Au préalable, le nom est bien Assailly ou Assalit ce n'est pas un nom de lieu mais un qualificatif qui serait en vieux Français attaquant, belligérant. Les textes les plus anciens notent Assalitus guilhemus ou Assalit Guilhem, d'origine méridionale, le premier donc à porter le nom de Assalit est Guilhem fils du baron Pons de Ganges lui même issu de la famille des vicomtes de Fenouillèdes dont le fondateur est Ansemund du Vallespir :
Ansemund est un prénom wisigoth, il est marié à Quixol d'Empurie petite fille de Sunifred de Barcelone.
Mes recherches supposent comme pour d'autres lignages méridionaux que le prénom était un des marqueurs important de la lignée. (voir Hélène Debax, ou Thierry et Hélène Bianco, Settipani)
Ansemund se répéte plusieurs fois notamment dans les domaines proches de Ganges, hors on sait que la Baronnie de Ganges avait en propre la viguerie d'Agones, d'ailleurs le nom Ganges est Agantico ou Agantico, proche d'Agones, les deux lieux se jouxtant.
Le Domaine d'Agones appartient en propre au premier comte de Maguelone Aigulf. il est fort probable qu'il le cède par héritage à l'un de ses enfants.
Hors il est suggéré que Aigulf 1er est un des fils d'Ansemund comte wisigoth (noté comme tel) de Nîmes, Adge, Béziers, Maguelone (j'explique la succession historique des évènements lors de la reconquête des Goths et Francs dans la région grâce à la remise de ces villes par Ansemund à Pépin le Bref en 452.)
On suggére également notamment Schneider que Witiza est un frère d'Aigulf, Witiza ou Benoit d'Aniane, qui va se reposer dans les terres de sa famille sur l'Hérault. Hors Ganges est sur le circuit, comme Agones.
Donc deux noms significatifs celui de Witiza et d'Ansémund; hors 30 ans plus tôt à peine il y avait un fils du dernier roi Witiza wisigoth d'Espagne qui se nommait olémund ou Ansemund, Ansemond. Hors ce serait l'un des fils du dernier roi wisigoth de Septimanie Ardon (Ardabast) dont le siège était à Rennes le château.
Les recherches ne sont pas tirées par les cheveux, tout est plausible, ensuite ç'est vers la période cathare que Guillaume Assalit se joint aux Fenouillèdes ses cousins, puis aux Mirepoix (co-seigneurs de Montségur) un devient viguier du Razes.
Les Fenouillèdes sont crées pour Ansémund (même s'il n'en est pas le suzerain direct) c'est une partie de l'ancien comté du Razes démantelé (il représente la partie nord).
Après les guerres contre les cathares une branche reste en Occitanie et l'autre remonte vers le Poitou. La lignée Toulousaine s'éteint vers le XVIIIème.
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ASSAILLY (d’), aussi appelée de l’ASSAILLY et d’ASSALLIT.
- Famille noble de Niort, où elle a rempli souvent les premières charges municipales.
Son nom se trouve dans le Nobiliaire de Toulouse, et il est de tradition parmi ses membres, qu’elle est d’origine écossaise.
Depuis la publication de ce qui précède - extrait de la première édition du Dictionnaire - nous avons reçu communication d’un ouvrage sans nom d’auteur, ni d’éditeur qui se publie à Genève sous le titre de : Histoire générale des hommes du XIXe vivants ou morts de toutes les nations. On y dit de l’origine de la famille d’Assailly paraît remonter à 1090 ; que de 1113 jusqu’en 1201, des personnages portant ce nom signent comme témoins ou sont nommés dans les documents émanés des comtes de Toulouse ou des comtes de Béziers ; qu’un Gilbert d’Assailly ou d’Assalit (Roger de Hoveden , sub anno 1183, f° 622, écrit Gilbertus dictus Assailly) fût le 4ème grand maître de l’Ordre des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, mort en 1183.
Sans vouloir discuter cette question, nous extrairons des Confirmations de noblesse de M. de Maupeou ce qui concerne la famille niortaise de ce nom, car il en a existé plusieurs en Poitou, sur lesquelles nous avons recueilli le peu de renseignements que nous allons donner.
