"À Chloris" (Reynaldo Hahn) - Philippe Jaroussky
Théophile de VIAU (1590-1626)
Stances
S'il est vrai, Cloris, que tu m'aimes,
Mais j'entends que tu m'aimes bien,
Je ne crois point que les Rois mêmes
Aient un heur comme le mien :
Que la mort serait importune
De venir changer ma fortune
À la félicité des Dieux !
Tout ce qu'on dit de l'ambroisie
Ne touche point ma fantaisie
Au prix des grâces de tes yeux
Que demander de mieux... Parfait, excellent, lipide, épuré, sans fard. En espérant vous avoir fait un petit plaisir, grâce à cette merveilleuse interprétation....