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4 octobre 2021 1 04 /10 /octobre /2021 09:44
L’action d’Evergrande est suspendue en raison de craintes de défaut de paiement, ce qui fait chuter les contrats à terme et les cryptos

Deux semaines après que les marchés se sont affolés au sujet d’Evergrande, pour oublier complètement que le secteur immobilier chinois est sur le point d’être frappé par une crise majeure, les contrats à terme ont été revus à la baisse dans la nuit de dimanche à lundi et les actions de Hong Kong ont connu leur plus forte chute en deux semaines après que les actions d’Evergrande et de son unité de gestion immobilière ont été suspendues de la négociation lundi à Hong Kong, les traders s’attendant à un nouveau test de dette pour le promoteur.

Aucune raison n’a été donnée pour l’arrêt des transactions lundi, les actions d’une autre unité, China Evergrande New Energy Vehicle, étant toujours négociées à Hong Kong.

Après qu’Evergrande n’ait pas réussi à payer les intérêts de deux obligations offshore, l’incertitude sur la dette d’Evergrande est revenue, car on se demande si la société ne manquerait pas à ses obligations sur un billet en dollars arrivant à échéance le 3 octobre, émis pour un montant initial de 260 millions de dollars par une entité appelée Jumbo Fortune Enterprises et garanti par Evergrande. L’échéance étant un dimanche, la date d’échéance effective est le lundi. L’émetteur est une coentreprise dont les propriétaires comprennent Hengda Real Estate, la principale unité onshore d’Evergrande.

 

Ce qui est remarquable à propos de la note Jumbo Fortune, c’est que contrairement aux deux précédents défauts de paiement qui bénéficient d’un délai de 30 jours, l’échéance du dimanche n’a pas de délai de grâce et le non-paiement du principal de l’obligation constitue un défaut, bien que, comme le note Bloomberg, cinq jours ouvrables soient accordés si le défaut de paiement est dû à une erreur administrative ou technique. Les détails des garanties n’étaient pas largement connus, car le prospectus de l’obligation n’est pas accessible au public et l’opération n’était pas cotée en bourse. Le fait que le lundi soit un jour férié en Chine ajoute à la marge de manœuvre potentielle.

La nouvelle de la suspension a fait plonger les contrats à terme du S&P dans le rouge après des gains antérieurs, et le Topix japonais a également cassé un gain antérieur…

… et a fait chuter le Hang Seng de Hong Kong de 2,7 %, soit la plus forte baisse en deux semaines, les actions des sociétés pharmaceutiques et technologiques étant en chute libre. À la suite de l’annonce de Merck, Wuxi Biologics a enregistré une chute de 8,1 %, la plus forte depuis le 20 août, tandis que CSPC Pharmaceutical a chuté de 7,1 %. Dans le secteur des technologies, l’indice Hang Seng Tech a étendu sa chute à 2,6 % ; Ping An Healthcare et Alibaba Health l’ont entraîné dans leur chute, avec des baisses d’au moins 6 % chacun.

La suspension d’Evergrande a également eu des répercussions sur les cryptomonnaies, bien que personne, à part une poignée d’algos confus, ne veuille vendre des cryptomonnaies alors que la Chine ne peut plus interdire le bitcoin et que ses pairs l’ont déjà interdit environ 17 fois.

Pourtant, alors que les algos nerveux cherchaient à nouveau Evergrande sur Google, il semble que la Chine ait déjà pris des mesures actives pour sécuriser la faillite à venir, Caillan rapportant que Hopson Development – qui a également été interrompu à Hong Kong ce matin – était prêt à acquérir une participation de 51 % dans Evergrande Property Services pour plus de 40 milliards de dollars de Hong Kong, un modèle pour ce à quoi ressembleront les futurs sauvetages (forcés) fragmentaires du promoteur immobilier insolvable.

Le prochain « Moment Lehman » - La Chine essaiera-t-elle de créer une diversion dangereuse ?
 

Rédigé par James Rickards via DailyReckoning.com,

Le discours heureux de Wall Street voudrait vous faire croire que l'effondrement financier d'Evergrande en Chine est sous contrôle et que les parties responsables ont pris des mesures pour éviter un « moment Lehman » sur les marchés des capitaux chinois.

Presque tout dans ce récit est factuellement faux. C'est le discours joyeux de Wall Street à son meilleur, assurant aux investisseurs que les choses sont sous contrôle tandis que l'argent intelligent court pour les collines. Quelque chose de plus proche de la vérité a été rapporté le même jour dans  le Wall Street Journal . Voici leur résumé :

Les autorités chinoises demandent aux gouvernements locaux de se préparer à la chute potentielle du groupe China Evergrande, selon des responsables familiers avec les discussions, signalant une réticence à renflouer le promoteur immobilier endetté tout en se préparant à toutes les retombées économiques et sociales des difficultés de l'entreprise…

Les gouvernements locaux ont reçu l'ordre de réunir des groupes de comptables et d'experts juridiques pour examiner les finances autour des opérations d'Evergrande dans leurs régions respectives, parler aux promoteurs immobiliers locaux et privés pour se préparer à reprendre des projets immobiliers locaux et mettre en place des équipes chargées de l'application de la loi. pour surveiller la colère du public… un euphémisme pour les protestations, selon les gens.

 

Le faux plan de la Chine

Ce plan de gestion de crise réel est le pire playbook possible. Pourquoi?

Toute réponse à une crise financière doit être centralisée afin que les décisions sur la manière de déployer des ressources limitées puissent être prises rapidement. Certains prêteurs doivent être sauvés, d'autres devraient être autorisés à faire faillite. Les détenteurs d'actions devraient être éliminés. Les investisseurs étrangers dans la dette libellée en dollars d'Evergrande seront laissés à eux-mêmes et chercheront éventuellement un soulagement dans leur pays d'origine.

Le fait est que ces types de décisions ne peuvent pas être prises par les « gouvernements locaux » comme le proposent les Chinois. Le plan du gouvernement n'est pas un effort sérieux pour tronquer une crise financière. Il semble davantage conçu pour supprimer les troubles sociaux et peut-être arrêter les « fauteurs de troubles ».

Les analystes occidentaux ne comprennent pas cette dynamique car ils voient les événements à travers le prisme des normes de Wall Street et de Washington.

Mais le Parti communiste chinois ne se soucie pas de savoir si les oligarques chinois ou les investisseurs dans les ETF BlackRock perdent de l'argent. Cela leur va bien. Ce sont des communistes.

La bonne et la mauvaise nouvelle

La bonne nouvelle est que le mythe chinois s'est maintenant révélé être une fraude. Le rêve mondialiste pour la Chine s'est effondré et a brûlé. Bon débarras.

Les régulateurs chinois pensent avoir les ressources pour renflouer ou restructurer Evergrande avec quelques décotes pour les créanciers.

Ils le font probablement, mais cela manque le point.

Les investisseurs d'Evergrande organisent maintenant des manifestations auprès des banques après avoir appris que leurs prêts à Evergrande ne seront pas remboursés avant deux ans. Bien sûr, Evergrande sera en faillite bien avant cela, et les investisseurs n'obtiendront finalement rien.

C'est un autre fiasco en préparation, car ces investisseurs se débarrasseront de ces biens immobiliers indésirables, ce qui entraînera à son tour l'effondrement du marché immobilier. Essentiellement, les régulateurs chinois sont tellement désespérés qu'ils essaient de payer les créanciers en nature avec des actes immobiliers dont personne ne veut.

Les Chinois ne regardent que ce qu'il y a à l'intérieur des quatre murs d'Evergrande et ignorent le fait que l'ensemble de leur système immobilier et financier est au bord d'un effondrement historique mondial.

Mais voici le vrai problème : les dégâts ne se limiteront pas à Evergrande. Il se propagera rapidement aux contreparties d'Evergrande, y compris d'autres développeurs et banques.

Cette combinaison sans précédent de crise financière et d'indifférence communiste pourrait entraîner une contagion à part entière qui pourrait se transformer en crise aux États-Unis et en Europe en quelques mois.

Je l'ai toujours prédit, mais en réalité, ce n'était pas si difficile à prévoir. L'économie chinoise est essentiellement un système de Ponzi axé sur la dette.

Jusqu'à la moitié de l'investissement de la Chine est un gaspillage total. Il crée des emplois et utilise des intrants comme le ciment, l'acier, le cuivre et le verre. Mais le produit fini, qu'il s'agisse d'une ville, d'une gare ou d'un complexe sportif, est souvent un éléphant blanc qui restera inutilisé. Le paysage chinois est jonché de « villes fantômes » résultant du gaspillage d'investissements et du modèle de développement défectueux de la Chine.

Et comme je l'ai déjà expliqué, cela a de sérieuses implications pour le leadership chinois…

Le « mandat du ciel » en péril

L'économie chinoise ne consiste pas seulement à fournir des emplois, des biens et des services. Il s'agit de la survie d'un régime pour un Parti communiste chinois qui fait face à une crise existentielle s'il n'y parvient pas.

C'est un régime illégitime qui ne restera au pouvoir que tant qu'il fournira des emplois et un niveau de vie élevé au peuple chinois. L'impératif primordial des dirigeants chinois est d'éviter les troubles sociaux.

Si la machine à emploi de la Chine se saisit, comme certaines parties de celle-ci l'ont fait lors de l'épidémie de coronavirus, Pékin craint que des troubles populaires n'apparaissent à une échelle potentiellement beaucoup plus grande que les manifestations de 1989 sur la place Tiananmen. C'est une menace existentielle pour le pouvoir communiste.

