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12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 17:11
Le patron de la Gendarmerie prévient ses troupes de l’émergence de “dangers inédits pour la France, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’extérieur” ; “mais dans le contexte budgétaire actuel, il nous faudra faire des choix”

 

Source

 

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« Grande démission » dans la gendarmerie ? « Le bateau coule mais on n’est pas écouté »

« Grande démission » dans la gendarmerie ? « Le bateau coule mais on n’est pas écouté »

Ils sont des milliers de gendarmes à avoir rejoint un groupe Facebook privé où ils peuvent exprimer leur mal-être au travail et échanger des conseils pour démissionner. « L’institution a tellement changé que je ne la reconnais plus. » C’est avec « un goût amer dans la bouche » que François a quitté la gendarmerie au 1er juin 2024. « J’aurais dû aller au moins jusqu’à mes 50 ans mais la force m’a manquée », explique l’ex-adjudant aux 27 ans de services, dans une publication likée par 300 membres du groupe Facebook privé « GIE : Côté démission ».

Dégradation des conditions de travail, manque de considération de la hiérarchie envers la base, accumulation de réformes controversées… 

Les échanges qu’Enquêtes d’actu a pu consulter durant plusieurs mois, révèlent un malaise dont nous avons voulu mesurer l’ampleur. Une tâche pas si aisée, statut militaire oblige.

La plupart des gendarmes ayant publié sur le groupe Facebook et que nous avons cherché à joindre, ont décliné nos demandes d’entretien. Sans doute par crainte d’enfreindre leur devoir de réserve et de se voir sanctionné.

Démissions dans la gendarmerie : un groupe Facebook de 22 000 membres. Créé en janvier 2024, GIE : Côté démission est un groupe privé comptant près de 22 000 inscrits. L’équivalent d’un cinquième des effectifs d’active de la gendarmerie. Son administratrice, qui se présente sous le pseudonyme « Ladie Fox », a voulu « créer un groupe d’échange sur le sujet de la démission », après « une menace de suicide » sur un autre groupe de gendarmes – « GIE : côté filles » – dont elle s’occupe. Avec cette idée qu’« il vaut mieux changer de vie plutôt que de la perdre », livre-t-elle à Enquêtes d’actu. […]

Brigades en « souffrance ». C’est dans les brigades que la « souffrance » est la plus perceptible, selon un sondage interne à « GIE : Côté démission ». Chargées de la surveillance de jour comme de nuit d’une ou de plusieurs communes ainsi que de l’accueil du public, les brigades constituent l’unité de base de la gendarmerie dans son maillage du territoire national. […] Le DGE, « un point de rupture entre la hiérarchie et la base »

Autre réforme dans son collimateur : le dispositif de gestion des événements (DGE), lancé en 2020. Grâce à un algorithme qui analyse les données issues des interventions passées, le DGE est censé aider le commandement à « optimiser le nombre de patrouilles  » sur roue  »  nécessaire à la gestion des interventions […], tout en limitant les astreintes au strict nécessaire », explique le ministère de l’Intérieur sur son site internet.

« On a pris deux gendarmes par-ci, deux gendarmes par-là, pour créer des patrouilles censées gérer tous les événements sur, en gros, un demi-département, reprend François. Sauf qu’on n’était pas assez nombreux pour cela. À prendre des effectifs dans chaque brigade, on s’est tous retrouvés avec six mois de retard dans nos procédures courantes ! ».

A lire aussi : Police et gendarmerie : le Sénat s’alarme de la  » véritable crise  » des forces de sécurité intérieure : Une commission d’enquête parlementaire s’alarme de la  » véritable crise  » traversée par les forces de sécurité intérieure, et en particulier la police nationale.

