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"La Gloire est comme un cercle dans l'onde qui va toujours s'élargissant jusqu'à ce qu'à force de s'étendre, il finisse par disparaître" - William Shakespeare - Henry VI
Les empires qui s'étendent doivent se trouver face à ces deux alternatives : - la force décroissante de l'offensive ou bien la surextension. Trop concentrée ou trop dispersée une force ne peut réagir. Ainsi les empires sont amenés a se fondre dans leur conquêtes ou s'écrouler de l'intérieur.
La surface représente donc le kilométrage ne km2, les hommes, le matériel, la durée ; la densité représente la supériorité numérique, sa rapidité et sa capacité d'action et réaction
Donc vous trouverez un exemple sur cette opposition sur le terrain militaire illustré par l'exemple de la bataille d'Hattin dans mon site. Ici c'est la densité qui utilise le terrain lié à la surface par harcèlement. par usage de la mobilité.
Les grecs anciens préféraient la densité, les romains également - Vègèce "La valeur l'emporte sur le nombre", Les armées concentrées en légions (entre autre) mobiles sont donc privilégiées par rapport aux armées de surfaces orientales. Mais la stratégie inverse est adoptées par les Wisigoths (les Germains en général) - Alaric "Plus l'herbe était dense, plus elle était facile à tondre" On voit donc finalement s'opposer deux réflexions stratégiques qui en leur temps sont valables, mais l'une devient obsolète par rapport à l'autre selon le cas de figure et l'étendue à défendre ou a assaillir.
La surface est donc le nombre en avantage mais les pertes excessives en cas de soutient d'une position ; la densité est donc la rapidité daction mais s'use dans la durée.
La stratégie l'emporte en matière classique mais la technologie sert la tactique. Les moyens stratégiques servent à obtenir l'action et la projection de l'action et finalement le résultat par calculs.
Il y donc la stratégie indirecte qui en espace et temps permet la durée et à pour finalité l'usure en action.
ou dans le second cas, la stratégie directe qui agit dans le temps rapidement et qui dans l'espace ralentit et dilue ses forces par action fulgurante si les objectifs deviennent trop importants. Il s'agit donc de cibler l'essentiel. Stratégie d'Alexandre III de Macédoine à la Bataille de Gaugamèles, l'infériorité numérique et la tactique lui permette de cibler l'axe fondamental et de frapper par psychologie l'essence même des Perses c'est-à dire Darius.
Cependant le terrain acquis par stratégie directe par la densité tendra à se diluer dans le terrain qu'elle aura conquis. - d'ou l'illustration par la citation de Shakespeare. C'est tout le problème des empires arrivés à leur point zénithal.
D'ou le choix d'abandon des empires territoriaux pour les substituer à des empires hégémoniques, ces derniers nous projettent dans la grèce antique, avec Athènes son 'empire Panhéllènique. L'hégémonie contraint à des coûts d'influences politiques et économiques et oblige à des calculs de projections. Il use peut de force et fait en général porter le coût sur ses alliès, la limite se trouve à l'incapacité de financement par cet empire. Tout l'équilibre subtil est entre le coût et les ressources, qui de fait est fragilisé par les aléas économiques et sociaux. Les empires territoriaux comme Sparte font porter directement le poids de la gestion aux administrés et l'effet de rupture reposera sur l'Etat central.
Nous voilà donc dans l'optique oligarchique et l'optique démocratique, dont on voit la finalité dans Thucydide et la Guerre du Péloponnèse « L'histoire est un perpétuel recommencement. » et cet autre citation « Un homme qui ne se mêle pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile. » c'est le prix qu'implique le choix démocratique, mais il y a aussi le choix oligarchique.L'intemporalité du texte de Thucydide démontre avec force et génie les consèquences implacables qui font qu'une démocratie s'écroule et que le temps de la guerre qui se profile puis éclate devient la source de tous les maux et le déchainemement de toutes les violences. Le grand siècle de Périclès périclite et les idéaux humains sont foulés aux pieds, notamment dans l'affaire de Corcyre, qui non seulement devient un affrontement entre Athènes et Corinthe, mais est l'enjeu de manipulation des groupes corcyréens démocrates pro Athénienset oligarques pro Péloponnèsiens (Sparte), ceci conduit à une terrible guerre civile et d'effroyables massacres.
