En Allemagne ce qui se passe est gigantesque !⤵️
— Florian Philippot (@f_philippot) September 1, 2024
Le grand journal die Welt vient de publier 500 pages de mails d’échanges pendant le covid entre la Chancellerie (= Matignon chez nous) et les autorités sanitaires !
Et leur première analyse montre que « qu'à la Chancellerie, les… pic.twitter.com/v7pucAhc6K
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Les lois sont faites pour protéger les individus et la société. Détourner volontairement ces lois c’est agir contre les individus et la société, pour favoriser d’autres intérêts.
CONTEXTE DE LA GESTION DES PRODUITS THÉRAPEUTIQUES
- Il était une fois l’Agence du Médicament, créée le quatre janvier 1993, suite aux scandales du sang contaminé (1980-1990), du talc Morhange (1970), de la thalidomide (1950-1960), du Stalinon (1953)…
- Il était deux fois l’AFSSAPS, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé créée le premier juillet 1998 est chargée de s’assurer de la sécurité des produits de santé avant leur mise sur le marché. Elle hérite des compétences de la précédente élargies à tous les produits de santé. Cette agence semblant s’occuper plus de la santé des laboratoires pharmaceutiques que de celle de nos concitoyens, après les scandales du Médiator (2009) et des prothèses PIP (2010), une autre agence verra le jour.
- Il était trois fois l’ANSM, Agence Nationale de Sécurité du Médicament créée le premier mai 2012, suite aux échecs de l’AFSSAPS, sa règle première et principale sera la transparence de l’instruction des dossiers et la mise à disposition du public des débats argumentés qui président aux décisions
Dans l’Article 1 de la loi la constituant on peut lire : ” sont prévus :
1° L’enregistrement des débats et la conservation de ces enregistrements ;
2° Sans préjudice, le cas échéant, de la diffusion en ligne de l’enregistrement audiovisuel des débats, l’établissement de procès-verbaux comportant l’ordre du jour, le compte rendu des débats, le détail et les explications des votes, y compris les opinions minoritaires, et la diffusion gratuite en ligne de ces procès-verbaux sur les sites internet du ministère de la santé ou des autorités, établissements ou organismes mentionnés au premier alinéa.”
Les scandales du Levothyrox (2017), de la Depakine (2015) émaillent son existence, puis le COVID-19 surgit en 2020… Depuis, nous sommes face à une flambée mondiale de « malhonnêtite » inflammation aigüe, chronique, très contagieuse et virulente de la probité ! Nous vous proposons deux exemples représentatifs et factuels du refus de l’ANSM de respecter ses propres règlements censés créer des remparts contre la survenue de nouveaux scandales ;
1) Premier exemple : GESTION DES PRODUITS THÉRAPEUTIQUES
Fin 2020, début 2021, il existait une cinquantaine d’études sur l’ivermectine dans la lutte contre le Covid-19, quasiment toutes positives, dont deux en Ehpad en France, avec des résultats spectaculaires, une autre était en cours de réalisation pour l’OMS (via Unitaid), étude dont le responsable (Dr Andrew Hill de Liverpool) annonçait une réduction de 80 % de la mortalité dans les études qu’il avait consultées.
Nous avions alors demandé à l’ANSM d’autoriser l’ivermectine dans l’indication Covid-19. Après un refus, nous sommes allés devant le Conseil d’État, et pour ne pas être condamnée, l’ANSM fit savoir 8 jours avant, qu’elle allait examiner le dossier.
Après 3 mois d ‘ « étude du dossier », réponse négative. Elle a simplement attendu la position de l’EMA, Agence Européenne du Médicament, pour suivre cette position, dans la semaine qui a suivi.
Conformément à la loi (Code de la Santé Publique), nous avons donc demandé à l’ANSM l’enregistrement ou la transcription des débats qui ont conduit à cette décision. Voici sa réponse : « de tels documents n’existent pas » !