Détails. https://actu.fr/societe/grande-demission-dans-la-gendarmerie-le-bateau-coule-mais-on-n-est-pas-ecoute_61643334.html

via

@actufr

https://twitter.com/sergiodde/status/1888505298719023585?s=48&t=l_rY7R3eMCYxXcRvxiFy6
 
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La Gendarmerie Française et la Garde Nationale Ukrainienne, une histoire… nauséabonde

L’information est accablante et pourtant bien réelle : la France a initié, dès 2019 et 2021, un processus de recrutement de membres de la Garde nationale ukrainienne pour les intégrer dans sa propre gendarmerie. Une coopération dissimulée derrière un vernis diplomatique et académique, alors même que ces unités ukrainiennes étaient déjà connues pour compter en leur sein des éléments néonazis, notamment le tristement célèbre régiment Azov, accusé de crimes contre l’humanité dans le Donbass.

Une vérité dérangeante passée sous silence

Depuis février 2022, la narrative officielle française a totalement occulté ces faits. Les médias et les responsables politiques répètent en chœur qu’il n’existe ni néonazis ni bandéristes en Ukraine, malgré des preuves accablantes du contraire. Mais alors, pourquoi la France a-t-elle estimé nécessaire, dès 2019, de recruter des membres de cette Garde nationale pour sa propre gendarmerie ?

L’histoire de ces recrutements est révélatrice. En 2019, le colonel Jean-Luc Lomon, attaché des forces de l’ordre à l’Ambassade de France en Ukraine, se rendait pour la sixième fois à l’Académie nationale de la Garde nationale d’Ukraine. Officiellement, il s’agissait d’évaluer les compétences en français des cadets et des officiers, dans le cadre d’un programme de coopération. Pourtant, derrière cette façade linguistique, une réalité plus sombre se dessine : la sélection de futurs gendarmes étrangers pour servir sous le drapeau tricolore.

Une sélection guidée par des objectifs troubles

Le processus de sélection, décrit comme un simple examen linguistique, pose une question majeure : pourquoi la France a-t-elle besoin d’aller recruter des Ukrainiens pour sa propre gendarmerie ? Nos forces de l’ordre souffrent-elles d’une telle pénurie de recrues françaises qu’il faille chercher du renfort à l’étranger ? Et surtout, quels sont les critères réels de cette sélection, alors même que la Garde Nationale ukrainienne était déjà pointée du doigt pour ses accointances avec des groupuscules ultranationalistes ?

L’une des cadettes ukrainiennes, Diana Krainova, témoignait en 2019 de son ambition : « Après tout, avoir un niveau élevé de maîtrise du français ouvre maintenant une opportunité extraordinaire : un voyage en France et des études à l’école de la gendarmerie. » Une déclaration qui confirme sans ambiguïté l’existence d’un programme d’intégration de ces recrues au sein des forces françaises.

L’examen de français comportait deux parties : écrite et orale. Au cours de la première étape, les officiers et les cadets ont effectué des tâches d’écoute, de lecture et d’écriture. La deuxième partie, la plus importante, s’est déroulée sous forme d’entretien. Au cours de celle-ci, les militaires ont montré leurs compétences en communication.

« J’ai étudié le français à l’école. Après être entré à l’Académie, j’ai continué à l’étudier, même si j’avais le choix de choisir l’allemand. J’ai passé l’examen de français pour la première fois. Bien sûr, ce n’était pas facile, mais j’ai étudié toute l’année et je me suis sérieusement préparé à ce test. Après tout, avoir un niveau élevé de maîtrise du français ouvre maintenant une opportunité extraordinaire : un voyage en France et des études à l’école de la gendarmerie. Je me suis fixé un objectif, entrer dans les trois premiers candidats aux études en République française », a déclaré la cadette Diana Krainova.

Il est à noter que les résultats de cet examen seront pris en compte lors de la sélection des candidats à l’Ecole de Gendarmerie.

Rencontre entre le directeur général de la Gendarmerie nationale et le commandant de la Garde nationale ukrainienne

  • Par PAEI
  • Publié le 07 décembre 2023

© Sirpa – G

Mardi 5 décembre 2023, le directeur général de la Gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, a reçu le commandant de la Garde nationale ukrainienne (GNU), le général Oleksandr Pivnenko, dont c’était la première séquence internationale officielle.