Le président Xi Jinping pourrait rapidement perdre ce que les Chinois appellent « le mandat du ciel ».

C'est un terme qui décrit la bonne volonté intangible et le soutien populaire dont les empereurs ont besoin pour gouverner la Chine au cours des 3 000 dernières années. Si le Mandat du Ciel est perdu, un dirigeant peut tomber rapidement.

Même avant la crise actuelle, la Chine a connu de graves problèmes économiques structurels qui la rattrapent enfin.

La Chine est tellement endettée qu'elle est maintenant au point où plus de dette ne produit pas de croissance. L'ajout de dette supplémentaire aujourd'hui ralentit l'économie et remet en question la capacité de la Chine à assurer le service de sa dette existante.

Essentiellement, la Chine se trouve devant un dilemme sans issue. La Chine a été le moteur de la croissance au cours des huit dernières années avec un crédit excessif, des investissements dans les infrastructures gaspillés et des programmes de Ponzi.

Les dirigeants chinois le savent, mais ils ont dû maintenir la machine de croissance à la vitesse supérieure pour créer des emplois pour des millions de migrants venant de la campagne vers la ville et pour maintenir des emplois pour les millions d'autres déjà dans les villes.

La Chine tentera-t-elle de créer une dangereuse diversion ?

Les deux moyens de se débarrasser de la dette sont la déflation (qui se traduit par des radiations, des faillites et du chômage) et l'inflation (qui se traduit par un vol de pouvoir d'achat, semblable à une augmentation d'impôts).

Les deux alternatives sont inacceptables pour les communistes parce qu'elles n'ont pas la légitimité politique pour endurer le chômage ou l'inflation. L'une ou l'autre politique provoquerait des troubles sociaux et libérerait un potentiel révolutionnaire.

La question est de savoir si la Chine agira de manière agressive contre Taïwan, par exemple, pour distraire le peuple et tenter de les unir ?

La Chine ne veut pas la guerre en ce moment. Mais détourner l'attention du peuple des problèmes intérieurs vers un ennemi étranger est une vieille astuce utilisée par les dirigeants pour unir le peuple en période d'incertitude.

Si les dirigeants chinois décident que le risque de perdre leur légitimité chez eux l'emporte sur le risque de conflit qui impliquerait probablement les États-Unis, la probabilité d'une guerre augmente considérablement.

Je ne fais pas de prédiction précise, mais les guerres ont moins commencé. C'est une période très dangereuse.

 

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4 octobre 2021 1 04 /10 /octobre /2021 09:34

 

France : « A Cochin, un CHU parisien, nous déprogrammons 50% de nos patients…La situation est très préoccupante ! Pourquoi nos dirigeants se moquent-ils autant de nous??? « 

"France Info, la radio qui voulait laver plus blanc que blanc l’info covid !"
 
Blanchisseurs d'information ?
 
Auteur(s): François Pesty, pour FranceSoir

Cet espace d’opinion permet la libre expression des idées et d’engendrer le débat. Les articles et vidéos publiés dans cette rubrique peuvent parfois ne pas faire consensus, en

France Info, la radio publique ou radio d’État, qui mise tout sur le « paraître » et pas sur le « être », incarne en quelque sorte pour la France, notre « Radio Moscou », « la voix du Kremlin », qui fut longtemps le plus important instrument de propagande au monde.

Depuis le début de la gestion de cette crise sanitaire, je crois pouvoir dire que j’ai accumulé plusieurs centaines d’heures d’écoute de France Info. Elle est pour moi une source inépuisable d’inspiration pour mes chroniques covid. En effet, chaque fois que j’allume la radio, souvent en voiture, je me retiens de l'éteindre immédiatement, tant ce média donne le « La » de la communication gouvernementale et des décisions du chef de l’État, de son Premier ministre, de son ministre Véran, de ses préfets... De retour chez moi, je capture les fichiers audios correspondants à ce qui m’a heurté, en me connectant à la « grille de programme de France Info, le replay (ici). Je lance le gratuiciel « Audacity » que vous pourrez télécharger (ici), et qui permet d’enregistrer le son du replay et de découper à loisir les bandes sonores. Puis, tel un moine tibétain, je retranscris fidèlement le texte. Une fois celui-ci, immortalisé dans un document Word, j’analyse, réagis, commente et complète par des notes le texte retranscrit. France Info et souvent le JT de France 2 de Télématin (mais la nouvelle formule convient moins bien), sont un peu le « fond de sauce » de mes chroniques…

 

Le 31 août 2021, je tombe sur une publicité tout à fait choquante (réécoutez cette publicité gratuite et mensongère : ici) : Après un court jingle, une voix féminine « France Info, c’est vous qui en parlez le mieux ». Voix masculine « Je n’ai qu’une radio en qui j’ai confiance. C’est France Info ». La voix féminine « France Info, merci pour votre confiance ». Une autre voix féminine avec un petit accent « Avec France Info, je me sens informée et en sécurité ». Une autre voix masculine « France Info, c’est fiable ». La première voix féminine « France Info ». Une autre voix masculine en écho « L’Info Juste [1] ».

 

[1] Cette pub, qui ressemble un peu à du « lavage de cerveau », est pourtant tout le contraire de la radio. Il s’agit d’une véritable imposture. L’image qu’elle veut donner est très décalée de la réalité. C’est tout le sujet de ma présente chronique.

 

Le lendemain, 1er septembre 2021 (se caler à 0:20 du fichier audio : ici), un jingle retentit, puis l’animateur radio prend la parole : « Ce mercredi, nous soufflons les 5 bougies du gâteau d’anniversaire de France Info en tant que média global. Non seulement radio, mais aussi chaîne de télévision, site Internet, applications mobiles. Célyne Baÿt-Darcourt, votre invitée, c’est notre patronne, la présidente de Radio France ».

 

Célyne Baÿt-Darcourt « Bonjour Sibyle Veil [2] »

 

[2] Sybile Veil est diplômée de Sciences Po Paris, titulaire d'un DEA en sciences politiques et ancienne élève de l’ENA, même promotion qu’Emmanuel Macron (2004). En 2006, elle épouse Sébastien Veil, petit-fils de Simone…Cela doit ouvrir des portes, n’est-ce pas ? (Voir son parcours sur Wikipedia : ici). Elle a été nommée par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) le 12 avril 2018…

 

Sibyle Veil « Bonjour Célyne Baÿt-Darcourt »

 

Célyne Baÿt-Darcourt (se positionner à 0:41 du fichier audio : ici) « Le média global France Info a donc 5 ans, c’est l’alliance entre Radio France, France Télévisions, France Média Monde et l’INA, l’Institut National de l’Audiovisuel. Chacun apporte ses pierres à l’édifice. Quel bilan faites-vous de cette collaboration ? »

 

Sibyle Veil « Alors, avec cet anniversaire de 5 ans, c’est un succès que nous célébrons, puisque France Info est devenue en cinq ans le premier média d’information de confiance [3] et qui aujourd’hui est consulté par 28 millions de Français, que ce soit, comme vous l’avez dit, en radio, en télé, ou en numérique. C’est aussi la première plateforme d’information numérique, avec plus de 3 millions de français qui la consultent chaque jour. Et ce média de confiance, nous avons réussi à le bâtir ensemble, avec les autres médias audiovisuels publics, parce que nous partageons ensemble, je pense, une vision commune, qui est celle de l’importance de la qualité de l’information. Et on a vu dans les dix-huit mois de crise sanitaire que nous avons traversés, à quel point les fausses informations pouvaient être dangereuses [4]. On sait à quel point elles pourront aussi être dangereuses pendant la campagne qui va s’ouvrir en vue de l’élection présidentielle. Et donc, unir nos forces, pour apporter de l’information vérifiée [5], du reportage, ça me parait tout à fait essentiel. C’est beaucoup plus essentiel aujourd’hui pour les Français, que des débats, qui euh, hystérisent, qui euh, clivent encore plus les Français [6]. Et donc, on va essayer de continuer d’apporter notre différence et cette différence, ça va être de renforcer la lutte contre la désinformation, contre les fausses informations, contre les « fake-news » en France [7] ».

 

[3] En tapant dans le moteur de recherche Google « France Info, premier média de confiance », je tombe immédiatement sur le 33ème baromètre de confiance dans les médias, réalisé en 2021 par Kantar (ex TNS Sofres) pour le magazine La Croix (ici). Si la crédibilité de la radio (en général), avec 52%, devance d’une courte tête les autres médias (journaux 48%, télévision 42%, et Internet 28%), aucune des 46 pages du baromètre n’affiche France Info en 1ère position. « France Info, 1er média d’information de confiance », est-ce une fausse information ? Une fake-news ? Est-ce France Info, elle-même, qui se classe à la première place ? Ce sondage, réalisé auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatives de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, révèle que 63% des personnes sondées considèrent que les journalistes ne sont pas indépendants et ne résistent pas aux pressions des partis politiques et du pouvoir. 59% considèrent qu’ils ne résistent pas aux pressions de l’argent

 

 

Comment le traitement par les médias de la crise du covid a-t-il été perçu ? 73% des sondés considèrent que trop de place a été accordée à des non spécialistes du sujet ; 66% pensent que les médias ont dramatisé les événements ; 61% que les médias ont fait trop de place à des gens qui exprimaient des positions extrêmes ; 58% que les médias ont relayé de fausses informations ; et pour 62%, les médias n’ont pas permis de réduire l’incertitude liée à la situation

 

[4] Qu’est-ce que c’est qu’une « fausse information dangereuse » ? Est-ce une information qui ne va pas dans le sens, embarrasse, voire-même contredit, la communication gouvernementale ? Est-ce bien cela ? Pourquoi ne pas donner quelques exemples de fausses informations ?

