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25 juin 2024 2 25 /06 /juin /2024 19:48

Nous allons vers un changement climatique, mais pas un réchauffement, en Europe nous allons vers un refroidissement sans précédent à cause du ralentissement et plus tard de l'arrêt du gulf stream.

Le narratif qui est proposé n'est qu'une manière de continuer à financer les élites par le moyen obscur de taxes carbones, une vaste fumisterie, une manière de faire  payer la décroissance !

La fin du gulf stream mettrait l'Europe au niveau du Canada EST SUD voire New York ç'est à dire un climat nettement plus froid ; donc préparez vous dés maintenant.

 

La défaillance du gulf stream explique les alternances tempérées océaniques et les chauds/froids continentaux donc tout est normal !

 

Henry

 

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Le Canada frappé par des extrêmes

 

Les conditions météorologiques au Canada ont apporté à la fois chaleur et un froid record.

Récemment, l'ouest du Canada a connu d'importantes chutes de neige et un froid record en juin, tandis que l'est du Canada a fait face à un avant-goût de l'été. Mercredi dernier seulement, l'Alberta a établi 13 nouveaux records de températures basses, le ruisseau Hendrickson chutant à -2,7°C. Simultanément, des records de chaleur ont été battus en Ontario, au Québec et dans les provinces de l'Atlantique.
Ken Dosanjh, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), a noté que même si les fluctuations de la circulation atmosphérique sont normales, les extrêmes récents sont inhabituels. Kerri Lang, météorologue chargée de la préparation aux alertes pour ECCC, a fait écho à Dosanjh, affirmant que la situation actuelle se distingue par l'intensité de ces extrêmes, qui battent les records de tous les temps.

Un facteur clé de ces conditions météorologiques est le courant-jet, qui sépare l’air plus froid du nord de l’air plus chaud du sud.

Généralement, il s'écoule d'ouest en est sur une ligne relativement droite. Cependant, les scientifiques, comme l'ont même rapporté des médias grand public tels que cbc.ca, affirment que le courant-jet est devenu moins stable et plus ondulé, contribuant ainsi aux récents phénomènes météorologiques extrêmes.

À mesure que le courant-jet descend à travers le Canada, il provoque de la chaleur à l’est (en dessous du courant-jet) et du froid à l’ouest (au-dessus).


 



Certains chercheurs suggèrent que des périodes prolongées de faible activité solaire pourraient être responsables de l’affaiblissement du courant-jet.

Pendant le minimum de Maunder, une période notable de diminution de l'activité solaire, l'Europe et l'Amérique du Nord ont connu certains des hivers les plus froids de l'histoire documentée.

Un courant-jet affaibli a joué un rôle important à cet égard, car il est passé de son écoulement zonal typique (ouest-est) à un écoulement plus méridional (nord-sud). Ce changement a permis aux masses d’air arctiques de pénétrer beaucoup plus au sud que d’habitude, provoquant des vagues de froid prolongées et un refroidissement important dans les régions touchées. À l’inverse, la chaleur extrême était également un thème, comme en Sibérie .

De nombreuses études soulignent l’influence de l’activité solaire sur le courant-jet.

Cliquez ci-dessous pour une analyse plus approfondie :

La neige frappe certaines parties de l'Afrique du Sud pour la première fois en 40 ans ; L'Écosse voit de la neige ; Preuve de l’affaiblissement du jet stream dû à l’énergie solaire ; + Baisse de température globale

Récupération des glaciers suisses

Les glaciers suisses ont connu une saison de fortes chutes de neige, ce qui a considérablement amélioré leur état, selon Matthias Huss , responsable du Réseau suisse d'études glaciologiques (GLAMOS).

Dans un article récent sur X, Huss a noté qu'au solstice d'été, l'état des glaciers suisses est meilleur qu'il ne l'a été depuis de nombreuses années. Plus tôt en juin, Huss avait décrit la météo de cette année comme une "bénédiction" pour les glaciers suisses.
 
