par Boris Guenadevitch Karpov
Bien que les déclarations de Macron au sujet de l’envoi de troupes en Ukraine aient déclenché de vives réactions au sein de l’OTAN, les choses sont claires et s’inscrivent très exactement dans l’agenda des mondialistes : L’Ukraine ne doit à aucun prix «perdre» contre la Russie, et s’il faut y envoyer des troupes, on le fera.
En fin d’année 2023 Macron a déjà envoyé du matériel militaire (équipement individuel, armes d’infanterie légères et munitions) en Moldavie. Dans les semaines qui viennent d’autres envois de matériel, lourd, seront effectués. Par ailleurs Macron a décidé, unilatéralement sans consulter le Parlement français, de déplacer des forces du 1er Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (1er RPIMA) actuellement en Afrique, dans une zone frontalière entre la Moldavie et la Transnitrie. La Transnitrie a la semaine dernière demandé le soutien de la Russie face aux agressions moldaves, il y aura donc très prochainement des troupes françaises à portée de tir des kalachnikovs Russes. Il est bien clair qu’il ne s’agit pas ici de personnel technique ni d’instructeurs, mais de combattants aguerris.
Par ailleurs, toujours de manière unilatérale sans consulter le Parlement français, Macron a décidé, selon une source au-sein de l’État-Major français s’exprimant sous condition d’anonymat, d’envoyer des forces en Ukraine directement. Tout le monde sait que des instructeurs, techniciens militaires et officiers du Renseignement français sont déjà sur place depuis longtemps, mais c’était de manière officieuse. Cette fois des forces françaises vont de manière officielle entrer en Ukraine.
Nous n’avons pas encore d’informations précises sur les unités qui seront déployées mais pouvons dire aujourd’hui que leur mission sera, au début du moins, de rester en position statique sur des lieux sensibles. Le «bouclier humain» adapté aux unités militaires. Le raisonnement de Macron étant que si la Russie sait que des forces françaises sont situées au point X, la Russie ne frappera pas au point X, ne voulant pas déclencher d’affrontement direct avec l’OTAN.
Un tel raisonnement est parfaitement digne de Macron, je pense qu’il est inutile d’en dire plus tant il est évident que forces françaises ou pas au point X, si le point X a une valeur stratégique ou tactique, nos forces le prendront.
Selon une source au sein de l’administration présidentielle française s’exprimant sous condition d’anonymat Macron aurait prévu d’informer les responsables politiques de ces décisions la semaine prochaine en exigeant leur silence «dans l’intérêt national». Toujours selon cette source, Macron décidera alors, en fonction des réactions des responsables politiques, d’informer le Parlement français de sa décision.
Ceci n’est bien sûr qu’une vaste blague puisque le Parlement français vote tout ce que Macron lui ordonne de voter, et ce depuis une dizaine d’années sans exception.
Il est évident que sur le plan militaire, la présence de forces françaises ne changera rien à la situation. Par contre sur le principe de l’article 5 du traité de l’OTAN qui prévoit la réponse de tous les pays si l’un d’eux est attaqué, des frappes contre les unités françaises, qui ne manqueront pas d’arriver, devraient donc déclencher l’entrée en guerre de l’OTAN.
C’est en fait ce qui est prévu depuis le début, c’est ce que je dis et redis régulièrement. Tout se met en place et les choses pourraient évoluer très, très vite. Des analystes militaires Russes entrevoient une sérieuse aggravation du conflit en avril-mai de cette année. C’est à dire demain.
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Général Paitier : "Nous nous trompons d'ennemi"
Les généraux (2S) de l'Armée Française, dont l'analyse du conflit ukrainien s'oppose à celle des médias mainstream sont de + en + nombreux
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