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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 10:03

CE QUI EST DIT par les nobiliaires

Le nom est écrit Assailly, Assalit, Assalet, Assaly Assalhit Languedoc) suivant textes.  Seigneurs du Peux, Laurageais, Laubonnerie et de La Salmondière (voir suite).

Notée comme "antique famille" dans le Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou (BEAUCHET-FILLAU), d'origine écossaise suivant  tradition familiale (terres hautes ou terre haute); mais vraisemblablement incertain, les héraldistes certifient d'origine Languedociennne. Les multiples sources donnent des notations en Languedoc, vers Carcassonne (seigneurs du Laurageais), mais plus surement de Brissac dans l'Hérault

Des alliances sont contractées notamment avec des familles languedociennes et poitevines : (de) Châteauneuf, Marbeuf, Payen, Clarac, Grelier de Concize, Sahuget, Lasteyrie du Saillant, Creuzé de Lesser etc...

M. de Maupou intendant du Poitou, confime le 10 janvier 1699 par jugement la véracité de l'extraction. Les armoiries sont enregistrées quatre fois dans l'Amorial général créé par Edit royal en 1696 (Registre de la généralité de Poitiers folios 138, 146, 168)


 

Mais aussi de "assalire" en Occitan qui veut dire "attaquer. (voir notes du Nobiliaire universel - Recueil général des généalogies...d'Europe de Ludovic de Magny 1858 Institut Héraldique) précisé dans un article postérieur. 

nobiliaire universel de Ludovic de Magny 

Au dernier ressort c'est bien le mon assalhir qui est mis en évidence notamment pour la période de son adoption soit vers l'an mil, concernant l'un des fils de la famille de Brissac dans l'Hérault, étonnamment ce surnom reste définitivement dans la succession et devient nom dès la deuxième génération, ce qui fait qu'il est particulièrement traçable dans les archives !!

 

CE QUI EST DIT PAR LES ARCHIVES

 

Ce qui ressort aux vues des documents les plus anciens :

Les Assalit sont issus ou du moins le premier Guillaume Assalit (et non d'Assalit) est issu des barons de Ganges lui même issu des vicomtes de Fenouillèdes eux mêmes issus d'un certain Ansemund ou Ansemundus de Vallespir vers 900 (nom wisigoth) marié à Quixol d'Empurie descendante de Sunifred comte de Barcelone.

Ansemund de Vallespir possède de multiples propriétés notamment dans le Roussillon, dont une villa vers Narbonne mais comme on le voit par la suite dans le domaine de Ganges. Il donne la lignée des vicomtes de Fenouillèdes, des Peyrepertuse et des vicomtes de Castelnou qui lui appartiennent déjà.

Un autre Ansemund est noté comme étant comte des villes de Nîmes, Bezier, Adge et Maguelone vers 752, puisqu'il les remet à Pépin le Bref en gage d'alliance avec les Francs afin de se fédérer contre le les Maures qui avaient anéantis le royaume Wisigoth (dont la Septimanie)

Hors Ansemund de Vallespir possède également des biens ou a des fonctions honorifiques notamment à Nîmes, Maguelone et  Ganges, ce qui nous rapproche d'Aniane/Gellone (presque 150 ans plus tôt) dont Benoit est l'initiateur (Benoit d'Aniane, dont le nom originel est Witiza comme l'un des dernier rois Wisigoth ; il est le fils d'Aygulf premier comte de Maguelone, certainement fils ou frère d'Ansemund comte de Maguelone, Beziers, Nîmes et Adge.)

 

Durant la haut Moyen Age et le Moyen Age, les prénoms se suivent dans les familles et en sont un marqueur familial.

