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5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 10:07
Le Conseil d’Etat propose de limiter le champ de la responsabilité pénale des politiques en temps de crise
 

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L’institution constate que durant la crise du Covid-19 « la crainte d’une mise en cause pénale semble avoir paralysé » de nombreux responsables publics et privés.

 

 

 

Le Conseil d’Etat avait bouclé son étude annuelle sur les états d’urgence avant la mise en examen, le 10 septembre, d’Agnès Buzyn pour « mise en danger de la vie d’autrui » par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République. Mais, l’ancienne ministre de la santé, mise en cause pour sa gestion dans les premiers mois de l’apparition du virus SARS-CoV-2, devrait souscrire à son analyse.

 

 

« L’identification d’une responsabilité pénale procédant par essence d’une analyse rétrospective peut-elle être concomitante à une action publique de crise déjà bouleversée par une situation sanitaire incertaine ? Ne risque-t-elle pas de déstabiliser encore plus un Etat fragilisé dont l’objectif premier est de continuer à fonctionner pour protéger au mieux la population ? », interrogent les auteurs. Ils évoquent « une fuite en avant inquiétante » dans ces actions porteuses, en outre, d’un effet pervers : « la crainte d’une mise en cause pénale semble avoir paralysé » de nombreux responsables publics ou privés, comme des directeurs d’Ehpad, qui n’ont cessé, avant de prendre des initiatives, de solliciter les services de Matignon pour obtenir un texte précisant ici et là les contraintes sanitaires qu’ils pouvaient ou devaient imposer.

 

Le Conseil d’Etat propose donc que la responsabilité pénale ne puisse être mise en cause « à raison de l’inaction de la personne concernée, que si le choix de ne pas agir lui est directement et personnellement imputable ». En parallèle, l’institution réclame la mise en place d’un outil statistique permettant d’apprécier le risque pénal pour les agents publics.

Source

« L’État français est un des plus gros producteur de fake news »

 

« L’État français est un des plus gros producteur de fake news »

Idriss Aberkane a relevé le défi ! Conférencier, essayiste, titulaire de plusieurs doctorats dans des disciplines aussi différentes que les sciences cognitives, la géopolitique ou encore la littérature comparée, Idriss Aberkane est consultant international, auprès de gouvernements et d’entreprises, avec pour sujet de prédilection le développement durable.

S’intéressant toujours à ses premières amours, la biologie ou les mathématiques, il dénonce le niveau de corruption inédit de l’industrie pharmaceutique comme il l’avait évoqué dans un debriefing en décembre 2020. Un exemple : la déclaration d’un éditorialiste de CNN qui affirmait que l’ivermectine était un vermifuge pour chevaux. Or, si l’ivermectine est effectivement à usage vétérinaire, cette molécule multi-thérapeutique qui a été découverte par un prix Nobel de physiologie en médecine, était indiquée chez l’homme avant d’être prescrite en médecine vétérinaire. La vérité étant dans la totalité d’une information, celle-ci, si elle est incomplète, la transforme en mensonge aggravé.

Il fustige le « deux poids, deux mesures » en matière de preuves demandées pour les différentes molécules thérapeutiques, des exigences nulles pour certains traitements coûteux et innovants, tandis qu’il est demandé à des molécules repositionnées un niveau de preuve toujours plus élevé.

 

 

Rappelant le parcours exceptionnel du professeur Raoult, il regrette une époque où l’on peut dénigrer les plus grands savants du jour au lendemain. À ce propos, il cite Malcolm X qui avait dit dans les années 60 : « Méfiez-vous des médias : ils peuvent vous faire adorer votre oppresseur et vous faire détester les opprimés ».

Sur la décision du président Macron de créer un observatoire contre le complotisme destiné à contrôler les fausses informations, il déplore une idée catastrophique alors que l’État en est un plus gros producteur de fake news. Le pouvoir médiatique étant l’un des plus puissants, l’enquête ne peut revenir in fine qu’au peuple, seule entité rigoureuse et légitime pour vérifier, recouper, échanger, discuter et contredire l’information. Pour cela, il réclame un journalisme citoyen, le combat du terrorisme intellectuel, l’arrêt immédiat d’un système qui promeut de fausses élites et le retour à la méritocratie.

