CE QUI EST DIT par les nobiliaires
Le nom est écrit Assailly, Assalit, Assalet, Assaly Assalhit Languedoc) suivant textes. Seigneurs du Peux, Laurageais, Laubonnerie et de La Salmondière (voir suite).
Notée comme "antique famille" dans le Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou (BEAUCHET-FILLAU), d'origine écossaise suivant tradition familiale (terres hautes ou terre haute); mais vraisemblablement incertain, les héraldistes certifient d'origine Languedociennne. Les multiples sources donnent des notations en Languedoc, vers Carcassonne (seigneurs du Laurageais), mais plus surement de Brissac dans l'Hérault
Des alliances sont contractées notamment avec des familles languedociennes et poitevines : (de) Châteauneuf, Marbeuf, Payen, Clarac, Grelier de Concize, Sahuget, Lasteyrie du Saillant, Creuzé de Lesser etc...
M. de Maupou intendant du Poitou, confime le 10 janvier 1699 par jugement la véracité de l'extraction. Les armoiries sont enregistrées quatre fois dans l'Amorial général créé par Edit royal en 1696 (Registre de la généralité de Poitiers folios 138, 146, 168)
Mais aussi de "assalire" en Occitan qui veut dire "attaquer. (voir notes du Nobiliaire universel - Recueil général des généalogies...d'Europe de Ludovic de Magny 1858 Institut Héraldique) précisé dans un article postérieur.
nobiliaire universel de Ludovic de Magny
Au dernier ressort c'est bien le mon assalhir qui est mis en évidence notamment pour la période de son adoption soit vers l'an mil, concernant l'un des fils de la famille de Brissac dans l'Hérault, étonnamment ce surnom reste définitivement dans la succession et devient nom dès la deuxième génération, ce qui fait qu'il est particulièrement traçable dans les archives !!
CE QUI EST DIT PAR LES ARCHIVES
Ce qui ressort aux vues des documents les plus anciens :
Les Assalit sont issus ou du moins le premier Guillaume Assalit (et non d'Assalit) est issu des barons de Ganges lui même issu des vicomtes de Fenouillèdes eux mêmes issus d'un certain Ansemund ou Ansemundus de Vallespir vers 900 (nom wisigoth) marié à Quixol d'Empurie descendante de Sunifred comte de Barcelone.
Ansemund de Vallespir possède de multiples propriétés notamment dans le Roussillon, mais également une villa vers Beziers puis comme on le voit par la suite dans le domaine de la baronnie de Ganges, Gignac, mais également l'ancien domaine d'Agones (le premier en date noté dépendant directement du comte de Maguelone) dont Brissac est dépendant . Il donne la lignée des vicomtes de Fenouillèdes, des Peyrepertuse et des vicomtes de Castelnou qui sont au Vallespir originel.
Un autre Ansemund est noté comme étant comte des villes de Nîmes, Bezier, Adge et Maguelone vers 752, puisqu'il les remet à Pépin le Bref en gage d'alliance avec les Francs afin de se fédérer contre le les Maures qui avaient anéantis le royaume Wisigoth (dont la Septimanie)
Hors Ansemund de Vallespir possède également des biens ou a des fonctions honorifiques notamment à Nîmes, Maguelone (par le domaine d'Agones/Brissac) et Ganges, ce qui nous rapproche d'Aniane/Gellone (presque 150 ans plus tôt) dont Benoit est l'initiateur (Benoit d'Aniane, dont le nom originel est Witiza comme l'un des dernier rois Wisigoth ; il est le fils d'Aygulf premier comte de Maguelone, certainement fils ou frère d'Ansemund comte de Maguelone, Beziers, Nîmes et Adge.)
Durant la haut Moyen Age et le Moyen Age, les prénoms se suivent dans les familles et en sont un marqueur familial.
On peut remarquer que cette famille à deux prénoms assez troublants, celui d'Ansemund et Witiza, ceux-ci ressortent à peine 20 à 30 ans plus tôt dans les prénoms des rois Wisigoths, en effet Witiza roi des Wisigoths à trois fils Agila puis Olemund (ou Ansemund), le troisième (714-720) Ardabast, ou Ardo ; Ardabast est le dernier roi Wisigoth de Septimanie et semble finir sa vie vers Rennes le château qui demeure le dernier bastion à tenir face à l'invasion Maure. Auparavant il possédait la Septimanie (dont des terres sur la côte et à l'intérieur notamment dans l'Herault donc Nîmes, Beziers, Adge et Maguelone mais aussi Narbonne, Carcassonne et Rédhéa (Rennes le Château)
30 ans plus tard (752) un Ansemund est comte de Nîmes, Beziers, Adge et Maguelone, il livre les villes à Pépin le Bref nouveau roi des francs carolingiens. Il assiège avec une partie des troupe de ce dernier la ville de Narbonne (une question se pose, Pépin le Bref lui a t il promis la ville ? En tout cas il est assassiné durant le siège par Ermeniard un des homme d'Ansemund) Sa veuve Cauna qui était à Nîmes l'est à son tour durant une émeute. Ainsi les villes de Beziers, Adge, Nîmes tombent dans l'escarcelle des carolingiens, Narbonne passe à un féal de Pépin Milo de Narbonne, les descendants ou la fratrie d'Ansemund n'ont plus que Maguelone (on sait que la pratique de l'extermination familiale est pratique courante au début des carolingiens - destitution du dernier mérovingien avec l'aval de la papauté, extermination des descendants de Guillaume de Gellone pourtant parent de Charlemagne, mort du frère de Charlemagne Carloman, assassinat du duc d'Aquitaine Waïfre, disons que les problèmes dynastiques sont évités dès que possible)
Pépin le Bref fils du Maire du Palais Charles Martel dépose le dernier roi Mérovingien Childéric III. Les rois Mérovingiens sont faits néants (ç'est à dire réduit à néant) et non fainéants par les Carolingiens. Il ne reste des premiers Francs qu'en famille proche les wisigoths du à leurs mariages mutuels et plus tard Guillaume de Gellone par Bertrade de Prum (princesse Mérovingienne)
(On en connait ni descendant ni successeur d'Ardo, cependant l'historien et archéologue Laurent Schneider fait remarquer que Wittiza (le futur Saint-Benoit d'Aniane), fils du comte de Maguelone, peut-être Ansemond, soit l'un des personnages les plus importants et leader des Wisigoths dans la région au milieu du VIIIe siècle, porte le même prénom que le père des rois Ardo et Agila II, Wittiza. Le comte Ansemond porte lui aussi une variante du nom d'Olmund, frère supposé d'Ardo et Agila II. Enfin, un des compagnons et historiographe de Saint Benoît porte le nom d'Ardo.)