Assalit (Audebert d’) existait en 1270, d’après la Charte de l’abbaye de Charroux. Il eût une fille, N., qui à cette époque, était femme de Constantin de Chateauneuf. (D.F.),
Assailly (Laurent) était chanoine du grand chantre de N.-D. de Châtellerault le 24 mars 1427,
Assailly (Jean) doyen du chapitre de N-D. de Châtellerault, fonda un service le 22 déc. 1435,
Assailly (Etienne) est cité parmi les censitaires de la Tour des Mées, acte du 23 mai 1641 (Arch. Nat. r. 329, 332.),
On trouve à la même date :
Assaillye (Babeau) veuve de feu Guillaume Morinet, tenant des terres à la dite seigneurie des Mées (Id),
Assailly (Gilet) tenait la Baronnie de Mirebeau, l’ hébergement de la Roche-Rambert, de 1453 à 1457. (M.A.O. 1877, 189.),
Assailly (Etienne), dit Tredat, archer de la retenue du Roi en 1478, étant à jouer aux quilles près de la ville de Poitiers, eut une dispute avec un nommé Guillot Varlet, qu’il tua dans la chaleur d’une querelle (A.N.),
Assailly (Simon) était chanoine de l’église de Luçon en 1491 (De La Fontelle, Hist. de Luçon.),
Assailly . - Trois membres de cette famille, portant tous les prénoms de François, l’un père, l’autre fils, le troisième seigneur du Peux, sont cités aux années 1594 et 1597 dans le Catalogue original des nobles de la généralité de Poitiers (St-All.),
Assailly (Sébastien) habitant de Niort, n’existe plus en févr. 1596 (Livre des fiefs),
Assailly (Sébastien) notaire et tabellion royal à Niort le 8 août 1601, assiste aux assemblées du corps de ville réunies pour aviser des moyens de combattre la peste en 1603 (M. Stat. 9, 193.). Il était en 1620 pair de la maison commune, et en 1629 receveur des deniers de la ville (M. Stat. 1865, 75, 76.),
Filiation suivie :
1- Assailly (François) , Ier du nom , sr. du Peux, dont il a été fait mention ci-dessus, eut un fils qui suit.
2- Assailly (François d’), IIème du nom, sr. du Peux, fut nommé échevin de la commune de Niort au moyen de la résignation faite par Antoine Chargé, le 6 oct. 1634 et le 7 nov. 1634 déclara au greffe vouloir vivre noblement.
Il servit au ban des nobles du Poitou convoqué en 1635, et était en 1660 capitaine du régime royal de Niort ; décéda avant le 6 sept. de cette année, revêtu de sa qualité d’échevin.
Il avait épousé Madeleine Chargé, devenue veuve Madeleine paya à Jehannot de Bertillac la somme de 450 pour la maintenue en noblesse et privilèges.
François Assailly laissa de son mariage les enfants dont les noms suivent, et qui, le 26 févr. 1671, partagèrent sa succession avec leur mère :
A- François, Ecuyer, sr. du Peux, épousa le 30 août 1672 (Piet et son collègue, not. à Niort), Gabrielle de Barazan, fille de Jean, écuyer, sgr de la Salmondière, Il avait fait partie de la deuxième brigade du ban des nobles du Poitou réuni à Moncoutant le 26 mai 1689. Ce fut lui, qui avec Alexis, sgr de Laubonnerie, et Madeleine, ses frères et soeur, fut confirmé dans sa noblesse par sentence du 10 janv. 1699, signé Maupeou. (O.) Le 1er sept. 1661, il avait arrenté, par acte reçut Joussseaume et Pérot, notaires à Niort, de vénérable Jean Chargé, prieur de Ruffigny, héritier de noble Guillaume Chargé, la terre des Prez. Il légua, le 10 janv. 1737, à Sébastien d’Assailly, Ec. sgr. de Géranson, son neveu, la terre et la seigneurie de la Salmondière, à lui échue de sa femme (F.)
B - Pierre, Ecuyer, sgr de Lorageay, assista au ban de 1691, servit dans les gentilshommes de l’escadron de M. Granchamps ; en 1706 il était officier dans les troupes du roi au service d’Espagne, ainsi qu’il résulte des lettres du lieutenant du roi de la province du Poitou et de M. le Maréchal de Clérembault, à M. l’Intendant du Poitou, 21 août 1706 (F.)
C - Alexis qui suit.
D - Madeleine citée dans la maintenue de noblesse.
3- Assailly (Alexis d’), Ecuyer, sgr de Laubonnerie, échevin en 1688 de la commune de Niort et officier major du régiment royal en 1698 (M. Stat. 1875, 75) assista au ban de la noblesse convoqué en 1690, et commanda le 3ème escadron des nobles du Haut-Poitou au ban convoqué en 1703.
Il avait épousé, le 7 juin 1673 (Chauvegrain et Piet, notaire royaux à Niort); Dlle Marguerite Thibaut, fille de N. Ec. sgr du Colombier dont il eut :
4 - Assailly (Sébastien-Guillaume-Alexandre d’) chev. sgr de la Salmondière et de la Rivière d’Arthenay.
Il avait établi à Vouillé, près de Niort, de concert à M. le duc de Béthune-Charost, une communauté des Soeurs de la Providence, pour le soin des malades et l’éducation des enfants de la campagne ; mais la Révolution détruisit cette pieuse fondation et confisqua les biens qui y étaient affectés. (F.)
Sébastien avait épousé Charlotte-Rose-Cécile Grelier de Concize, laquelle, forcée d’émigre, emmena dans sa retraite ses deux fils qui suivent :
A- Alexandre-Charles, né le 24 février 1772, entré lors de la Restauration, dans la maison militaire du roi.
B - Philippe-Antoine, qui suit.
5 - Assailly (Philippe-Antoine d’) né le 11 janvier 1779, épousa le 21 prairial an XI (28 juillet 1803, Trutat, notaire à Paris), Suzanne-Elisabeth-Louise de Sahuguet d’Amarzit d’Espagnac, fille de Charles-Antoine-Léonard Comte d’Espagnac et d’Elisabeth-Ursule de la Toison Rocheblanche, dont il eut :
A- Charles-Philippe-Alfred qui suit.
