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3 mars 2022 4 03 /03 /mars /2022 19:51

L'hebdomadaire le Spiegel, vient, en plein milieu de la grave crise ukrainienne, d'apporter des éléments redoutablement importants pour la diplomatie russe envers les Etats-Unis, l'Otan et l'UE après la découverte d'un document datant de 1991.

Le magazine allemand confirme, en effet, les accusations de la Russie concernant l'élargissement de l'Otan vers l'est en violation d'un accord datant d'après la chute du mur de Berlin. Un document écrit, prouvant un accord, sur le non élargissement de l'Otan vers l'est a été trouvé dans les archives britanniques. 

Le Spiegel évoque une découverte sensationnelle. Un document découvert dans les archives confirme la version du Kremlin selon laquelle l'Otan ne devait pas s'élargir vers l'est après avoir obtenu l'accord de Moscou sur l’unification de l'Allemagne. La découverte de ce document écrit tombe alors que le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a soutenu et continue d’affirmer que personne n'a fait de telles promesses à l'Union soviétique. Le document écrit, selon le Spiegel, a été découvert dans les archives nationales britanniques par le politologue américain Joshua Shifrinson, professeur à l'université de Boston. Auparavant, le document était classé « secret », mais il a ensuite été déclassifié. 

« L'Otan ne devrait pas non plus s'étendre formellement ou informellement vers l'est ». Il est question du procès-verbal de la réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères américain, britannique, français et allemand, tenue à Bonn le 6 mars 1991, où ils ont discuté de la sécurité en Europe centrale et orientale. A ce moment-là, l'organisation du pacte de Varsovie était en train de disparaître et les politiciens des pays du bloc soviétique signalaient aux pays occidentaux leur désir de rejoindre l'Otan.

Cependant, comme le note le Spiegel, il ressort clairement du document que les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français ont convenu que l'adhésion à l'Otan de candidats d'Europe de l'Est est inacceptable. Selon la note, le directeur politique du ministère allemand des Affaires étrangères, « Jürgen Chrobog a déclaré que nous avions besoin de nouvelles idées sur la manière d'assurer la sécurité de l'Europe centrale et orientale des pays. Nous avions clairement indiqué lors des négociations 2 plus 4 que nous ne prolongerions pas l'Otan au-delà de l'Elbe (Sic). Nous ne pouvions donc pas proposer l'adhésion à l'Otan, à la Pologne et aux autres ». Les participants à la réunion ont décidé de renforcer la stabilité et la sécurité de l'Europe centrale et orientale par des accords bilatéraux avec les pays de la région et dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE). 

Le document trouvé dans les archives confirme la position russe. Le président russe, Vladimir Poutine, a souligné à plusieurs reprises que pendant des négociations sur l'unification de l'Allemagne, l'Union soviétique s'est vu promettre que l'Otan ne s'élargirait pas. Il l'a notamment dit lors d'une conférence de presse en décembre 2021 : « Pas un pouce vers l'est, nous disait-on dans les années 90. Et alors ? Ils ont triché. Ils ont simplement trompé de manière flagrante : cinq vagues d'expansion de l'Otan, et maintenant, s'il vous plaît, en Roumanie, des systèmes correspondants apparaissent maintenant en Pologne ».

Selon le président russe, la Russie s'est opposée à plusieurs reprises à l'expansion de l'Otan vers l'est, se référant aux promesses correspondantes des pays occidentaux. Durant ses déclarations lors de sa traditionnelle grande conférence de presse en décembre 2021, il a déclaré : « Et ils nous disent : « Où est-ce écrit ? » ; « Sur un bout de papier ? » ; « Il n'existe pas ? » ; « Eh bien, c'est tout ! » ; « Tu t'en vas ! » ; « On s'en moquait de tes soucis ». « Et ainsi d'année en année. Chaque fois que nous avons essayé d'empêcher quelque chose, exprimé des inquiétudes ». [Ils nous ont dit], « Non - vous partez avec vos préoccupations, nous ferons ce que nous pensons nécessaire ». 

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a, donc, encore menti sur le fait que l'Alliance de l'Atlantique Nord « n'a jamais promis de ne pas s'étendre [à l'est] ». Dans un entretien avec le Spiegel, qui porte le titre « La Russie est l'agresseur », en date de janvier 2022 Jens Stoltenberg avait encore déclaré que les affirmations russes auraient été fausses : « Ce n'est tout simplement pas vrai, aucune promesse de ce genre n'a jamais été faite, il n'y a jamais eu un tel accord en coulisses. C'est tout simplement faux ».

Les affirmations de Jens Stoltenberg à la lumière de la découverte du document dans les archives britanniques prouvent qu'il ment. Cela est un comportement grave car aujourd'hui les Etats-Unis colportent à travers le monde par l'intermédiaire de leurs médias que la Russie et l'agresseur alors que cela est l'inverse, comme le prouve le document historique découvert dans les archives britanniques. 

Le document publié par le Spiegel permet d'affirmer qu' il est temps de remettre ces menteurs qui agissent au sein de l'Otan et de la politique occidentale à leur place et de rétablir rapidement la justice historique afin de protéger la paix rapidement. 

Pierre Duval pour Agoravox

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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27 février 2022 7 27 /02 /février /2022 19:59

D'une pierre deux coups : En effet les liens entre la Chine et la Russie se sont accrus et ils dédollarisent de manière conséquente afin d'avoir une autonomie hors du système financier Occidental, surtout la Russie, ainsi la Russie a réglée toutes ses dettes.  Il est fort probable qu'une monnaie émergente voie le jour contre carrant le dollar. Etait-ce prémédité ou pas, enfin l'on s'aperçoit de la manipulation vient des USA pour forcer la Russie à intervenir sur l'Ukraine. Les USA sont elles sur le point de lancer une nouvelle monnaie occidentale numérique comme le préconise le Forum Economique Mondial .... §

 

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Dan Popescu: « Je ne serais pas surpris après la récente invasion de l’Ukraine de découvrir que la Russie ait caché 500 à 1 000 tonnes d’or supplémentaires prêt à être transférées sur un autre compte de la Banque de Russie. Pour la Russie, comme pour la Chine est un actif stratégique. »

 

 

 

 

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La structure des réserves d'or par pays

 

réserves de change de l'Ukraine

 

La structure des réserves d'or est fondamentalement différente d'un État à l'autre. Les derniers chiffres officiels pour le 1er janvier 2014 parlent de la part suivante de l'or dans les actifs:

  • Amérique - 70%.
  • Allemagne - 66%.
  • France - 64,9%.
  • Pays de l'UE - une moyenne de 55,2%.
  • Russie - 7,8%.
  • Ukraine - 8%.

Nous constatons ici que depuis trois ans, il y a euenregistré une diminution du coût du métal précieux. C’est la raison pour laquelle la pertinence de l’or en tant que principal actif a été mise en doute. Si un pays est un pays en développement, il est plus rationnel de remplir la réserve avec les principales monnaies du monde, car leur taux augmente très rapidement. Les pays émergents développés qui émettent des devises mondiales préfèrent former des métaux précieux lors de la formation de réserves d’or. Outre le métal et la monnaie, les réserves d’or peuvent inclure des droits de tirage spéciaux et des quotas de l’État du FMI.

Réserve d'Ukraine en 2014

 

réserves d'or de l'Ukraine 2014

 

Les réserves d’or de l’Ukraine en 2014, selonLes données publiées correspondent à 16,2 milliards de dollars. L’augmentation du budget s’explique par le programme de réserve du Fonds monétaire international. Le FMI a alloué 978,42 millions de dollars au gouvernement. La banque nationale du pays a reçu 397,55 millions de dollars. La dynamique était due aux obligations du pays de faire des paiements pour rembourser la dette en devises étrangères. Au cours du mois, la Banque nationale a activement manipulé de la monnaie sur le marché international des devises. Il a réalisé à la fois la vente de monnaie pour 833,74 millions et son achat de 98,30 millions. Ce format d’action visait à lisser le taux de change de la monnaie nationale.

Réduction des réserves d'or et de devises en 2015

Les réserves d’or de l’Ukraine malgrécroissance inattendue à l’automne 2014, en décembre, a diminué de 7,5 milliards de dollars. Si l'on en croit les données officielles, le volume des réserves internationales s'élevait à 7,533 milliards au 1er janvier 2015. Pour évaluer le statut de la réserve, vous pouvez examiner le même indicateur l'année dernière.

Ainsi, en décembre 2014, le montant des réserves d’or en équivalentcontre le dollar était 9.965.95 milliards. En pourcentage, les actifs de l’État pour toute l’année ont diminué de 24,41%. Les réserves en devises sont passées de 9 milliards 959,95 millions de dollars à 6 milliards 618,37 millions. Les réserves d’or de l’Ukraine en or et en devises n’ont pas fui en droits d’emprunt, qui se montent tous deux à 3,78 millions de dollars et sont aujourd’hui. Les actifs en dollars ont légèrement augmenté, passant de 903,84 millions d’euros à 911,09 millions d’euros. La position de réserve de l'État au FMI est demeurée à un taux de 0,03 million de dollars.

 

 

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27 février 2022 7 27 /02 /février /2022 19:14

Une des motivations soulignées est l'extension de l'OTAN sur l'Ukraine, vous avez le lien de vérification de l'information par le journal américain NewPUNCH ; en effet les services secrets américains ont fourni de fausses informations à la Chine en décembre dernier sur les intentions de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN, sachant que ces informations seraient ensuite transmises à la Russie.