Il est probable qu'Ardo (Ardabast) soit enterré soit à Rennes le Château ou aux alentours.
Cela en terminerait avec le mystère de la fameuse crypte de Rennes le Château
De nombreuses princesses Wisigothes (Goths comme l'on disait avant le XXème) épouses des rois Francs Mérovingiens (dont la fameuse Brunehaut (Brunehilde) liste ; mais également des princesses Mérovingiennes épouses des rois Wisigoths, c'est assez fréquent. La destitution des Mérovingiens remet en cause les alliances matrimoniales avec les Wisigoths, l'affaiblissement de ces derniers par les Maures ne permet aucune offensive.
Il est à remarquer que les deux premières dynasties s'effondrent du fait des invasions, les Mérovingiens par les Maures (mais aussi les Wisigoths), les Carolingiens par les Normands ; les repreneurs pratiquent la même politique de désintégration féodale en délogeant les anciens vassaux par leurs fidèles, la croisade albigeoise est une résurgence de ce principe.
Mais revenons à Ansemund
Plus tard un Ansemund est nommé Ansemund de Gellone avant Ansemund du Vallespir. (Gellone -Ganges et Aniane sont a très peu de distance, ainsi que le domaine de Brissac (Ganges et Brissac sont liés aux vicomtes de Fenouillet et donc à Ansemund) Il semble bien que les futurs vicomtes de Vallespir - Fenouillet - Castelnou soient originaires de l'Hérault (dans la sphère d'Aniane), notamment le fameux domaine d'Agones dont dépend Brissac qui est noté comme un fief dépendant directement des premiers comtes de Maguelone, mais ils avaient de nombreuses propriétés dans le Roussillon. Voir acte de cession d'un cinquième de la villa de Cuminiano par Ansemund et Gisclarfred (de la même famille) à l'évêque de Béziers Agilbert (la villa a été donnée par Charlemagne), dans un contexte aprisionnaire (ç'est à dire de repeuplement : dont de terres par l'Empereur Franc Carolingien afin de repeupler les régions anéanties suite à l'invasion Maure), l'acte est daté du 4 novembre 889, ce domaine est à lier à la Famille de Faugères (dont le nom Gisalfred ressort dans le lignage, ç'est une baronnie.), les Faugères sont vassaux des Trencavels par la suite.
Les terre de Ganges dans l'Hérault appartiennent à la famille de Vallespir ainsi que des terres près d'Aniane, dont le domaine d'Agones, Brissac est en copropriété avec les Roquefeuil (heurts juridiques entre la veuve Vierne de Popian ex épouse de Raymond de Ganges et Roquefeuil pour le castel de Brissac).
Les terres de Fenouillet - Castelnou - Peyrepertuse sont issues de l'ancienne juridiction du Vallespir de la région des Aspres et du haut Roussillon, ce sont pour la plupart des alleux (terres libres appartenant en propre à Ansemund et Quixol qui ont été ensuite remises au suzerain pour protection qui leur restitue en fief par lien de vassalité (système féodal) ; cette protection est agrémentée remise de droits monétaires pour le protecteur par le protégé, ce dernier devra également servir au combat durant des périodes définies si le protecteur le demande)
Guillem I (mort après 1028), fils de Sentill et d'Adélaïde (Sentill de Camelas est le fils d'Ansemund), apparaît encore comme vicomte de Vallespir dans l'acte de fondation et de dotation de l'évêché éphémère de Besalú en 1017. Il fut l'un des fidèles du comte Bernat I de Besalú, qui le nomma exécuteur testamentaire dans son testament de 1020, où il apparaît déjà comme vicomte de Castellnou (Vicomte de Castellnou). lien
Pour suivre la généolagie il vous faut utiliser grand tableau qui suit en lien ; il y a difficultés souvent dans les lignages par ce que les seigneurs changent de noms de famille pour adopter celui des terres dont ils sont propriétaires.