B- Ursule, religieuse.
Philippe-Antoine est décédé en 1832.
6 - Assailly (Charles-Philippe-Alfred d’) né à Paris en 1804, décéda à Paris le 24 juillet 1869, fut ministre plénipotentiaire à Cassel, démissionnaire en 1852 après le coup d’Etat, épousa le 30 janvier 1837, Adrienne-Octavie de Lasteyrie, fille de Louis, Marquis de Lasteyrie et Virginie de La Fayette, dont il eut :
A- Octave-Charles-Ursule, qui suit;
B - Valentine-Adrienne née en 1839.
C - Arthur.
D - Alexandre-Charles-Camille-Oscar, capitaine au 7ème chasseurs à cheval, s’est distingué dans la guerre de Tunisie, chev. de la Légion d’honneur le 9 juillet 1883.
E - Camille-Caroline-Marie, mariée le 14 juillet 1864 à Louis-Maurice Baron de Pérignon.
7 - Assailly (Octave-Charles-Ursule d’) né le 5 février 1858, auteur de plusieurs publications littéraires (Les Minnssinger), Conseiller général des Deux-Sèvres, a épousé , le 10 mars 1870, Marie-Hélène Gunin-Bridaine, fille de Léon-Martial (fils de l’ancien ministre).
Source : Historique et généalogie des Familles du Poitou - H. et Paul Bauchet-Filleau - Imprimerie Oudin, Poitiers 1891, p.131-132
Liens internes pour études :
Généalogies :
- La France héraldique, Tome 1 - Poplimont Charles - Paris- 1870-1874,
- Généalogie médiévale (Henry),
- Généalogie moderne (Henry)
Liens matrimoniaux d'Assailly Languedoc entre IX et XIIIème siècle :
- histoire de l'abbaye d'Aniane entre 780 et 1187, possessions, actes, transactions, abbés,
- les Guilhem de Montpellier, Vicomté d'Aumelas et baronnie du Pouget,
- liste des seigneurs du Pouget, de Lestang (villa Franconique), de Notre-Dame de Rouvièges,
- tableau I (généalogie d'Assailly- d'Assalit) (liens Popian, Pouget, Tonneins, Mirepoix - Fanjeaux),
- tableau II (liens famillaux, Mirepoix -Fanjeaux, Laurac - Mazerolles, Ferrand, L'isle Jourdain, Foix),
- tableau III (liens familiaux, Mirepoix - Fanjeaux, Ferrand, Roumengoux, Villeneuve),
- tableau IV (liens familiaux, Mirepoix - Fanjeaux - Pereilhe, Ferrand, Rougmengoux, Villeneuve, Hunaut de Lanta, Aniort - Roquefeuil),
- tableau V (liens familiaux, Mirepoix- Fanjeaux, L'isle Jourdain, Foix, Ferrand, Laurac- Mazerolles)
Documents relatifs aux Assalit :
- execution testamentaire du seigneur Teutberg (villa Franconique entre autre), Cartulaire d'Aniane, le 29 septembre 842,
- donation faite par Aliard, fils de Teuberg et son épouse Rametrude, d'une partie des terres de la Villa Franconique à l'abbaye d'Aniane, Cartulaire d'Aniane, le 18 mars 840,
- charte de 1100 pour donation de plusieurs seigneurs à l’ordre de Saint Jean de Jérusalem pour la fondation de la commanderie de Puysiubran,
- plaid de 1119 (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Guillem),
- donation faite par Alphonse comte de Toulouse à l’abbaye de Lezat 1127 (Cartulaire de Lezat),
- donation par Guillaume Assalit et son frère Isarn du village et des terres de Fontenille au Temple de Toulouse en 1163,
- commanderie hospitalière d’Homps
- liste des chevaliers de Fanjeaux en 1209,
- noblesse de Fanjeaux en 1242,
- liste des coseigneurs de Mirepoix en 1207,
- Histoire des Mirepoix - Bellisen et liste des coseigneurs en 1223,
- actes seigneurs de Fanjeaux de 1234 et 1242 (paix de Paris),
- lettre patente de Philippe III dit le "Hardi" de 1279.
Documents relatifs à Gilbert d’Assalit/Assailly Vème grand maître de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem :
-texte de Guillaume de Tyr, sur la maîtrise de Gilbert d’Assailly et texte de Roger de Hoveden (1183)
Origine de cette famille :
Guilhemus Assalitus (tel noté dans les texte) est l'un des fils du baron de Ganges marié avec Vierne d'Anduze châtelaine de Brissac. Les Ganges sont issus de la famille de Pierre (Peyre) vicomtes de Fenouillèdes, eux mêmes issus dans les années 800 de Sunifred 1er d'Urgel, duc de Septimanie, marquis de la marche d'Espagne, comte de Barcelone, d'Urgel, du Conflent, de Gérone, d'Ausonne, de Cerdagne.
http://www.henrydarthenay.com/article-d-assailly-d-assalit-d-assalhit-breve-genealogie-moyen-age-45379545.html
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