 

 

 

Tout ceci arrive dans un contexte économique et financier délétère du côté Occidental, l'échappement de l'affaire des vaccins commence à s'opérer et la prise en main dessinée par Le Forum Economique Mondial tel qu'il est dessiné sur son site et par les ouvrages de Klaus SCHAWB sont  sur une voie de contestation. ICI nous assistons bien a une tournure des évènements orientée ; il s'agit ici de garder la tête froide et de faire preuve de discernement, ne vous laissez pas bercés par les diffusions mainstream.

 

Je vous poste en lien les deux discours de Poutine ; je ne fais pas de la Poutinolâtrie mais de l'information,  avant de parler il faut s'informer correctement : Poutine avertissait déjà en 2021 de limites à ne pas franchir... c'est clairement énoncé !

 

- Discours de Poutine au Forum de Davos 2021 : Le Nouvel Ordre Mondial est passé et n'a jamais été

 

- Nos générations futures naîtront sans les chaînes Rothschild autour de leurs poignets et chevilles. Déclare Poutine

Admission étonnante : les renseignements américains ont appâté la Russie en décembre dernier en prétendant que l'Ukraine rejoignait l'OTAN

 

Les agents du renseignement de Biden ont incité la Russie à envahir l'Ukraine en prétendant que l'Ukraine était sur le point de rejoindre l'OTAN, selon un rapport explosif du New York Times .

 

Selon le rapport, des agents de renseignement américains ont fourni de fausses informations à la Chine en décembre dernier sur les intentions de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN, sachant que ces informations seraient ensuite transmises à la Russie.

Theconservativetreehouse.com rapporte : Il y a tout lieu de croire que ce que la communauté du renseignement et le département d'État de Biden partageaient avec la Chine a été fait avec l'intention de Pékin de le donner à Moscou.

De ce point de vue, la question autour de l'intention devient, qu'ont  -ils poussé  et  pourquoi l'ont-ils poussé ?

 

Passons maintenant à l'histoire, à la citation et à l'article critique de Reuters de décembre 2021. Que disait Joe Biden au président ukrainien Vladimir Zelenskyy ?

Reuters, 9 décembre 2021  - "Le président américain Joe Biden a assuré au président ukrainien Volodymyr Zelenskiy que la candidature de Kiev à l'adhésion à l'alliance militaire de l'OTAN était entre ses mains, a déclaré le chef d'état-major de Zelenskiy après l'entretien des deux dirigeants jeudi.

Biden et Zelenskiy ont eu un appel  deux jours après que  Biden eut eu des entretiens  avec le président russe Vladimir Poutine  pour tenter de désamorcer une crise concernant les mouvements de troupes russes près des frontières ukrainiennes. ( lire la suite )

À la mi-décembre 2021, Joe Biden disait au président Zelensky que l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN dépendait de l'Ukraine. S'ils veulent entrer, ils sont là.

C'est une ligne rouge pour la Russie, Joe Biden le savait. Vladimir Poutine avait été très clair sur son opposition, et tout le monde le savait. La Russie n'accepterait jamais d'autoriser l'Ukraine à entrer dans l'OTAN.

Il convient de noter qu'il s'agit de la même période de décembre 2021, lorsque la communauté du renseignement américain et le Département d'État parlaient à la Chine du renforcement des troupes russes, selon les  informations du New York Times .

L'administration Biden n'est pas assez stupide pour dire à Zelenskyy qu'il est sur le point d'entrer dans l'OTAN sans savoir que cela déclencherait une réponse militaire définitive de Poutine.

Il n'y a qu'une seule façon de voir cela. L'administration Biden appâtait délibérément Poutine et incitait Poutine à envahir l'Ukraine, parce que l'équipe autour de Biden voulait que Poutine envahisse l'Ukraine.

La question devient alors pourquoi ? Pourquoi les gens dans/autour de Biden voudraient-ils inciter Vladimir Poutine à envahir l'Ukraine ?

Encore une fois, un cadre de référence critique est nécessaire pour répondre à cette question :  ne jamais attribuer à l'incompétence ce qui peut s'expliquer par l'intention. 

Avec l'ampleur des mauvaises nouvelles économiques et des résultats politiques catastrophiques submergeant la Maison Blanche, une crise géopolitique visant à détourner l'attention du monde présente des avantages majeurs. Cependant, ce motif spécifique est aussi plus profond que cela.

Cette crise contribue en fait à faire avancer les buts et les objectifs de la politique intérieure de multiples façons.

Les gens autour de Biden veulent des coûts énergétiques qui montent en flèche ; ils veulent d'énormes augmentations des coûts de l'essence dans le cadre de leur programme Green New Deal. Ce sont des voyageurs idéologiques, les éléments les plus intenses de la foule d'Obama, et Biden a été installé comme une figure de proue jetable leur permettant de mettre en œuvre un programme politique sans se soucier des dommages politiques.

Ouvrir la voie à la « grande réinitialisation », également connue sous le nom de « reconstruire mieux », est beaucoup plus facile lorsque la foule du changement fondamental peut simplement avancer à toute vitesse.

Ce sont les idéologues les plus enracinés qui considèrent le déficit budgétaire fédéral comme un  moyen d'arriver à une fin , où les États-Unis sont fondamentalement changés et à jamais diminués parce que nous sommes fauchés.

À travers ce prisme de conséquence, tous les résultats nationaux négatifs de l'entrée de la Russie en Ukraine et nos réponses à cet égard ne sont pas considérés comme de mauvais résultats. Ces conséquences sont des douleurs domestiques et économiques à embrasser, et non à éviter. Après tout, les personnes qui obtiennent ces résultats ne ressentiront jamais elles-mêmes quoi que ce soit.

Regardez ce qui se passera si notre propre gouvernement, ces mêmes idéologues enracinés, réussissent à tirer parti des sanctions contre la Russie pour inclure le retrait de la Russie des échanges financiers SWIFT.

La Russie, la Chine et l'Iran répondront immédiatement au blocage de la Russie par « l'Occident » du système financier SWIFT. S'ils lancent une monnaie de contre-échange pour contourner le pétrodollar, il ne faudra pas longtemps avant que le dollar ne soit affaibli ou supprimé en tant que monnaie commerciale mondiale. Si cela se produit, la partie est terminée pour les États-Unis d'Amérique tels que nous les connaissons.

Maintenant, pensez à l'équipage d'Obama, le plus idéologique de tous les mondialistes itinérants idéologiques…. le même équipage qui voulait voir la décolonisation de la culture occidentale. L'équipage qui veut "un changement fondamental et permanent". Pour cet équipage, l'effondrement des États-Unis  est leur objectif . Pour cet équipage, arriver à cet endroit en imposant des sanctions SWIFT à la Russie est un net positif.

De ce point de vue, ce qui se passe en Ukraine-Russie devient une dynamique complètement différente.

Pourquoi les gens dans/autour de Biden voudraient-ils manipuler les informations, attiser, déclencher et provoquer Vladimir Poutine pour envahir l'Ukraine ?

Eh bien, voilà votre réponse.

 

Source

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27 février 2022 7 27 /02 /février /2022 18:45

Les informations tombent depuis quelques mois, les pistes se recoupent et l'on découvre quelques raisons mises sous le boisseau pour ce qui pourrait être un immense scandale Occidental : La création de virus chimères, plus ou moins échappées de labos a des fins financières, peut être stratégiques, mais pas dans l'intérêt des populations en tout cas !

 

On est loin de théories fumeuses et non consolidées, plusieurs liens de différentes dates (éloignées de surcroit) de différentes enquêtes sans liens apparents.

 

 

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Selon les informations communiquées par le gouvernement américain, le programme de réduction des menaces biologiques du ministère de la défense des États-Unis collabore avec des pays partenaires pour “contrer la menace d’épidémies (délibérées, accidentelles ou naturelles) des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde”.

 

 

La Russie a affirmé à plusieurs reprises que les États-Unis possédaient des laboratoires d'armes biologiques à ses frontières.

Alors que la Russie a commencé à attaquer des installations militaires en Ukraine, il y a des spéculations selon lesquelles les Biolabs des Etats-Unis qui ont été établis en Ukraine au nom de la recherche et de la défense font également partie des cibles. Les États-Unis possèdent plusieurs laboratoires de ce type en Ukraine dans le cadre de leur “Programme de réduction de la menace biologique”.

 

 

Les médias sociaux ont été animés par des discussions sur la façon dont le gouvernement russe, en plus de s’opposer à l’expansion de l’OTAN dans la région, a souligné ses préoccupations, accusant les États-Unis d’exploiter des laboratoires d’armes biologiques près de leur frontière. Un pseudo Twitter nommé @WarClandenstine a affirmé qu’il est possible que la Russie vise les laboratoires biologiques. Rien n’a encore été confirmé.

 

De nombreuses discussions ont lieu sur les médias sociaux concernant les laboratoires d’armes biologiques présumés gérés et financés par le gouvernement américain sur le sol ukrainien.

 

Selon les informations communiquées par le gouvernement américain, le programme de réduction des menaces biologiques du ministère de la défense des États-Unis collabore avec des pays partenaires pour “contrer la menace d’épidémies (délibérées, accidentelles ou naturelles) des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde”.

Capture d'écran du site de l'ambassade des États-Unis en Ukraine

En Ukraine, l’objectif du programme est de consolider et de sécuriser les agents pathogènes et les toxines qui posent des problèmes de sécurité et de fournir un soutien à la nation pour détecter et signaler les épidémies causées par des agents pathogènes dangereux avant qu’ils ne “posent des risques pour la stabilité ou la sécurité.”

 

En 2019, le BTRP a créé deux laboratoires pour le service de protection des consommateurs de l’Ukraine avec un niveau de biosécurité 2 à Kiev et à Odessa. Les deux régions sont sous l’attaque de la Russie. Les États-Unis ne se contentent pas de soutenir la création de laboratoires, mais financent également des projets de recherche en Ukraine où les scientifiques ukrainiens et américains travaillent ensemble.