Source : P. PONSICH, « El vescomtat de Vallespir i el llinatge de Castellnou », El Vallespir..., p. 35 ; id., « El marc històric », in : P. PONSICH (dir.), El Rosselló, in : A. PLADEVALL (dir.), Catalunya Romànica…, t. 14, Barcelone : 1993, p. 29 ; H. MAHÉ DE BOISLANDELLE, op. cit., p. 109.
En 1193 Guillaume Assalit devient viguier du Razès avec Bertrand de Saissac (frère du vicomte consort Pierre de Fenouillet (coseigneur de Saissac) marié à Ava de Fenouillet, vicomtes de Fenouillet dont sont issus les Ganges et donc Guillaume Assalit, d'ailleurs il est demandé aux Ganges l'aval du mariage Pierre de Saissac -Ava de Fenouillet.
Bertrand de Saissac est nommé tuteur de Raimond Roger Trencavel de 1193 à 1199 par ordonnance testamentaire, Assalit viguier du Razès.
A cette période le gendre de Guillaume Assalit (Izarn de Fanjeaux) achète le Quercorb pour 2200 sols melgoriens à Trencavel (dont les domaines des Aniort -Niort de sceaux) Il en devient le seigneur à qui l'on remet serment de vassalité. Bertrand de Saissac est banquier des Trencavels, il joue avec les fonds, après quelques années finalement le Quercorb revient à Bernard de Congost seigneur du château de Puivert (son épouse Arpaix de Mirepoix) en lien avec les Assalit (guillaume Assalit est coseigneur de Mirepoix)
Pour le Fenouillet, il y a alternance entre les suzerains lien
Le fils de Pierre de Fenouillet (coseigneur de Saissac) après la croisade contre les Albigeois fût fait faydit (ç'est à dire que ses terres furent saisies et redonnées aux barons du roi de France) il se réfugia en Roussillon et intégra l'ordre des templiers au Mas déu, ou il termina ses jours, son corps fût déterré par l'inquisition. Son épous intenta un procès auprès du roi de France pour récupérer ses terres. Leurs terres en Castelnou, Roussillon ne fûrent pas saisies.
Mais je développerais ceci avec les documents concordants.
A la fin de la croisade Albigeoise, les Assalit se soumettent au roi de France, une partie reste en Languedoc pour s'éteindre au XVIIIème siècle, l'autre branche part vers le Poitou ou elle finit par s'installer près de Niort à Arthenay de Vouillé dans les Deux-Sèvres exactement.
Là deux familles se séparent après l'arrivée de Calvin en Poitou (après 1534), une catholique qui possède le domaine de la Salmondière, du Peux, Laurageais... et s'éteint fin XXème siècle. (Gisèle d'Assailly)
L'autre protestante qui perd par droit de dérogeance (après la révocation) titre et droits mais se reconvertie au catholicisme en 1722 et reste toujours d'actualité.
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Vous trouverez en fin d'articles les documents originels concernant le domaine de Brissac :
- Don de Guillemette d'Aquitaine (fille de Guillaume de Gellone) à son fils Bernard 1er comte de Melgueil, Substantion et Maguelone des droits qu'elle tenait à Agones et Brissac en 899 par son mari Robert II de Melgueil.
à partir d'Ansemund
descendance sentil fils Ansemund grand format
Ascendance Adalais du Pouget-Assalit
Généalogie grand format médiévale Assalit, Assalhit, Assailly - Vouillé un peu d'Histoire
Ansemund nom d'origine haut germanique, plutôt a orientation gothique (voir lien) Ensuite marié à Quixol fille du comte de Barcelone. " Les Vicomtes de Fenouillet sont Catalans. Les seigneurs de...
https://www.henrydarthenay.com/2020/08/genealogie-breve-medievale-assalit-assalhit-assailly.html
Château de La Salmondière (à Arthenay de Vouillé Deux-Sèvres):
- L'ancienne seigneurie ainsi que l'ancien château de La Salmondière appartenait dans la première moitié du XVIème à la famille de Barazan. Pierre de Barazan servit au ban en 1533, ses descendants s'y succédèrent jusqu'en 1672 date à laquelle Gabrielle de Barazan épouse François d'Assailly seigneur du Peux ( à Souché près de la ville de Niort), du Laurageais, de Laubonnerie. (catalogue des nobles de la généralité de Poitiers - 1594/1597),
- son fils François, né en 1596 est élu échevin de la ville de Niort (déclaration faite au greffe de la ville de Niort le 7 novembre 1634),
- alliances avec les familles Thibaut, sgr de La Gaschère et Avice de Mougon, sgr de la Vergne a possédé plusieurs terres à Secondigny dont La Touche-Guibert et son moulin,
- le fils de François né en 1596, François également, fait partie de la 2ème brigade de la Sénéchaussée de Poitiers convoquée en 1689,
- maintient des titres pour lui, Alexis, Pierre et Madeleine, frères et soeurs sur jugement du 10 janvier 1699,
- Sébastien-Guillaume auteur de la branche cadette, Vème du nom habitait à Niort en 1594, sont fils sert dans le régiment des Gardes du roi, suivant la revue de le compagnie faite le 10 janvier 1638,
- son neveu, Sébastien-Guillaume est pair de la ville de Niort de 1620 à 1630, son fils se fixe à Paris ou il devient trésorier-général-payeur des rentes de l'Hôtel de Ville,
- suite à la révocation de l'Edit de Nantes, certains préférent émigrer à Dublin, pour enfin s'installer en Nouvelle Angleterre,
- le neveu de Guillaume-Sébastien, fils de Joseph, Joseph épouse le 23 juin 1732 Jeanne Creuzé,
- ses descendants émigrent sur l'île de Saint Dominique pour revenir se fixer en métropole dans les Bouches-du-Rhône,
- Sébastien d'Assailly fonda à Vouillé, dans la deuxième moitié du XVIIIème, avec le concours du duc de Béthune-Charost, une communauté des soeurs de la Providence ayant pour mission de soigner les malades et instruire les enfants de la paroisse.Sébastien d'Assailly meurt juste avant la Révolution et sa veuve, née Grellier de Concize, émigre avec ses deux fils à Londres,
- de retour en France, Charles-Philippe d'Assailly ( 1804-1869) épouse Adrienne Octavie de Lasteyrie du Saillant (petite fille du Marquis de La Fayette) en 1804. Les Lasteyrie du Saillant avait une branche Comborn.