 

[5] Ça va être justement le moment d’en parler des infos vérifiées ou pas sur France Info…

 

[6] Veut-elle parler des débats qui n’auront jamais lieu sur France Info ?

 

[7] Voilà, c’est bien la radio qui veut laver plus blanc que blanc l’info covid. Elle détient un monopole !

 

 

Célyne Baÿt-Darcourt (se caler à 2:16 du fichier audio : ici) « Est-ce que France Info se positionne contrairement à une chaîne comme CNEWS, comme, pas du tout comme un média d’opinion ? Est-ce que toutes les opinions sont bonnes à entendre sur ce média France Info ? »

 

Sibyle Veil « La première vocation de France Info, c’est d’informer, et donc d’informer avec rigueur et avec impartialité [8].»

 

[8] Tout de suite, les grands mots. Définition d’impartialité : « Qualité de quelqu’un qui est impartial, de ce qui est juste, équitable ». Alors, pour y voir plus clair, définition d’impartial « Qui ne favorise pas l’un aux dépens de l’autre. Qui n’exprime aucun parti pris ». Alors, non, franchement, il n’y a pas plus partial, partisan, que France Info qui relaie inlassablement, et en toutes circonstances, la communication gouvernementale sans aucun esprit critique, sans la moindre réserve, et sans jamais rien vérifier contrairement à ce qu’elle affirme !

 

Sibyle Veil, poursuit son propos (se placer à 2:33 du fichier audio : ici) « Ce qu’on apporte, ce ne sont pas des opinions. C’est de l’expertise, avec des personnes dont l’autorité est reconnue pour éclairer une situation. C’était le cas beaucoup pendant la crise sanitaire. On est très vigilants sur le choix des experts à qui on donne la parole [9].»

 

[9] Non, mais mieux vaut être sourd que d'entendre ça. France Info tend sa perche à peu près exclusivement à des PU-PH (Professeurs des Universités – Praticiens hospitaliers) qui ont des conflits d’intérêts faramineux avec les industriels des produits de santé, des médicaments, mais aussi dispositifs médicaux ou matériel médical. Voici un échantillon non exhaustif tiré de mes chroniques covid :

 

08/09/2020 Chronique N° 24 (ici), justement consacrée à l’indépendance de l’expertise et aux conflits d’intérêts de la plupart des experts… Au passage un sujet jamais abordé par France Info. D’ailleurs, mais faut-il le rappeler, la loi impose lorsqu’un expert s’exprime, notamment dans les médias, sur un sujet pour lequel il a des liens d’intérêts, qu’il les déclare. La loi n’est jamais respectée et je n’ai jamais entendu sur France Info le moindre expert déclarer ses liens. Parmi les membres du Conseil scientifique : Pr Yazdan Yazdanpanah, réanimateur, hôpital Bichat, 67.524 € déclarés par les firmes dans la base publique transparence santé ; Pr Bruno Lina, virologue, Lyon, 22.739 € ; Pr Denis Malvy, infectiologue, Bordeaux, 7.500 € ; Pr Pierre-Louis Druais, médecin généraliste, Le Port-Marly, 2.196 € ; Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, 165 €, mais un très lourd passif à la fin des années 90 et au début des années 2000 (médicaments anti-VIH), puis dans les années 2010 (antiviraux à action directe dans l’hépatite C chronique)… ; Arnaud Fontanet, épidémiologiste modélisateur de l’Institut Pasteur, 0 €, mais son employeur a 9.398.735 € de montants déclarés sur Transparence Santé ; Pr Florence Ader, Infectiologue à l’hôpital de la Croix-Rousse, Hospices civils de Lyon, dans le giron du Conseil scientifique et responsable de l’essai clinique controversé « Discovery », 9.389 €. Dans la même chronique, une brochette de 5 leaders d’opinion, habitués des plateaux TV et des studios de radios, Pr Karine Lacombe, hôpital Saint Antoine, Paris, 183.101 € ; Pr Éric Caumes, infectiologue, La Pitié-Salpétrière, Paris, 6.403 €, dont un fabricant de masques… ; Jean-François Timsit, réanimateur, Bichat, Paris, 112.281 € ; Pr Bruno Mégarbane, réanimateur, hôpital Lariboisière, Paris, 20.604 € ; Pr François-Xavier Lescure, réanimateur, Bichat, Paris, 21.546 €. Les 5 derniers PU-PH totalisaient alors 344.435 € dans Transparence Santé, sans compter les 491 conventions (contrats avec contreparties signés avec les industriels) sans montants déclarés (82,4% des conventions signées), c’est dire qu’il n’y a aucun contrôle et aucune sanction de l’État, pourtant la loi l’oblige… Le Pr Robert Cohen, Pédiatre au CHI Créteil, habitué de France Info, 111.967 €

 

14/09/2020 Chronique N°25 (ici) portant également sur la problématique des conflits d’intérêts et de la crédibilité ou pas des experts… Pr Didier Raoult, directeur IHU Marseille, infectiologue, 0 € (on peut le critiquer, mais pas sur ce plan-là où il est exemplaire ! C’est comme pour moi, vous pouvez chercher sur Transparence, vous ne trouverez rien… c’est ça l’indépendance et ma chronique, je l’écris bénévolement)

 

16/09/2020 Chronique N°26 (ici) Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l’hôpital St-Louis, Paris, invitée des 4V (France 2, média global public), 3.543 €

 

18/09/2020 Chronique N°27 (ici) Dr Benjamin Clouzeau, Réanimateur, CHU Bordeaux, 8.222 €

 

24/09/2020 Chronique N°28 (ici) Une brochette de 12 député(e)s professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmières…) appelant à la vaccination contre la grippe, et totalisant 22.880 € dans transparence santé, dont 18.635 € pour la seule députée rhumatologue orléanaise Stéphanie Rist-Bouillon

 

21/10/2020 Chronique N°32 (ici) Pr Gilles Pialoux, infectiologue, hôpital Tenon, Paris, 104.764 €, sans compter 82 conventions sans montants, sur 121 signées avec les firmes (67,8%)

 

27/10/2020 Chronique N°34 (ici) La Ligue contre le Cancer a déclaré un montant de 226.395 € dans la base Transparence

 

27/11/2020 Chronique N°40 (ici) Nous apprenons que sur 15 médecins membres de la Commission technique des vaccinations (CTV), à la HAS, 9 ont des conflits d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques (montants d’avantages perçus, de conventions signées et rémunérations) et que l’institut Pasteur a reçu plus de 9 millions d’euros de donations en provenance des firmes pharmaceutiques et de fabricants de matériel médical

 

La plupart de ces expert(e)s sont passés sur France Info, et certains à de multiples reprises. Je m’arrête-là, mais mes chroniques covid épinglent régulièrement ces PU-PH plus présents sur les plateaux TV et dans les studios des radios, que dans leurs services cliniques…

 

Sibyle Veil, continue dans sa lancée (se caler à 2:50 du fichier audio : ici) « On essaie vraiment de donner la diversité des opinions sur un sujet donné. Donc, on est très vigilants au pluralisme [10]. Et tout ceci, nous différencie bien évidemment des chaînes d’opinion, puisque nous sommes avant tout un média d’information ».

 

[10] Au secours ! Une foison de contre-exemples : Efficacité des masques chirurgicaux, FFP2, en tissus ; efficacité du confinement strict, des fermetures (restaurants, bars, cinémas, salles de sport, écoles…), efficacité des jauges (centre commerciaux, stades, concerts…) ; efficacité des couvre-feux ; utilité / pertinence du télétravail, de l’obligation vaccinale pour les soignants, de la vaccination des 12-15 ans, d’une 3ème dose chez les plus de 65 ans ; caractère discriminatoire du passe sanitaire… Effectivement, je ne me souviens pas avoir assisté sur France Info à une seule interview, un seul débat scientifique sur ces sujets importants. Je n’ai entendu que des experts corrompus qui ont défilé à l’antenne pour soutenir les décisions et les communications gouvernementales…

 

Célyne Baÿt-Darcourt (se positionner à 3:04 du fichier audio : ici) « Alors, vous l’avez dit, média de confiance. D’accord. Cette plateforme, France Info, qui cartonne. Qui est la première plateforme d’actualités, la plus consultée. On ne peut pas en dire autant sur la chaîne de télé, France Info, sur le canal 27, qui est bonne dernière en audience. 0,7% de part d’audience, quand BFM est à 2,9(%). Est-ce qu’on peut se contenter de cette place-là ? »

 

Sibyle Veil « Ce qui est le plus important, c’est ce qu’on apporte chaque jour aux Français. Et, sur nos chaînes, on préfère se différencier par la qualité de l’information qu’on apporte, qui continue de créer cette relation de confiance. Sur aucun des canaux de France Info, on ne cherche à faire le buzz, à courir après la polémique [11]… »

 