 

La Russie a accusé les États-Unis de développer des armes biologiques à ses frontières, en Ukraine et en Géorgie.

À plusieurs reprises, la Russie a accusé les États-Unis et l’Ukraine de développer des armes biologiques à proximité de ses frontières. En 2021, alors qu’il évoquait l’incapacité de l’Organisation mondiale de la santé à établir l’origine du virus Covid-19, le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolai Patrushev a déclaré au journaliste de Kommersant que la Russie pensait que les États-Unis développaient des armes biologiques près de ses frontières.

 

Il a déclaré : “Vous prêtez attention au fait que dans le monde, de plus en plus de nouveaux laboratoires biologiques sous le contrôle des États-Unis se développent à pas de géant. De plus, par une étrange coïncidence – principalement aux frontières russes et chinoises.” Il a ajouté que les États-Unis prétendent travailler avec les scientifiques locaux pour développer des moyens de combattre les pathogènes dangereux, mais que l’on ignore ce qui se passe entre ces murs.

 

Il a ajouté : “On nous dit que des stations d’assainissement pacifiques fonctionnent près de nos frontières, mais pour une raison quelconque, elles rappellent davantage Fort Detrick dans le Maryland, où les Américains travaillent dans le domaine de la biologie militaire depuis des décennies. À propos, nous devrions prêter attention au fait que des épidémies de maladies qui ne sont pas typiques de ces régions sont enregistrées dans les zones environnantes.”

 

Lorsqu’on lui a demandé s’il voulait dire que les Américains développaient des armes biologiques dans ces Biolabs, il a répondu : “Nous avons de bonnes raisons de croire que c’est le cas.” Il a ajouté : “Il ne se passe pas un jour au siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye sans que les Américains et leurs alliés ne présentent un nouveau chapitre du dossier chimique anti-russe.”

 

S’exprimant sur les allégations contre la Russie concernant le développement d’armes chimiques, il a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve et seulement des conjectures. Le gouvernement russe a fait des allégations similaires à de multiples reprises.

 

Recherche sur le gain de fonction financée par les États-Unis pour “améliorer” les virus au laboratoire de Wuhan en Chine (ceci a été décelé lors de des auditions  du Docteur Fauci auprès du Sénat Américain)  Brevet déposé sur Nature pour la création d'une chimère du 9 novembre 2015 par le Dr Shi Zhengli du laboratoire P4 de Wuhan. BREVET EN LIGNE

Il a été établi à ce jour que des scientifiques des États-Unis, financés par le NIH, avaient mené des recherches à gain de fonction sur un certain nombre de virus semblables à celui du SRAS dans le laboratoire de Wuhan, en Chine, dont on pense généralement qu’il est à l’origine de l’infection par le Covid-19. En septembre 2021, il a été révélé dans un livre que les États-Unis avaient financé des recherches sur des virus mortels à Wuhan, sous la supervision d’Anthony Fauci.

 

Le scientifique américain Peter Daszak, qui avait reçu une subvention du NIH, s’était engagé, par le biais de son organisation EcoHealth Alliance, dans des recherches sur le “gain de fonction” pendant des années à l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine. M. Daszak a lui-même admis à de nombreuses reprises qu’il menait des recherches révolutionnaires sur les coronavirus.

 

Plus tôt cette année, une enquête de Project Veritas a révélé que la recherche sur les coronavirus, jugée “trop dangereuse” par la DARPA, a été approuvée par le NIAID d’Anthony Fauci et a été menée par l’Alliance EcoHealth de Daszak à Wuhan.

 

En octobre 2021, il a été révélé par des fuites de courriels que l’institut financé par le NIAID d’Anthony Fauci formait les chercheurs du laboratoire de Wuhan à abriter des virus mortels transmis par aérosol.

 

La Russie envahit l’Ukraine

 

Le 24 février, après des semaines de spéculations, la Russie a finalement envahi l’Ukraine, déclenchant une indignation massive dans le monde entier. Il convient de noter que l’OTAN, les États-Unis et la Russie sont en conflit depuis des années en raison des plans d’expansion de l’OTAN vers l’est, qui menaceraient la sécurité de la Russie. Alors que les troupes russes se sont rassemblées aux frontières de l’Ukraine au cours des dernières semaines, l’OTAN et les États-Unis ont largué des milliards de dollars d’armes en Ukraine, proclamant leur soutien à la souveraineté de l’Ukraine.

S’adressant à la population, M. Poutine a annoncé le lancement d’une opération militaire visant à “démilitariser” et “dénazifier” l’Ukraine. Le programme d’armes biologiques présumé est l’une des nombreuses préoccupations de la Russie concernant l’Ukraine.

Les pays de l’OTAN, dont les États-Unis, ont promis d’imposer des sanctions sévères à la Russie en guise de représailles à l’invasion.

Source : https://www.opindia.com/2022/02/russia-ukraine-invasion-bioweapons-labs-patrushev-putin-wuhan-coronavirus/

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27 février 2022 7 27 /02 /février /2022 18:34

ETONNANT

 

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Le président ukrainien Zelensky dans la tourmente des Pandora Papers

Connaissez vous Oleksandr Danylyuk ? C’est lui à côté du président Ukrainien Zelenskiy.

Mais que faisait il avant de devenir Secrétaire du conseil national de sécurité ukrainien puis ministre des finances ?

Ancien directeur de McKinsey.

OLEKSANDR DANYLYUK, SECRÉTAIRE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ NATIONALE

Ancien directeur chez McKinsey, M. Danylyuk a été ministre des finances entre 2016 et 2018 et est un éminent défenseur des réformes et de la lutte contre la corruption bien ancrée. Il était ministre des finances lorsque la PrivatBank a été nationalisée.

Il a été licencié par le Premier ministre Volodymyr Groysman à la suite d’une dispute, après laquelle Danylyuk a accusé le gouvernement de tenter de le coopter dans des systèmes de corruption.

Il a rejoint la campagne de M. Zelenskiy en tant que conseiller et l’a accompagné lors de réunions avec des parties prenantes, notamment le FMI et des entreprises internationales. Quelques jours avant l’élection, il a également accompagné Zelenskiy pour rencontrer le président français Emmanuel Macron lors d’un voyage éclair à Paris.

La présence de M. Danylyuk dans la campagne et son inclusion ultérieure dans l’équipe présidentielle de base de M. Zelenskiy ont envoyé un signal rassurant aux investisseurs, dont certains se sont méfiés de l’inexpérience et des relations d’affaires du président.

Il est le plus haut responsable du Conseil de sécurité nationale et de défense, un puissant organe chargé de coordonner la sécurité nationale, présidé par M. Zelenskiy et composé de ministres, de législateurs, de responsables de la sécurité et du gouverneur de la banque centrale.

Source :

  1. https://www.reuters.com/article/ukraine-president-appointments-idINKCN1T124B
  2. https://www.youtube.com/channel/UCpdkYUCrD3NyPOgcPe4G0iQ/community?lb=UgkxIoz8brZr5KDRo_gQBDskVyqPYLX0OdzT

 

 

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Pourquoi la France allonge t elle de l'argent a un état miné par la corruption ; et dirigé par un fantoche

 

Mike Borowski: « La France apporte une aide de 1,2 milliard € à l’Ukraine. J’avais oublié que nous avions trop d’argent à dépenser. Nos hôpitaux, personnels soignants, retraités, chômeurs, indépendants etc. Croulent sous l’argent »

 

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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 19:16
 
 
Poutine ordonne à l'armée de détruire des laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence

 

 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son armée de rechercher et de détruire les bio-laboratoires américains de l'État profond engagés dans la recherche top secrète sur les zoonoses et les maladies infectieuses dans des dizaines d'endroits à travers l'Ukraine.

 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son armée de rechercher et de détruire les bio-laboratoires américains de l'État profond engagés dans la recherche top secrète sur les zoonoses et les maladies infectieuses dans des dizaines d'endroits à travers l'Ukraine.

Des laboratoires d'armes biologiques dans des villes ukrainiennes telles que Kharkiv, Louhansk, Dnipropetrovsk et la capitale Kiev, entre autres, ont été ciblés par les troupes russes opérant sous les ordres directs de Poutine ces derniers jours.

Pendant ce temps, l'ambassade des États-Unis en Ukraine a été surprise en train de nettoyer des preuves de biolabs en Ukraine, tandis que les médias grand public et les vérificateurs de faits ont commencé à dire aux masses que les biolabs n'existent pas.

Le président ukrainien Volodmyr Zelensky a déclaré vendredi que les forces russes tiraient sur des « installations militaires », laissant les analystes spéculer que ce terme pourrait inclure des laboratoires biologiques installés et exploités par les États-Unis.

 

Selon des documents du gouvernement américain, les États-Unis ont plusieurs biolabs en Ukraine. À la manière typique du Pentagone, ces biolabs sont commercialisés sous le nom de « défense ». "

La Russie avertit les États-Unis depuis des mois de cesser d'exploiter des laboratoires biologiques dangereux à leur porte. Les médias grand public n'aborderont pas le sujet maintenant, mais ils ont couvert l'actualité dans le passé.

Il y a quatre mois, la Russie et la Chine ont demandé à l'ONU que les capacités biologiques des États-Unis soient « contrôlées et limitées ».

La Russie et la Chine ont blâmé les États-Unis pour l'épidémie de Covid-19 et craignaient que les États-Unis n'aient plus d'armes biologiques à déchaîner sur le monde.

Quel est le rapport avec l'Ukraine ?

Poutine a admis qu'il était engagé dans une « opération militaire spéciale » pour démilitariser l'Ukraine. Les analystes traditionnels ne comprennent pas la portée possible de cette déclaration.

