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1 octobre 2023 7 01 /10 /octobre /2023 18:26

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1 octobre 2023 7 01 /10 /octobre /2023 18:12

 

FBI : pédophilie et  secte sataniste en ligne ALERTE !

 

Le Federal Bureau of Investigation a émis un avertissement concernant une nouvelle secte d'extorsion pédophile et sataniste ciblant les enfants en ligne. La secte utilise des plateformes telles que Roblox, Discord, Twitch, Soundcloud et Telegram pour trouver de nouvelles victimes. Le FBI a déclaré dans son avis public que la secte utilise de nombreux noms, notamment 676, 764, CVLT, Court, Kaskar, Harm Nation, Leak Society et H3ll, mais « évolue continuellement et forme des sous-groupes sous différents surnoms ». "Pour accéder à la majorité de ces groupes, les membres potentiels doivent diffuser en direct ou télécharger des vidéos montrant leurs victimes mineures blessant des animaux ou commettant des actes d'automutilation, de suicide, de meurtre ou d'autres actes de violence", a déclaré le FBI. « Les principales motivations de ces groupes sont de gagner en notoriété et d’augmenter leur statut au sein de leurs groupes. » Le groupe a été découvert après que la police de New York a arrêté un homme de 23 ans nommé Angel Almeida pour arme à feu et a commencé à enquêter sur ses publications sur les réseaux sociaux. Les objets trouvés dans son appartement comprenaient des livres relatifs à l'Ordre des Neuf Angles et un drapeau portant l'insigne d'une branche américaine de l'O9A, le Tempel ov Blood. « Des documents et des sources proches de 764 indiquent que le groupe est une émanation de l'Ordre des Neuf Angles (O9A), un amalgame violent et subversif de culte ésotérique d'Hitler, de satanisme et de principes wiccans que les autorités américaines reconnaissent comme une idéologie terroriste et qui a été lié. avec des meurtres et des tentatives d’attentats terroristes dans des pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et la Russie », rapporte le Guardian. Almeida était également en possession d'une « alliance de sang » O9A, qui, selon le Guardian, comportait « un dessin taché de sang d'une silhouette encapuchonnée avec des yeux rouges brillants entourés de sceaux pour quatre divinités O9A et la légende Vindex, Nythra, Satan et Abatu. Au bas de la page se trouve un serment : « Une alliance signée par le sang. Que le DIABLE marche toujours avec vous – SATANAE MANIBUS » (« par la main de Satan » en latin). Des indices similaires ont été trouvés chez des tueurs influencés par l’O9A en Grande-Bretagne et au Canada. « Des sources connaissant les enquêtes sur 764 indiquent que le groupe dispose d'un réseau de quelques milliers de participants et de centaines de membres très actifs qui génèrent et diffusent l'essentiel de la pédopornographie et des vidéos gore trouvées sur les chaînes du groupe sur Telegram, Discord et plus obscures. des plateformes comme Matrix », poursuit le rapport. Selon l'avis du FBI, les groupes ciblent les mineurs âgés de 8 à 17 ans, en particulier les jeunes LGBTQ+, les minorités raciales et ceux qui souffrent de divers problèmes de santé mentale, tels que la dépression et les idées suicidaires. "Les groupes utilisent des tactiques d'extorsion et de chantage, comme menacer de SWAT ou de DOX les victimes mineures, si elles ne se conforment pas aux demandes des groupes, manipulent et extorquent des mineurs pour qu'ils produisent du CSAM et des vidéos illustrant la cruauté envers les animaux et l'automutilation", le Le FBI a prévenu. « Les activités d’automutilation incluent les coupures, les coups de couteau ou les signatures de fans. Les membres des groupes menacent de partager des vidéos ou des photos sexuellement explicites des victimes mineures avec leur famille, leurs amis et/ou de les publier sur Internet. Les groupes contrôlent leurs victimes par une peur extrême et de nombreux membres ont pour objectif final de forcer les mineurs qu’ils extorquent à se suicider en direct pour leur propre divertissement ou leur propre sentiment de gloire. La secte est liée à des crimes très médiatisés, notamment celui d'un adolescent allemand accusé du meurtre de sa famille d'accueil en Roumanie. Le FBI exhorte les personnes qui pensent avoir été victimes du groupe à les contacter sur Internet Crime Complaint Center du FBI à l'adresse www.ic3.gov.

