Laurent Fendt interview Pierre Jovanovic au Sujet de l'accession d'Hitler au pouvoir :
Dès les premières secondes vous avez en préliminaire un discours d'Hitler qui pose la situation économique Allemande après les multiples dévaluations, et la dépendance de la population par la dette aux pays étrangers.
En quelque sorte cette plongée dans l'Histoire nous permet d'obtenir une vision claire de notre avenir.
L'émission de fausse monnaie, que ce soit sous la Révolution Française par l'Assignat ou que ce soit durant la période de la République de Weimar aboutit à la dette démesurée et l'appauvrissement des populations en général cela donne l'issue fatale de la guerre via des dictateurs.
Ecoutez ! Réfléchissez !
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La chute de l'Empire Romain : le système romaine monétaire et la dévaluation (extrait)
Le système monétaire romain et la dévaluation
Avec l’expansion de Rome et les incessantes guerres, la République et surtout l’Empire ont souvent besoin d’argent pour lever des troupes. C’est pour cette raison et pour d’autres que la monnaie romaine a connue de nombreuses dévaluations. La différence entre la valeur annoncée de la pièce et celle réelle en or ou argent permettait alors de dégager des fonds. Par exemple, l’Aureus passe d’un poids de 7,8 grammes sous Auguste à seulement 7,26 grammes sous le règne de Néron. La diminution devient telle sur les pièces en argent qu’en 271, l’empereur Valérien met en place un procédé d’enrichissement de l’argentation en surface. Celui-ci vise à ajouter de l’argent en surface pour améliorer la qualité perçue de la pièce. En effet, l’Antoninianus ne contient à cette époque plus que 20% d’argent.
La dévaluation peut aussi prendre une forme indirecte par la création d’une nouvelle pièce. Cette dernière nait alors généralement avec une valeur annoncée inférieure à celle des métaux précieux la composant. Comme nous le citions auparavant, c’est le cas de l’Antoninianus. La faible qualité des pièces entraîne toutefois un effet pervers. En effet, les citoyens conservaient pour eux les monnaies de bonnes valeurs et payaient leurs impôts avec les pièces dévaluées. Au lieu de récupérer de l’argent, l’Empire en perdait donc. Ironiquement, l’empereur Dioclétien tentera d’enrayer ce phénomène en 294 en créant 4 nouvelles pièces dont 3 en métaux non précieux et une en argent : l’Argenteus. Cette dernière se voulait composée fortement d’argent. Cependant, sa production est trop réduite. Elle est aussi rapidement thésaurisée. Face à l’échec, la devise n’est plus produite à partir de 310.
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VIDEO: @PhilippeMurer : «#Macron est en train de (...) suivre bêtement les Américains. Les Français ne se rendent pas compte mais ce sera probablement la plus violente récession jamais vue en Europe si ça continue. Les gens vont avoir beaucoup de mal à s'en sortir.»@Nadege_Abd pic.twitter.com/vEBQWHVtki
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