- Procès de Guillemeau Jean Jacques-Daniel, Médecin militaire à Niort contre Phillipe-Antoine Assailly (vente de terre hypothéquée) an V - 1807
http://www.geneall.net/F/per_page.php?id=608334
www.ccpr.ucla.edu/Research/ProjectWebsites/ Rosenthal/Bases/BasesTSA/ineg.1887.tsa.xls
quelques noms et dates :
- Alexandre dASSAILLY , né en 1850 , décédé en 1898
- Antoine, né en 1876 , décédé en 1905
- Arthur, né en 1844 , décédé vers 1925
- Camille, née en 1840 , décédée en 1922
- Isabelle, née en 1871 , décédée en 1930
- Mathilde, née en 1872 , décédée en 1898
- Octave, né en 1838 , décédé en 1899
- Valentine-Adrienne épouse en 1860 Pierre Simon Louis Marc de Pindray d'Ambelle
- Charles Philippe d'Assailly fait construire le nouveau château de La Salmondière en 1842 par l'architecte Segrétain architecte également des 3 nouvelles églises de la ville de Niort au XIXème Saint Hilaire, Saint Etienne et Saint André (sur ancienne église détruite).
- Dans le même temps la famille Goullard d'Arsay (marquis) fait construire le château de la Barre à Vouillé (l'actuelle Mairie) et s'y installe définitivement jusqu'a l'extinction de cette branche après la seconde guerre mondiale,
-Charles Philippe est nommé ministre plénipotentiaire sous la Seconde République et démissionne lors du coup d'Etat du 2 décembre 1851par le futur Napoléon III.
- Octave d'Assailly devient Conseillé Général des Deux Sèvres,
- Vers 1950 Gisèle d'Assailly dernière de ce lignage, vend le domaine à M. Desré qui le revend à Pierre Monnet de Lorbeau et reste dans cette même famille à ce jour
- Gilbert d'Assailly ou de Sailly 5ème grand Maître de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem,
- Gilbertus Assaliensis, Gerbert d'Assalit 5ème grand Maître de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem
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Sources :
- celles citées ci-dessus,
- Nobiliaire universel - Recueil général - Généalogies historiques et véridiques des maisons nobles d'Europe de Ludovic de Magny en 1858 .Edité par l'Institut Héraldique, 48, rue sainte Anne à Paris,
- Volume de pièces originales concernant des familles échevinales de la ville de Nyort :
Volume des titres originaux de propriétés, successions et procès concernant les familles, Assailly, Bastard, Chollet, Gorrin, Goupil, Guichard, Guillaudeau, Louvet, Rivolet, et Viault. Ces dernières ont un ancêtre commun Guillaume Viault mort avant 1543 - Pièces précédées d'arbres généalogiques (fin XVIIème) et analyses des actes de la période allant de 1553/1580 concernant ces dites familles,
- Recensement complet et définitif des familles nobles ou patriciennes de la France, 1891 par G. de Morant édité par la Société Héraldique et généalogique de France
Autres articles sur la ville de Niort :
Arrêt de la Cour des Aydes : Confirmation de la Lettre patente de 1610 sous la régence de Marie de Médicis,
Lettre de création d’un régiment royal de la ville de Nyort par Louis XIII le 16 juin 1621,
Arrêt du Conseil du Roy Louis XIV portant sur la réduction des échevins et officiers de la ville de Nyort le 18 juillet 1681,
Mythe du dragon de Nyort par M. D’Orfeuille, Saint Maixent an 7 de la République,
Parallèles entre le dragon de Niort et l’Hydre de Lerne, symbolisme des Hercules de la ville de Niort,
Etude sur les Poulpes, calamars, pieuvres et Hydres mythiques
Récit des opérations militaires en Bas Poitou durant les guerres de religions 1562-1622 (archives nationales de l’armée de terre),
Situation générale en Bas Poitou au XVIIème siècle,
Effets de la Révocation de l’Edit de Nantes ou Edit de Fontainebleau 1685,
Bref historique de la ville de Niort,
Chartes originales de la ville de Nyort, par Aliènor d’Aquitaine en 1203 et confirmées par ses successeurs,
Lettre patente de confirmation des privilèges par le roi Louis XIII, au Maire, échevins et pairs de la Ville de Nyort en 1610,
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La donation initiale de Bernard et Sénégonde, comte et comtesse de Melgueil, à Guilhem des alleux de Monte pestelario et Cardillargues en 975.