Pendant ce temps, l'ambassade des États-Unis en Ukraine vient d'être surprise en train de tenter de nettoyer des preuves de laboratoires d'armes biologiques exploités par le gouvernement américain sur le sol ukrainien.

Comme nous l'avons signalé précédemment, au cours des dernières 24 heures, l'ambassade des États-Unis a supprimé tous les fichiers PDF du site Web de l'ambassade ici :

https://ua.usembassy.gov/embassy/kyiv/sections-offices/defense-threat-reduction-office/ programme-de-réduction-des-menaces-biologiques/

 

Cependant, les détectives d'Internet ont archivé les informations avant qu'elles ne puissent être mémorisées pour toujours.

Voici une liste complète des biolabs :

https://web.archive. org /web/20170130193016/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-kharkiv-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20210511164310/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-luhansk-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170221125752/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-dnipropetrovsk-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20210506053014/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-vinnitsa-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170221125752/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-dnipropetrovsk-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170207122550/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-kherson-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170223011502/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-ternopil-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170208032526/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-zakarpatska-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170208032526/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-zakarpatska-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170202040923/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-lviv-dl-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170201004446/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-lviv-rdvl-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20161230143004/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-eidss.pdf

https://web.archive.org/web/20210506212717/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-pathogen-asset-control.pdf

https://web.archive.org/web/20170207153023/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-dnipropetrovsk-rdvl_eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170211022339/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/kiev-ivm-fact-sheet-eng.pdf

Les responsables américains se sont empressés d'essayer d'expliquer l'existence des biolabs. Robert Pope, le directeur du Cooperative Threat Reduction Program, un programme du département de la Défense vieux de 30 ans, a admis que les laboratoires pourraient libérer des « agents pathogènes dangereux ».

Dans la vidéo suivante, ils accusent également de manière préventive la Russie de diffuser de la " propagande " sur le véritable objectif des laboratoires biologiques exploités par les États-Unis en Ukraine.

REGARDEZ:

 

Baxter Dimitri
 
 
Baxter Dmitry est écrivain chez News Punch. Il couvre la politique, les affaires et le divertissement. Dire la vérité au pouvoir depuis qu'il a appris à parler, Baxter a voyagé dans plus de 80 pays et a remporté des arguments dans chacun d'eux. Vivre sans peur.
Courriel : baxter@newspunch.com
 

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ENCORE UNE FOIS LE NOM DU DOCTEUR FAUCI APPARAIT,  COMME A WUHAN !

 

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L'ambassade des États-Unis en Ukraine a brusquement supprimé tous ses documents de laboratoire d'armes biologiques du site Web officiel vendredi au milieu de l'"opération militaire spéciale" en cours de la Russie dans le pays.

 

Au cours des dernières 24 heures, tous les fichiers PDF du site Web de l'ambassade ( https://ua.usembassy.gov/embassy/kyiv/sections-offices/defense-threat-reduction-office/biological-threat-reduction-program/ ) ont été supprimé sans aucune explication.

 

Heureusement, tous les documents ont été archivés par des détectives Internet :

 

Ces laboratoires sont prétendument co-dirigés par l'EcoHealth Alliance du Dr Anthony Fauci. Selon des informations, la Russie est actuellement engagée dans la sécurisation de ces laboratoires et la collecte de preuves.

 

Selon l' un des documents , trois des virus que ces laboratoires étudiaient étaient inclus ; grippe porcine, grippe aviaire et hantavirus :

 

Évaluation des risques de certains EDP aviaires potentiellement transportés par des oiseaux migrateurs au-dessus de l'Ukraine

 

Prévalence du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et des hantavirus en Ukraine et nécessité potentielle d'un diagnostic différentiel des patients suspects de leptospirose

 

 La propagation du virus de la peste porcine africaine (ASFV) chez les porcs domestiques et les sangliers en Ukraine - Renforcement des capacités pour mieux comprendre la transmission de l'ASFV grâce à la caractérisation des isolats de virus par séquençage du génome et analyse phylogénétique.

 

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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 18:33
 
 
Ukraine : pourquoi Poutine ne se contentera pas de prendre Kiev
L'offensive éclair de Poutine en Ukraine était annoncée depuis plusieurs jours, et même plusieurs semaines, dans la grande incrédulité d'une bonne partie de l'opinion occidentale. Après la sidération du COVID, la sidération de la guerre avec la Russie ! Au-delà des premiers jugements moraux, qui annoncent une nouvelle mise de l'opinion sous le boisseau de la censure, se pose la seule question qui vaille : quel intérêt objectif Vladimir Poutine aurait-il à ne pas affronter directement l'Occident, au besoin avec une escalade nucléaire ?

Beaucoup d’Européens sont encore incrédules devant l’invasion de l’Ukraine (pourtant logique et prévisible) par Poutine, ce matin. Il faut dire que, depuis la crise du COVID, l’opinion publique a forgé une véritable méfiance vis-à-vis de la propagande officielle, de telle sorte que les appels au loup ne sont plus guère entendus. 

L’aveuglement des “géo-politiciens” européens

À la décharge de l’opinion publique, ajoutons que la petite communauté des “géo-politiciens” occidentaux qui commentent la vie internationale avec une arrogance qui n’a d’égal que sa cécité, soutient depuis des mois qu’un coup de main russe en Ukraine est absolument impossible. 

Toute voix discordante sur ce sujet a été systématiquement disqualifiée dans le landerneau. 

Face à un tel “consensus des analystes”, qui rappelle les gloses des analystes financiers enthousiastes avant un krach boursier, il a été difficile de dire ce qui semblait évident, à savoir que la Russie a depuis plusieurs mois les meilleures raisons du monde d’en découdre ouvertement avec l’Occident. 

Pourquoi les “géo-politiciens” se sont trompé

Les “géo-politiciens” forment une petite caste hautaine, comme on en connaît tant dans d’autres domaines : les économistes, les juristes, les médecins de plateaux, etc. Ils partent du principe qu’ils sont les seuls à maîtriser les problèmes et qu’ils sont détenteurs du savoir universel. 

Comme cette coterie est surtout composée de fonctionnaires (enseignants, rédacteurs du Quai d’Orsay, etc.), ils conçoivent le monde à l’image de l’administration qu’ils connaissent : vieillote, lente à réagir, indécise. 

Ils n’ont donc rien compris à la fulgurance que la maîtrise des armes hypersoniques ouvre dans le bouleversement stratégique. Dans leur esprit, le rapport de force international n’évolue pas plus vite qu’une procédure administrative. 

Grave erreur ! 

La révolution stratégique du missile hypersonique

Depuis les années 50, la paix entre l’Est et l’Ouest tient à une expression bien connue : l’équilibre par la terreur, c’est-à-dire la dissuasion nucléaire. 

Dès lors que l’URSS d’abord, la Russie ensuite, disposait des mêmes technologies que les Etats-Unis, technologies permettant d’annihiler l’autre, aucune des deux parties n’avait intérêt à déclarer une guerre frontale. 

Contrairement aux élucubrations de Macron et de sa caste incompétente, la paix en Europe n’a pas été maintenue grâce à l’Union Européenne, mais grâce à la dissuasion nucléaire. 

Or, il se trouve qu’une révolution technologique modifie en profondeur, depuis quelques mois, l’équilibre des forces et la doctrine de la dissuasion nucléaire : l’invention des missiles hypersoniques. Ces missiles ultra-rapides, qui peuvent porter des têtes nucléaires, peuvent mettre en échec tous les parapluies nucléaires existants

Il se trouve aussi que deux pays ont acquis la maîtrise de cet armement : la Russie, et, partiellement, la Chine. Les Etats-Unis devraient rapidement (et c’est bien le problème) recoller au peloton de tête. 

L’avantage stratégique éphémère de Poutine

Récapitulons : pendant quelques mois, l’armée russe dispose d’un avantage inédit, qui fait d’elle la force la plus destructrice du monde. Cette supériorité systémique, qui pourrait disparaître en 2023, se mesure essentiellement en cas de conflit nucléaire.

Concrètement, en cas de recours à des armes nucléaires de destruction massive, la Russie pourrait écraser les Etats-Unis sans subir de dommage équivalent. 

Bien entendu, le géo-politicien moyen, pour qui le monde est bâti comme une université française, c’est-à-dire sclérosée et incapable d’agir, disserte volontiers sur cet avantage stratégique temporaire de la Russie sans imaginer les conséquences qu’un homme d’action peut en tirer : à savoir que c’est le moment où jamais de prendre ses bénéfices et de ne surtout pas se poser de question morale. 

L’opération qui se déroule en Ukraine le démontre. 

Malgré cette évidence, nous entendons depuis des semaines tant de voix “expertes” nous garantir que la Russie n’a surtout pas intérêt à… faire ce qu’elle fait en ce moment, c’est-à-dire envoyer 150.000 hommes aguerris prendre Kiev pour y (re)planter le drapeau russe. 

L’évidente stratégie de Poutine

Ce qui se passe en Ukraine est un jeu d’enfant à comprendre. 

Après la chute du mur de Berlin, en 1989, l’URSS a dû manger son chapeau. 30 ans plus tard, et un sacré démantèlement subi, elle est de retour avec une vraie capacité militaire à dominer les Etats-Unis en cas de confrontation. 

Que feriez-vous à la place de Poutine, sachant que votre avantage ne durera pas ? Vous reprenez votre bien, et vous en profiter pour mettre les Etats-Unis à genoux. 

Idéalement, vous poussez votre avantage pour tirer le maximum de bénéfices de la situation : vous envahissez toute l’Ukraine, au besoin vous asticotez ses voisins, la Pologne, la Roumanie, par exemple, pour tester la capacité de réaction de l’OTAN. 

Et vous attendez patiemment que le ton monte car vous savez, qu’en bout de course, vous écraserez votre adversaire. 

