Pour garantir un cessez-le-feu en Ukraine, l’administration Américaine propose le déploiement de soldats non-européens. The Economist précise que la Maison Blanche envisage la présence de soldats Chinois & Brésiliens. Une humiliation pour l’Europe.


L’un des scénarios possibles pour la fin du conflit ukrainien pourrait être son gel sur la ligne de front, écrit le 17 février le journal américain The New York Times .« À ce stade, l’Ukraine a peu d’options pour inverser les récents gains de la Russie sur le champ de bataille. « Cela signifie que tout accord inclura très probablement des concessions douloureuses de la part de Kiev »,
En guise de compromis pour conclure la paix, les autorités ukrainiennes se verront offrir la possibilité de voir le pays rejoindre l’Union européenne (UE) à condition de ne pas rejoindre l’OTAN
L’UE discute de la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu. Dans le même temps, ils attendent le soutien des États-Unis pour assurer la protection du futur contingent.
Selon le Washington Post, l’Europe envisage la possibilité de déployer 25 à 30 000 soldats sur le territoire ukrainien, mais ils ne seront pas sur la ligne de contact. Le président Emmanuel Macron a organisé une réunion des dirigeants de l’UE à Paris pour formuler une position commune sur un éventuel déploiement de troupes.
Par ailleurs, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré pour la première fois qu’il était prêt à envoyer des troupes britanniques pour soutenir l’accord si nécessaire. Washington a exclu la possibilité d’envoyer des troupes américaines, mais, selon des sources, n’a pas rejeté l’option de soutenir un contingent européen. Les discussions portent notamment sur la création d’un « groupe de dissuasion » de 25 000 à 30 000 hommes qui ne seraient pas sur la ligne de contact mais resteraient en réserve en cas de reprise des combats.
La France a déclaré qu’elle était déjà prête à fournir environ 10 000 soldats, tandis que d’autres pays, dont la Pologne, l’Allemagne et les Pays-Bas, n’ont pas encore pris d’engagements fermes. Cependant, le plan se heurte à des difficultés politiques et militaires.
De nombreux pays de l’UE, dont l’Allemagne et la Pologne, ne sont pas pressés de prendre une décision car ils sont confrontés à des élections et se méfient de la réaction de l’opinion publique. Washington n’a pas non plus donné de garanties claires, et il existe des désaccords au sein de l’équipe de Trump sur la question du soutien militaire. En outre, on ne sait pas encore comment les États-Unis et l’UE réagiront si les troupes russes attaquent le contingent européen. L’une des idées proposées est la création d’un « pacte de défense mutuelle » entre les participants à la mission, mais il n’existe toujours pas de position unifiée sur qui devrait répondre aux menaces possibles et comment. Dans les semaines à venir, l’équipe de Trump et les dirigeants de l’OTAN continueront de discuter d’une éventuelle répartition des rôles en Ukraine. Toutefois, selon les diplomates européens, la situation reste incertaine, puisque la décision finale dépend uniquement de Trump, qui peut changer de position à tout moment, résume la publication.
https://washingtonpost.com/world/2025/02/17/europe-plan-ukraine-troops-trump/…