Tout à chacun dans sa vie parfois est amené a être victime de médisances, ragots et autres calomnies.
Alors comment s'en prémunir :
Les rumeurs vraies ou fausses sont souvent révélatrices de l'état d'esprit de celui qui les crée mais aussi de celui qui les propage ; celles ci sont
"créés" par des envieux, répétées par les curieux et crues par les imbéciles"
comme dit le proverbe,
mais parfois comme dit une citation de Pierre Dehaye
"La calomnie a deux sources courantes, les grands intérêts et les petites vanités"
Beaucoup se souviennent de Socrate philosophe grec (-470/469 mort en -399)
Socrate buvant la cigüe suite à un procès politique
Socrate icone de la philosophie morale
Voyons donc ces fameux trois filtres (Vérité, Bonté, Utilité) qui furent attribués à Socrate :
Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : « Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ? »
« Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes tout cela, j'aimerais te faire passer un test rapide. Ce que tu as à me dire, l'as-tu fait passer par les trois passoires ? »
« Les trois passoires ? Que veux-tu dire ? »
« Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, reprit Socrate, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la VÉRITÉ. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est VRAI ? »
« Non, pas vraiment, je n'ai pas vu la chose moi-même, je l'ai seulement entendu dire. »
« Très bien ! Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Voyons maintenant, essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la BONTÉ. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de BIEN ? »
« Ah, non! Au contraire! »
« Donc, continue Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es pas sûr qu'elles soient vraies. Ce n'est pas très prometteur ! Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire : celle de l'UTILITÉ. Est-il UTILE que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ? »
« Utile ? Non, pas vraiment, je ne crois pas que ce soit utile. »
« Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni VRAI, ni BIEN, ni UTILE, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir. De ton côté, tu ferais mieux d'oublier tout cela. »
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