- À une date indéterminée, proche de l’an 1000, Engelrade donne à Saint Guillem de Gellone (Cartulaire de Gellone n° 67) un bien autrefois tenu dans l’Agonès (à Brissac) par son père. Un siècle plus tôt, Guillemette, comtesse de Melgueil y tenait des droits qu’elle transmet à son fils Bernard en 899 (Cartulaire de Maguelone n° III).
- Les noms des trois fils de Gui et d’Engelrade (Guilhem, Bérenger et Pierre) sont courants dans la famille de Melgueil (base de recherches Mme. C. Duhamel Amado)
En l'an 1100 le domaine de Brissac d'Agones est à Pierre père de Guilhem Assalit, Pons Dagon et Bertrand. Le serment ne se fait que sur Brissac et non Agones ?
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D'ou provient le domaine de Brissac - Agones :
Aimicus de Maguelone Comte de Substantion et Melgueil
- Né vers 775 - Villeneuve-lès-Maguelone, 34750, Hérault, Languedoc-Roussillon, FRANCE
- Décédé
- Comte de Maguelone
- Fils d' Aigulf DE MAGUELONE, Comte de Substantion ca 752-
- X ?
Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants
- Avec ? ? dont
- Robert DE MELGUEIL ca 820- Avec X ? - SANS NOM dont
- Robert II DE MELGUEIL, Comte de Substantion 850-899 Avec Guillemette DE SEPTIMANIE ca 846-899 dont :
- Bernard 1er DE MELGUEIL, Comte de Melgueil de Substantion et de Maguelonne 885-922
Guillemette d'Aquitaine est mariée à Robert II de Melgueil (fils d'Amicus de Maguelone) petit fils d'Aigulf de Maguelone lui même descendant d'Ansemund comte de Maguelone, Beziers, Adge et Nîmes décédé en 752.
Voir : Du roi wisigoth Witiza à Ansemund : généalogie Assalit –Assailly, Rennes le château (Partie I)
Le domaine de Brissac - Agones appartient en propre à la famille de Pierre (Fenouillet) par les Ganges - Agones (branche des Fenouillet) par Robert II de Melgueil - Maguelone.
Ganges est également un domaine des Pierre du Fenouillet.
Benoit d'Aniane ou Witiza, frère de Aigulf de Maguelone il est dit dans source –tiré de la Vita Benedicti Anianensis. Sur l’Hérault il y a Adge, mais également Ganges et Agones ; proches d’Aniane et Gellone.
« « Ne désirant point bâtir sur les fondations d’autrui », le jeune moine s’en retourne cependant dans sa patrie, en Gothie, sur des possessions familiales, à proximité du fleuve Hérault. »
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"Agones est la première vicaria connue dans ce pagus (Magalonensis ou Magdalonensis)
En 899, le comte (de Substantion) y tient de sa mère, la comtesse Guillemette (d'Aquitaine - fille de Guillaume de Gellone ; duc d'Aquitaine), la villa Avenza localisée simplement in vicaria Agonensi
(36. J. Rouquette, A. Villemagne, Cartulaire de Maguelone, t. 1 (819-1202), Montpellier, Vallat, 1912, n° 3, p. 5 (abrégé par la suite Mag.).
. Que la famille comtale dispose de biens dans le ressort de cette viguerie semble bien indiquer qu'elle était encore sous le contrôle du comitatus (comte). En tout état de cause, l'ambiguité est levée une trentaine d'années plus tard. En 926, un certain Ingilgarad abandonne à Gellone un alleu placé "in territorio Magdalonensis, in suburbio Castro Substantionensi, in vigaria Agonense, in terminium de valle quam vocant Asperas"
( Gel., n° 72, p.65. )
. Signe du bouleversement qui s'opère, trois ans plus tard, il n'est plus fait état du suburbium de Substantion et le scribe n'évoque même plus le ressort vicarial ! En 929, la villa Martecellos est simplement placée in territorio Magdalonensi sub castro Agonense comme si le castrum comtal de Substantion avait perdu toute influence sur cette nouvelle forteresse
(38. Gel., n° 73, p. 65-66. ) texte Laurent Schneider - Une vicaria Languedocienne Popian en Bitterois
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En 1122 une nouvelle fois Guillaume Assalit conteste que l'abbé de Gellone lui demande fidèlité et serment au sujet de sa part d'héritage sur la seigneurie du château de Brissac (de castro Breixach), trois ans après l'autre litige sur le domaine de Lestang (1119) et l'abbaye d'Aniane.
Ici l'abbé de Gellone produit trois témoins dont le frère de Guillaume Assalit, Pons d'Agones (Dagon), ensuite la succession de Pierre (Assalit) revient Bertrand frère de Pons et Guillaume, alors que Guillaume est le seul à prêter serment ?.En 1119 Guillaume est obligé de déguerpir de l'honneur du domaine de Lestang... pourquoi cela :
"Sous la pression guerrière des féodaux, les alleux ont eu tendance à être transformés en fiefs : après avoir poussé un propriétaire à déguerpir de son alleu (c'est-à-dire à l'abandonner), le seigneur qui le saisit le lui rend en « fief de reprise » ; l'ancien propriétaire lui doit alors des services mais jouit de sa protection."
