presque tout le monde se rend bien compte de la réalité. Malgré les plans de relance qui se suivent les uns après les autres à un rythme effréné, et malgré une intervention sans précédent de la réserve fédérale, nous nous enfonçons dans la pire récession économique depuis la Grande Dépression des années 1930. La peur du virus continue de faire baisser le niveau global de l’activité économique, de plus en plus d’entreprises font faillite chaque jour qui passe et les annonces de licenciements ne semblent jamais prendre fin.

Normalement, les responsables de la réserve fédérale s’efforcent sans cesse de rester optimiste. Mais lors d’une table ronde de la Banque centrale européenne jeudi, le président de la réserve fédérale, Jerome Powell a ouvertement admis qu’il était clair que Nous ne reviendrons jamais à l’économie d’avant le Covid

« Nous ne reviendrons jamais à l’économie d’avant le Covid », a déclaré Powell. « Nous sommes en train de nous en sortir, mais en penchant vers une autre forme d’économie, à savoir celle qui mettra plus à profit les hautes technologies, et j’ai bien peur que cette orientation ne rende les choses plus difficiles pour de très nombreux salariés. »

Le dirigeant de la réserve fédérale a déclaré qu’il se référait spécifiquement aux employés qui sont relativement mal payés et qui sont en contact direct avec le public (qui vont subir les conséquences de ces changements), et il s’agit souvent d’emplois de femmes provenant des minorités.

 

Lorsqu’il a utilisé l’expression « une autre forme économie », j’ai été tout particulièrement troublé.

Quand j’essaie d’annoncer de très mauvaises nouvelles à quelqu’un d’une manière assez douce, j’utilise souvent le mot « différent » pour décrire ce que seront les choses à l’avenir, et je pense que Powell fait exactement comme moi. Il sait très bien qu’il n’y a aucun moyen que les choses ne reviennent à la normale, de sitôt, et il a tout à fait raison de s’inquiéter particulièrement de la façon dont cela impactera les employés à très faibles salaires.

Les bas salaires sont ceux qui ont perdu leurs emplois à un rythme beaucoup plus élevé que n’importe qui d’autre, et les pertes d’emplois continuent d’avoir lieu.

Jeudi, nous avons appris que 709 000 américains supplémentaires avaient déposé des demandes d’allocation chômage la semaine dernière, et ce nombre est plus de trois fois plus élevé que ce à quoi nous avons assisté au cours d’une semaine classique en 2019…

 

Le rapport du département du travail a montré pour la onzième semaine consécutive que les nouvelles demandes d’allocation chômage étaient inférieures à 1 million. Mais les nouvelles demandes ne sont pas encore revenues en dessous du seuil des 700 000 depuis le début de la pandémie et se sont maintenues nettement au-dessus des niveaux d’avant l’épidémie. Tout au long de l’année 2019, les nouvelles demandes d’allocations chômage représentaient en moyenne un peu plus de 200 000 par semaine.

Au 24 octobre, un total de 21,16 millions d’américains rapportaient chez eux une forme quelconque d’aide financière liée au chômage.

Il y a un an, ce nombre n’était que de 1,45 million.

En d’autres termes, nous sommes en plein cauchemar national en termes de chômage.

Et de nombreux analystes sont profondément inquiets par le fait que la nouvelle vague de confinement qui débute ces jours-ci dans tout le pays provoquera un tsunami de licenciements…

A mesure que le temps plus froid s’installe et que la peur du virus s’intensifie, les consommateurs risquent de devenir de plus en plus hésitants et prudents lorsqu’ils voyagent, font du shopping, sortent au restaurant et se rendent dans des salles de sports, chez le coiffeur ou même chez les détaillants. Les entreprises dans de nombreux secteurs pourraient supprimer des emplois ou des heures de travail. Ces derniers jours, la résurgence du virus a déclenché des restrictions plus strictes sur les entreprises, principalement sur les restaurants et sur les bars, dans plusieurs états, notamment au Texas, à New York, dans le Maryland et dans l’Oregon.