On peut remarquer que cette famille à deux prénoms assez troublants, celui d'Ansemund et Witiza, ceux-ci ressortent à peine 20 à 30 ans plus tôt dans les prénoms des rois Wisigoths, en effet Witiza roi des Wisigoths à trois fils Agila puis Olemund (ou Ansemund),  le troisième (714-720)  Ardabast, ou Ardo ; Ardabast est le dernier roi Wisigoth de Septimanie et semble finir sa vie vers Rennes le château qui demeure le dernier bastion à tenir face à l'invasion Maure. Auparavant il possédait la Septimanie (dont des terres sur la côte et à l'intérieur  notamment dans l'Herault donc Nîmes, Beziers, Adge et Maguelone mais aussi Narbonne, Carcassonne et Rédhéa (Rennes le Château)

 

30 ans plus tard (752) un Ansemund est comte de Nîmes, Beziers, Adge et Maguelone, il livre les villes à Pépin le Bref nouveau roi des francs carolingiens. Il assiège avec une partie des troupe de ce dernier la ville de Narbonne (une question se pose, Pépin le Bref lui a t il promis la ville ? En tout cas il est assassiné durant le siège par Ermeniard un des homme d'Ansemund) Sa veuve Cauna qui était à Nîmes l'est à son tour durant une émeute. Ainsi les villes de Beziers, Adge, Nîmes tombent dans l'escarcelle des carolingiens, Narbonne passe à un féal de Pépin Milo de Narbonne, les descendants ou la fratrie d'Ansemund n'ont plus que Maguelone (on sait que la pratique de l'extermination familiale est pratique courante au début des carolingiens - destitution du dernier mérovingien avec l'aval de la papauté, extermination des descendants de Guillaume de Gellone pourtant parent de Charlemagne, mort du frère de Charlemagne Carloman, assassinat du duc d'Aquitaine Waïfre, disons que les problèmes dynastiques sont évités dès que possible)

 

Pépin le Bref  fils du Maire du Palais Charles Martel dépose le dernier roi Mérovingien Childéric III. Les rois Mérovingiens sont faits néants (ç'est à dire réduit à néant) et non fainéants par les Carolingiens. Il ne reste des premiers Francs qu'en famille proche les wisigoths du à leurs mariages mutuels et plus tard Guillaume de Gellone par Bertrade de Prum (princesse Mérovingienne)

 

(On en connait ni descendant ni successeur d'Ardo, cependant l'historien et archéologue Laurent Schneider fait remarquer que Wittiza (le futur Saint-Benoit d'Aniane), fils du comte de Maguelone, peut-être Ansemond, soit l'un des personnages les plus importants et leader des Wisigoths dans la région au milieu du VIIIe siècle, porte le même prénom que le père des rois Ardo et Agila II, Wittiza. Le comte Ansemond porte lui aussi une variante du nom d'Olmund, frère supposé d'Ardo et Agila II. Enfin, un des compagnons et historiographe de Saint Benoît porte le nom d'Ardo.)

Il est probable qu'Ardo (Ardabast) soit enterré soit à Rennes le Château ou aux alentours.

Cela en terminerait avec le mystère de la fameuse crypte de Rennes le Château

 

De nombreuses princesses Wisigothes (Goths comme l'on disait avant le XXème) épouses des rois Francs Mérovingiens (dont la fameuse Brunehaut (Brunehilde) liste ; mais également des princesses Mérovingiennes épouses des rois Wisigoths, c'est assez fréquent. La destitution des Mérovingiens remet en cause les alliances matrimoniales avec les Wisigoths, l'affaiblissement de ces derniers par les Maures ne permet aucune offensive.

 

Il est à remarquer que les deux premières dynasties s'effondrent du fait des invasions, les Mérovingiens par les Maures (mais aussi les Wisigoths), les Carolingiens par les Normands ; les repreneurs pratiquent la même politique de désintégration féodale en délogeant les anciens vassaux par leurs fidèles, la croisade albigeoise est une résurgence de ce principe.

 

Mais revenons à Ansemund

 

Plus tard un Ansemund est nommé Ansemund de Gellone avant Ansemund du Vallespir. (Gellone -Ganges et Aniane sont a très peu de distance, ainsi que le domaine de Brissac (Ganges et Brissac sont liés aux vicomtes de Fenouillet et donc à Ansemund)

 

En 1193 Guillaume Assalit devient viguier du Razès avec Bertrand de Saissac (vicomte consort de Fenouillet marié à Ava de Fenouillet, vicomtes de Fenouillet dont sont issus les Ganges et donc Guillaume Assalit, d'ailleurs il est demandé aux Ganges l'aval du mariage Saissac -Ava de Fenouillet.

Bertrand de Saissac est nommé tuteur de Raimond Roger Trencavel de 1193 à 1199 par ordonnance testamentaire, Assalit viguier du Razès.