Le jeu beaucoup trop dangereux de l’Occident

Sans surprise, aux premières menaces sur l’Ukraine, les Occidentaux ont commencé un jeu de moulinets dans les airs, qui a débouché sur du vide. Avant même que les chars russes n’entrent dans le Donbass, Biden et l’UE avaient expliqué que leur réaction n’irait pas au-delà de sanctions économiques. 

Face à une telle inertie, envahir l’Ukraine est d’une évidence biblique. Même sans tenir compte de la supériorité de l’armement russe, le rapport de force parle tout seul : Poutine a rassemblé 150.000 soldats d’active épaulés par 1.200 chars de combat, et des centaines d’avions de combat. La flotte ukrainienne se limite à 125 avions

Si l’invasion de l’Ukraine ne se fera pas sans dégât pour l’armée russe, la victoire finale promet d’être écrasante. 

En contrepartie, l’Occident a la tentation de ne réagir que par des sanctions économiques, comme l’exclusion de la Russie hors de la zone Swift, ce qui romprait le commerce international avec le pays. 

Cette stratégie d’étouffement économique est le vrai poison du chaos, car il ne peut que pousser la Russie à se faire justice elle-même en la contraignant à prendre ce qu’on ne lui vend plus. 

La Chine et Taiwan

Un autre pays dispose de l’avantage stratégique temporaire du missile hypersonique sur les Etats-Unis : la Chine.

On notera, comme l’avait pressenti la couverture de The Economist, que la stratégie de Biden a consisté à pousser la Russie dans le “camp” de la Chine. 

En réalité, depuis le début de la pandémie de coronavirus, la stratégie américaine vise à passer d’un Yalta avec la Russie à un Yalta avec la Chine, qui aurait une autorité de fait sur la Russie. 

Dans ce cadre général, rien n’exclut que la Chine se laisse inspirer par la Russie, en menant l’opération suprême de reconstruction de son unité territoriale : l’invasion de Taïwan. Ce coup serait assez logique si l’on interprète la période que nous visons comme une confrontation globale entre le monde occidental et le reste. 

Les humiliations issues de la seconde guerre mondiale puis de la chute du Mur sont en train d’être lavées. 

Le risque du parachute en torche

Résumons. D’un côté, la Russie et la Chine, des puissances militaires dominantes qui ont une revanche à prendre sur des humiliations sévères. De l’autre, un ordre occidental en pleine déconfiture, notamment sous le fait de l’idéologie mondialiste. 

En Occident, personne ne veut mourir pour Kiev, ni pour Taïwan. Mais tout le monde est (partiellement) d’accord pour que la Russie soit exclue du commerce international (à condition que le gaz continue à arriver car il fait froid en hiver). En revanche, pour la Chine, compte tenu de notre état de dépendance vis-à-vis de l’industrie locale, c’est plus compliqué. 

Toute notre difficulté est de comprendre la folie qui agite notre élite dirigeante. Son intention est-elle de garantir une vie harmonieuse dans les pays qu’elle dirige, ou bien consiste-t-elle à exécuter un plan absurde que j’appelle l’agenda du chaos, consistant à provoquer le désordre pour justifier la tyrannie ?

La question est ouverte et, en réalité, on peut craindre le pire, si l’on en juge par ce qu’on a vu lors de la crise du COVID. 

Une page d’histoire se tourne

Dans tous les cas, nous pouvons diagnostiquer la traversée d’une étrange période, historique, rare, où des puissances s’apprêtent à tourner une page de l’histoire et à venger leur humiliation séculaire. 

Cette période commence probablement par un immense malentendu. 

Du côté occidental, le Deep State américain semble convaincu qu’il pourra contenir l’axe sino-russe absurdement constitué ou fomenté par l’Occident à un espace qu’il contrôlera. 

Du côté sino-russe, l’ambition est probablement d’une nature différente : prendre ses revanches, récupérer ses frontières naturelles, étendre sa domination. 

Le Deep State américain, qui est à la manoeuvre tant sur le COVID que sur l’affaire russe, est-il capable de comprendre qu’il peut se faire “rouler” dans la farine par ses adversaires qu’il imagine être des partenaires ?

C’est là que nous avons un problème. Dont l’hybris Mc Kinsey, ajoutons-le.

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 19:54
Vladimir Poutine a reconnu ce soir 21 février 2022 les Républiques sécessionnistes de Luhansk et de Donetsk. Une reproduction de ce qui s'était passé en 2008 avec la Géorgie et l'Ossétie du Sud. L'OTAN et l'UE n'ont rien appris.

 

Vladimir Poutine a prononcé ce soir 21 février 2022 un discours de presque une heure à la fin duquel il a annoncé reconnaître les Républiques sécessionnistes du Donbass. Deux heures plus tard, il a donné l’ordre à l’Armée russe d’assurer le maintien de la paix dans les territoires concernés, attaqués depuis plusieurs jours par l’armée ukrainiennes et ses milices fascistes.  Vous trouvez dans le tweet ci-dessus le lien avec une vidéo du discours assortie d’une traduction simultanée, de qualité moyenne mais qui a le mérite d’exister. 

Plus qu’un discours solennel, c’est un exposé des motifs de sa décision que propose un Vladimir Poutine parfaitement maître de lui, qui parle sans notes. 

Il montre comme l’Ukraine dans ses frontières actuelles était en partie une construction historique artificielle sortie des cerveaux de Lénine et Staline.  La radioscopie qu’il fait de la corruption des gouvernements ukrainiens est saisissante de vérité pour qui connaît le pays. Et le président russe n’a pas besoin de hausser le ton pour décrire l’agressivité de l’OTAN depuis les années 1990. 

L'OTAN prise à son propre piège

 

En fait, les stratèges de l’OTAN, bien mal nommés ont un gros problème de perception. Ils croient qu’ils ont encore affaire à l’URSS. Mais Poutine ne réagit pas en chef d’Empire comme Lénine ou Staline. Il défend ls intérêts d’une nation. Il est très économe de ses forces là où l’URSS les gaspillait. Il ne prévoit que des opératiuons ciblées. 

Les Occidentaux aimeraient une bonne invasion de toute l’Ukraine. Vladimir Poutine ne leur fera pas ce cadeau. A chaque crise il verrouille un territoire stratégique: la Crimée en 2014; le Donbass aujourd’hui. Mais le président russe sait que l’Ukraine est un pays complexe, appauvri, gouverné par une clique corrompue. Il ne pourrait absorber d’autres territoires que si le peuple ukrainien rejetait clairement les réseaux de corruption qui l’oppressent. Je reviendrai sur tous ces sujets dans le prochain numéro de Géopolitique du chaos

Les Etats-Unis projettent en fait sur la Russie leur façon de faire. Ils auraient aimée que Vladimir Poutine envahissent l’Ukraine comme ils ont envahi l’Irak ou saccagé la Libye. Ils menaçaient déjà la Russie de sanctions globales. Cependant, ce soir 21 février (cet après-midi à Washington), l’administration Biden commence déjà à se demander si elle ne va pas y aller plus progressivement. 

 

Traduction: “Lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes sur la réponse à Poutine et sur ce qui va suivre, un haut responsable de l’administration a suggéré que les troupes russes à Donetsk/Luhansk *seules* pourraient *ne pas* justifier les sanctions “rapides et sévères” que l’administrateur a prévisualisées .”

Vladimir Poutine vient d’utiliser exactement la même tactique qu’en 2008 avec l’Ossétie du Sud  et l’Abkhazie, républiques sécessionnistes attaquées par la Géorgie: apporter sa protection à des territoires ciblés, attaqués par leur ancien gouvernement à qui les Etats-Unis ont promis l’intégration dans l’OTAN.  S’établir sur des points de contrôle qui permettent une possible nouvelle avancée si les intérêts stratégiques de la Russie étaient menacés.  

L’OTAN, qui n’a rien appris, est prise à son propre piège. 

 

 

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La demande de Poutine d’obtenir le droit de déployer des forces armées à l’étranger est approuvée par le Parlement russe
 

Le Parlement russe a officialisé les grandes décisions annoncées par le président Poutine. Mardi, le Conseil de la Fédération du pays a ratifié à l’unanimité ce que l’on appelle « les accords d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle avec les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk » présentés par M. Poutine, selon des sources étatiques.

Les sénateurs auraient applaudi la ratification et les accords seraient identiques pour Donetsk et Lougansk. Les chefs des républiques séparatistes d’Ukraine – Denis Pushilin et Leonid Pasechnik, respectivement – ont signé les traités, qui stipulent que « les parties établiront leurs relations en tant qu’États amis, en étant constamment guidées par les principes du respect mutuel de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale et de la résolution pacifique de tout désaccord« .

 

 

Et, fait crucial, M. Poutine a également demandé officiellement à la chambre haute du parlement russe l’autorisation de déployer les forces armées russes à l’étranger. Dans la nuit, le Pentagone a déclaré avoir observé ce que le Kremlin a appelé des forces de « maintien de la paix » en mouvement dans les régions du Donbass.

Toutefois, il est encore difficile de savoir dans quelle mesure un nombre important de troupes sont déjà sur le terrain de l’autre côté de la frontière russe.

« La demande a déjà été examinée par les commissions du Sénat, a déclaré la présidente du Conseil de la Fédération russe, Valentina Matvienko », selon les médias russes. La réunion du Sénat russe a été diffusée en direct, dans le cadre de ce qui devient un « événement en direct » permanent et une sorte de démonstration de force à l’égard de l’Occident.

Le Sénat a rapidement émis une autorisation officielle pour le déploiement de troupes dans le Donbass. Et en réponse, le secrétaire de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est empressé de condamner ce qu’il a qualifié de « moment le plus dangereux pour la sécurité depuis une génération ».

