Le Premier ministre Justin Trudeau s'est «engagé» à nommer des «censeurs» d'Internet dotés de «mécanismes d'application solides» qui patrouilleront sur Internet pour des discours soi-disant «déstabilisants» , selon une lettre que son bureau a envoyée aux députés canadiens la semaine dernière.
Trudeau a déjà révélé sa nature autoritaire, interdisant les armes à feu aux Canadiens, gelant les comptes bancaires des manifestants et menaçant d' « écraser le Freedom Convoy avec des chars ». « Maintenant, il vise à supprimer les droits à la liberté d'expression au Canada.
Selon un Blacklock's Reporter, Trudeau qualifie maintenant les discours non censurés de « déstabilisants ».
Dans la lettre aux députés, le texte révèle que le gouvernement canadien réfléchit à "la création d'une nouvelle commission de sécurité numérique".
Incroyablement, l'agence serait mise en place pour surveiller le contenu Internet que le gouvernement juge « nuisible » par l'intermédiaire de son service juridique.
« Le gouvernement du Canada s'est engagé à élaborer de nouvelles règles pour les plateformes qui s'appuient sur de solides mécanismes d'application », lit-on dans la lettre.
La lettre continue, ajoutant que la date d'introduction de la législation n'a «pas été déterminée», mais que «le ministère du Patrimoine canadien travaille avec d'autres ministères pour mettre en œuvre cette importante initiative».
Rapport LifeSite : Jusqu'à présent, aucune date limite n'a été fixée quant à la date d'entrée en vigueur de la législation portant sur la censure d'Internet.
Au cours des derniers mois, les libéraux de Trudeau ont tenté de faire adopter plusieurs projets de loi sur la censure d'Internet, notamment les projets de loi C-11 et C-18.
Cependant, le Code criminel du Canada ainsi que toutes les lois provinciales sur la diffamation interdisent déjà le discours haineux sous toutes ses formes.
Selon la lettre du cabinet de Trudeau, la censure est "une approche basée sur les risques de la réglementation des plateformes dans laquelle les services en ligne seraient obligés d'identifier, d'évaluer et d'atténuer les risques sur leurs plateformes".
"Les risques à identifier, évaluer et mesurer seraient définis dans la législation", indique la lettre.
Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a fustigé le projet de loi C-11 de Trudeau, affirmant que la liberté d'expression et de vivre la vie comme on l'entend est quelque chose de « doté par Dieu » pour tous les Canadiens.
En décembre, LifeSiteNews a rapporté comment des notes publiées montraient que Trudeau déplorait le fait que le contenu des médias sociaux est difficile à contrer, ce qui laisse supposer que le projet de loi sur la réglementation Web expiré de son gouvernement de l'année dernière pourrait être ressuscité.
Ce projet de loi était connu sous le nom de projet de loi C-36, qui, selon les critiques, aurait censuré les blogueurs et les utilisateurs de médias sociaux et aurait même pu ouvrir la porte à donner à la police le pouvoir de " faire quelque chose" contre la "haine" en ligne.
Le projet de loi C-36 comprenait un texte modifiant le Code criminel et la Loi sur les droits de la personne du Canada pour définir la « haine » au sens large comme « l'émotion qui implique la détestation ou la diffamation et qui est plus forte que l'aversion ou le dédain (haine) ».
Le projet de loi aurait théoriquement permis à un tribunal de juger quiconque aurait une plainte pour « haine » en ligne portée contre lui, même s'il n'a pas commis de crime. Si elle était reconnue coupable, la personne aurait été passible d'amendes pouvant atteindre 70 000 $ et aurait même pu être assignée à résidence.
Courriel : baxter@newspunch.com
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