Cependant éviter le piège de la surextension n'est pas éviter le déclin.
Les empires qui s'étendent doivent se trouver face à ces deux alternatives : - la force décroissante de l'offensive ou bien la surextension. Trop concentrée ou trop dispersée une force ne peut réagir. Ainsi les empires sont amenés a se fondre dans leur conquêtes ou s'écrouler de l'intérieur.
La surface représente donc le kilométrage ne km2, les hommes, le matériel, la durée ; la densité représente la supériorité numérique, sa rapidité et sa capacité d'action et réaction
Donc vous trouverez un exemple sur cette opposition sur le terrain militaire illustré par l'exemple de la bataille d'Hattin dans mon site. Ici c'est la densité qui utilise le terrain lié à la surface par harcèlement. par usage de la mobilité.
Les grecs anciens préféraient la densité, les romains également - Vègèce "La valeur l'emporte sur le nombre", Les armées concentrées en légions (entre autre) mobiles sont donc privilégiées par rapport aux armées de surfaces orientales. Mais la stratégie inverse est adoptées par les Wisigoths (les Germains en général) - Alaric "Plus l'herbe était dense, plus elle était facile à tondre" On voit donc finalement s'opposer deux réflexions stratégiques qui en leur temps sont valables, mais l'une devient obsolète par rapport à l'autre selon le cas de figure et l'étendue à défendre ou a assaillir.
La surface est donc le nombre en avantage mais les pertes excessives en cas de soutient d'une position ; la densité est donc la rapidité daction mais s'use dans la durée.
La stratégie l'emporte en matière classique mais la technologie sert la tactique. Les moyens stratégiques servent à obtenir l'action et la projection de l'action et finalement le résultat par calculs.
Il y donc la stratégie indirecte qui en espace et temps permet la durée et à pour finalité l'usure en action.
ou dans le second cas, la stratégie directe qui agit dans le temps rapidement et qui dans l'espace ralentit et dilue ses forces par action fulgurante si les objectifs deviennent trop importants. Il s'agit donc de cibler l'essentiel. Stratégie d'Alexandre III de Macédoine à la Bataille de Gaugamèles, l'infériorité numérique et la tactique lui permette de cibler l'axe fondamental et de frapper par psychologie l'essence même des Perses c'est-à dire Darius.
Cependant le terrain acquis par stratégie directe par la densité tendra à se diluer dans le terrain qu'elle aura conquis. - d'ou l'illustration par la citation de Shakespeare. C'est tout le problème des empires arrivés à leur point zénithal.
D'ou le choix d'abandon des empires territoriaux pour les substituer à des empires hégémoniques, ces derniers nous projettent dans la grèce antique, avec Athènes son 'empire Panhéllènique. L'hégémonie contraint à des coûts d'influences politiques et économiques et oblige à des calculs de projections. Il use peut de force et fait en général porter le coût sur ses alliès, la limite se trouve à l'incapacité de financement par cet empire. Tout l'équilibre subtil est entre le coût et les ressources, qui de fait est fragilisé par les aléas économiques et sociaux. Les empires territoriaux comme Sparte font porter directement le poids de la gestion aux administrés et l'effet de rupture reposera sur l'Etat central.
Nous voilà donc dans l'optique oligarchique et l'optique démocratique, dont on voit la finalité dans Thucydide et la Guerre du Péloponnèse « L'histoire est un perpétuel recommencement. » et cet autre citation « Un homme qui ne se mêle pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile. » c'est le prix qu'implique le choix démocratique, mais il y a aussi le choix oligarchique.L'intemporalité du texte de Thucydide démontre avec force et génie les consèquences implacables qui font qu'une démocratie s'écroule et que le temps de la guerre qui se profile puis éclate devient la source de tous les maux et le déchainemement de toutes les violences. Le grand siècle de Périclès périclite et les idéaux humains sont foulés aux pieds, notamment dans l'affaire de Corcyre, qui non seulement devient un affrontement entre Athènes et Corinthe, mais est l'enjeu de manipulation des groupes corcyréens démocrates pro Athénienset oligarques pro Péloponnèsiens (Sparte), ceci conduit à une terrible guerre civile et d'effroyables massacres.
Cependant éviter le piège de la surextension n'est pas éviter le déclin.