[11] Donc, le président de la République et son gouvernement, qui gèrent la crise sanitaire comme un droit régalien, peuvent dire ce qu’ils veulent. France Info n’ira surtout pas les contredire. Donc, le pluralisme, la diversité des opinions, vantés par la PDG de radio France, sont foulés aux pieds par France Info qui s’interdit toute controverse. Fermez le ban ! Il s’agit bien d’une radio d’État. Pas étonnant que l’on n'ait qu’un seul son de cloche, notamment quand on nous a mis sous cloche. Y-a-t-il eu un seul épidémiologiste, infectiologue, virologue, immunologiste…, pour dire au micro de France Info « Non, Monsieur le Président, confiner la population est une mesure dont l’efficacité pour réduire les contaminations, les hospitalisations, les formes sévères, les décès lors d’infections respiratoires aiguës dûes à des virus n’a jamais été prouvée » ? Non, il n’y en a pas eu ! Sibyle Veille au grain. Je reconnais que le jeu de mots était facile… Le télétravail a été brandi comme la solution miracle pour réduire la propagation du virus dans les entreprises, les usines, et sur tous les lieux de travail. Y-a-t-il-eu un seul expert pour parler de l’unique étude jamais réalisée qui démontrait que le renvoi chez lui du salarié dont l’un des membres de la famille était infecté, avec maintien de son salaire, s’il réduisait de 20% la contamination sur le lieu de travail, multipliait, dans le même temps, par plus de deux les cas dans les foyers ? (Chronique N°57 du 13/04/2021 : ici). L’analyse de cette étude japonaise de qualité figurait pourtant dans la quatrième actualisation de l’une des revues méthodiques avec méta-analyses de la Collaboration Cochrane publiée le 20 novembre 2020. Dans la même revue méthodique, intitulée « Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses » (en français dans le texte « Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires »), ces experts médicaux internationaux et indépendants des firmes de la santé publiaient les résultats de la méta-analyse des neuf études cliniques randomisées, dont huit réalisées en grappes (clusters), qu’ils ont pu sélectionner pour la robustesse de leur méthodologie, et qui concluent à l’inefficacité des masques chirurgicaux ou FFP2 pour réduire des contaminations par virus respiratoires ! (Voir par exemple, ma chronique N°70 du 18/09/2021 : ici) Pas un expert français n’a été interviewé par France Info sur cette revue méthodique avec méta-analyse. Une radio qui n’a cessé en toute occasion de rappeler à ses auditeurs l’importance de porter le masque. Si ça ce n’est pas de la désinformation active, si ça ce n’est pas une information non vérifiée, si ce ne sont pas des « fake-news », alors je veux bien me faire moine…

Célyne Baÿt-Darcourt (se caler à 3:43 du fichier audio : ici) « Mais, vous cherchez à faire de l’audience, tout de même ? »

 

Sibyle Veil « L’audience, permet de montrer qu’on a une vraie utilité pour les Français. Et France Info, radio, vous l’avez rappelé, est aujourd’hui la troisième radio préférée par les Français [12]. Je pense qu’elle apporte avant tout une marque, qui est une marque de confiance, qui s’est construite dans la durée depuis 35 ans. Et ça montre que cette confiance, elle est construite par le travail et la rigueur, des équipes de journalistes auxquels je voudrais vraiment rendre hommage, qui font toujours attention à avoir une information vérifiée [13], même en retard, plutôt qu’une information au conditionnel. Il n’y a pas de conditionnel sur nos antennes. Et, on va partager de plus en plus de choses. On va mettre à disposition de France télévisions, de l’INA, de France Média Monde, également, à partir de cette rentrée, l’Agence France Info qui vérifie toutes les informations avant qu’elles soient diffusées à l’antenne [14] de manière à ce qu’il n’y ait jamais une information erronée [15].

 

[12] Selon l’audimat mesuré par Médiamétrie : France Inter, première radio avec 12,3% d’audience cumulée, 2ème RTL avec 10,5%, France Info 3ème avec 8,9% (La source est… France Info : ici)

 

[13] Je suis abasourdi par le nombre d’informations capitales non-vérifiées qui sont diffusées inlassablement sur les antennes de France Info : Efficacité des masques, des mesures restrictives, projections délirantes et études biaisées de l’Institut Pasteur (ex : l’étude ComCor, Voir ma chronique N°59 du 09/05/2021 : ici). La cellule du Vrai du Faux, de France Info a été absolument incapable de décrypter l’enquête épidémiologique ComCor de l’Institut Pasteur, bourrée de biais, et de faire la distinction avec une étude clinique randomisée ? Je ne jette pas la pierre à ces journalistes car ils n’ont pas été formés, ni à la méthodologie des essais et études du domaine médical, ni à l’analyse critique des résultats…

 

[14] En réalité, la cellule du Vrai du Faux se plante très fréquemment. Quelques exemples :

 

- Le 19 janvier 2021, revoilà Gérald Roux, de la cellule du « vrai du faux » de France Info. Celui qui vérifie les infos. Il intervient ce jour-là à l’antenne suite à la dernière recommandation du Haut Conseil de santé publique de ne plus utiliser les masques grand public de catégorie 2 (voilà encore un ramassis d’experts corrompus par Big Pharma et les géants du matériel médical), il tente de nous embrouiller avec la notion fumeuse de « capacité de filtration », soi-disant 90% pour les masques en tissu de catégorie 1 et seulement 70% pour ceux de catégorie 2. Monsieur Roux et sa cellule d’investigation n’ont toujours pas intégré dans leurs petites têtes que la question pertinente n’est pas la « capacité de filtration », un critère intermédiaire de jugement dépourvu de toute pertinence clinique, mais de savoir si, oui ou non, le port du masque, par rapport à l’absence de port, permet de réduire les contaminations par virus respiratoires. Donc, comme ils n’ont toujours pas compris ça, comment voulez-vous qu’ils aillent chercher des études cliniques randomisées qui aient mis en évidence une différence significative ou pas ? (Chronique N°49 du 27/01/2021 : ici)

 

 

[15] Mais voici plein d’informations erronées largement diffusées et jamais remises en question par France Info :

 

- Les prédictions ubuesques de Neil Ferguson, de l’Imperial College of London, relayées sur France Info, par William Dab, ancien directeur général de la santé, probablement devenu gâteux d'après lesquelles si Boris Johnson ne prenait pas la décision de confiner, l’Angleterre s’endeuillerait de 510.000 décès covid, quasiment un an de mortalité toutes causes au Royaume Uni, n’ont été critiquées par personne à l’antenne et n’ont fait l’objet d’aucune réserve de la part de la rédaction de France Info. En réalité, le « média de confiance préféré des Français », ce jour-là, diffusait l’une des plus grosses « fake-news » de la pandémie (Chronique N°2 du 02/07/2020 : ici)

 

- Le 25 juillet 2020, France Info interviewait un habitué au micro de cette radio, le Dr Jérôme Marty, président du Syndicat de l’Union française pour une médecine libre, qui affirma que les nouvelles contaminations progressaient plus vite que la production des tests. Qui a vérifié cette information avant qu’elle ne passe à l’antenne ? Manifestement, personne. Le graphique combiné ci-dessous montre qu’il n’en était rien. Encore une fake-news sur France Info. (Chronique N°15 du 28/07/2020 : ici

 

Image « 3. Les nouveaux cas augmenteraient plus vite que les tests_25-07-2020.jpg »

 

 

 

- Le 2 août 2020, France Info tendait sa perche à Jean-Francis Treffel, préfet de la Mayenne qui avait rendu obligatoire le port du masque en extérieur dans 69 communes de son département en déclarant qu’il fallait « porter un masque pour éviter à tout prix un nouveau confinement ». Si la rédaction de France Info avait vérifié l’information selon laquelle le confinement n’avait jamais démontré la moindre efficacité et le port du masque jamais réduit les contaminations par virus respiratoire, elle aurait pu éviter de diffuser cette fausse promesse du préfet (voir la chronique N°21 du 26/08/2020 : ici)

 

- Le 10 décembre 2020, exemple parmi tant d’autres : Édouard Marguier, présentateur à la radio, remercie son collègue Ersin Leibowitch, du service « culture », qui venait d’intervenir à l’antenne, suite aux espoirs, douchés par Jean Castex, des acteurs de ce secteur économique durement touché par un train de nouvelles mesures restrictives décidées par le Premier ministre. Il ajoute « Les artistes qui sont en colère de ne pas pouvoir se produire en public. C’est le cas par exemple de Grand Corps Malade qui a sorti un nouveau titre sur la plateforme You tube, intitulé « pas essentiel », une chanson qui évoque le malaise du monde du spectacle et la frustration provoquée par les nombreuses restrictions des derniers mois, en raison de l’épidémie de covid 19 ». J’avais alors exprimé ma désapprobation totale sur cette lâche formulation : « Voilà le type d’assertion de la part de France Info qui m’exaspère au plus haut point. Non, non, et non. Ce n’est pas la faute de ce virus, qui a bon dos. C’est celle des décideurs de toutes ces mesures tant restrictives que jamais évaluées, aux effets contre-productifs. Ces journalistes sont d’une sacrée couardise. Ne pas être capable de remettre en question les mesures stupides de l’exécutif est consternant. Soutenir ces mesures à l’antenne, n’est pas de l’information, mais de la désinformation… (Chronique N°44 du 21/12/2020 : ici)

 

- Le 2 février 2021, sur France Info il était question d’une étude anglaise d'après laquelle la mortalité des patients covid en réanimation avait baissé de 60% à 36%. Un résultat observé sur 43.000 patients à travers le monde. Un réanimateur de Bordeaux était même interviewé. Le hic, et les auteurs de l’étude le reconnaissaient, c’est qu’ils n’avaient pas eu accès aux données individuelles comme l’âge des patients décédés et que par conséquent il n’était pas possible de savoir si la baisse de la mortalité n’était pas tout simplement liée à un rajeunissement des patients hospitalisés en réanimation sur la période d’observation. Inutile de dire qu’il ne s’agissait évidemment pas une étude randomisée, mais d’une cohorte observationnelle sujette à de très nombreux biais. Donc « fake-news » (Chronique N°51 du 12/02/2021 : ici)

 

- Arrêtons-nous à ces 5 exemples, il y en a tant d’autres…

Sibyle Veil poursuit : « On va aussi partager le travail de notre cellule d’investigation qui a été pionnière en France. Il y a quelques mois, on a sorti une affaire très importante, l’affaire Pegasus, dont vous avez, dont les auditeurs ont peut-être entendu parler cet été. Ce sont des enquêtes qui nécessitent des mois de travail de la part de nos équipes. Et, on va coopérer avec les autres entreprises pour, ensemble, avoir une force d’enquête rapide, et ça va contribuer aussi à améliorer le service qu’on rend aux citoyens. Donc, ce sont autant de choses que l’on fait ensemble, et bien évidemment, nous allons aussi bénéficier, par exemple, de ce que France Télévisions va lancer, avec une cellule qui va vérifier les vidéos qui sont tournées pour débusquer ce que sont les fausses images, les fausses vidéos. C’est un peu le travail que nous faisons nous, avec la cellule du Vrai du Faux, où c’est six journalistes confirmés [16] de France Info, la radio, qui vont chercher sur les réseaux sociaux les fausses informations. » [17]

[16] Eh bien qu’est-ce que ce serait s’ils n’étaient pas confirmés.