A cette période le gendre de Guillaume Assalit (Izarn de Fanjeaux) achète le Quercorb  pour 2200 sols melgoriens à Trencavel (dont les domaines des Aniort -Niort de sceaux) Il en devient le seigneur à qui l'on remet serment de vassalité. Mais les domaines Trencavels, Fenouillet, Peyrepertuse etc... sont  soit sous la férule du suzerain de Barcelone, ou de Toulouse, puis celle d'Aragon ou Toulouse, pour terminer sous celle des rois capétiens après la croisade Albigeoise.

 

Mais je développerais ceci avec les documents concordants.

A la fin de la croisade Albigeoise, les Assalit se soumettent au roi de France, une partie reste en Languedoc pour s'éteindre au XVIIIème siècle, l'autre branche part vers le Poitou ou elle finit par s'installer près de Niort à Arthenay de Vouillé dans les Deux-Sèvres exactement.

Là deux familles se séparent après l'arrivée de Calvin en Poitou (après 1534), une catholique qui possède le domaine de la Salmondière, du Peux, Laurageais... et s'éteint fin XXème siècle.

L'autre protestante qui perd par droit de dérogeance titre et droits mais se reconvertie au catholicisme en 1722.

 

 

 

descendance sentil fils Ansemund grand format

Ascendance Adalais du Pouget-Assalit

 

 

Château de La Salmondière (à Arthenay de Vouillé Deux-Sèvres):

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- L'ancienne seigneurie  ainsi que l'ancien château de La Salmondière appartenait dans la première moitié du XVIème à la famille de Barazan. Pierre de Barazan servit au ban en 1533, ses descendants s'y succédèrent  jusqu'en 1672 date à laquelle Gabrielle de Barazan épouse François d'Assailly seigneur du Peux ( à Souché près de la ville de Niort), du Laurageais, de Laubonnerie. (catalogue des nobles de la généralité de Poitiers - 1594/1597),  

- son fils François, né en 1596 est élu échevin de la ville de Niort (déclaration faite au greffe de la ville de Niort le 7 novembre 1634), 

 

- alliances avec les familles Thibaut, sgr de La Gaschère et Avice de Mougon, sgr de la Vergne a possédé plusieurs terres à Secondigny dont La Touche-Guibert et son moulin,  

- le fils de François né en 1596, François également, fait partie de la 2ème brigade de la Sénéchaussée de Poitiers convoquée en 1689,  

- maintient des titres pour lui, Alexis, Pierre et Madeleine, frères et soeurs sur jugement du 10 janvier 1699,  

- Sébastien-Guillaume auteur de la branche cadette, Vème du nom habitait à Niort en 1594, sont fils sert dans le régiment des Gardes du roi, suivant la revue de le compagnie faite le 10 janvier 1638, 

 

- son neveu, Sébastien-Guillaume est pair de la ville de Niort de 1620 à 1630, son fils se fixe à Paris ou il devient trésorier-général-payeur des rentes de l'Hôtel de Ville,  

- suite à la révocation de l'Edit de Nantes, certains préférent émigrer à Dublin, pour enfin s'installer en Nouvelle Angleterre,  

- le neveu de Guillaume-Sébastien, fils de Joseph, Joseph épouse le 23 juin 1732 Jeanne Creuzé, 

- ses descendants émigrent sur l'île de Saint Dominique pour revenir se fixer en métropole dans les Bouches-du-Rhône, 

- Sébastien d'Assailly fonda à Vouillé, dans la deuxième moitié du XVIIIème, avec le concours du duc de Béthune-Charost, une communauté des soeurs de la Providence ayant pour mission de soigner les malades et instruire les enfants de la paroisse.Sébastien d'Assailly meurt juste avant la Révolution et sa veuve, née Grellier de Concize, émigre avec ses deux fils à Londres,  

- de retour en France, Charles-Philippe d'Assailly ( 1804-1869) épouse Adrienne Octavie de Lasteyrie du Saillant (petite fille  du Marquis de La Fayette) en 1804. Les Lasteyrie du Saillant avait une branche Comborn. 

