Les pirates ont attaqué deux sociétés chargées du tiers-payant, Viamedis et Almerys. Ce sont elles qui font le lien entre la sécurité sociale et les mutuelles. Ces entreprises ont informé la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) d’une attaque informatique fin janvier. Les données de plus de 33 millions de personnes sont compromises : des informations comme l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé et les garanties du contrat.
Mais les données les plus sensibles telles que les informations bancaires, médicales, les remboursements santé, les coordonnées postales, les numéros de téléphone et les courriels « ne seraient pas concernées par la violation », selon la Cnil.
Vu le degré d’honnêteté et d’efficacité de la CNIL, qui est à l’image du médiateur de l’énergie ou des banques radicalement inutile, on peut commencer à se faire du souci. Si vous avez un numéro de sécu et une mutuelle, alors il est probable que vos données sont « dans la nature ». La question, c’est quel genre de nature... Et ce ne sont pas les médias mainstream qui vous le diront !
Ce genre de piratage n’est pas anodin, et il n’est pas sûr qu’il provienne des Russes ou des Chinois, nos deux grands ennemis selon Biden, Leyen et Macron. Notre petit doigt nous dit, en vertu du cui bono, que ce genre de données, votre historique de soins, de pathologies, votre carte sanitaire en un mot, intéresse prodigieusement le Big Pharma – mais aussi le Big Tech (les GAFAM) –, qui investit énormément dans le secteur de la santé.