 

[17] Mais, ma pauvre, les fausses informations circulent d’abord dans les paroles du chef de l’État et des membres du gouvernement. Faites donc votre travail. Commencez par analyser et vérifier la véracité des informations de la communication gouvernementale. Vous ne le faites que très exceptionnellement. Quelques exemples là encore :

 

- Lorsque qu’Emmanuel Macron, le 15 mars 2020, et plus tard, Edouard Philippe, puis Jean Castex, ont comparé la covid à la grippe espagnole qui a fait entre 50 et 100 millions de morts en 1918 et 1919, ou à la peste noire de 1347, qui avait exterminé un tiers de la population européenne (Jérôme Salomon, directeur général de la santé, devant les députés de la mission parlementaire d’information le 23 avril 2020), Gérald Roux n’est pas venu dire à l’antenne que l’exécutif y allait un peu fort. Non, France Info le caresse dans le bon sens du poil…

 

- Lorsque le 24 novembre 2020, Emmanuel Macron annonce un déconfinement en 3 étapes, après avoir décidé d’un reconfinement annoncé lors de son allocution depuis le palais de l’Elysée, le 28 octobre, où à l’époque il redoutait 9.000 patients en réanimation et 400.000 décès supplémentaires (selon les projections totalement fausses de l’institut Pasteur), il déclare : « Et nous les avons évités. D’une part, car nos efforts, vos efforts, ont payé. L’esprit civique dont vous avez fait preuve, a été efficace ». Quelle manipulation ! En réalité, il faut se rappeler que la mise en œuvre du reconfinement n’a été effective que le 30 octobre à 0h00. Le pic d’incidence n’ayant été atteint que 4 jours plus tard, le 2 novembre ! Ce reconfinement « light » au cours duquel les français se déplaçaient 2 à 3 fois plus qu’au premier confinement selon différents observateurs (ici ou ). Qui a pu croire qu’il soit possible avec une telle mesure d’inverser une croissance exponentielle des taux d’incidence et de la positivité des tests en si peu de temps ? France Info n’a émis aucune réserve sur les affirmations péremptoires, électoralistes et trompeuses du chef de l’État…

 

Sibyle Veil va enfin évoquer ce qui la turlupine le plus « En mettant en commun nos forces, on fait en sorte de lutter contre la désinformation et on sait à quel point, les fausses informations, nourrissent le complotisme [18]. Donc, c’est ça qui est important dans les coopérations qu’on fait ».

 

[18] Nous y voilà, le « complotiste », et votre podcast « Complorama » avec ce sociologue dingue, Tristan Mendès France, qui voit des complotistes partout, notamment des anti-masques, alors qu’il n’a même pas pris la peine, lui non plus, de rechercher les études cliniques randomisées qui démontrent parfaitement leur incapacité à réduire les contaminations au virus respiratoire. Ce n’est pas sur les réseaux sociaux qu’il fallait les chercher, mais dans la Cochrane Library ! Pauvre andouille… (Chronique N°24 du 08/09/2020 : ici)

 

Célyne Baÿt-Darcourt : « Mettre en commun nos forces, est-ce que ça veut dire que, un jour, on pourra voir la même matinale à la radio, sur France Info, et à la télé, Marc Fauvelle, sur le canal 27, par exemple ? »

 

Sibyle Veil : « On voit déjà Marc Fauvelle tous les matins, avec Salhia Brakhlia à 8h30, pour une interview qui est très importante. On a plusieurs moments dans la journée, qui sont diffusés à la fois en radio et en télévision. C’est le matin, ce sont les informés du soir, ce sont des euhhhh… »

 

Célyne Baÿt-Darcourt : « Il y a l’interview éco, l’interview politique, il y a plusieurs rendez-vous comme ça. Il y en aura d’autres, des supplémentaires ? »

 

Sibyle Veil « On va continuer de le faire. On va le faire progressivement. La grande différence quand on coopère au sein du service public, c’est qu’on le fait pas pour améliorer nos recettes, comme ça se fait beaucoup dans les coopérations qui se nouent au sein des entreprises audiovisuelles privées. Par exemple, on parle beaucoup en ce moment de CNEWS et d’Europe 1. Il y a aussi M6 et RTL, L’objectif c’est, pour eux, d’améliorer leur rentabilité en baissant les coûts [19, 20], et en maximisant leurs recettes publicitaires ».

 

[19] Ben, elle, ne baisse pas les coups contre le privé !

 

[20] Et l’auto publicité de France Info que l’on a écoutée au début de cette chronique, ce ne serait pas le contribuable qui la finance ?

 

Sibyle Veil : « Quand on est un service public, ce qui compte, ce n’est pas la maximisation des recettes, c’est l’amélioration de nos offres. Donc, tout ce qui permettra d’améliorer nos offres, bien évidemment, on continuera à le mettre en commun et à le faire. Et, on réfléchira. Peut-être que pendant la présidentielle, ça sera le bon moment d’avoir de grandes matinales communes, pour traiter des présidentielles. C’est ce que le directeur de France Info, Jean-Philippe Baille, prépare. Ça me paraît être l’occasion d’expérimenter justement de nouvelles émissions de la radio qui soient diffusées sur la chaîne ».

 

Célyne Baÿt-Darcourt : « Merci beaucoup, Sibyle Veil ».

 

Sibyle Veil : « Merci Célyne Baÿt-Darcourt ».

 

Avant de conclure, une remarque importante : Ni Sibyle Veil, qui a tellement insisté sur la « qualité de l’information », ni Célyne Baÿt-Darcourt n’ont abordé les informations tues, dissimulées, escamotées, par la radio. Heureusement que France Culture, dans le périmètre de Radio France, a eu le courage de parler de l’euthanasie active dans les EHPADs de résidents refusés à l’hôpital (voir ma chronique N°33 du 22/10/2020 : ici et son actualisation au 17/02/2021 dans ma chronique N°52 : ici). Mais France Info n’a jamais non plus, osé parler de :

 

- L’exclusion des plus de 75 ans des réanimations. (Chronique N°7 du 10/07/2020 : ici)

- Le fait que l’aplatissement de la courbe (objectif du confinement dur) n’ait pas eu lieu. (Chronique N°8 du 16/07/2020 : ici)

- La submersion des réanimations lors de la 1ère vague et les 14.500 lits de réa promis par Véran, qui n’ont jamais été déployés. (Chronique N°9 du 13/07/2020 : ici)

- L’excellente nouvelle de l’immunité de groupe acquise par les marins du porte-avions Charles de Gaulle. (Chronique N°14 du 24/07/2020 ; ici)

- L’éclatante victoire de la Suède en nombre de décès par million d’habitants sur toutes les nations qui ont confiné, fermé, masqué, déconfiné, reconfiné, et la « fake-news » de Véran. (Chronique N°39 du 20/11/2020 : ici)

- La perte d’efficacité de 10 points du vaccin Moderna chez les plus de 65 ans (qui en réalité avait un âge médian de 70 ans…), par rapport aux 18-65 ans, ce qui permettait de douter de l’efficacité dans le grand âge, non inclus dans l’essai de phase 3. (Chronique N°46 du 08/01/2021 : ici)

- Le dénombrement des décès covid par Santé Publique France qui ne cadrait pas avec les chiffres de l’INSEE. (Chronique N°53 du 01/03/2021 : ici)

- La stratégie tester, tracer, alerter, isoler, qui est un véritable naufrage avec des tests tout aussi dispendieux qu’inutiles. (Chronique N°55 du 01/04/2021 : ici)

- Les événements indésirables des 4 vaccins anticovid, qui ne se résument pas seulement à quelques dizaines de thromboses fatales. (Chronique N°61 du 01/06/2021 : ici)

- La vaccination des 12-18 ans, leur est-elle vraiment bénéfique ? (Chronique N°62 du 07/06/2021 : ici)

- Le caractère scandaleusement discriminatoire du passe sanitaire. (Chronique N°64 du 23/06/2021 : ici)

- La 3ème dose, totalement hors AMM ! (Chronique N°69 du 07/09/2021 : ici)

- L’obligation vaccinale chez les soignants qui viole le Code de Santé Publique. (Chronique N°71 du 23/09/2021 : ici)

 

 

Conclusion : S’il est important de traquer et de combattre les fausses informations, cela ne dispense pas de délivrer les vraies, après les avoir dûment vérifiées…

 

Pour terminer sur une note plus légère, le titre de ma chronique m’ayant été soufflé par un sketch de l’immense et regretté Coluche, je vous ai fait un extrait de la fameuse lessive Omo qui lavait plus blanc que blanc :

 

Pour celles et ceux qui étaient trop jeunes ou pas encore né(e)s en 1979, le mémorable sketch sur les publicités à la TV est accessible dans son intégralité ici.