 

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 09:18

Yuval Harari éminence grise et idéologue de papa Klaus révèle dans cette courte interview comment l'IA va exterminer l'humanité ! Ecoutez bien le processus, sous prétexte d'une invasion extraterrestre, ç'est tellement surréaliste, n'oubliez pas que cet homme est le conseillé particulier de Klaus Schwab du Forum Economique Mondial ce n'est pas à prendre à la légère.

 

Note : on parle dans certaines infos d'enlèvement de l'humanité, de camps FEMA, de puçage (qui cette fois est bien réel) Est-ce qu'un montage d'invasion extraterrestre par hologramme pourrait aboutir a relier ces informations.

 

Ce que j'en pense ç'est qu'il y a plusieurs voies possibles, celle ci en est une qui serait activée en cas d'échec d'une autre.

Henry

La puce sous la peau pour payer, s'identifier ou ouvrir les portes, n'est plus un "délire complotiste". Les mainstream en parlent. Puce RFID : nos clés ou notre carte bancaire toujours à portée de main avec un implant sous-cutanée [Franceinfo, Aujourd'hui c'est demain] - 04.09.23 "Une étape vient d’être franchie avec les puces implantées sous la peau, plus besoin de sortir avec ses clés ou son portefeuille. On pourra faire démarrer sa voiture, payer ou même décliner son identité d’un geste de la main. Avant, il s’agissait de simples transpondeurs comme ceux des badges de parking. Maintenant, on leur a ajouté de l’intelligence et des fonctions de cryptage. Ce qui leur permet de remplacer les cartes bancaires, les clés de voiture, les serrures connectées et même un passeport biométrique ou une carte Vitale."

 

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/aujourd-hui-c-est-demain/puce-sous-cutanee-nos-cles-ou-notre-carte-bancaire-toujours-a-portee-de-main-avec-un-implant-electronique-dans-la-paume_6030185.html

Merci à Raphi Deschamps pour cette info majeure ! https://t.me/raphideschamps/4111

La caméra commerciale la plus petite du monde a la taille d’un grain de sel

 

L’Omnivision OVM6948 CameraCubeChip® détient le record de la plus petite caméra disponible dans le commerce. Elle mesure 0,65 mm x 0,65 mm, avec une hauteur en z de seulement 1,158 mm.

Développée par Omnivision, une entreprise technologique internationale spécialisée dans les solutions innovantes d’imagerie numérique, analogiques, tactiles et d’affichage pour de multiples applications dans plusieurs secteurs, la CameraCubeChip® est basée sur le minuscule capteur OVM6948, qui a obtenu le record Guinness du plus petit capteur d’image disponible dans le commerce.

Il peut être monté sur divers instruments médicaux, notamment des fils-guides jetables, des endoscopes et des cathéters d’un diamètre aussi petit que 1,0 mm. Sa taille impressionnante le rend idéal pour une utilisation dans les vaisseaux sanguins les plus étroits du corps pour les procédures neurologiques, ophtalmiques, ORL, cardiaques, rachidiennes, urologiques, gynécologiques et d’arthroscopie.

Malgré son corps minuscule, la puce OVM6948 CameraCubeChip® offre une résolution élevée de 200 x 200, ou 40 KPixels rétro-éclairés, produisant des images de haute qualité de certaines des zones les plus sensibles du corps humain. Il s’agit également de la seule caméra sur puce au monde avec éclairage par l’arrière, ce qui permet d’améliorer les performances en faible luminosité et de réduire la chaleur des LED.

 

 

 

Selon le site Web d’Omnivision, grâce à la faible consommation d’énergie du capteur, moins de chaleur est générée à l’extrémité distale de l’endoscope, ce qui améliore le confort du patient et permet ainsi des procédures de plus longue durée.

La plus petite caméra du monde possède un large champ de vision de 120 degrés et une plage de mise au point étendue de 3 mm à 30 mm. Elle peut filmer jusqu’à 30 images par seconde et sa sortie analogique peut être transmise sur 4 mètres avec un minimum de bruit.

 

Source : Oddity Central – Traduit par Anguille sous roche

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 09:10
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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 09:09

En Italie Georgie Melonie à fait supprimé l'allocation de pauvreté de 500 euros par mois, en France le projet de loi est voté sous cette forme, si vous n'avez pas au moins 15 h d'activité  par semaine plus de RSA.

