La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM) du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse.
« Le FEM a pour mission [...] de mettre en œuvre l'agenda du NOM à l'échelle mondiale avec l'aide des multinationales. [...] Toute l'élite des multinationales est concentrée au FEM - y compris les entreprises pharmaceutiques centrales, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid. »
En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l'un des principaux pivots politiques et économiques de l'actualité mondiale.
Comment un professeur allemand inconnu a-t-il pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa Fondation suisse ?
Y aurait-il eu de forces influentes qui le soutenaient en arrière-plan ?
Qui sont ceux qui tirent les ficelles du FEM ?
Kla.TV dévoile sans ménagement les véritables plans du FEM ainsi que l'ensemble de ses dirigeants.
Découvrez également les personnes de votre pays qui mettent en œuvre l'agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM.
La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM), du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse. Selon ses propres indications, il est consacré aux nouvelles technologies, ainsi qu'à leur impact sur la prise de décision et le partenariat global. Le FEM considère les réunions annuelles comme la principale plate-forme pour faire progresser le partenariat public-privé (PPP) au plus haut niveau. Plus de 100 gouvernements, toutes les grandes organisations internationales, les 1 000 principales multinationales, les principales institutions universitaires et autres, ainsi que les médias mondiaux y participeront.
Beaucoup de monde croit que le FEM et ses initiatives peuvent être considérés comme la force motrice de la globalisation. La globalisation est devenue un fait de société. La globalisation vient de « global » - « qui concerne le monde entier » - et signifie littéralement « devenir mondialisé ».
Selon le « Bundeszentrale für politische Bildung (Centre fédéral pour l'éducation politique) » (bpb), des formes complexes de gouvernance mondiale se sont développées au cours des dernières décennies, appelées « Global Governance » par les spécialistes. « Global Governance » est traduit dans le public par « gouvernance mondiale », mais peut également être traduit littéralement par « gouvernement mondial ». Et c'est justement là que les esprits se divisent. Les uns, comme le « Centre fédéral pour l'éducation politique», insistent sur le fait que le terme ne désigne pas un gouvernement mondial central et qu'il n'en existe pas. D'autres en revanche voient derrière le FEM et ses initiatives comme le « Great Reset » (explication : en français « Grande Réinitialisation ») une conspiration mondiale. Une « élite mondiale dans la politique et l'économie aspirerait à une dictature mondialisée ». Ce point de vue d'une possible conspiration mondiale est diffamé et taxé de théorie de conspiration par presque tous les médias établis et alignés, qui le répètent comme un mantra.
Mais où se situent les limites entre la globalisation, la gouvernance mondiale et un gouvernement mondial centralisé ? Y a-t-il des limites ou la globalisation en cours ne sert-elle pas tout simplement de terreau à un gouvernement mondial centralisé ?
KLA.TV répond à ces questions et vise à jeter un coup d'œil derrière le FEM et le Great Reset :
Qui sont ceux qui tirent les ficelles et y a-t-il quand même une conspiration mondiale ?
Origines et création du FEM
Dans son livre « World Economic Forum - La puissance mondiale en arrière-plan », le journaliste et expert financier allemand Ernst Wolff se demande comment un professeur allemand inconnu a pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa fondation suisse. Y aurait-il eu des forces influentes qui le soutenaient en arrière-plan ?
Le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, a dit à ce sujet :
"Il me semble néanmoins que le Forum économique mondial a été poussé sur le devant de la scène par des puissances d'arrière-plan encore plus influentes. Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, en fournit d'ailleurs lui-même un indice fort. Son ascension rapide au rang de "leader mondial du secteur privé" si je peux dire, témoigne si clairement d'un pouvoir caché en arrière-plan que je ne peux m'empêcher de percevoir l'ensemble du FEM comme une secte privée de l'économie mondiale, et plus précisément, une secte qui a été installée avec succès dans la politique mondiale."
Arrière-plans de Klaus Schwab
Klaus Schwab est membre du très influent groupe Bilderberg, qui a une orientation mondiale. Il a participé à de nombreuses réunions de Bilderberg et a même fait partie du comité directeur de Bilderberg.