Étant donné que Poutine a maintenant mis en garde l’Ukraine contre toute escalade des tensions ou attaque de ses forces qui vont bientôt se déverser dans le Donbass en formation à grande échelle, la question reste de savoir comment l’Occident va réagir au-delà d’éventuelles maigres sanctions….

 

 

Traduction : Dans la sphère politique, il semble que Poutine cherche à appâter Biden. Si Biden se retire de la réunion de cette semaine, il renonce à la diplomatie. Si Biden y participe et que Poutine poursuit son invasion, Biden aura l’air inefficace.

 

 

LA VOIE DE L'EPEE BLOG POST

 
Offensives éclairs dans le Donbass- août 2014/janvier 2015
 

 

Extrait

 

Comme en Crimée, l’offensive russe prend complètement le gouvernement ukrainien et les pays occidentaux par surprise. Dans la nuit du 23 au 24 août, le front ukrainien sur la frontière est percé, en particulier au centre dans la zone du 5e bataillon territorial qui se débande et laisse un trou de 40 km. Une centaine de véhicules blindés russes y passe en quelques heures, alors que l’état-major ukrainien refuse d’abord de croire à une opération d’une telle ampleur, un retard fatal à ses forces les plus avancées.

L’objectif opérationnel est de dégager les bastions séparatistes de la pression des forces ukrainiennes, un objectif minimal pour une escalade que l’on veut également minimale dans l’espace et le temps. Il y a quatre axes d’effort portés chacun par une force hybride autour d’un groupement tactique interarmes (GTIA), c'est-à-dire un bataillon mixant chars-infanterie blindée et artillerie.

L’introduction des GTIA russes ne peut que changer la donne opérationnelle. Les différences de niveau tactique entre les unités loyalistes ukrainiennes et les unités rebelles étaient plutôt à l’avantage des premières, mais l’écart était faible, ce qui expliquait la longueur et l’indécision des combats. Avec les GTIA russes on se trouve avec des unités de valeur humaine sans doute comparable, mais qui ont sur les points de contact plusieurs avantages techniques sur leurs adversaires.

Les T-72B3 et T-90 russes ont des blindages réactifs qui résistent pratiquement à tout l’arsenal antichar ukrainien, lance-roquettes RPG-7 ou 26 et même missiles guidés, car ils ne disposent que peu de charges tandem. Pour les contrer, les Ukrainiens sont obligés d’engager leurs propres chars, en position d’infériorité technique, ou leurs obusiers 2S1 en mode canon d’assaut. Les obus des 2S1 ne sont pas pénétrants, mais possèdent une grande puissance cinétique. Le 2S1 est en revanche peu blindé et vulnérable.

Le deuxième avantage russe est, une nouvelle fois, la supériorité de leur artillerie, non plus cette fois sur les positions statiques de la frontière, mais en combat mobile. Le rapport de forces en nombre de pièces d’artillerie sur les points de contact est de l’ordre de 5 à 7 contre 1 en faveur des Russes et avec un environnement technique très supérieur.

Avec plusieurs niveaux qualitatifs d’écart entre les adversaires, les combats conduisent mécaniquement à des résultats décisifs, car il devient possible de disloquer le dispositif de l’adversaire.

Si le commandement ukrainien et les puissances occidentales avaient anticipé cette offensive, il aurait été possible de se préparer et de compenser ces niveaux d’écart par la livraison et la maitrise de missiles antichars modernes de type Javelin ou TOW II par exemple. Rien n’a été fait dans ce sens. Pour résister un peu plus, il aurait fallu également que les forces ukrainiennes se fortifient autant que possible non seulement sur la frontière, mais aussi à l’intérieur sur les lignes de contact de manière à résister à la fois à l’artillerie et aux blindés lourds par des obstacles, mines et tirs d’artillerie à vue. Cela demandait un effort considérable et du temps, mais ce n’était pas inconcevable. Encore une fois, cela n’a jamais été sérieusement envisagé, car jugé peu nécessaire.

Il aurait peut-être été possible aussi de se préparer à mener un combat de harcèlement sur les forces mobiles adverses. C’était difficile avec des troupes aussi médiocres et en un temps aussi court, qui plus dans un terrain plutôt défavorable, mais peut-être pas impossible la densité des forces étant relativement faible et autorisant alors des infiltrations d’unités légères et des combats imbriqués.

Huit ans plus tôt, le Hezbollah libanais était parvenu à tenir tête à l’offensive aéroterrestre israélienne en combinant tous ces éléments. L’armée ukrainienne en a été incapable, en grande partie parce qu’elle ne concevait même pas qu’un tel effort puisse être nécessaire. Fin août, la (nouvelle) surprise russe n’est pas seulement opérationnelle, elle l’est aussi dans la stratégie des moyens. À quelques heures de l’affrontement, il n’était plus possible de modifier le système de forces ukrainien, l’issue était donc fatale.

Au nord, l’effort porte sur le dégagement de l’aéroport de Louhansk. Le GTIA russe est doté de mortiers 2S4 Tyulpan de 240 mm, les plus puissants au monde avec des munitions de 230 kg, éventuellement guidées par laser, pouvant être envoyées de 9 à 20 km. Les défenses sont écrasées. La 1ère brigade blindée ukrainienne tente une opération de dégagement qui donne lieu à des affrontements entre ses T-64 et les T-72B et T-90 russes, sans doute les premiers combats de chars un peu importants en Europe depuis 1945. Les Ukrainiens sont repoussés et les parachutistes sur l’aéroport obligés de se replier en catastrophe. Le 1er septembre, l’aéroport est pris.

L’axe d’effort principal est au centre et plein-est en direction d’Ilovaïsk. Laissés sans ordres clairs, plus de 2500 combattants ukrainiens sont encerclés dès le 24 août sans avoir bougé. Après plusieurs jours de combat autour de la ville et la défection d’un bataillon de volontaires qui ouvre leur dispositif, les forces ukrainiennes tentent un repli négocié et tombent dans une embuscade. À la fin des combats, le 29 août, entre 450 à 1000 soldats ukrainiens ont été tués avec autant de blessés et prisonniers. C’est alors le plus grand désastre de l’armée ukrainienne. L’état-major est mis en cause pour son absence de réaction.

Plus au sud, un autre groupement de forces reprend une grande partie du terrain, mais échoue à s’emparer de Volnovakhe et de Donskoye, point clé de communications.

Le dernier groupement de forces se déplace le long de la côte de la mer Noire et ouvre un nouveau front en direction de Marioupol. Le 27 août, il s’oppose violemment à l’armée ukrainienne à Novoazovsk et la refoule. Encerclée, Marioupol est fortifiée et en partie évacuée. Les premiers combats dans les faubourgs débutent le 4 septembre, à l’avantage des Russes, mais ils sont arrêtés par la signature du protocole de Minsk sous les auspices de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le protocole, complété le 19 septembre par des mesures techniques, consacre d’abord la victoire militaire de l’opération russe, puisqu’il établit la «ligne de contact» à celle de l’avancée de ses forces, à l’exception du saillant de Sebaltseve. Les forces ukrainiennes encerclées se retirent de la zone d’opération tandis que Marioupol est dégagée après encore plusieurs semaines d’accrochages. Une grande partie des résultats d’ATO, au moins ceux du mois d’août, est annulée.

Le gouvernement ukrainien accorde l’«autonomie locale» dans les oblasts de Donetsk et de Louhansk. En échange les combattants étrangers de toutes origines doivent quitter le territoire ukrainien avec leur équipement. Une zone privée de toute arme lourde est également créée sur 15 km de part et d’autre de la ligne de contact. Dans les faits la ligne de contact devient une ligne retranchée et si les GTIA quittent l’Ukraine, les Russes continuent d’équiper et d’encadrer les forces séparatistes afin de consolider leur position et de dissuader le gouvernement ukrainien de tenter à nouveau une offensive.

 

La guerre devient larvée avec des violations fréquentes du cessez-le-feu. La situation politique se dégrade à la fin de l’année, avec l’organisation d’élections législatives le 2 novembre dans les deux républiques séparatistes, entrainant le 2 décembre l’annulation du «statut spécial» accordé lors du protocole de Minsk aux deux provinces russophones. Le 26 décembre, les pourparlers sont suspendus. Les accrochages se multiplient et font place à la mi-janvier à de violents combats autour de l’aéroport de Donetsk. 

Le 14 janvier 2015, une nouvelle offensive russe est lancée. La pression est exercée sur l’ensemble du front qui est désormais continu depuis le nord de Louhansk jusqu’à Marioupol, mais avec un effort particulier au centre sur deux objectifs : l’aéroport de Donetsk et la poche de Debaltseve.

Les procédés tactiques n’ont guère changé depuis septembre, hormis que les forces ukrainiennes sont beaucoup plus retranchées ce qui rend les combats plus difficiles et plus longs. L’aéroport de Donetsk est assailli selon les mêmes procédés que pour celui de Louhansk en septembre. La position est alors tenue depuis fin mai par les forces ukrainiennes qui maintiennent un cordon logistique depuis leurs positions principales au nord. Les combats sont incessants autour de l’aéroport malgré les accords de Minsk, mais les forces rebelles sont aussi impuissantes à s’en emparer que l’armée ukrainienne à la dégager.

Le déblocage intervient avec l’arrivée d’au moins un GTIA russe. Comme à Louhansk en septembre, la position est d’abord soumise à l’«artillerie d’écrasement» des mortiers d’écrasement de 240 mm, suivie d’une série de petites attaques où les sections de chars de bataille russes servent de fer de lance. Les forces ukrainiennes sur place, surnommées «cyborgs» du fait de leur résistance acharnée lancent plusieurs contre-attaques qui permettent le 17 et le 18 de reprendre une partie des positions perdues dans les infrastructures aéroportuaires. L’attaque de dégagement par une brigade blindée depuis le sud de la zone échoue en revanche complètement, entravée dans son propre champ de mines. Dès lors, devant le rapport de forces, l’issue ne fait plus de doute et le 21 janvier 2015 l’aéroport est pris après 242 jours de siège. Cette victoire est essentiellement symbolique, l’aéroport, ravagé et toujours sous la portée de tir de l’artillerie ukrainienne étant inutilisable.