Il n’y a eu aucune réunion, aucun débat, aucun vote, on ne sait même pas qui a pris cette décision, s’il y avait des médecins ou seulement la directrice. Nous avions donné les coordonnées de tous ceux qui en France avaient travaillé sur le sujet : Pierre Loué, Charlotte Bernigaud, Jacques Descotes (professeur émérite à l’Université Claude Bernard à Lyon), Jean-Pierre Changeux (de l’Académie des Sciences, professeur honoraire au Collège de France et à l’institut Pasteur), Pierre-Jean Guillausseau (Université de Paris Sorbonne), Medincell. Nous les avons appelés, aucun n’a été consulté.
Singulière méthodologie pour décider de la vie de centaines de milliers de personnes, sans consulter ceux qui connaissent le produit !
Dans son mail la directrice met aussi : « la situation exceptionnelle que nous connaissons a exigé de l’agence qu’elle procède à l’évaluation dans un délai contraint, tout en préservant l’intérêt de la santé publique ». Quel cynisme, de qui se moque-t-on sinon des patients ? Il lui a fallu moins de deux semaines « pour analyser » les centaines de milliers de pages de l’étude clinique Pfizer( vaccin Cormirnaty) pour la valider, et pour l’ivermectine, trois mois pour attendre… la décision de l’EMA. Voilà l’ « urgence » !
Quant à la décision de l’EMA, nous savons quels intérêts la guident, son financement étant assuré à 89 % par les laboratoires pharmaceutiques. EMA, ANSM sont au service de l’industrie pharmaceutique, pas des patients ni de la « santé publique ».
Rien n’a changé depuis l’AFSSAPS, et l’ANSM ne respecte pas la loi, avec l’accord et la complicité du pouvoir. En mai 2021, 1 500 médecins écrivaient au m(s)inistre Olivier Véran pour, entre autres, lui signaler ce non-respect de la loi. Aucune réponse, mais il ne peut pas dire qu’il n’était pas au courant de ce non-respect de la loi. Le ministre ignore-t-il l’Article 40 du Code Pénal ? « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République ».
2) Second exemple : GESTION ET SUIVI DES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES
Outre les autorisations, l’ANSM est chargée du suivi, afin de détecter les produits qui ne sont pas conformes à un bénéfice/risque acceptable. Là encore l’ANSM ne fait pas le job, protégeant l’industrie pharmaceutique, tout comme le faisait l’AFSSAPS en protégeant l’industrie notamment avec le Médiator, conduisant à sa fin et à une condamnation en justice. L’ANSM ne fait pas mieux, voire pire.
Catherine Teilhet est spécialiste en bases de données relationnelles, elle y a consacré une grande partie de sa carrière. Depuis la crise Covid, elle s’intéresse aux données publiées par les autorités compétentes, elle a téléchargé les données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) et de l’European Medicines Agency (EMA), ce travail est une simple continuité de son activité professionnelle, les données sont traitées via PostGreSQL, outil de gestion de bases de données relationnelles.
En ce qui concerne l’EMA, le sérieux et l’éthique de l’agence la laissent perplexe. Ainsi elle découvre que les déclarations hebdomadaires des EI de l’EMA, qu’elle collige et conserve, sont surprenantes. En additionnant les déclarations enregistrées régulièrement, elle constate que le total n’a rien à voir avec le cumul affiché par l’EMA : 28 873 décès présents dans les fichiers fournis par l’EMA en mai 2024, contre 44 342 décès présents dans les données conservées de 2021 à mai 2024. Elle a interrogé en vain l’EMA afin de savoir à quoi correspondent ces disparitions massives …
Mais revenons en France, la lecture du document « Enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer – BioNTech Comirnaty », parue en été 2022 fait état page 6, de 30 178 cas d’effets indésirables graves dont 1 544 décès en France et uniquement pour Pfizer, Catherine décide donc de demander les informations à la source : l’ANSM (cette dernière ne met pas ses fichiers de données à la disposition du public, contrairement au VAERS ou à l’EMA), voici la chronologie du parcours du combattant nécessaire pour … ne même pas les obtenir !
