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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 14:36


En 2002, le prix Nobel d'économie a été décerné conjointement à l'économiste Vernon Smith et au psychologue Daniel Kahneman. La modélisation mathématique des variations économiques ne peut se résumer qu'a des données, comme en Histoire ou toutes sciences humaines il faut tenir compte de l'impact psychologique d'un individu ou d'un groupe d'individu, de ses reflexes conditionnés, sa mesure dans l'action.
Thami Kabbaj dans sa "Pyschologie des grands traders" - Edition d'organisation 2007 écrit : - "Le trader novice est souvent victime d'un excès de confiance. Il pense disposer de compétences supérieures à la moyenne, ce qui l'incite à prendre des risques importants. Comme la plupart des traders il tombe dans le piège décrit par le psychologue Daniel Kahneman : l'aversion des pertes. Les traders ont tendances à prendre leurs profits très rapidement car ils sont prudents en zone de gains. Inversement, ils prennent de plus en plus de risques en cas de pertes.... Ils sont alors en situation de dissonance cognitive : ils rejettent l'information négative et se focalisent sur les rebonds éventuels du marché pour renforcer leurs positions hasardeuses pour se refaire. Cette spirale négative peut avoir des conséquences dramatiques"

En outre les Professeurs Brian Knutson et Camelia M. Kuhnen de l'Université de Stanford démontrent que le processus de "prise de risque" ou anticipation au plaisir de celui ci dépend du même circuit que celui de l'addiction.  Plus l'opération représente potentiellement un risque plus l'anticipation au plaisir est forte, le cerveau dit rationnel et raisonnable (cortex frontal) est neutralisé par le noyau accumbens.
B. Knutson rajoute en mars 2008 dans NeuroReport que la prise de risque peut dépendre également d'une excitation préalable positive, c'est-à-dire que le circuit induit est le même que celui qui active la fonction orgasmique ou la prise de cocaïne par exemple. Suggestion ironique de B. Knutson "elles peuvent être variées, une bonne nouvelle, des activités de détente durant les pauses, mais aussi de l'alcool ou des drogues". Nous voilà rassurés quand à la gestion rigoureuse de nos économies!!!

Voilà posées quelques questions sur ce qui touche à l'Economie d'une manière générale mais également d'autre domaines nécessitant une prise décision aux conséquences collectives ayant une forte  excitation neurologique, tel que la politique par exemple!!!
- mais non!!! 
- mais si!!!
 Donc un système de "fuite en avant" tout en se gardant bien de regarder la réalité en face, ni de voir, ni d'entendre, car il n'est plus aveugle et sourd que celui ou ceux qui ne veulent pas entendre et qu'il y aurait-il a faire puisqu' ils ne le pourraient pas, complétement enferrés dans leur spirale infernal. Ce qui fait s'interroger sur le  rôle des interlocuteurs qui ont a faire avec ces individus sous influence addictive, auto induite ou favorisée par des facteurs externes.

Brian Knutson "Nucléus accumbens activation mediates the influence of reward cues on financial risk taking" NeuroReport, 2008
Camelia M. Kuhnen et Brian Knutson " The neural basis of financial risk taking" Neuron 2005
Daniel Kahneman et Amos Tversky " A prospect theory ; an analysis of decision under risk" Econométrica 1977

Une expérience d'Economie expérimentale réalisée par Daniel Zizzo et Andrew Oswald de l'Université de Warwick, en  Grande Bretagne montrait que la motivation la plus profonde d'une majorité d'individu pouvait nous conduire à notre perte plutôt qu'a la reddition ou la réflexion sur l'action propre ; bref un "lâcher prise" sur une action.
Ces deux économistes dans un jeu d'argent firent participer des volontaires sains d'esprit dans le seul objectif de faire perdre les autres joueurs en dépensant ses propres gains. Conclusions, les deux tiers des participants préférérent tout perdre plutôt que de voir leur adversaires plus chanceux repartir gagnants. Donc agir contre ses propres intérêts n'est pas l'indice d'une pathologie mentale mais un mécanisme contre-productif inhérent à la nature humaine, enfin pour deux tiers d'un groupe, ceci dans des conditions dites "normales" si l'on y rajoutait d'autres paramètres les résultats seraient-ils changés, transfigurés, dumoins faut-il l'espèrer.

Au moins il faut reconnaître une forme de candeur a certains gestionnaires dont la naîveté est bien vite contrariée par la dure réalité mais dont le profit, non les pertes,  vient aux plus cyniques de l'histoire, généralement mieux hiérarchisés et qui actionnent la machine à distance.



Les deux effets cumulés, superposés, ou parallèles seraient du plus mauvais effet, aux conséquences dramatiques évidemment. Un déroulement "in vivo" de ces expérimentations et analyses auraient pour but d'en prouver la véracité, mais cela ferait-il dévier d'un iota le cours des événements vu que les "acteurs" sont "à fond"  dans leur jeu, que l'on peut sans aucun doute nommer "jeu de cons", Qui remportera la médaille olympique, certainement nous comme d'habitude, car au théatre si les acteurs jouent plus ou moins bien, au final ce sont toujours les spectateurs qui paient la pièce.


Comme si les mêmes causes procuraient les mêmes effets, Mais il y a tout de même de l'espoir :  le tiers restant, si peu qu'il pratique l'equilibre, la distanciation et l'écoute naturelle nécessaire à l'harmonie universelle!!!!

"- silence - calme - volupté - prélude à l'éternité, la paix, la sérénité" Réjouissons nous du spectacle permanent qui  chaque jours nous laisse pantois d'admiration et de gratitude infinie. Louons nos merveilleux maitres avec lesquels de l'aube au couchant et inversement (car c'est à cela qu'on les reconnaît, - ils ne s'arrêtent jamais)  nous apprenons tant.
Oui!!! Désormais, devant tant de sagesse,  dépouillons nous de tous nos vices et autre superflu tant nuisibles à l'élaboration du grand mécanisme philosophique,  Confucius n'est qu'un sôt, Sénéque un imbécile. C'est dans l'alégresse, nu dans le plus simple appareil qu'il nous faut embrasser les pieds suaves de nos bienfaiteurs, immanents créateurs de notre futur radieux.


Mais il faut abaisser le voile de la pudeur qu'un affreux séphir ironique semble vouloir soulever et qui pourrait montrer de vilains attributs!!!!


amen

Henry

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