Ici la pression se fait par les deux abbayes voisines Aniane et Gellone, souvent en lien (soit familiaux, soit d'intérêts) avec les Montpellier féodaux alors en ascension. Ainsi, le Pouget, Popian passent aux Montpellier ensuite.
L'origine de la terre de Castro Breixach, va pouvoir nous donner quelques indications ou pistes !!!
"Ceci est la charte de l'accord conclu au sujet des controverses surgies entre Guilhem abbé de Gellon et Assalit à propos du castrum de Brissac. L'abbé en effet disait que Guilhem Assalit devait non seulement lui faire hommage, mais aussi lui jurer fidélité pour le fief qu'il tenait de lui. Guilhem Assalit reconnaissait l'hommage, mais niait devoir le serment de fidélité. C'est pourquoi l'abbé Guilhem produisuit trois témoins idoines, Pons d'Agonès, le frère dudit Guillaume Assalit. Il reconnut au cours du plaid que le serment de fidélité devait être fait par le seigneur de Brissac à l'abbé de Gellone pour le fief qu'il tenait de lui, et même ce Pons était prêt à faire ce serment de fidélité de sa propre main. Guilhem Assalit, reconnaissant alors la vérité jura de sa propre main fidélité audit abbé Guilhem, comme abbé l'y enjoignit. Ceci fût fait
Le juriste Dulcian, actif à Montpellier dès les années 1130 était présent lors de la résolution de ce différend (cqfd)
Sources : la Féodalité languedocienne "Serments, hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel" Presses universiataires du Mirail - 2003 -
Hec est carta difinicionis super controversiis que fuerunt inter Guilelmum abbatem secundum Gellonensis cenobii et Assalit de castro Breixach. Abbas enim dicebat quod supradictus Guilelmus Assaillith
debebat facere ei non solum hominium set eciam jurare fidelitatem pro feudo quem ab eo tenebat
Guilelmus vero Assaillit hominium quidem profitebatur set sacramentum fidelitatis negabat
Pons, frère de Guilhem,vient témoigner]
Confessus est in placito sacramentum fidelitatis debere fieri a
domino de Breixac abbati Gellonensi pro feudo quem ab ipso tenebat, et eciam idem Pontius paratus fuit illud sacramentum fidelitatis facere propria manu. Unde Guilelmus Assaillit, adquiescens veritati, juravit propria manu fidelitatem supradicto abbati.
Sources : Cartulaire de Gellone, acte 364 ; suivi par le serment pour le château ; acte 365
- Robert II DE MELGUEIL, Comte de Substantion 850-899 Avec Guillemette DE SEPTIMANIE ca 846-899 dont :
- Robert DE MELGUEIL ca 820- Avec X ? - SANS NOM dont
Source image : http://thierryhelene.bianco.free.fr/drupal/?q=node/58
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La baronnie de Ganges avait toujours appartenue aux Pierre (de Fenouillet par les Ganges - Agones) dont est issu Guillaume Assalit, mais également le castrum de Brissac, qui semble avoir été partagé à l'occasion du mariage entre Marie de Brissac et Henri II Geoffroi de ROQUEFEUIL 1065-/1142. Certainement amené en dot.
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En mai 1189 a lieu un accord au sujet du partage du château de Brissac entre Vierne de Ganges, d’une part, et Raymond 1er de Roquefeuil, d’autre part, assisté par Bernard d’Anduze. Cet accord a lieu sous la présidence de Raymond, comte de Toulouse. Bernard est cité comme frère de Raymond de Roquefeuil et tous deux fils de dame Adélaïde. Il est aussi précisé que Bernard d’Anduze renonce au serment au titre de sa minorité. Il a donc moins de 25 ans. L’acte nous montre que Raymond Ier a un frère plus jeune, appelé Bernard, différent de son frère aîné Bernard VI.
Raymond de Roquefeuil prend la main mise sur le domaine de Brissac et la Baronnie de Ganges via l'accord de Raymond VII de Toulouse et pour cause son frère Arnaud Ier épousa en 1227 Béatrice d'Anduze, fille de er Pierre-Bermond VI d'Anduze, seigneur de Sauve, et de Constance de Toulouse, elle-même épouse répudiée du roi Sanche VII de Navarre, et fille de Raymond VI de Toulouse.
La baronnie de Ganges avait toujours appartenue aux Pierre (de Fenouillet) dont est issu Guillaume Assalit, mais également le castrum de Brissac, qui semble avoir été partagé à l'occasion du mariage entre Marie de Brissac et Henri II Geoffroi de ROQUEFEUIL 1065-/1142.
La spoliation des terres de Ganges, Brissac se fait par deux points, d'une part une intrigue familliale auprès de Raymond VII de Toulouse par les Roquefeuil, mais également par le fait que durant la période, Guillaume Assalit est fait faydit, comme le sont également Pierre V de Fenouillet dont le père est Pierre IV de Fenouillet - Saissac (co-seigneur de Saissac) ; les Saissac sont faits faydit (saisie des terres, biens, titres au profit des barons du Nord en général), les Peyrepertuse issus des Fenouillet et cela vaut aussi pour les Mirapisce - Bellisen (Mirepoix) dont Guillaume Assalit est co-seigneur du castrum de Mirepoix.