 

Répression sur les discours climato septiques, en Angleterre sur les contestations des mesures gouvernementales et dispositif européen de contrôle des communications

 

Vive le nouvel ordre mondial ! Youpi !!!

 

Henry

 

 

 

 

 

 

 

Meloni a supprimé l'allocation pauvreté de € 500/mois, mais chaque nouveau migrant coute € 1.050/mois
 

Règlement CSAR : la surveillance de nos communications se joue maintenant à Bruxelles

 

 

Il y a un peu plus d’un an, la Commission européenne proposait l’un des pires textes jamais pensés sur le numérique : le règlement CSAR, également appelé « Chat control ». Affichant l’objectif de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, cette proposition vise en réalité à créer un outil inédit de surveillance des communications. Dès le dépôt de ce projet de règlement, partout en Europe, associations et experts se sont insurgés contre cette initiative car elle reviendrait à mettre fin au chiffrement des communications.

Aujourd’hui, bien que les critiques sont aujourd’hui plus nombreuses encore, les discussions avancent rapidement à Bruxelles, laissant présager une adoption très prochaine du texte. Afin de comprendre ses enjeux et aider à renforcer la mobilisation, nous revenons sur le contenu de ce règlement qui pourrait signer la fin de toute confidentialité des échanges en ligne.

 

La genèse du projet

Le 11 mai 2022, la Commission européenne lâchait une bombe dans le monde du numérique en publiant sa proposition de règlement « établissant des règles en vue de prévenir et de combattre les abus sexuels sur enfants ». Dénommé « Chat control » ou « CSAR » (pour « Child sexual abuse regulation »), ce texte vise à obliger les fournisseurs de contenus en ligne à détecter des contenus d’abus sexuels de mineurs en analysant les conversations de leurs utilisateurices.

Cette initiative s’inspire d’outils mis en œuvre depuis plusieurs années par les grandes entreprises du web. Meta, par exemple, analyse de façon proactive l’ensemble des messages échangés sur Facebook Messenger ainsi que les données non chiffrées de Whatsapp (photos de profil ou groupe, descriptions, …) en vue de détecter des images connues d’exploitation d’enfants. En 2021, Apple annonçait mettre en place un outil d’analyse des données de ses clients hébergées sur iCloud afin de les comparer à une base de données de contenus signalés comme liés à de la pédopornographie, tout comme Microsoft qui a développé l’outil de comparaison PhotoDNA.

Dès 2020, la Commission avait commencé à laisser présager son appétence pour ce type d’outils dans sa « stratégie de lutte contre les abus sexuels commis contre les enfants » qui a débouché en 2021 sur l’adoption d’un règlement sur le sujet. Celui-ci autorisait, de façon temporaire pendant trois ans, les services de communication électronique à faire de l’analyse de contenus en vue de détecter ceux liés à ce type d’abus. Si cette possibilité était facultative et devait reposer sur leurs conditions générales, une telle inscription formelle dans la loi légitimait néanmoins les initiatives et techniques de surveillance des grandes plateformes, renforçant par là même leur pouvoir hégémonique, sans qu’aucune évaluation de la pertinence de ces méthodes ne soit par ailleurs réalisée.

Cette autorisation prend fin en 2024 et c’est pour cette raison que le CSAR a été proposé. Mais contrairement au règlement temporaire qui ne faisait que l’autoriser, ce projet de règlement impose de façon obligatoire la détection de ces contenus pédopornographiques sous certaines conditions, mettant donc fin à toute forme de confidentialité. Depuis le début des discussions il y a un an et demi, le réseau européen EDRi, dont La Quadrature du Net fait partie, a fourni un travail d’analyse considérable sur ce texte, que vous pouvez retrouver dans leur « position paper » ou, de façon plus condensée, dans leur brochure (en anglais). Nous vous résumons ici les principaux enjeux autour de ce règlement.

Le contenu du règlement

Le règlement CSAR vise à s’appliquer à un nombre très important d’acteurs. Entrent ainsi dans le champ d’application tous les « fournisseurs de services de communications interpersonnelles », c’est-à-dire les messageries en ligne telles que Signal, Whatsapp ou Telegram, les fournisseurs de mail, les applications de rencontre mais également les messageries qui ne sont qu’une fonction accessoire à d’autres services, comme dans les jeux par exemple. Rentrent également dans le champ d’application les « fournisseurs de services d’hébergement » tels que NextCloud, iCloud, DropBox ou les hébergeurs associatifs des CHATONS, les boutiques d’applications ainsi que les réseaux sociaux.