Dès le lendemain, les combats commencent autour de la poche de Debaltseve au centre du Donbass. Ce sera le combat le plus important de la guerre. Debaltseve est un nœud routier et ferroviaire stratégique pris par les rebelles en avril 2014 et repris par les parachutistes ukrainiens en juillet. La poche forme une enclave entre les deux républiques séparatistes. Elle est tenue par l’équivalent d’une petite division comprenant environ 6000 hommes solidement retranchés. Comme désormais toujours, il s’agit cependant d’un ensemble hétéroclite avec une brigade d’assaut par air, une brigade mécanisée, un bataillon de défense territoriale et plusieurs bataillons de volontaires, dont un, le Djokhar Dudayev, composé de Tchétchènes.

Preuve du nouveau ralentissement des opérations par le renforcement des défenses, les forces russes et rebelles sont obligées de déployer jusqu’à 19000 hommes, c’est-à-dire la presque totalité de leur capacité de manœuvre. On trouve donc là aussi une longue liste d’unités irrégulières, dont la brigade Prizark et ses volontaires internationaux ou la Garde nationale cosaque qui en forme la plus grande part, avec peut-être 7000 hommes. Il y a aussi plusieurs unités russes avec au moins deux GTIA, un groupement de forces spéciales et pour accroître encore la puissance de feu face aux nouvelles défenses, trois groupements d’artillerie autonomes. 

 

La position est investie sur ses trois côtés le 22 janvier et deux groupements d’attaque sont formés au nord et au sud chacun autour d’un GTIA pendant que la poche est frappée par l’artillerie. Commence alors une nouvelle bataille d’usure, avec le bombardement permanent des positions ukrainiennes et des assauts périphériques centrés sur les deux points d’appui placés de part et d’autre de l’entrée du saillant. Les combats sont très violents, mais cette fois les points d’appui résistent bien. On assiste à plusieurs combats limités entre chars. L’emploi d’au moins un avion d’attaque Su-25 russe sur les positions ukrainiennes est signalé.

Le 2 février, les forces rebelles et russes marquent une pause opérationnelle, tandis que la Russie engage des renforts pour essayer d’emporter la décision avant la fin des nouvelles négociations de Minsk. Il y a alors plus de 10000 soldats russes en Ukraine, hors Crimée.

 

Les combats reprennent le 8 février, avec des frappes d’artillerie d’une ampleur inédite dans cette guerre. L’évènement décisif survient le lendemain, lorsque les forces russes et rebelles s’emparent de la position clé de Vuhlehisrk sur la face ouest du saillant et percent jusqu’au village de Lohvynovo au centre du saillant. L’autoroute M3, axe logistique du saillant est coupée. Pendant plusieurs jours, les combats se concentrent autour de Lohvynovo, que les forces ukrainiennes s’efforcent de reprendre à tout prix. On y assiste même le 12 février au plus violent combat de chars de la guerre. La 5e brigade de chars qui forme le corps du GTIA russe perd 8 T-72 B3 contre 4 t-64 ukrainiens, une des rares succès ukrainiens dans ce type de combat. Les efforts ukrainiens sont cependant vains, tandis que les renforts russes continuent de franchir la frontière, avec une cinquantaine de chars et une quarantaine de LRM repérés dans une seule journée.

 

Les forces hybrides ne parviennent pas à réduire la poche avant l’entrée en vigueur des nouveaux accords de Minsk le 15 février à minuit, mais le combat continue quand même. L’assaut final est donné le 16. Détail qui témoigne de la supériorité russe également dans le champ électronique, l’attaque est précédée d’envoi de SMS sur les téléphones portables des soldats ukrainiens leur conseillant de se constituer prisonniers. Dans le même temps, la station russe R-330Zh Zhitel présente dans la zone brouille le réseau de commandement ukrainien. Les Russes concentrent sur la poche la majeure partie des moyens de feux les plus lourds dont ils disposent, guidés par drones. Tout le front est de la poche s’effondre et la ville de Debaltseve est investie.

Devant le désastre imminent, l’état-major ukrainien planifie une opération de repli du saillant pour la nuit du 17 au 18 février, mais les ordres passent difficilement et la retraite bascule dans un grand désordre. Les unités ukrainiennes éclatées en petites colonnes sont harcelées dans leur repli et leurs pertes sont considérables, comme souvent lorsque les dispositifs sont disloqués. Ce désastre suscite une vive polémique, notamment entre milices de volontaires et l’état-major. Semen Semenchenko, créateur du bataillon Donbass, propose même de former une armée autonome.

Le 18 février, la plus grande bataille de la guerre est terminée.

Etude complète disponible ici sur Amazon ou sur demande par mail.
 
 

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Qui est Dmitry Yarosh, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes

 

Qui est Dmitry Yarosh, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes

Le 2 novembre 2021, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a nommé le nazi Dmitro Yarosh, fondateur de l’Armée des volontaires ukrainiens, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi.

Yarosh est membre depuis très longtemps des réseaux stay-behind de l’Alliance atlantique. Il était déjà chargé par la CIA de coordonner les groupuscules nazis et islamistes contre la Russie, en 2007 durant la seconde guerre de Tchétchénie, lorsqu’il les réunit à Ternopol (ouest de l’Ukraine). Il joua un rôle central dans les événements de l’EuroMaïdan, en 2014, à la tête du « Secteur Droit » [1].

Yarosh fut député et candidat à l’élection présidentielle. Gravement blessé en 2015, il avait été contraint de se retirer plusieurs années.

Dmitro Yarosh a dirigé le Bataillon Azov du colonel Andrey Biletsky et un groupe de jeunes combattants étrangers pour pilonner la frontière du Donbass durant la Conférence sur la Sécurité de Munich (18 au 20 février 2022). Il devrait intégrer quelques jihadistes venus d’Idleb (Syrie).

[1« La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

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18 février 2022 5 18 /02 /février /2022 13:37
On peut se poser une question et ç'est peut être la Cour de Justice Américaine qui y répondra : Les vaccinations amoindrissent elles les armées et par là même le pays !
 

Liste des 8 accusations :

  • Chef d’inculpation 1. 18 U.S.C § 2331 §§ 802- Actes de terrorisme perpétré sur le territoire intérieur et ayant entraîné la mort de citoyens américains.
  • Chef d’inculpation 2. 18 U.S.C § 2339 – Complots en vue de commettre des actes de terrorisme.
  • Chef d’inculpation 3. 15 U.S.C §1-3 – Complots en vue de commettre une activité commerciale
    criminelle.
  • Chef d’inculpation 4. 18 U.S.C § 175 – Financement et création d’une arme biologique.
  • Chef d’accusation 5. 15 U.S.C. §8 – Manipulation du marché et répartition.
  • Chef d’accusation 6. 18 U.S.C § 1001 – Mensonges auprès du Congrès.
  • Chef d’accusation 7. 15 U.S.C. §19 – Directions imbriquées.
  • Chef d’accusation 8. 18 U.S.C § 2384 – Atteinte à la sureté de L’État.

et d'autre part il en découlera cela était il prémédité.

 

En tout cas une certitude, une armée amoindrie peut elle être effective en cas de conflit !

 

 

 

Covid-19: les armées américaines ont débuté une campagne ...

 

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Auteur(s): FranceSoir
 

Au cours d’une audition au Sénat organisée par Ron Johnson, l’avocat Thomas Renz, qui représente des clients attaquant les obligations vaccinales, a présenté les chiffres issus de la base de données d’épidémiologie médicale de la défense, qui montrent un explosion des pathologies des militaires américains pour l’année 2021, année où la vaccination a été mise en place dans tout le pays.

Lundi 24 janvier, le sénateur républicain Ron Johnson organisait une nouvelle audience au Sénat intitulée "COVID 19 : Une seconde opinion" (document contenant une version courte de 38 minutes et une version longue de 5 heures). Une audition qui a permis à un groupe de médecins et d'experts médicaux d’offrir un point de vue différent sur la réponse à la pandémie, l'état actuel des connaissances en matière de traitements précoces et hospitaliers, l'efficacité et la sécurité des vaccins. L’occasion de faire un bilan de ce qui a bien ou mal fonctionné, ce qui devrait être fait maintenant et ce qui doit être envisagé à long terme. Plusieurs médecins et scientifiques de très grande renommée dont Peter McCullough, Pierre Kory, Robert Malone, Richard, Urso, Pierre Kory, Ryan Cole ou Theresa Parks y ont contredit le discours officiel en témoignant de très nombreuses anomalies.

Mais le témoignage le plus choquant est venu de l’avocat Thomas Renz, avocat de l'Ohio.

Rappelant les alertes lancées par les docteurs Theresa Long, Samuel Sigoloff et Peter Chambers, trois membres de l’armée américaine qui ont révélé l'importance des effets secondaires après la vaccination, il est venu exposer des données de facturation médicale - passage obligé pour tout diagnostic médical dans l’armée - provenant de la base de données d’épidémiologie médicale de la défense (DMED). Ce système informatique de la Direction de la surveillance de la santé des forces armées (AFHSB) qui permet d’interroger à distance des données médicales anonymes du personnel militaire est un programme de surveillance épidémiologique conçu dans le but de détecter les épidémies, mais également l’ensemble des pathologies afin de s'assurer que les soldats sont opérationnels. Par conséquent, au-delà de la question de santé publique, il s'agit de sécurité nationale.