Auteur(s): François Pesty, pour FranceSoir

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4 octobre 2021 1 04 /10 /octobre /2021 09:18
Macron imposera la vaccination obligatoire en 2022, après les élections présidentielles
 
 
La vaccination obligatoire que nous évoquions hier ne devrait pas voir le jour avant les élections présidentielles. Le projet est dans les cartons, donc, et n'attend que la réélection d'Emmanuel Macron pour en sortir. Comme l'augmentation massive du prix du gaz ou le refiscalisation de l'assurance-vie. Progressivement, on sait comment Emmanuel Macron compte être réélu (en "arrêtant" l'histoire pendant six mois) et comment il compte se rattraper après le scrutin.

La vaccination obligatoire est pour le printemps 2022. Le bien connu Bruno Megarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière à Paris, a trop parlé hier sur LCI, à la manière des gens qui veulent montrer qu’ils savent des choses que les autres ne savent pas. Nous reproduisons ci-dessus son intervention. 

La vaccination obligatoire dans les tuyaux pour 2022

Selon les informations “trahies” hier, Emmanuel Macron réserverait donc la vaccination obligatoire à 2022, à l’après élection présidentielle. Ce faisant, il désirerait donc conserver le bénéfice politique de cette mesure, ce qui condamne par avance la proposition de loi discutée au Sénat la semaine prochaine. 

En revanche, Megarbane semble indiquer que la vaccination serait ouverte aux enfants avant ce délai. Nous avons rappelé hier combien ces dispositions étaient contraires au principe de précaution.

Hausse massive des prix du gaz et de l’électricité après les présidentielles

Autre information intéressante glanée hier sur les chaînes de Bouygues : Jean Castex a benoîtement expliqué que le prix du gaz et de l’électricité seraient bloqués et plafonnés… jusqu’aux prochaines présidentielles. Voilà une campagne électorale toute dans le projet constructif, qui ne peut en rien être accusée de faire tourner la planche à billets pour assurer la popularité du sortant !

Les initiés auront compris que des hausses massives interviendront une fois les élections passées. On ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu. 

L’impôt pour les épargnants

Nous rappelons ici que, par ailleurs, les hausses d’impôts pour les épargnants ont d’ores et déjà fait l’objet d’une abondante littérature dont les effets devraient se faire sentir, eux aussi, après les élections de l’an prochain. Nous l’avons évoqué dans nos colonnes, notamment à propos du rapport Tirole – Blanchard. 

On se souvient que ce rapport a développé deux axes majeurs pour les hausses futures d’impôt : la refiscalisation de l’assurance-vie et la suppression des incitations en matière de succession d’une part, la taxation des dividendes des entrepreneurs comme de la rémunération ordinaire, d’autre part. Ces deux séquences douloureuses interviendront vraisemblablement en 2023. 

Ces annonces ont le mérite d’esquisser ce que sera le prochain mandat d’Emmanuel Macron, dont la préparation est menée activement par les médias subventionnés. Reste à savoir si le programme du sortant annoncera ces mesures… ou si elles seront dissimulées en coulisses et sorties du chapeau une fois l’élection passée. 

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4 octobre 2021 1 04 /10 /octobre /2021 09:04
L'économie s'effondre ou est sur le point de s'effondrer, une augmentation des produits alimentaires. La crise qui couvait commence a apparaître. Attendez vous a une augmentation excessive des prix alimentaires effets conjoints à ceux de l'agiotage et la spéculation qui ne manquera pas de se faire

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L'engrais vient à manquer, le prix de la nourriture va monter

Cette pénurie va se traduire par une production alimentaire réduite et des coûts plus élevés.

 

En septembre, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 33% dans le monde par rapport à la même période de l'année précédente, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. On atteint désormais des niveaux jamais vus depuis 2011. Les causes de cette hausse record sont bien connues: prix du transport élevé, catastrophes naturelles ayant entamé les récoltes, pénurie de main-d'œuvre...

Mais un nouvel élément pourrait encore venir compliquer les choses: la pénurie d'engrais. «Le coût des engrais est l'un des principaux moteurs de l'inflation alimentaire mondiale actuelle, car les prix des trois groupes de nutriments –potasse, phosphate et azote– sont à des niveaux jamais observés depuis environ une décennie», alerte ainsi Elena Sakhnova, analyste de la banque d'investissement VTB Capital à Moscou, dans une interview à Bloomberg. La tonne d'ammoniac s'échangeait à 590 dollars fin septembre 2021, contre moins de 200 dollars un an auparavant. Une inflation de près de 200%, constatent également Les Echos.

Or, le manque d'engrais pourrait directement affecter le prix de la nourriture produite. Moins de maïs, cela signifie par exemple des coûts d'alimentation plus élevés pour les producteurs laitiers et les éleveurs, ce qui se traduirait au bout de la chaîne par des prix plus élevés pour la viande comme le bœuf et le poulet.

«Si les prix continuent à augmenter, les agriculteurs seront contraints de réduire la quantité ou le nombre d'applications d'engrais, ou de couper dans les dépenses d'autres produits agricoles», prédit Alexis Maxwell, analyste chez Green Markets. Certains agriculteurs pourraient aussi choisir de passer à des cultures nécessitant moins d'intrants, comme le soja, les lentilles ou les pois. Les surfaces de maïs aux États-Unis pourraient régresser de 2,7% en 2021 par rapport à 2020.

L'effet papillon

La principale raison de cette flambée des prix est l'augmentation de celui du gaz naturel, la matière première de l'azote. «Le gaz naturel représente jusqu'aux trois quarts des coûts de production de l'ammoniac, qui entre dans la composition de nombreux engrais», explique dans Les Echos Ruth Sharpe, analyste chez Argus Media. «Avec un gaz à ce prix [il a augmenté de 300% par rapport au début de l'année], les producteurs perdent de l'argent.»

En Europe, CF Industries a décidé de stopper sa production d'engrais dans deux usines britanniques en raison du prix du gaz naturel. L'allemand BASF va quant à lui limiter ses volumes dans ses usines d'Anvers et de Ludwigshafen. Enfin, Yara International a averti que les prix élevés du gaz naturel l'obligeront à réduire d'environ 40% sa capacité de production européenne d'ammoniac.

D'autres facteurs ont toutefois contribué à cette inquiétante pénurie. Les tempêtes qui ont touché les États-Unis à la fin de l'été ont obligé plusieurs usines à fermer temporairement. Le secteur connaît par ailleurs des problèmes de logistique, le fret représentant 15% du coût final d'achat. Mais les gouvernements eux-mêmes ont aussi une part de responsabilité, souligne Bloomberg.

En mai, les États-Unis et l'Europe ont durement sanctionné Belaruskali OAO, un important producteur de potasse et l'une des plus grandes entreprises d'État de la Biélorussie, en réponse à l'arrestation d'un journaliste sur un vol Ryanair. Une accumulation de déboires qui montre en tout cas la dépendance très forte de l'agriculture aux intrants.

 

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 18:07

Patrick Henningsen, Taylor Hudak, Michael Meyen et Brian Gerrish évoquent ensemble toutes les facettes de la propagande médiatique liée au Covid. Censure, fausses informations, nouvelles chaînes d’informations émergentes, données historiques ont l’avantage final de développer l’esprit critique de la population.

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 18:04

Un médecin, qui est également propriétaire d'un laboratoire de diagnostic, a constaté une augmentation de 20 fois des cancers depuis le déploiement du vaccin COVID-19 . Expliquant ses découvertes, il a déclaré que les vaccins semblaient causer de graves problèmes auto-immuns, d'une manière qu'il a décrite comme une réponse « inverse au VIH ».

Le propriétaire d'un laboratoire de diagnostic signale une augmentation de 20 fois du nombre de cancers chez les patients vaccinés 

Le 18 mars, le  Dr Ryan Cole , pathologiste certifié par le conseil d'administration et propriétaire et exploitant d'un laboratoire de diagnostic, a rapporté au public dans une vidéo produite par le projet « Capitol Clarity » du gouvernement de l'État de l'Idaho, qu'il assistait à une « augmentation » massive. dans diverses maladies auto-immunes et cancers chez les patients qui ont été vaccinés.  

 
 
 

« Depuis le 1er janvier, au laboratoire, je constate une augmentation de 20 fois le nombre de cancers de l'endomètre par rapport à ce que je vois sur une base annuelle », a rapporté le Dr Cole dans le clip vidéo partagé sur Twitter.  

"Je n'exagère pas du tout parce que je regarde mes chiffres d'une année à l'autre, je me dis 'Mon Dieu, je n'ai jamais vu autant de cancers de l'endomètre auparavant'", a-t-il poursuivi.  

 

Expliquant ses découvertes lors de l'événement du 18 mars, Cole a déclaré à l'Idaho que les vaccins semblaient causer de graves problèmes auto-immuns, d'une manière qu'il a décrite comme une réponse « inverse au VIH ». 

