Vouillé un peu d'Histoire

Notre super mégalo est il en plus thymiaque ç'est à dire qu'il a besoin de reconnaissance, qu'on admette qu'il est le plus beau, le plus intelligent, qu'il a toujours raison etc...

de la fameuse pièce de Robert Lamoureux :

- "Monsieur doit réagir, Monsieur à charge d'âme, Monsieur doit lutter,  faire face, ç'est moi le plus grand, ç'est moi le plus fort, et tous les autres c'est rien que des cons !"

c'est la rançon de la gloire on traîne dans son sillage une armée de flatteurs, de bons à rien, d'insignifiants, qui vous soutiennent, on se doit donc de les nourrir, et ç'est par ce cercle étrange et vicieux, que la flatterie entraine et nourrit  la mégalomanie, car peu osent dire la vérité au Prince, si peu que celui ci soit déjà sourd d'avance aux critiques, ç'est comme un écho de son orgueil, le miroir de sa vanité dans la flagornerie permanente des courtisans. Le piège est insidieux, surtout si l'on est mal entouré. Brigitte le soutien dans ce sens, "Les Français ne méritent pas mon mari", oui ç'est sûr pourquoi à t on mérité ça !

Ainsi à la fin ce qui pouvait être un trait saillant peut devenir un trait permanent qui phagocyte tout le personnage.

D'où cette obsession d'être au centre de tout, des regards de tous, le tout relayé par des médias qui servent sa soupe journellement, notre pain quotidien en quelque sorte, les états d'âmes des ministres, leurs roueries, leurs calculs et l'altitude du Prince, Lunaire, plus que Solaire.

Comme disait Coluche :

- "La seule chose qui soit exacte dans un journal ç'est la date",

- "Il paraît que la presse a tué un ministre… Dis donc, par rapport à ce qu'elle en fait vivre… c'est pas grave, hein ?"

Mais tout de même on a la fâcheuse impression lorsqu'on est invité en tant que téléspectateur a un journal télévisé ou une chaîne d'information d'être  à un dîner de cons, mais le con ç'est nous !

Henry