Un raz-de-marée d’expulsions se profile. Plus de 8 millions d’Américains sont en retard de paiement de leur loyer et la série de moratoires sur les expulsions du CDC a expiré depuis longtemps. En d’autres termes, le filet de sécurité du gouvernement pour empêcher les gens d’être expulsé a disparu.
En l’absence de moratoire fédéral sur les expulsions, 8,4 millions d’Américains, soit environ 15 % de l’ensemble des locataires, qui sont en retard de loyer, risquent d’être expulsés. Les nouveaux chiffres faisaient partie d’une enquête du Census Bureau menée entre le 1er juin et le 13 juin 2022 auprès des ménages et ont été révélés pour la première fois par Bloomberg.
L’enquête a révélé que 3,5 millions de ménages étaient quelque peu susceptibles de quitter leurs espaces loués (maisons/appartements) dans les deux prochains mois en raison d’un avis d’expulsion. La plupart de ces personnes appartiennent à la classe ouvrière pauvre et sont situées dans de grandes régions métropolitaines de New York à Atlanta, où le coût de la vie, y compris le logement, la nourriture et le carburant, se sont littéralement envolés.
Environ 6,7 millions de ménages ont déclaré que leur loyer avait augmenté, en moyenne, de 250 $ par mois au cours de la dernière année. L’augmentation ne semble pas énorme, mais rappelez-vous que beaucoup de ces gens sont écrasés sous le poids de l’inflation la plus élevée depuis quatre décennies. Leurs cartes de crédit sont épuisées ainsi que leurs économies car les salaires ne parviennent pas à suivre la flambée des prix à la consommation.
Cette révélation choquante nous rappelle que le contexte économique actuel, que certains qualifient de stagflationniste, pourrait rapidement se transformer en récession et en augmentation du chômage.
Alors, qui l’administration Biden blâmera-t-elle pour le prochain raz-de-marée d’expulsions ? Il ne peut pas continuer à blâmer « Poutine ».
Source: zerohedge