 

 

 

Cole a expliqué que deux types de cellules sont nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire : les « cellules T auxiliaires », également appelées « cellules CD4 » et les « cellules T tueuses », souvent appelées « cellules CD8 ». 

Selon Cole, chez les patients infectés par le VIH, il y a une suppression massive des «cellules T auxiliaires» qui provoquent une chute des fonctions du système immunitaire et rendent le patient vulnérable à diverses maladies.  

 

De même, Cole décrit, "après le vaccin, ce que nous voyons est une baisse de vos cellules T tueuses, de vos cellules CD8", 

 
 
 

« Et que font les cellules CD8 ? Ils contrôlent tous les autres virus », a-t-il poursuivi. 

Tout comme le VIH provoque une perturbation du système immunitaire en supprimant les cellules « auxiliaires » CD4, la même chose se produit lorsque les cellules « tueuses » CD8 sont supprimées. De l'avis d'expert du Dr Cole, c'est ce qui semble être le cas avec les jabs COVID-19.  

 
 

Cole poursuit en déclarant qu'à la suite de cette suppression des «cellules T tueuses» induite par le vaccin, il constate une «augmentation» non seulement du cancer de l'endomètre, mais également des mélanomes, ainsi que de l'herpès, du zona, de la mononucléose et d'un « énorme hausse » du VPH lorsqu'on « examine les biopsies cervicales des femmes ».  

Ce n'est pas la première fois que les vaccins COVID-19 sont liés à de graves problèmes concernant la santé des femmes. 

Selon les médecins d'Intermountain Healthcare, les femmes récemment vaccinées contre le  COVID-19 peuvent présenter des symptômes de cancer du sein comme effet secondaire du vaccin .

 
 
 

Selon les rapports, les femmes ont des menstruations irrégulières après avoir été vaccinées contre le COVID  avec des règles plus abondantes et douloureuses.

Six mois après que les vaccins contre le coronavirus ont été largement distribués aux États-Unis, les National Institutes of Health  (NIH) ont demandé une étude de 1,67 million de dollars sur la façon dont les vaccins COVID-19 affectent les cycles menstruels des femmes .

 

Selon les données de mars du Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS), il y a eu  34 cas signalés où des femmes enceintes ont souffert de fausses couches spontanées ou de mortinaissances après la vaccination COVID-19.

 

Récemment, selon les données du VAERS, un  bébé allaité est décédé de caillots sanguins  et d'artères enflammées des semaines après que sa mère a reçu le vaccin Pfizer COVID-19.

Pendant ce temps, un chercheur de l'Université de Miami a recommandé aux hommes de subir une évaluation de leur fertilité avant de recevoir le vaccin COVID et d'envisager de  congeler leur sperme avant la vaccination afin de protéger leur fertilité .

 

Le Dr Cole déclare dans sa vidéo que non seulement les mélanomes apparaissent plus fréquemment, comme les cancers de l'endomètre, mais les mélanomes se développent également plus rapidement et sont plus graves chez les jeunes qu'il n'en a jamais été témoin. 

 

"Ce qui est le plus inquiétant, c'est qu'il existe une tendance de ces types de cellules immunitaires dans le corps à contrôler le cancer", a déclaré le médecin. 

 

« Je vois des mélanomes invasifs chez des patients plus jeunes ; normalement, nous les attrapons tôt, et ce sont des mélanomes minces, [mais] je vois des mélanomes épais monter en flèche au cours des deux derniers mois », a-t-il ajouté. 

Cole est devenu célèbre en janvier 2021 lorsque le gouvernement de l'Idaho a mis en place un effort appelé «Capitol Clarity», dans le but déclaré de tenir les Idahoans informés des faits entourant COVID-19.  

Capitol Clarity a depuis accueilli le Dr Ryan Cole à plusieurs reprises pour fournir des informations au public sur la sécurité des vaccins et les mesures COVID-19 plus largement.  

Les vidéos du Dr Cole lors de ces événements, qui ont été initialement publiées sur YouTube, ont depuis été :supprimées par la plate-forme vidéo appartenant à Google dans un effort continu de censure par Big Tech. 

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 17:59
La Roumanie ouvre une enquête sur la façon dont les vaccins Covid ont été acquis et ferme ses centres de vaccination
 

Les procureurs roumains ont ouvert une enquête sur les acquisitions de vaccins Covid du pays et ont également fermé ses centres de vaccination car les gens ont refusé les vaccins expérimentaux.

La Roumanie ouvre une enquête sur la façon dont les vaccins Covid ont été acquis et ferme ses centres de vaccination

Comme l'a rapporté GreatGameIndia plus tôt, l'Union européenne a lancé une enquête sur les  pourparlers secrets qui ont eu lieu entre le chef de la Commission européenne et le PDG de Pfizer pour la vente de vaccins .

 
 
 

Le Médiateur européen a demandé à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, d'expliquer comment elle a perdu les SMS qu'elle a échangés avec le PDG de Pfizer lors des discussions sur l'achat de vaccins.  

Maintenant, même la Direction nationale anticorruption (DNA) de la Roumanie a annoncé avoir ouvert des enquêtes sur les circonstances dans lesquelles la Roumanie a acheté [trop, les procureurs semblent impliquer] des vaccins Covid.

"Pour autant que je sache, les procédures suivies pour l'achat [de vaccins] dans tous les pays de l'Union européenne étaient les mêmes, et elles ont été développées par la Commission européenne", a déclaré Valeriu Gheorghiță, responsable de la campagne nationale de vaccination, selon à Hotnews.ro .

 
 

 

 

Les procureurs ont déclaré que les enquêtes étaient ouvertes afin de détecter un "abus de pouvoir" potentiel [impliquant des avantages personnels tirés par des personnes jusqu'à présent non identifiées] impliquées.

Notamment, le ministère de la Santé a été dirigé jusqu'au début du mois de septembre par le parti réformiste USR-PLUS, qui s'est entre-temps retiré de la coalition au pouvoir et a lancé une motion de censure contre le gouvernement. Mais le ministère de la Santé n'était pas directement impliqué dans l'approvisionnement.

La Roumanie a également fermé ses centres de vaccination car les gens ont refusé les vaccins expérimentaux.

 
 
 
 

La baisse de la demande de vaccination contre le coronavirus en Roumanie a incité les autorités à fermer 117 centres de vaccination et à réduire le calendrier à 371 autres, ont déclaré des responsables de la santé .

« La semaine précédente, nous avons réévalué l'efficacité des centres de vaccination fixes. Environ 80% des centres de vaccination fixes vaccinent moins de 25% de la capacité de vaccination allouée à chaque volet », a déclaré mardi le chef du comité national de vaccination, Valeriu Gheorghita, lors d'une conférence de presse.

 

Pendant ce temps, la République tchèque prévoit de  détruire 45 000 doses de vaccins AstraZeneca  sous la marque Covishield en Inde, car personne ne veut se faire vacciner.

 

Pendant ce temps, plus de 14 000 doses du vaccin d'AstraZeneca ont été jetées au cours du seul mois dernier en raison du manque d'intérêt du public.

Même, Singapour étudie la possibilité d'utiliser  des vaccins sans ARNm comme injections de rappel  et est en pourparlers avec des fournisseurs pour obtenir les flacons, a déclaré le ministre d'État à la Santé Janil Puthucheary au Parlement.

 
 

Récemment, le président croate a martelé les médias lundi après qu'un journaliste a demandé pourquoi le taux de vaccination en Croatie n'est pas aussi élevé que dans d'autres pays de l'Union européenne.

 

Le  président croate Zoran Milanovic a rétorqué en disant : « Nous ne serons plus vaccinés » .

 

Les Croates ont été "suffisamment vaccinés" et devraient être autorisés à accepter les risques d'être infectés par le COVID selon leurs propres conditions, selon le président Zoran Milanović.

 

 

"Nous n'irons pas à plus de 50%, qu'ils nous clôturent avec du fil de fer", a déclaré Milanović dans des déclarations récentes à la presse. « Je m'en fiche. Nous sommes suffisamment vaccinés et tout le monde le sait.

« Il faut savoir quel est le but de cette frénésie. Si le but est d'éradiquer complètement le virus, alors nous avons le but. Je n'ai pas entendu dire que c'était le but. Si quelqu'un me dit que c'est un objectif, je lui dirai qu'il a perdu la tête.

 

Le président Milanović a rompu avec la majorité de ses contemporains en exprimant sa frustration face à l'autoritarisme médical et à l'hystérie COVID poussés par les médias grand public et les mondialistes.

 

"Je commence chaque jour avec CNN et ces quelques chaînes et je me demande si je suis normal ou si elles sont folles", a-t-il déclaré. « Ils ont semé la panique. Ils le font depuis le début.

Regardez ci-dessous :

 

Continuant à exprimer sa frustration, Milanovic a déclaré qu'il n'y avait « tout simplement aucune chance » que le taux de vaccination de la Croatie « mette en danger » qui que ce soit, car tous les autres pays sont fortement vaccinés et n'ont donc aucune raison de craindre les Croates non vaccinés.

 
 
 

« Il n'y a pas de vie sans risque, sans possibilité de tomber malade. Les gens tombent malades à cause de mille autres choses plus graves, et pendant que cela se produit, nous parlons de COVID-19 depuis un an et demi. »

« D'accord, [un] an. Je comprends. je justifie. J'étais pour. Depuis le Nouvel An, je n'ai écouté que des bêtises.

 

 

 

 

"Je commence chaque jour avec CNN et ces quelques chaînes et je me demande si je suis normal ou si elles sont folles", a-t-il déclaré. « Ils ont semé la panique. Ils le font depuis le début.