Les hommes derrière Klaus Schwab
Entre 1966 et 1967, Schwab a effectué une année académique à la Harvard Business School aux États-Unis. Citation d'Ernst Wolff : « C'est là qu'il a fait la connaissance de quelques personnalités qui allaient avoir une grande influence sur la suite de sa vie. Selon les propres déclarations de Schwab, son professeur Henry Kissinger compte parmi les personnalités qui ont le plus influencé sa pensée au cours de sa vie. » Kissinger, décédé le 30 novembre 2023, était un politologue américain, stratège mondial avoué et directeur du groupe de réflexion « Council on Foreign Relations », en bref CFR. (Plus d'informations sur Henry Kissinger www.kla.tv/26153)
Unlimited Hangout, une plateforme américaine de journalisme d'investigation non censuré et indépendant, a résumé la situation de la manière suivante : « Le Forum économique mondial n'était pas simplement une création européenne de Klaus Schwab. Cela résulte d'un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger - et par John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Schwab avait une équipe politique d'élite américaine qui travaillait dans l'ombre et l'aidait à créer l'organisation mondialiste basée en Europe (qui deviendra le FEM). [...] »
Des années plus tard, lors du « European Management Symposium » de 1980 à Davos - l'ancêtre du FEM - Kissinger a prononcé le discours d'ouverture et a déclaré : « Pour la première fois dans l'histoire, la politique étrangère est vraiment globale. »
John Kenneth Galbraith et Herman Kahn, les deux autres professeurs de Harvard, étaient à peine moins importants que Kissinger : Galbraith s'est rendu en Europe avec Kahn pour aider Schwab à convaincre l'élite européenne de soutenir le projet. - C'est ce qu'a rapporté « Unlimited Hangout ». Selon un article du « New York Times » de 1997, Schwab est revenu avec l'idée que les Européens paieraient probablement une bonne somme d'argent pour apprendre les méthodes de gestion enseignées à la Harvard Business School.
John Kenneth Galbraith (1908-2006) était un conseiller présidentiel canado-américain et l'un des économistes les plus influents du 20e siècle. Galbraith était membre du Council on Foreign Relations (CFR).
Herman Kahn (1922-1983) était un physicien américain et un membre fondateur du Hudson Institute. Il était également membre du CFR.
Les premières réunions à Davos
Les premières réunions ont eu lieu sous le patronage de la Commission européenne et des fédérations industrielles européennes. Lors du troisième European Management Symposium en 1973, le prince Bernhard des Pays-Bas était le parrain honoraire. Le prince Bernhard des Pays-Bas a organisé la première conférence Bilderberg en 1954 à l'hôtel de Bilderberg près d'Arnhem, dont il était alors propriétaire. - A l'époque, la conférence était encore secrète. Le prince Bernhard a été le premier président du comité directeur du Groupe Bilderberg, et ce jusqu'en 1976.
En 1975, le « European Management Forum » a publié sa première brochure institutionnelle. Citation : « Le European Management Forum est une fondation indépendante, autofinancée, à but non lucratif, axée sur les besoins stratégiques des principaux décideurs de l'économie européenne. » Après seulement cinq ans, le Forum s'était imposé au plus haut niveau économique et gouvernemental.
Jusqu'en 1983, le European Management Symposium était, comme l'a dit Klaus Schwab dans son discours d'ouverture, « la plus importante réunion annuelle de décideurs de l'économie mondiale ».
Financement du FEM
Selon le portail « Infosperber », le président du FEM Klaus Schwab perçoit à lui seul un salaire annuel d'environ un million de francs. La réserve d'argent du FEM serait remplie de plusieurs centaines de millions de francs. Parallèlement, le FEM ne paie pas d'impôts fédéraux.
Le FEM est principalement financé par ses 1 000 entreprises membres. Il s'agit typiquement de multinationalesmondiales dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à cinq milliards de dollars. Selon le quotidien suisse « Südostschweiz » (au 22.01.2019), la cotisation annuelle s'élève à 60 000 francs. Chacune de ces multinationales peut envoyer un représentant à Davos. Une invitation supplémentaire coûte 25 000 franc suisse, plus la TVA.