Préparé par l’Attaché de sécurité intérieure (ASI) en Ukraine, le colonel Jean-Marc Chambon, ainsi que par la DCIS (Direction de la coopération internationale de sécurité), ce déplacement exceptionnel a été l’occasion pour la GNU de rechercher auprès de la gendarmerie nationale les bonnes pratiques d’une force de police à statut militaire. Cela, avec l’objectif de conforter son identité au sein de l’écosystème de sécurité ukrainien.

Lors de cet entretien, des séquences dédiées à la Direction des opérations et de l’emploi (DOE), à l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN), au Groupement de blindé de la gendarmerie mobile (GBGM) et au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont eu lieu.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du renouvellement de la coopération avec la Garde nationale ukrainienne, qui est actuellement engagée dans les opérations militaires face à l’agression russe. Cela a également été l’occasion de réaffirmer le soutien de la gendarmerie nationale, et partant de la France, à l’Ukraine, près de deux ans après le début du conflit et les premières missions du GIGN et de l’IRCGN sur place.

Avec cette rencontre, le directeur général de la gendarmerie nationale a ainsi posé les jalons d’une coopération opérationnelle et institutionnelle étroite, dans la perspective de la reconstruction de l’Ukraine post-conflit.

Source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2023/rencontre-entre-le-directeur-general-de-la-gendarmerie-nationale-et-le-commandant-de-la-garde-nationale-ukrainienne

Coopération entre la Gendarmerie nationale et la Garde nationale d’Ukraine [uk]

20 octobre 2020

Initié par le SSI, une formation aux règles et à la gestion du maintien de l’ordre a été effectuée par deux experts de la gendarmerie nationale au profit des effectifs de la garde nationale ukrainienne (GNU).

Ce stage s’est déroulé au centre de formation de Staré. Pendant deux semaines les officiers et sous-officiers de la garde nationale ont pu participé à différents exercices et mises en situation de gestion démocratique des foules suivant les meilleurs pratiques de l’Union européenne. A l’issue, il a été procédé à une remise des diplômes en présence de la direction de la GNU et de la délégation française. L’expérience française de la doctrine du maintien de l’ordre a été très appréciée par les militaires de la GNU qui ont porté un grand intérêt à cette expérience.

Source : Ambafrance.org

Lire également :

Corruption : un service du ministère de l’Intérieur visé par une enquête, un général de gendarmerie suspendu

Le PNF a ouvert une enquête portant sur des soupçons de corruption au sein du service des achats

Par Aguellid 

Nouvelle affaire de corruption très grave au sein de la gendarmerie nationale impliquant un général responsable des commandes. C’est d’autant plus grave que ça implique également un certain Gérard B. qui avait déjà été condamné il y a plus de 10 ans pour les mêmes faits. Le général Xavier Lejeune soupçonné de ces malversations a immédiatement été suspendu. Reste à savoir de quelles sommes il est question…


Voilà qui fait tache. Des soupçons de corruption planent sur le service des achats du ministère de l’Intérieur. Si bien que le PNF (Parquet national financier) a ouvert une enquête préliminaire pour corruption, prise illégale d’intérêt et trafic d’influence, a indiqué mercredi une source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

Les investigations visent plusieurs chefs d’entreprise et plusieurs militaires.

Parmi eux, le général Xavier Lejeune, figure du service chargé des commandes et distributions des équipements pour la gendarmerie, la police et la Sécurité civile, a précisé la source judiciaire. Xavier Lejeune a été placé en garde à vue en mars 2023.

« Gravité » et « vraisemblance des faits »

« Dès que la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) a eu connaissance d’une enquête ouverte par le PNF, le général Lejeune a été suspendu de ses fonctions », puis a « quitté le service actif le 1er septembre 2023 », a assuré la gendarmerie.


Photo d’illustration : Le général Lejeune a été suspendu de ses fonctions sitôt la direction générale de la gendarmerie avertie. Illustration. - LAURE BOYER

20 Minutes avec AFP

Source : Le Libre Penseur

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