Un « Défi de la vérité » à l’image de son invité : éclectique, percutant et iconoclaste.


source : https://www.francesoir.fr

Médecins de plateaux : les nouveaux télévangélistes
 

 

 

Ariel Beresniak, docteur spécialiste en santé publique, met en garde contre les médecins de «plateaux» des médias mainstream, qui relaieraient le discours du pouvoir sur les questions de santé et donneraient une fausse idée du consensus scientifique.

 

La pandémie de Covid a fait émerger une nouvelle catégorie de médecins, les médecins de «plateaux». Il ne s’agit pas des plateaux de Madagascar ou des Andes, mais des plateaux de télévision.

Ces médecins étaient inconnus du grand public avant la crise sanitaire. Ils ont été sélectionnés soit par les médias qui étaient à la recherche de médecins experts, soit par le pouvoir exécutif à la recherche de conseillers scientifiques courtisans.

Issus de spécialités très variées (urologues, urgentistes, réanimateurs, diététiciens, généralistes, immunologistes voire même simples administrateurs comme les directeurs d’hôpitaux…), le plus souvent très éloignées de celle des maladies transmissibles, ils sont courtisés par toutes les chaînes d’information car le public s’est habitué à ces personnages en blouse blanche sachant expliquer l’intérêt des mesures gouvernementales coercitives.

Le public s’est habitué à ces personnages en blouse blanche sachant expliquer l’intérêt des mesures gouvernementales coercitives

C’est que l’argument d’autorité allié à un ton péremptoire devant les caméras relèvent d’une stratégie de communication extrêmement efficace utilisée couramment par les télévangélistes américains. Ces successeurs modernes des prédicateurs anglais itinérants méthodistes du XVIIIe siècle fondent leurs stratégies de communication sur la répétition d’un même message élémentaire en utilisant un ton charismatique afin de provoquer une adhésion frénétique collective de l’audience écartant toute velléité d’esprit critique. Comme tous les catéchismes, la parole ne doit souffrir d’aucune critique car chaque question amène une réponse et chaque réponse correspond à une question.

Portés par une notoriété soudaine, il apparaît plus facile à ces médecins de plateaux, non compétents en dynamique des épidémies ou en évaluation des interventions de santé publique, d’adhérer et de colporter un dogme ambiant clé en main, plutôt que d’évoquer des informations alternatives pouvant exiger des investigations et des connaissances particulières.

Oscillant entre un ton condescendant et une agressivité paternaliste, ils relaient et martèlent ainsi avec conviction la communication du pouvoir exécutif, fusse-t-elle contradictoire à quelques semaines d’intervalle. Magister dixit, Le Maître a dit.

Pour convaincre, ces nouveaux télévangélistes ne disent pas «Dieu à dit que…» mais «La communauté scientifique a dit…» ou «La Science montre que…». Qui peut être contre Dieu, la Communauté scientifique ou la Science ? Le mariage de la télévision et de la blouse blanche fait son grand œuvre : la force de conviction du «vu à la télé» exploite les principes élémentaires du marketing auprès d’un public naïf.

Aucun médecin honnête ne se permet de s’autoproclamer représentant de la communauté scientifique, encore moins de la science en général

Quelques éclaircissements permettent cependant à chacun de développer son propre esprit critique.

En premier lieu, aucun médecin honnête ne se permet de s’autoproclamer représentant de la communauté scientifique, encore moins de la science en général. La communauté scientifique ne cautionne aucun dogme. Elle est une mosaïque composée d’une multitude de chercheurs confrontant leurs idées et leurs travaux. Selon le fameux philosophe de la science Karl Popper, une théorie ne peut d’ailleurs être considérée comme scientifique qu’à la condition où elle peut être réfutée. Sinon il ne s’agit pas de science mais d’idéologie.