« Le risque serait d’assister à une multiplication des licenciements alors que les cas de coronavirus augmentent et que certains états imposent des restrictions sur certaines activités », a déclaré Nancy Vanden Houten, économiste au cabinet des prévisions Oxford Economics.

 

Hier, j’ai évoqué le fait que l’un des experts du nouveau Conseil Consultatif Covid-19 de Joe Biden souhaite un confinement national complet pendant au moins un mois une fois que Biden sera à la Maison Blanche.

Inutile de dire que cela aggravera la crise économique que nous traversons actuellement.

Mais bien sûr, il y a beaucoup d’américains qui ne peuvent plus du tout supporter le confinement. En fait, une nouvelle enquête a révélé que seulement « 49% de tous les américains seraient très susceptibles de rester à la maison pendant un mois si les autorités sanitaires le recommandaient »…

Moins de la moitié des américains disent qu’ils sont très susceptibles de se conformer à un autre confinement, malgré les préoccupations croissantes concernant la pandémie de coronavirus, selon le dernier sondage Gallup.

Environ 49% des américains interrogés entre le 19 octobre et le 1er novembre ont déclaré qu’ils seraient susceptibles de rester chez eux pendant un mois si les responsables de la santé recommandaient suite à la flambée des cas confirmés de Covid-19 dans leur communauté, contre 67% au printemps.

Des millions et des millions de vies ont été bouleversées par le confinement qui avaient été institués précédemment, et les dommages économiques causés par une autre série de confinements seraient inimaginables.

Mais il semble pourtant que d’autres confinements seraient à venir de toute façon, ce qui signifie que beaucoup plus de souffrance économiques se profilent.

Avant la pandémie, Victoria Perez, 38 ans, occupait deux emplois, mais elle les a rapidement perdus les deux une fois que le Covid-19 est arrivé. Maintenant, elle et ses enfants vivent dans des logements urbains à Okland, en Californie, et ils ne sont plus qu’à un pas de devenir des sans abris…

Parmi eux, Victoria Perez, qui avait deux emplois de livraison avant le déclenchement de la pandémie. Ayant perdu ses deux emplois au printemps, elle vit maintenant avec ses enfants dans les logements subventionnés par la ville près d’Okland, en Californie, et espère éviter l’itinérance.

Les logements de la ville, fournis aux personnes à risque lors de la pandémie de Covid-19, ne durent que jusqu’en décembre. Et en plus, Perez, 38 ans, est une survivante du cancer.

Après les fêtes de fin d’année, que devra-t-elle faire si elle ne trouve pas de nouvel emploi ?

 

Etre sans abri, c’est déjà la catastrophe. Lorsque vous ajoutez des enfants en plus, nous parlons de scénario de cauchemardesque que personne ne devrait jamais avoir à vivre.

Malheureusement, les rangs des sans abri explosent dans tout le pays alors que l’économie américaine s’effondre sous nos yeux.

Etats-Unis: « Le nombre de sans-abris à New York EXPLOSE et n’a jamais été aussi élevé ! » A y est, la puissance de l’économie US éclate au grand jour… Il ne s’agit pas d’une ville du tiers-monde mais bien du centre-ville de Los Angeles.

En 2021, je peux déjà vous le dire que l’on va assister à un tsunami de visites sur le site « The economic collapse blog » alors la situation économique des Etats-Unis implose complètement et de plus en plus rapidement. J’ai entendu tant d’histoires concernant des gens qui souffrent en ce moment et j’aimerais avoir de bien meilleures nouvelles à vous transmettre.

Malheureusement, les conséquences et ce, depuis des décennies de décisions extrêmement stupides et irresponsables, nous reviennent en pleine figure, et dire que nous nous dirigeons vers une économie différente est certainement un euphémisme majeur.

Source: zerohedgeVoir les précédentes interventions de Michael Snyder

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