C’est certainement la clé des prochains mois et des prochaines années : l’augmentation des taux d’intérêt des obligations d’Etat et par ricochet des taux d’intérêt des crédits aux ménages et aux entreprises.
Et pour cause : si ces taux d’intérêt augmentent, le château de cartes dans lequel nous vivons depuis quelques trimestres va s’effondrer : rechute de l’investissement et de la consommation, hausse du chômage, dégonflement des bulles obligataires, boursières et immobilières…
D’où une question essentielle : déjà entamée depuis quelques semaines, la remontée des taux d’intérêt des obligations d’Etat et des crédits va-t-elle se poursuivre ?
Pour le savoir, il suffit de rappeler comment se forment ces taux d’intérêt et d’oser regarder la réalité en face : l’amélioration de la croissance (certes limitée et disparate), l’augmentation de l’inflation et la flambée des dettes publiques constituent des facteurs indubitables d’une tension notable des taux d’intérêt au cours des prochains mois.
Et, comme cela s’observe déjà aux États-Unis, le maintien de taux monétaires à 0 % et la poursuite de la « planche à billets » n’y changeront rien : On ne peut éviter l’inévitable !
C’est notamment ce que montre cette chronique, graphiques et tableaux pédagogiques à l’appui.