Ces fournisseurs seraient contraints à mettre en œuvre une surveillance considérable de leurs utilisateurs. D’une part, les articles 3 et 4 prévoient qu’ils obéissent à une obligation d’évaluer et réduire au maximum les risques de partage de contenus pédopornographiques sur les services concernés. Cela impliquerait de fournir, via une étude d’impact, des éléments sur le fonctionnement et l’usage de leur outil afin de théoriquement anticiper les risques pour identifier les mesures d’atténuation correspondantes. Les fournisseurs devraient ainsi être en capacité de donner des informations sur quel type d’utilisateur (personne majeure, mineure..) utilisent leur service et quel type de contenu (vidéo, texte..) y sont échangés. Cette obligation est pourtant incompatible avec un des principes de base de respect de la vie privée sur lesquels repose le fonctionnement de nombreux services : l’absence de collecte de ce type de données personnelles. Ces prestataires seraient alors dans une position intenable car, pour se conformer à cette nouvelle réglementation, ils devront changer de modèle et commencer à recueillir des informations qu’aujourd’hui ils ne possèdent pas. Le règlement CSAR reviendrait pour eux à abandonner leur promesse de confidentialité, garantie notamment par le recours au chiffrement et l’anonymisation de données.

En outre, l’article 6 du CSAR préconise que les fournisseurs aient recours à des solutions de vérification d’âge pour remplir cet objectif de réduction des risques. Or, non seulement aucun outil viable et respectueux de la vie privée n’existe réellement à ce jour mais, surtout, le recours à ce genre de solution pose de sérieux problèmes quant à la protection de l’anonymat en ligne, comme nous le rappelions récemment dans notre analyse de la loi française SREN. Au final, le texte pousse pour privilégier la mise en place de mesures coercitives et remet frontalement en cause le droit à la vie privée.

D’autre part, ces acteurs auront l’obligation de répondre à toute « injonction de détection » émise par un juge ou une autorité administrative. Ainsi, les articles 7 à 11 prévoient que, s’il existe « un risque important que le service soit utilisé à des fins d’abus sexuels sur enfants en ligne », les fournisseurs pourront se voir obligés d’installer au cœur même de leur application ou infrastructure des outils leur permettant de scanner les données qui y transitent, afin d’y détecter de potentiels contenus liés aux abus sexuels d’enfants.

Plus précisément les fournisseurs devront repérer trois types de données :

  • Des contenus « connus » c’est-à-dire des images ou des vidéos déjà répertoriées par les autorités comme liées à de la pédopornographie ou des abus sexuels d’enfants.
  • Des contenus « inconnus » c’est-à-dire des photos ou vidéos susceptibles de constituer de la pédopornographie, mais qui n’auraient pas été identifiées comme telles. Pour trouver ces contenus, les services devront utiliser des outils fondés sur de l’intelligence artificielle qui identifieront des corrélations entre les contenus partagés et des indicateurs prédéfinis (par exemple de la peau nue).
  • Des activités consistant à solliciter des enfants (appelé « pédopiégeage »). Il s’agit de détecter des comportements « types » de personnes qui rentrent en contact avec des enfants, à nouveau à partir de modèles statistiques et probabilistes fondés sur de l’intelligence artificielle.

Concrètement, il s’agira de mettre en œuvre une technique de « client side scanning » (littéralement « analyse côté client »), c’est-à-dire analyser directement sur les appareils des utilisateurs les données qui y transitent. Lorsqu’un internaute enverra un message ou postera une publication via un des services concernés par une injonction, ce contenu sera analysé avant envoi. Plus précisément, ce sont des « hash », c’est-à-dire des empreintes numériques liées aux images, qui seront examinées. Ce hash sera alors comparé à une base de données déjà constituée de contenus relatifs à des abus sexuels d’enfants. Si le hash correspond avec une photo de la base, une alerte est déclenchée. Dans le cas contraire, cela signifie que le contenu doit être qualifié d’« inconnu » et un outil d’analyse supplémentaire vérifiera alors s’il existe des corrélations ou similitudes avec des contenus d’abus sexuels pour déclencher une alerte le cas échéant.