Voir aussi: Theresa Long, médecin de l’armée américaine, alerte sur la vaccination contre le Covid-19

Que révèle cette base de données ?

Une augmentation très importante des pathologies au cours de l’année 2021

Détaillant toutes les données qu’il prévoit d’utiliser pour l’ouverture d’une commission d’enquête nationale qui devrait se tenir devant un tribunal fédéral, l’avocat Thomas Renz annonce des chiffres très inquiétants pour l’année 2021, en établissant une comparaison avec les chiffres des années précédentes dont il fait une moyenne sur cinq ans, de 2016 à 2020.

Toute pathologies confondues, le nombre de maladies enregistrées était en moyenne de 2 millions par an, un nombre qui variait peu d’une année à l’autre. L’année 2021 a marqué un tournant puisque ce chiffre est passé à 21,5 millions pour les 11 premiers mois de l’année, ce qui représente une augmentation de 941%, alors que l’année n’était pas encore terminée. Cette explosion de la mortalité n’a pas eu lieu en 2020, année du Covid, mais en 2021, année de la vaccination de masse, les membres de l’armée américaines étant vaccinés à hauteur de 96 %. Il est important de comprendre que ces chiffres ne représentent pas le nombre de personnes individuelles diagnostiquées avec diverses affections, mais le nombre total de codes de diagnostic renseignés. Une personne souffrant de maladie auto-immune va consulter plusieurs fois avec de multiples visites en ambulatoire ou hospitalisation, et ainsi accumuler plusieurs données de facturation médicale.

L’incidence des fausses couches dans l’armée a connu une augmentation de 300 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. Celle-ci était de 1499 cas par an tandis qu’au cours des 10 premiers mois de l’année 2021, elle était de 4182. Un chiffre qui interroge, au regard des discours relayés par certains membres de la santé publique qui affirment que le Covid expose les femmes à un risque plus élevé de fausses couches.

Outre ces diagnostics, l’avocat est également revenu sur les problèmes neurologiques croissants, indiquant une augmentation de plus de 1048 % des pathologies neurologiques qui affectent les militaires, passant d’une moyenne de 82 000 par an à 863 000.

Par ailleurs, d’autres chiffres non mentionnés au cours de cette audience ont été confiés au sénateur Johnson, chiffres qu'il a indiqués dans sa lettre au Secrétaire de la défense Lloyd J Austin, le 1er février 2022.

Mais l'ensemble des pathologies ont été enregistrées par Thomas Renz dans un document qu'il met à disposition en ligne.

- Une augmentation de 2191% de l’hypertension
- Une augmentation de 894% des tumeurs malignes de l’œsophage
- Une augmentation du 680% de la sclérose en plaques
- Une augmentation de 624% des tumeurs des organes digestifs
- Une augmentation de 551% du syndrome de Guillain-Barré
- Une augmentation du cancer du sein de 487%
- Une augmentation de 487% des tumeurs démyélinisantes
- Une augmentation de 474% des tumeurs malignes des glandes endocrines
- Une augmentation de 472% de l’infertilité féminine
- Une augmentation de 468 % des embolies pulmonaires.
- Une augmentation des migraines de 452%
- Une augmentation du dysfonctionnement ovarien de 437%
- Une augmentation du cancer des testicules de 369 %
- Une augmentation de la tachycardie de 302 %
- Une augmentation de 269 % des infarctus du myocarde
- Une augmentation de 291 % des paralysies de Bell
- Une augmentation de 156 % des pathologies congénitale des enfants de militaires

Le cancer longuement évoqué lors de l’audition au Sénat

Regrettant que peu de personnes s’intéressent à l’augmentation de cette pathologie, Thomas Renz remercie Ryan Cole, venu témoigner au cours de cette séance de ce qu’il avait observé en tant qu’anatomo-pathologiste et de ce que certains de ses collègues oncologues et radiologues lui avaient rapporté ; des patients dont les cancers étaient contrôlés connaissent à nouveau une progression rapide tandis que certaines pathologies présentent des formes étranges plus difficilement identifiables.

Étayant les propos du docteur Cole, le sénateur Johnson raconte avoir été joint par des soignants qui ne veulent pas se faire vacciner après avoir observé la reprise rapide de certains cancers en rémission chez leurs patients.

Selon la scientifique Theresa Parks, ce phénomène pourrait s’expliquer par la dérégulation immunitaire que ces injections pourraient provoquer notamment au niveau de la protéine P53, un anti-oncogène qui se lie à l’ADN pour favoriser l’expression de gènes pour réparer les dommages cellulaires. Cette protéine, dont le rôle est d'empêcher les cellules endommagées de se transformer en cellule cancéreuse, pourrait interagir avec la protéine Spike vaccinale, et ne plus de jouer son rôle de catalyseur de tumeur notamment en induisant l'apoptose (suicide des cellules).

Voir aussi : Covid-19 : Spike, ARN et "vaccins"… Et si on lançait les études préalables ?

Si ce phénomène était avéré, cela expliquerait l’augmentation de près de 300 % des diagnostics de cancers, passant d’une moyenne de 38 700 cas sur les cinq dernières années pour atteindre les 114 645 au cours de 11 premiers mois de l’année 2021.

La bataille des chiffres

Les augmentations du nombre de certaines pathologies avaient été révélées par des lanceurs d’alerte et consignées par l’avocat Thomas Renz. Cependant, depuis la révélation de ces données par Thomas Renz mais également par l’avocate des droits de l’homme Leigh Dundas qui collabore avec lui sur ce dossier, les chiffres ont été changés en fin d’année. Ainsi, les écarts spectaculaires entre les années 2016-2020 et les 10 ou 11 premiers mois de l’année 2021 ont simplement disparu.

Suite à ces changements, ces lanceurs d’alerte, qui avaient pris soin de se filmer en consultant la base de données, en ont informé leurs avocats qui ont présenté les chiffres originaux et les modifications apportées depuis.

Voici quelques exemples :

 


Immédiatement après la diffusion de ces chiffres, Jeff Cercone, contributeur à Politifact, a commis un "fact-check" (une vérification des faits) expliquant que les chiffres de 2016 à 2020, massivement sous-évalués en raison d’une défaillance informatique, étaient erronés, donnant à tort l’impression que cela a explosé en 2021.

S’il est curieux que personne ne se soit rendu compte de ce bug auparavant, il est encore plus surprenant d'observer que ces changements n’ont concerné que les pathologies pour lesquelles le vaccin aurait pu être la cause d’événements indésirables. En effet, des pathologies comme la maladie de Lyme n’ont fait l’objet d’aucun ajustement.

 

Suite à ces événements, le sénateur Johnson s’est emparé du dossier en écrivant une lettre au secrétaire de la Défense Lloyd Austin, le 24 janvier 2022, suite aux allégations selon lesquelles les données auraient été falsifiées, lui demandant de conserver tous les documents se rapportant aux données enregistrées dans le DMED.

Le 1er février 2022, dans un nouveau courrier, le sénateur du Wisconsin lui demande d’expliquer ces hausses de diagnostics enregistrées et de l’informer des actions du DoD pour enquêter sur la cause profonde de l’augmentation de toutes ces pathologies. Par ailleurs, il lui demande d’expliquer pourquoi et quand ces données ont été changées et d’identifier les personnes qui ont pris l’initiative d’opérer ces modifications.

Si aucune vérité n'a été établie pour le moment, il faudra faire toute la lumière sur le changement soudain de ces données en suivant les interrogations et l'enquête menées par les avocats Thomas Renz et Leigh Dundas et portées par Ron Johnson, afin de savoir s'il y a eu malversations ou pas. Si la falsification des chiffres venait à être avérée, la bataille juridique pour établir la responsabilité vaccinale pourrait prendre des décennies dans un pays qui depuis 1986, a mis en place un système de lois offrant une grande protection aux entreprises pharmaceutiques.

Auteur(s): FranceSoir

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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 11:58

Pile of Euro 500 Currency Stock Footage Video (100% ...

 

 

Enquête – Les consultants qui ont pris le pouvoir au cœur des ministères. Les sommes versées aux cabinets de conseil par l’État oscillent entre 1,5 et 3 milliards d’euros par an. Soit l’équivalent du budget du ministère de la Culture.

 

 

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Les Infiltrés » : sortie d’un livre décrivant comment les cabinets de conseils privés ont colonisé l’État français

 

 

C’est le récit d’un putsch progressif. L’histoire cachée d’un renoncement. Celui de l’Etat, obligé de recourir à des cabinets de conseil privés pour mener à bien ses missions. Tout cela à cause des économies budgétaires, préconisées et mises en œuvre par… ces mêmes cabinets de conseil. Jamais un livre n’avait encore mis au jour ce système. En juin 2021, Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre avaient fait la une de « l’Obs » avec leurs premières révélations sur « la République des consultants ». Depuis, une commission d’enquête du Sénat a été ouverte, le nom de l’un de ces cabinets – McKinsey – est devenu le synonyme du désengagement de l’Etat et le gouvernement qui craint que ce thème ne devienne un sujet de campagne a promis en catastrophe de réduire l’enveloppe allouée à ces dépenses. Nos deux journalistes ont poursuivi leurs investigations et multiplié les découvertes. Ils en tirent un ouvrage effarant, intitulé « les Infiltrés » (Allary Editions, en librairie le 17 février). Extraits exclusifs (les intertitres sont de la rédaction).

Les ministères ne communiquent pas sur leurs frais en consulting. En mai 2021, c’est à Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, chargée de superviser les plus importants marchés, que nous demandons le montant de ces dépenses. Sa réponse est aussi simple que courte : elle n’en sait fichtrement rien. […]

Article abonnés de L’Obs

 

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