Bertrand de Saissac était le banquier des Trencavel et tuteur du dernier, un des plus grand vassaux de celui ci, puis les Mirepoix également seigneurs de Montségur. La vicomté de Fenouillet suit le même sort quand à la saisie des biens, terres et titres, elle était l'équivalent du comté de Carcassonne en moins puissant, seule reste la maison de Foix impliquée par Esclarmonde de Foix dans l'hérésie cathare. Elle deviendra la maison de Foix - Béarn dont est issu Henri IV par les Albrets.
Plainte déposée par Pierre Pons de Ganges contre Raymond de Roquefeuil au sujet de la spoliation de Brissac le 27 Août 1217
(Église catholique. Diocèse (Montpellier). Auteur du texte. Revue
historique du diocèse de Montpellier / dir. abbé Rouquette. 1909.)
Exécution testamentaire du seigneur Teutbert pour la villa Franconique de Lestang du Pouget en 842
(Cartulaire d’Aniane, f° 123 1°) du 29 septembre 842.
In nomine Domini. Ego Teudericus et Graginus et Terdericus persbiter et Feraldus, qui sumus elemosinarii condam qui fuit Teuberti, comendavit nobis suam elemosinam per suum andanlangus et per paginam testamenti sui, quod manibus suis eum adfirmavit vel conscribere rogavi, vel pluresque personarum adfirmaverunt vel subterfirmaverunt atque roboraverunt, ita commendavit nobis ut omnis res suas mobiles tam immobiles eas donare fecisse fecissemus tam in sacertotibus quam et fecissemus in pauperibus vel eciam in monasteriis si que tam sucemancipia deliberare fecissemus, vel etiam ut de suum alodem fecissemus, vel etiam ut de suum ad Amalberto donare fecissemus. Ita nos predicti elemosinarii donamus tibi Amalberto in villa Franconica, qui vocatur stagno pPiperella, qui est in territorio Bitterrense, quantumcumque in ipsa villa vel in sua terminia ille qui fuit condam teubertus habebat quia ex comperacione illius abuerit, quantumcumque in ipsa villa vel in sua terminis ille habebat qusitum vel ad inquirendum, vel adhuc.
Deo procipio deinceps conquire potueris, et cum ipsa ecclesia que est fundata in ipsa villa in honore sancte Marie.
Similiter tibi donamus ad justissimo ordine ereditario, sed in allo loco qui est la predicto territorio Biterrense, in villa Marguliago, vel in villa Barcianicas, et in villa Vapres tibi donamus ad proprio, et in villa Pupiano similiter tibi donamus, quantum in ipsas villas vel in sua terminis ibidem haber, totum et ab integrum donamus, la casis, casliclis, curtis, ortis, oglatis, vinela, terra culta et inculta, pratis, pascuis, silvis garrigis, arboribus pomiferis et impomeferis, aquis aquarum sive decursibus, cum omnis adjacencias earum sive pertinentes, omnia et in omnibus tiba donamus et tradimus ad proprio, ut potestatem et inde habeas habendi, vendendi, solvendi seuque mutandi in Dei nomen et in omnibus habeas potestatem.
Sane si quis contra hanc donacionem ad nos facta venrit ad exquirendum, aut nos elemosinarii venrimus vel quislibet homo, tunc componat nobis ista omnia predicta dubla vel meliorats, vel quale adeo tempore Karius valere, et in antea donacio ista firma permaneat omnique tempore.
Facta donacione III Kalendas octobris, anno III quod abiit Lodowicus imperator, tradidit regum in ipsius manus filii Hluterio.
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Donation faite par Aliard, fils de Teutberg , et son épouse Rametrude d'un partie des terres de la Villa Franconique à l’abbaye d’Aniane
(Cartulaire de l’abbaye d’Aniane f° 127 I°) du 18 mars 840.
Sacrosanctoque ac venerabili loca Aniano mosnasterio, quod sitam est in territorio Magdalonense, in honere Domini et Salvatoris nostri Ihesu Christi et sancte ac semper virginis Marie genitricis ejus et aliorum plurimorum sanctorum ubi vir venerabilis Elias abbas disnoscitur. Ego in Dei nomen Aliarduo et utor mea Rametrudis donamus donatum que imperpetuum esse volumus, pro animarum nostrarum remedio seu pro eterna retribucione seu animabus genitoris et genitricis mae Arcaldi seu Deidone, donamus jamdicto monasterio seu rectoribus illius presentibus et futuris, in pago Bittterrense, in villa Franconica vel stagno Piperello seu infra terminium ipsius ville ; donamus omnem porcionem nobis debitum cum omni fando possessionis, in domibus, la curtis, in vineis, in ortis, in campis, in pratis, in pascuis, in arboribus pomiferis et impomiferis, terris cultis et incultis, garricis, molendinis, et exeis et regressis, cum omnibus adjacenciis suis, quicquid in predicta villa visi sumus habere vel possidere vel quicquid adhuc.
Deo procipio adquirere vel augmentare potuerimus ; ea racione ut quandiu vixerimus ipsas res per vocem ac licenciam seu benefico de habitatoribus illius monasterii, sicut inter nos et illos convenir, usufructario teneatis, et per singules annos ad dedicationem basilicae Sancti Salvatoris predicti monasterii in censum ipsius unum modium de annona et unum de vine solvere debeamus, et nichil de ipsis rebus alicui homini donare, vendere aut commutare habeamus licenciam neque deminnere, sed semper in melius augmentare.