Le 22 septembre 2023, elle contacte l’ANSM, afin d’obtenir les fichiers des données correspondant aux effets indésirables des injections Covid de Comirnaty/Pfizer Biontech en France.
Le 03 novembre 2023, en absence de réponse, elle relance l’ANSM.
Le 28 novembre 2023, toujours pas de réponse de l’ANSM depuis plus de deux mois, elle saisit la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) au titre du droit d’accès aux documents administratifs, consacré par la Loi.
Le 05 janvier 2024, l’ANSM répond que les données sont déjà à sa disposition via l’EMA. Ce qui est faux, l’EMA ne mettant pas à disposition le critère de la nationalité du patient, il n’est donc pas possible d’isoler les effets indésirables pour la France.
Le 11 janvier 2024, l’avis émis par la CADA (N° 20237279) donne son accord à la transmission des données par l’ANSM.
Le 29 mars 2024, pas de réponse, elle relance de l’ANSM.
Le 29 avril 2024, pas de réponse, elle relance de l’ANSM.
Le 24 août 2024, pas de réponse, elle relance de l’ANSM.
C’est astucieux, il suffisait d’y penser : rédiger des lois, des décrets qui permettent à tout un chacun d’interroger des institutions, mais seules les questions politiquement correctes recevront une réponse … Pour rappel l’ANSM est décrite ainsi sur le site du ministère du travail, de la santé et des solidarités :
« L’ANSM est un établissement public placé sous la tutelle du ministère chargé de la Santé. Elle place au cœur de ses préoccupations la sécurité de l’usager et l’accès des patients à l’innovation thérapeutique. Le partage de l’information avec tous les publics (professionnels de santé, patients et grand public) constitue un enjeu prioritaire ». Vous pouvez vérifier.
Heureusement que le partage de l’information est un enjeu prioritaire pour l’ANSM, on n’ose penser à ce que cela serait si tel n’était pas le cas … Quant à ses rapports avec l’EMA, vers laquelle elle renvoie maintenant systématiquement, on peut se demander à quoi sert l’ANSM avec ses fonctionnaires se contentant de copier-coller l’EMA, et se retranchant derrière pour ce qui est des décisions, de l’information, des responsabilités.
Catherine résume bien ses déboires dans une citation de Michel Clouscard : « Tout est permis, mais rien n’est possible ».
Maintenant il faut être logique. Soit tout va bien, il n’y a aucun problème, et il n’y a donc aucune objection à communiquer toutes les informations, conformément à la loi, soit il y a des choses qui ne vont pas du tout et il faut alors les cacher. Le comportement de l’ANSM, contraire à sa raison d’être et à la loi, font que l’on sait où se situe la vérité concernant ce qu’elle refuse de communiquer : c’est plus grave qu’on ne le pense, c’est inavoué car inavouable. Elle se justifie même dans son courrier en évoquant on ne sait quelle « atteinte aux secrets protégés par la loi » ! Un organisme chargé par la loi de diffuser tout ce qu’il produit, détenteur d’un secret protégé par la loi ? Bigre ! Et au moins c’est clair, les évènements indésirables des vaccins sont un secret d’État, que nous connaîtrons dans 50 ans, une fois levé le secret défense qui entoure ce Covid-19. Ce secret défense en matière de santé, une première depuis des milliers d’années, n’a pour but que de protéger les responsables, qui ne seront plus là quand on connaîtra enfin la vérité.
Le COVID-19 sera-t-il le plus gros scandale sanitaire de tous les temps ? C’est ce que nous pensons et l’histoire jugera, en espérant que des juges puissent le faire avant. Peu de chance en France vu le système politico judiciaire et l’absence de presse pour dénoncer les scandales, mais on peut espérer des anglo-saxons.