- Procès de Guillemeau Jean Jacques-Daniel, Médecin militaire à Niort contre Phillipe-Antoine Assailly (vente de terre hypothéquée) an V - 1807

 

 http://www.geneall.net/F/per_page.php?id=608334 

www.ccpr.ucla.edu/Research/ProjectWebsites/ Rosenthal/Bases/BasesTSA/ineg.1887.tsa.xls 

quelques noms et dates :

- Alexandre dASSAILLY , né en 1850 , décédé en 1898

- Antoine, né en 1876 , décédé en 1905

- Arthur, né en 1844 , décédé vers 1925

- Camille, née en 1840 , décédée en 1922

- Isabelle, née en 1871 , décédée en 1930

- Mathilde, née en 1872 , décédée en 1898

- Octave, né en 1838 , décédé en 1899 

 

- Valentine-Adrienne épouse en 1860 Pierre Simon Louis Marc de Pindray d'Ambelle  

- Charles Philippe d'Assailly fait construire le nouveau château de La Salmondière en 1842 par l'architecte Segrétain architecte  également des 3 nouvelles églises de la ville de Niort au XIXème Saint Hilaire, Saint Etienne et Saint André (sur ancienne église détruite). 

- Dans le même temps la famille Goullard d'Arsay (marquis) fait construire le château de la Barre à Vouillé (l'actuelle Mairie) et s'y installe définitivement jusqu'a l'extinction de cette branche après la seconde guerre mondiale, 

-Charles Philippe est nommé ministre plénipotentiaire sous la Seconde République et démissionne lors du coup d'Etat du 2 décembre 1851par le futur Napoléon III.  

- Octave d'Assailly devient Conseillé Général des Deux Sèvres,  

- Vers 1950 Gisèle d'Assailly dernière de ce lignage, vend le domaine à M. Desré qui le revend à Pierre Monnet de Lorbeau et reste dans cette même famille à ce jour 
 

 



Gilbert d'Assailly ou de Sailly 5ème grand Maître de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem,
Gilbertus Assaliensis, Gerbert d'Assalit 5ème grand Maître de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem


__________________________________________________

Sources

- celles citées ci-dessus,   

- Nobiliaire universel - Recueil général - Généalogies historiques et véridiques des maisons nobles d'Europe de Ludovic de Magny en 1858 .Edité par l'Institut Héraldique, 48, rue sainte Anne à Paris,  

Volume de pièces originales concernant des familles échevinales de la ville de Nyort :

Volume des titres originaux de propriétés, successions et procès concernant les familles, Assailly, Bastard, Chollet, Gorrin, Goupil, Guichard, Guillaudeau, Louvet, Rivolet, et Viault. Ces dernières ont un ancêtre commun Guillaume Viault mort avant 1543 - Pièces précédées d'arbres généalogiques (fin XVIIème) et analyses des actes de la période allant de 1553/1580 concernant ces dites familles,  

- Recensement complet et définitif des familles nobles ou patriciennes de la France, 1891 par G. de Morant édité par la Société Héraldique et généalogique de France


Autres articles sur la ville de Niort :

  Arrêt de la Cour des Aydes : Confirmation de la Lettre patente de 1610 sous la régence de Marie de Médicis,

Lettre de création d’un régiment royal de la ville de Nyort par Louis XIII le 16 juin 1621,
Arrêt du Conseil du Roy Louis XIV portant sur la réduction des échevins et officiers de la ville de Nyort le 18 juillet 1681,
Mythe du dragon de Nyort par M. D’Orfeuille, Saint Maixent an 7 de la République,
Parallèles entre le dragon de Niort et l’Hydre de Lerne, symbolisme des Hercules de la ville de Niort,
Etude sur les Poulpes, calamars, pieuvres et Hydres mythiques

Récit des opérations militaires en Bas Poitou durant les guerres de religions 1562-1622 (archives nationales de l’armée de terre),
Situation générale en Bas Poitou au XVIIème siècle,
Effets de la Révocation de l’Edit de Nantes ou Edit de Fontainebleau 1685,
Bref historique de la ville de Niort,
Chartes originales de la ville de Nyort, par Aliènor d’Aquitaine en 1203 et confirmées par ses successeurs,

Lettre patente de confirmation des privilèges par le roi Louis XIII, au Maire, échevins et pairs de la Ville de Nyort en 1610,

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