Poste obitum vero nostrum, ipsa absque ulla tarditate vel alterius assignacione pars uniuscujusque nostrum qui prior de hoc seculo migraverit ad predictum revertatur monsateriam.
Si quis sane, nos aut aliquis de heredibus nostris, quod minime futurum credimus, seu quelibet persona contra hanc donacionem nostra venire decreverit aut eam infragere conaverit, componat parti ipsius monasterii ipsas res me liorstas duplas et hec presens donacio nostra inrumpi non valeat, sed semper in sua maneat firmitate, omni stipulacione subnixa seu fisci tuicione firmissima.
Facta cartula donacionis XV kalendas aprilis, imperii magni nostri Hlodovici imperatoris.
S. Aliardo,
S. Rametrude, qui hanc cartulam fieri seu firmarer rogavimus,
S. Roma,
S. Sibarnado,
S. Tateranno,
S. Teothberto,
S. David,
S. Ebromare,
S. Gasanialdas,
Ingila indignus presbiter hanc donacionem rogitus scripsit, die et anno quo supra.
Liste des seigneurs du Pouget, de Lestang et de Notre-Dame de Rouvièges (Hérault) Litige concernant l’honneur de Lestang entre l’abbaye d’Aniane et les successeurs d’Ingelin ( Guillaume Assalit (de Brissac) - Adalaïs du Pouget - Cartulaire d’Aniane mars 1119.
L'acte donne les noms des enfants de Guillaume Assalit (de Brissac - de castro breixach) et Adalaïs du Pouget (héritière de Lestang par Ingelino et Rostaing Ugo et Guinarde) soit Pierre Sicard, Pons Dagon (de Lestang), Guillaume Assalit (fils de Guillaume et Adalaïs), Frédol, Bertrand (de Brissac) et Ricarde. Pour la succession sur l'honneur de Lestang (une portion) déjà remis par donation par Engelin, Rostaing Hugo (et Guinarde) à l'abbaye d'Aniane. Les descendants contestent la cession de l'honneur de Lestang (sur le domaine de la villa Franconie) Au final ils sont déboutés et doivent déguerpir des lieux... mais il n'en revient pas moins qu'ils sont convoqués au titre de légataires testamentaires de Lestang. Entre parenthèses j'ai ajouté les terres futures qui reviendront aux enfants de Guillaume Assalit et Adalaïs du Pouget.
Mars 1119 : « Ego in Dei nomen, Guillelmus Assalitus et ego Adalacia infantes nostri, Petrus et Guillelmus Assalitus et Poncius et Fredolo et Bertrannus et Ricardis solvimus guirpinus et laudamus totum honorem Sancte Marie de Stagno et de ejus terminio, et quantum ad ejus terminium pertinet et pertinere debet que fuit de Engeleno et de Rostanno Hugone et de Guimarz, sicus eum melius dederunt ipsi Sancto Salvatori. Ita et nos laudamus et confirmamus altario Sancti Salvatori Anianensis abbati Poncio et monachis ejusdem loci presentibus et futuris totum et ab integrum ad omnem testam voluntatem faciendam, et hoc facimus per fidem et et sine inguanno. Similer nos omnes suprascripti solvimus et laudamus et reddimus totem honorem quen dedit Hemero, dictus abbas, Ugoni Petro de Pogetoet de omni queremonia quem pro hoc honore facibemus finem facimus Domino Deo, Sancti Salvatori Anianensi, et abbati poncio et monachis ejusdem loci presentibus et futuris. Et per hoc placitum dederunt nobis abbas et monachi CC sol. Melgorienses ; et ego Assalitus suprascriptuste abbatem Poncius Anianensem et monachos ejusdem loci presentes et futuros, de omni hoc placito suprascripto recipio in fide mea, quod non inguamnen vos modo nec in antea. Facta carta ista anno incarnacione Domini M° C° XIIII°, V° nonas martii, regnante Lodovico , rege. S. Guillelmi Assalid, qui hanc scripturam fieri jussit et manu sua firmavit et testes firmare rogavit, videcelet Petrus Raimundum de Monte Petroso et Poncium de Monte Albone et Guillelmus Assalitus in capitulo Anianensi, abbati et monachis ejusdem loci, presentia supradictorum vivorum Eodem die ante ecclesiam Sancti Petri de Giniano fecerunt hanc guirpicionem suprascriptam Petrus Sicardus et Guillelmus Assalitus et Fredolo, in presentia vivorum Giberti de Malag et Peti Garsioni et Bernardi Fredaldi ; apud Aniane, nomis marcii, wirpivit Bertrannus filius Willlelmi Assalliti. In nonis marcii apud Breisag fecerunt hanc Magnuc, monachi et Petri presbiteri , et Berengarii, presbiteri de Volio : XVI° Kalendas augusti, apud Poietum in area ventilabatur tricticum. Poncius Dagon fecit hanc guirpicionem et laudavit hanc cartam in presencia Guilllemi de Monte Petrose, prioris de Aniano et Berenguarii de Monte Olivo, e Guillelmi de Aniano et Guillelmi Toquet, et Guillelmi bernardi de Sancto Amancio monachus scripsit."
Source : Cartulaire d'Aniane, n° 263, p. 389-90