Le cheval de Troie de la Commission : vers la fin du chiffrement

En affichant l’objectif de protéger les enfants, l’Union européenne tente en réalité d’introduire une capacité de contrôle gigantesque de l’ensemble des vies numériques, concrétisant le rêve de surveillance de tout gouvernement. Ce texte a fait l’objet de tant de réactions qu’EDRi se demande si le CSAR ne serait pas la loi européenne la plus critiquée de tous les temps. Les critiques contre ce texte viennent des institutions européennes elles-mêmes, mais aussi d’organisations de défense des enfants en passant par les acteurs de la tech, ainsi que de scientifiques et chercheur·es où 465 d’entre eux ont signé une lettre contre cette proposition. Et à raison.

Sur le plan technique, il faut comprendre que les injonctions de détections obligent les fournisseurs à analyser toutes les communications de l’ensemble des utilisateurs des services concernés. Et puisque les messages sont alors analysés avant d’être envoyés à leurs destinataires, cela supprime non seulement toute confidentialité mais cela rendra également inutile toute technique de chiffrement appliquée ultérieurement, c’est-à-dire une fois que le message à quitté l’appareil de l’utilisateur. L’objectif premier du chiffrement est d’empêcher un tiers de lire le message. Le CSAR vise pourtant précisément à permettre une telle lecture tierce. De même, la recherche de photo ou vidéo « inconnue » est totalement inacceptable. En pratique, le risque de « faux positifs » est énorme et cela signifie que pourraient faire l’objet d’une alerte des contenus tout à fait légitimes tels le corps d’adulte d’apparence trop juvénile, une photo d’enfant envoyée dans un cadre familial ou encore des ados échangeant de façon consentante.

Enfin, appliqué au cas particulier de la détection de contenus pédopornographiques, envisager la constitution et l’utilisation d’une telle base de données ne prend pas en compte la réalité des humains devant la manipuler, l’alimenter, et qui seront confrontés à des contenus difficiles quotidiennement. Sans parler du fait que les images des enfants victimes seront conservées pour « améliorer » l’efficacité de ces outils.

Non seulement le CSAR crée des obligations disproportionnées et implique des techniques extrêmement intrusives, mais surtout ces mesures sont loin d’être pertinentes pour atteindre l’objectif crucial de protection des enfants et de lutte contre les abus sexuels. En effet, aucune étude sérieuse n’a été fournie sur l’adéquation, la fiabilité ou la pertinence de telles mesures extrêmement intrusives. Au contraire, il a été révélé par l’association allemande Gesellschaft für Freiheitsrechte que la Commission fondait sa proposition sur les seules allégations de l’industrie, particulièrement la fondation Thorn et Meta, pour justifier ce projet de règlement. Des institutions policières et judiciaires, comme en Allemagne par exemple, ont elles aussi exprimé leurs réserves sur l’utilité de ces dispositifs pour leurs enquêtes dès lors que cela ne répond pas aux problématiques qu’ils rencontrent au quotidien.

Par ailleurs, depuis le début de la campagne contre ce texte, beaucoup de ressources ont été produites pour démontrer que la protection des enfants contre les abus passait principalement par des politiques de prévention ou d’éducation et que toute éventuelle réponse pénale devait être encadrée par des mesures ciblées et fondées sur des preuves tangibles. Comment a-t-on pu alors en arriver là ?

La tentation autoritaire des États

Cette proposition législative est une solution largement conçue par l’industrie, et ensuite généralisée par les élites politiques qui illustrent ainsi une nouvelle fois leur absurde propension au « solutionnisme technologique » et au renforcement de la surveillance numérique. Pour rendre acceptable ces mesures de surveillance, elles affichent un objectif qui fait l’unanimité. Mais tout le monde sait que la stratégie consiste avant tout à affaiblir le niveau de sécurité et de confidentialité des communications numériques. Depuis les crypto-wars des années 1990, un certain nombre d’États affirment que les technologies protégeant la vie privée, et principalement le chiffrement des communications, sont un obstacle aux enquêtes policières. De fait, ces technologies sont conçues pour cela, puisque c’est à cette condition qu’elle garantissent à toutes et tous la possibilité de contrôler nos modes d’expression et de communication. L’une des plus importantes conséquences des révélations du lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden, il y a dix ans, fut justement une démocratisation de la pratique du chiffrement et, à l’époque, l’établissement d’un relatif consensus en faveur du droit au chiffrement au plan institutionnel. Mais police et gouvernements sont gênés, et l’on assiste depuis plusieurs années au retour de positionnements autoritaires de dirigeants prenant tour à tour l’excuse du terrorisme, de la criminalité organisée et de la pédopornographie pour obtenir sa remise en cause.