Regardez ci-dessous :

 

Continuant à exprimer sa frustration, Milanovic a déclaré qu'il n'y avait « tout simplement aucune chance » que le taux de vaccination de la Croatie « mette en danger » qui que ce soit, car tous les autres pays sont fortement vaccinés et n'ont donc aucune raison de craindre les Croates non vaccinés.

 
 
 

« Il n'y a pas de vie sans risque, sans possibilité de tomber malade. Les gens tombent malades à cause de mille autres choses plus graves, et pendant que cela se produit, nous parlons de COVID-19 depuis un an et demi. »

« D'accord, [un] an. Je comprends. je justifie. J'étais pour. Depuis le Nouvel An, je n'ai écouté que des bêtises.

 
« Nous ne serons plus vaccinés », déclare le président croate Zoran Milanovic
 

 Le président croate a martelé les médias lundi après qu'un journaliste a demandé pourquoi le taux de vaccination en Croatie n'est pas aussi élevé que dans d'autres pays de l'Union européenne. Le président croate Zoran Milanovic a rétorqué en disant : « Nous ne serons plus vaccinés » .

"Nous ne serons plus vaccinés", déclare le président croate Zoran Milanovic

Les Croates ont été "suffisamment vaccinés" et devraient être autorisés à accepter les risques d'être infectés par le COVID selon leurs propres conditions, selon le président Zoran Milanović.

 
 
 
 

Le président Milanović a rompu avec la majorité de ses contemporains en exprimant sa frustration face à l'autoritarisme médical et à l'hystérie COVID poussés par les médias grand public et les mondialistes.

"Nous n'irons pas à plus de 50%, qu'ils nous clôturent avec du fil de fer", a déclaré Milanović dans des déclarations récentes à la presse. « Je m'en fiche. Nous sommes suffisamment vaccinés et tout le monde le sait.

« Il faut savoir quel est le but de cette frénésie. Si le but est d'éradiquer complètement le virus, alors nous avons le but. Je n'ai pas entendu dire que c'était le but. Si quelqu'un me dit que c'est un objectif, je lui dirai qu'il a perdu la tête.

 
 
 
 
 

D'un autre côté, Israël, l'un des pays les plus vaccinés au monde, n'est rien de moins qu'une catastrophe. La  crise des vaccins en Israël  devrait être un avertissement pour le reste du monde.

Après le Portugal, la Suède est désormais devenue le deuxième pays européen à  interdire les voyageurs en provenance d'Israël, le pays le plus vacciné .

Pendant ce temps, selon l'ancien commissaire de la FDA, Scott Gottlieb, la  règle de la distanciation sociale de 6 pieds  était complètement inventée et arbitraire et personne ne sait d'où elle vient.

 
 
 

Selon une nouvelle étude nationale, près de la moitié des personnes hospitalisées avec COVID-19 ont des cas bénins ou asymptomatiques. L'étude montre comment une  pandémie a été créée sur le mythe des Hospitalisations COVID .

Selon les fuites de données du NHS, plus de la moitié des personnes hospitalisées avec Covid-19 au Royaume-Uni n'ont été  testées positives qu'après leur admission à l'hôpital .

 

En même temps, vous n'êtes pas légalement autorisé à savoir quelle variante vous a donné COVID-19, même si c'est Delta. Aucun test n'existe pour aucune variante de Covid, et aucun laboratoire n'envisage d'en faire un.

 

C'est une fraude ouverte à la  variante COVID-19  et pourquoi ils ne vous diront pas quelle variante vous êtes infecté.


source :  GreatGameIndia
 
 
 
 
 
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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 17:55
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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 17:46

Méditez sur la leçon de sagesse de cette expérience de vie

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 17:37
 

Slovénie : Le peuple manifeste en masse contre le Pass Sanitaire… La révolte s’intensifie tous les jours avec des citoyens de plus en plus déterminés !!!

 

À Milan, les anti pass franchissent la barrière de la piazza Fontana et se rendent sur la piazza del Duomo. La police est incapable de les arrêter.

 

Australie : EXTREME VIOLENCE de la part de la police envers les manifestants qui défilent contre le Pass Sanitaire… Scènes ahurissantes à Melbourne !!!

 

Devant l’Ambassade Australienne : Des parlementaires polonais protestent et comparent l’Australie à la Corée du Nord, un régime totalitaire…La police opprime et attaque les gens qui se battent pour les libertés fondamentales !!! Il n’y a aucun dirigeant français qui s’exprime ainsi, pourquoi ?

Une grande partie des électeurs de Trump, comme de Biden, veulent faire sécession
 
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Plus de la moitié des Américains qui ont voté pour Trump sont favorables à ce que les États « rouges » [à majorité républicaine, NdT] fassent sécession de l’Union, selon un récent sondage qui révèle que près de la moitié des électeurs de Biden sont du même avis. La nation est-elle en route vers une guerre civile 2.0 ?
Selon un sondage publié vendredi, quelque 52 % des électeurs de Trump interrogés par le Center for Politics de l’université de Virginie estiment que le pays se porterait mieux si les États ayant voté en majorité pour les Républicains (« rouges ») faisaient sécession de l’union pour former leur propre nation. Un quart de ces électeurs sont « tout à fait d’accord » avec ce jugement.

Mais les électeurs de Trump ne sont pas les seuls à penser qu’il est temps pour les États-Unis de se désunir. Quelque 41 % des électeurs de Biden approuvent également cette idée, bien qu’un plus petit pourcentage – 18 % – soit « tout à fait » d’accord.
 
Les implications pour l' »autre » parti si la sécession n’avait pas lieu sont sans doute plus inquiétantes. Une majorité non négligeable des électeurs de Trump et de Biden sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « si notre société le veut, il est du devoir de tout vrai citoyen d’aider à éliminer le mal qui empoisonne notre pays de l’intérieur. » Il est certain que personne ne s’identifie comme le mal, ou vient à sa défense, mais il semblerait que les deux partis se réfèrent l’un à l’autre lorsqu’ils utilisent un tel terme.

Un énorme 80% des électeurs de Biden et 84% des électeurs de Trump sont d’accord pour dire que les élus de l’autre parti « présentent un danger visible et actuel pour la démocratie américaine. »

En ce qui concerne les « valeurs », près de 90 % des électeurs de Trump estiment que le parti démocrate veut « éliminer l’influence des valeurs traditionnelles dans la vie et la culture américaines », tandis que 78 % des électeurs de Biden pensent de même – en substituant le mot « progressiste » au mot « traditionnel ».

Ce n’est pas nécessairement la haine ou le dédain qui est à l’origine de ce clivage – dans de nombreux cas, c’est la peur.

Les électeurs de Biden et de Trump (80 % et 82 %, respectivement) craignent qu’eux-mêmes ou un de leurs proches « puissent subir une perte ou une souffrance personnelle en raison des effets des politiques [du parti adverse] à l’avenir ».

Près des trois quarts des deux partis ont perdu la foi dans le premier amendement, suggérant que « certaines sources médiatiques des extrêmes [droite/gauche] sont devenues si mensongères qu’elles devraient être censurées pour mettre fin à la diffusion de mensonges dangereux ».

Les deux partis considèrent les médias qui favorisent le « camp » opposé comme un bras de facto du parti concerné, 77 % des démocrates estimant que Fox News, par exemple, est un organe de presse du GOP qui diffuse des fausses nouvelles, tandis que 88 % des républicains considèrent MSNBC comme une ruche de faux jetons libéraux.

Ne voyant apparemment pas de place pour la nuance, 76 % des électeurs de Trump déclarent qu’il n’y a « aucune différence réelle entre les Démocrates et les socialistes », tandis que 56 % des électeurs de Biden répondent qu’il n’y a « aucune différence réelle entre les Républicains et les fascistes ».

En imaginant comment réparer leur nation divisée, une minorité non négligeable de gens, tant à gauche qu’à droite, ont donné libre cours au totalitarisme qui sommeille en eux, suggérant que « ce serait mieux pour l’Amérique si le président, quel qu’il soit, pouvait prendre les mesures nécessaires, sans être contraint par le Congrès ou les tribunaux ». Bien que ce chiffre ne s’élève qu’à 46% pour les Démocrates et seulement 44% pour les Républicains, les deux « camps » ont été assez ouverts quant à leur désir d’un « leader puissant » qui pourrait « détruire les courants radicaux et immoraux qui prévalent dans la société actuelle. »

Pas moins de 82% des Républicains sont prêts à embrasser un tel homme fort (ou femme forte), et 62% des Démocrates approuvent aussi cette idée. Une proportion similaire pense qu’il y a « beaucoup de gens radicaux et immoraux qui essaient de tout gâcher » et que « notre société doit les arrêter ».

Les sondeurs n’ont pas demandé qui étaient ces personnes radicales et immorales, supposant peut-être que c’est l’autre parti qui sert de bouc émissaire – bien que le vitriol contre ces « radicaux » ait reçu une approbation bipartite beaucoup plus importante que le clivage politique lui-même.

Les médias américains – en particulier ceux du courant dominant – déplorent souvent le manque d’unité nationale, qu’ils imputent principalement à Trump et à ses partisans. Mais un article de Mediaite sur ce sondage qui montre pourtant que le désir de sécession est bipartisan semble conçu pour diviser davantage la population, déclarant dans son titre que ce sont les « électeurs de Trump » qui demandent la désunion, alors même que plus de 40% des électeurs de Biden demandent la même chose.

Russia Today
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