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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 14:44

Arctique, la bombe de méthane est amorcée :

 

Deux expéditions océanographiques récentes :

 

- sur le Jacob Smirnitsky menée par des scientifiques suédois, en mer de Sibérie Orientale et en mer Laptev, vient d’enregistrer des émanations de gaz méthane inhabituelles qui atteignent pas endroits des concentrations cent fois supérieures aux rejets moyens. Ces émanations s’étendent sur les centaines de milliers de kilomètres carrés du plateau continental sibérien.

 

Le chercheur suédois Örjan Gustafsson, géologue de l’université de Stockholm travaillant à bord de ce navire à transmis au journal The Independent, expliquant que l'expédition ISSS-08 (International Siberian Shelf Study 2008) avait découvert dans l'océan Arctique, au niveau du plateau continental sibérien, des suintements de méthane s'échappant du fond en de nombreux endroits. Enfermé dans le sous-sol gelé, ce gaz y est retenu prisonnier sous forme de clathrates, ou hydrates de méthane. Le même phénomène existe dans le pergélisol (permafrost en anglais), sol gelé des hautes latitude

 G.R.I.T. TRANSVERSAL 

« Nous avons travaillé fiévreusement pour terminer le programme de prélèvement d’échantillons hier et la nuit dernière », écrit le Dr Gustafsson. « Une vaste zone d’intense libération de méthane a été découverte. Sur les précédents sites nous avions observé de fortes concentrations de méthane dissous. Hier, pour la première fois, nous avons observé une zone où la libération est si intense que le méthane n’a pas eu le temps de se dissoudre dans l’eau de mer, mais arrive sous forme de bulles de méthane à la surface. Ces « cheminées de méthane » ont été observées sur échosondeur et avec les [instruments] sismiques. »

À certains endroits, les concentrations de méthane atteignaient 100 fois les niveaux habituels. Ces anomalies ont été constatées dans la mer de Sibérie orientale et la mer de Laptev. Elles portent sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés, et totalisent des millions de tonnes de méthane, a déclaré le Dr Gustafsson. « Cela pourrait être du même ordre de grandeur que ce que l’on estime actuellement pour l’ensemble des océans. » indique-t-il. Personne ne sait combien d’autres zones existent sur le grand plateau continental de la Sibérie orientale.

« L’hypothèse habituelle était que le « couvercle » de pergélisol sur les sédiments sous-marins du plateau continental Sibérien pouvait retenir ces énormes gisements de méthane. L’augmentation des observations de libération de méthane dans cette région inaccessible peut donnent à penser que le pergélisol, le couvercle, commence à être perforé et laisse donc fuir le méthane ... Le pergélisol présente maintenant des petits trous. Nous avons constaté des niveaux élevés de méthane au-dessus de la surface de l’eau et plus encore dans l’eau juste en dessous. Il est évident que la source provient des fonds marins. »

 

 

- sur le James Clark Ross il a été observé au Nord Ouest de l’archipel de Svalbard 250 panaches de ce même méthane.

 

Les millions de tonnes d’hydrates de méthane enfouies dans le permafrost sous marin seraient donc en passe de se libérer dans l’atmosphère. Leur quantité est nettement supérieure à la celle des réserves de carbones sous forme de charbon. Le méthane est un gaz à effet de serre vingt fois plus actif que le carbone.


 

Alors emballement climatique ou pas!!!!!!

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