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30 avril 2025 3 30 /04 /avril /2025 17:29
Bienvenue dans les Républiques très très démocratiques de l'Union Européenne !
Électeurs morts, fausses cartes d’identité : L’Allemagne et l’Espagne confrontées à des scandales de fraude électorale
 

Le président de l’Union pour la bonne gouvernance insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’erreurs isolées, mais plutôt d’une stratégie délibérée visant à réduire au silence les partis émergents tels que l’AfD.

 

L’Allemagne et l’Espagne sont confrontées à des scandales électoraux majeurs qui ont ébranlé la confiance du public dans les institutions démocratiques, les allégations de fraude, d’achat de votes et d’irrégularités systémiques soulevant de sérieuses questions quant à l’intégrité des récentes élections.

 

En Allemagne, une plainte officielle de 80 pages déposée par Marcel Luthe, ancien membre du parti libéral Free Democratic Party (FDP) et président de l’Union pour la bonne gouvernance, a déclenché une tempête politique en révélant des irrégularités systématiques lors des élections fédérales qui se sont tenues en février 2025. La plainte, étayée par plus de 200 documents, a été soumise à la commission de contrôle électoral du Bundestag et affirme que le système électoral a été « saboté selon un plan », selon le Berliner Zeitung.

Parmi les révélations les plus choquantes, on trouve l’affirmation selon laquelle au moins 2,5 millions de personnes décédées sont restées inscrites sur les listes électorales. Selon Luthe, cela a permis de voter au nom de personnes décédées, un problème qui se serait déjà produit lors d’élections précédentes. En outre, de nombreux bureaux de vote n’exigeaient pas des électeurs qu’ils présentent une pièce d’identité officielle avec photo. Dans des villes comme Stuttgart, par exemple, les agents électoraux ont reçu pour instruction de n’accepter que la notification de vote comme pièce d’identité suffisante, un document facilement falsifiable. Cette pratique va directement à l’encontre de la loi électorale allemande qui, dans la plupart des cas, exige une vérification d’identité en bonne et due forme.

Les problèmes ne s’arrêtent pas là. De nombreux citoyens ont déclaré s’être vu refuser le droit de vote parce que quelqu’un avait apparemment déjà voté en leur nom. À Bad Kreuznach, près de Francfort, on a trouvé plus de bulletins de vote que d’électeurs inscrits, ce qui a mis la puce à l’oreille. Luthe affirme également que des milliers de citoyens allemands vivant à l’étranger n’ont pas reçu leurs documents de vote à temps, bien qu’ils se soient inscrits correctement.

Selon lui, ces électeurs ont tendance à rejeter les partis traditionnels, de sorte que leur exclusion pourrait avoir profité à la coalition gouvernementale des sociaux-démocrates et des Verts. Il a qualifié l’ensemble du processus électoral de « farce » et a demandé que tous les registres des bureaux de vote soient rendus publics afin de permettre un audit complet.

Il insiste également sur le fait qu’il ne s’agit pas d’erreurs isolées, mais plutôt d’une stratégie délibérée visant à favoriser les forces de l’establishment et à réduire au silence les partis émergents tels que le BSW de Sahra Wagenknecht – qui a manqué le seuil parlementaire de 5 % à 10 000 voix près – et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), un parti qui représente un défi important pour le statu quo politique.

Pendant ce temps, en Espagne, la Guardia Civil a découvert plusieurs systèmes d’achat de votes liés au Parti socialiste ouvrier (PSOE) au pouvoir, qui remontent aux élections locales précédentes. À Mojácar, une ville de la région méridionale d’Andalousie, deux candidats du PSOE ont été arrêtés pour avoir prétendument offert de l’argent et des emplois dans le secteur public à des immigrés latino-américains en échange de leurs votes. Les montants allaient de 100 à 200 euros par bulletin de vote. Dans certains cas, ils ont également proposé un emploi à la mairie locale en échange de leur soutien. Ces arrestations ont eu lieu quelques jours avant les élections municipales de 2023.

Un cas encore plus scandaleux s’est produit à Albudeite, dans la région de Murcie, où le candidat socialiste à la mairie a été arrêté avec douze autres personnes pour avoir orchestré une opération similaire. L’enquête a révélé l’utilisation de la coercition et de l’usurpation d’identité pour manipuler les votes par correspondance, ce qui a directement compromis la légitimité des résultats des élections. Ces pratiques, loin d’être anecdotiques, sapent sérieusement la confiance dans le système et renforcent la perception croissante que certains partis sont prêts à enfreindre la loi pour rester au pouvoir.

Ces scandales en Allemagne et en Espagne relancent un débat crucial sur la nécessité de protéger l’intégrité du processus électoral contre ceux qui semblent de plus en plus disposés à contourner les règles pour se maintenir au pouvoir.

Traduction de The European Conservative par Aube Digitale

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