 
 
Première preuve irrévocable que le Gulf Stream ralentit

Des chercheurs américains viennent d’apporter la preuve que la vitesse du courant nord-américain a ralenti de 4% lors des quarante dernières années. Jusqu’ici, seuls les modèles climatiques faisaient apparaître un tel phénomène.

Gulf Stream

Image obtenue par le spectroradiomètre de la Nasa du Gulf Stream sur l'océan Atlantique.

NASA / AFP

Fin d’un doute. Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec) publié en 2022 présentait comme de "faible confiance" (selon la terminologie employée par les climatologues) la probabilité d’un ralentissement de la circulation méridienne de retournement atlantique, ce grand courant océanique partant du golfe du Mexique dont les eaux de surface s’enfoncent dans les abysses à l’approche du cercle arctique. L’un des principaux acteurs de ce courant, le Gulf Stream, a bien vu sa vitesse diminuer de 4% ces quarante dernières années, selon les résultats publiés dans Geophysical Research Letters. La "faible confiance" se transforme en "forte probabilité".

 

"C’est la plus forte et la plus définitive des preuves que nous ayons"

Pour arriver à en établir la preuve, les chercheurs du Woods Hole oceanographic institution (Massachusetts, États-Unis) et de l’université de Floride ont compilé toutes les mesures effectuées depuis 1982 dans le détroit de Floride, entre les côtes américaines, Cuba et les Bahamas. Trois sources principales ont été utilisées : des mesures in situ de la force des courants par des navires océanographiques, les données apportées par les câbles sous-marins et l’altimétrie satellitaire qui permet d’observer le relief des océans.

 

Lire aussiCLIMAT Antarctique : les courants océaniques profonds ralentissent plus tôt que prévu

Ces trois jeux de données ont été associés pour obtenir le résultat, mais les chercheurs ont également vérifié qu’ils arrivaient à la même conclusion quand l’une des sources était supprimée. "C’est la plus forte et la plus définitive des preuves que nous ayons de l’affaiblissement de ce courant océanique de la plus grande importance climatique", affirme ainsi Chris Piecuch, océanographe au Woods Hole et principal auteur de l’étude dans le communiqué de l’institution. Il faudra entreprendre de nouvelles recherches pour le déterminer.

Le climat de l'Europe pourrait devenir plus frais

Les climatologues surveillent avec beaucoup d’attention la vigueur des courants atlantiques du fait de leur rôle majeur dans le climat régional et mondial. La circulation méridienne de retournement atlantique est la cause principale d’un climat européen bien plus doux et tempéré que celui de la côte est des États-Unis avec l’apport vers le nord de masses d’eau de surface chaude évaluées à 20 millions de m3 par seconde. Ces volumes se densifient et se salinisent quand ils refroidissent, provoquant leur plongée vers les profondeurs et leur retour vers le sud. Un ralentissement de ce courant pourrait provoquer des effets en cascade.

Les climatologues redoutent notamment que ce phénomène n’affecte l’oscillation nord-atlantique déterminée par la différence de pression entre l’anticyclone des Açores et la dépression d’Islande et dont le positionnement selon la latitude affecte la température et les précipitations en Europe. Avec une oscillation placée à des latitudes plus basses, le climat du continent européen en serait modifié, provoquant un régime bien plus frais. Côté américain, c’est une augmentation des cyclones qui est redoutée ainsi qu’une hausse accrue du niveau de l’océan affectant la côte est des États-Unis.

Les auteurs de l’article mettent cependant en garde : leurs résultats ne signifient pas que le ralentissement mesuré est provoqué par la hausse mondiale des températures. "Bien que nous pouvons définitivement affirmer que l’affaiblissement du courant soit bien en cours, nous ne sommes pas capables de dire dans quelle mesure cela est relié au changement climatique ou si c’est une variation naturelle", prévient Chris Piecuch. Ces résultats mettent en évidence l’importance d’avoir des mesures sur une longue période de temps. Pour les chercheurs en effet, plus un changement est subtil, plus longue doit être la série d’enregistrements des mesures pour pouvoir le détecter. Ainsi, il fallait au moins trente ans de données pour pouvoir constater le ralentissement.

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