En deuxième lieu, un médecin n’est pas un scientifique. Il est à la fois moins et plus que cela : il est un homme de l’art. Un scientifique est titulaire d’une thèse de sciences, et non d’une thèse de médecine dite «d’exercice». Un scientifique a publié un minimum d’articles scientifiques sur les sujets dont il est censé être compétent. Bien entendu, certains médecins peuvent aussi être de véritables scientifiques mais ils sont alors titulaires de deux doctorats et poursuivent une activité de recherche.

En troisième lieu, un médecin est compétent dans le périmètre de sa spécialité, voire de sa sous-spécialité. Le public devrait s’interroger face aux discours d’un urologue, d’un réanimateur ou d’un diététicien s’exprimant sur des sujets extérieurs à leurs domaines de compétence comme les épidémies à maladies transmissibles. On ne demande pas à un gynécologue obstétricien une prescription de lunettes de vue, ni à un ophtalmologiste de réaliser un accouchement.

La science n’est pas une démocratie et la vérité ne se décrète pas par le plus grand nombre, fussent-ils médecins ou scientifiques

Enfin les questions médicales et les interrogations scientifiques réelles ne se résolvent pas à la majorité ! La science n’est pas une démocratie et la vérité ne se décrète pas par le plus grand nombre, fussent-ils médecins ou scientifiques. Sinon la Terre serait toujours plate et toujours au centre de l’Univers.

L’ignorance de ces principes par le public permet aux télévangélistes en blouse blanche de manipuler très facilement leur audience par les techniques bien connues de lavage de cerveau dont l’objectif est d’amenuiser les résistances pour faciliter la persuasion :

  • Isolement social : situation imposée à la population pendant les confinements et couvre-feux, générant une vulnérabilité extrême
  • Contrôle de l’information et dénigrement de l’esprit critique : répétition de la pensée officielle unique avec avertissement à se méfier des informations alternatives présentées comme complotistes appartenant au camp du «mal»
  • Tromperie : déformation de la réalité par simplification pour accentuer le côté dramatique de l’épidémie et entretenir la peur
  • Soumission : incitation à se conformer au dogme
  • Identification au groupe : chaque individu abandonne sa propre personnalité pour rejoindre celle du groupe, par exemple des vaccinés
  • Contrôle du vocabulaire : une véritable novlangue s’est imposée depuis le début de l’épidémie (nombre de «cas», «clusters», on «sauve des vies», «pas de traitements», «la seule solution est la vaccination généralisée», etc.)
  • Distorsion de l’autorité : la seule autorité médicale valable est celle de l’Etat qui concentre tous les pouvoirs, relayés par les télévangélistes en blouse blanche. Les discours des autres médecins sont pervertis et à éviter.

Par ces moyens, la population se sent nécessairement fragilisée physiquement et moralement. Les sujets, se sentant coupables de risquer de contaminer les autres s’ils ne suivent pas strictement les règles imposées, demeurent les cibles idéales d’une persuasion psychologique.

Ces mécanismes d’avilissement de la population pendant la pandémie de Covid-19 n’auraient pas pu se mettre en place sans la complicité des principaux médias dits «mainstream» et du pouvoir exécutif qu’ils servent. Si les journalistes de ces médias avaient fait correctement leur métier, ils auraient sélectionné des spécialistes en fonction du périmètre de leurs compétences pour répondre aux questions légitimes de la population, ne serait-ce qu’en consultant la nature de leurs travaux accessibles sur les bases de données scientifiques. Les chaînes d’information auraient ainsi prôné des débats contradictoires d’experts confrontant tous les points de vue médicaux, plutôt que d’interviewer un seul médecin par plateau, lui laissant le champ libre pour déverser ses éléments de langage face à un public suffisamment fragilisé pour être conquis par le discours officiel. Il n’est ainsi pas étonnant que ce public manipulé constitue vite une majorité qui cherche à forcer la minorité dissidente à la rejoindre en servitude.

Le principe fondamental de la démocratie n’est-il pas de protéger la minorité contre la tyrannie de la majorité ? C’est bien le rôle de la Constitution censée protéger les droits de tous. Encore faut-il qu’elle soit respectée !

Ariel Beresniak

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