En France, aussi bien Bernard Cazeneuve qu’Emmanuel Macron ont déjà affirmé leur volonté de contrôler les messageries chiffrées, rêvant ainsi de percer l’intimité des millions de personnes qui les utilisent. Au cours d’une audition devant le Sénat le 5 avril dernier, Gérald Darmanin a expressément demandé pouvoir casser le chiffrement des militant·es écologistes et de « l’ultragauche », qui auraient une « culture du clandestin ». Aussi avons-nous récemment exposé comment, dans l’affaire dite du « 8 décembre », les services de renseignement et de police ont construit une narration similaire autour de l’utilisation d’outils respectueux de la vie privée par les personnes inculpées (Signal, Tor, Tails…), afin de dessiner le portrait de personnes criminelles ayant des choses à cacher ou la volonté de fuir la police. Au niveau européen, des fuites ont révélé l’intention de plusieurs États de réduire le niveau de sécurité du chiffrement de bout-en-bout, tels que l’Espagne qui veut tout simplement y mettre fin.

Le règlement CSAR s’inscrit dans cette continuité et constitue une opportunité parfaite pour les États membres pour enfin concevoir et généraliser un outil de surveillance des échanges de la population et ainsi mettre fin aux obstacles posés par les services trop protecteurs de la vie privée. Mais passer ce cap, c’est supprimer toute confidentialité des communications qui passeraient par des infrastructures numériques. L’intégrité et la sécurité de ces dernières ne pourraient alors plus jamais être garanties dès lors que cette « porte dérobée » existe. C’est créer des occasions, aussi bien pour les États que les acteurs malveillants, de détourner et d’abuser de cette capacité d’entrer dans les téléphones et ordinateurs de la population. Enfin, c’est ouvrir une brèche, un espace à surveiller qui n’existait pas auparavant, et qui sera nécessairement étendu dans le futur par de nouvelles législations pour repérer d’autres types de contenus.

Ce risque est dénoncé par des services tels que Signal, Proton ou Matrix, qui proposent des communications chiffrées de bout-en-bout et sécurisées — et promettent donc une confidentialité presque intégrale. Cette proposition viendrait casser leur promesse en les obligeant à analyser les contenus et à créer une vulnérabilité dans leurs technologies. Ce risque a également été récemment dénoncé par Apple : pour justifier la fin de l’analyse des contenus hébergés sur iCloud, l’entreprise expliquait que la technologie utilisée est trop dangereuse en termes de sécurité et de respect de la vie privée1.

En Grande-Bretagne, où est actuellement discuté un projet de loi similaire, le Online Safety Bill, Signal et Whatsapp ont menacé de supprimer leur service du pays si ce texte venait à passer. Face à cette fronde, les Britanniques ont très récemment annoncé suspendre la mise en œuvre de cette mesure au regard de l’infaisabilité à ce stade de protéger le chiffrement de bout-en-bout. Cependant, la mesure est toujours dans la loi et pourrait donc être applicable un jour. À Londres comme à Bruxelles, la bataille est loin d’être finie.

Refuser et agir

Il est donc urgent d’agir pour arrêter cette nouvelle initiative qui créerait un grave précédent et donnerait aux États une légitimité pour pousser toujours plus loin l’intrusion dans les communications. Mais les discussions avancent vite à Bruxelles. D’un coté, le Conseil, organe regroupant les gouvernements des États membres, doit publier sa position sur ce texte d’ici fin septembre. Celle-ci s’annonce très mauvaise, poussée par plusieurs États – France en tête. Certains États comme l’Allemagne ou l’Autriche auraient néanmoins exprimé des réserves quand à l’incompatibilité de cette dernière version par rapport à leur propre position officielle. Une lettre ouverte a été signée le 13 septembre par plus de 80 organisations, dont La Quadrature, pour que les États membres n’adoptent pas le CSAR dans sa version actuelle.

De l’autre coté, le Parlement européen devra également adopter sa version du texte, d’abord en commission en octobre puis en novembre en séance plénière. Si beaucoup d’eurodéputé·es s’opposent au texte, cela ne suffira sans doute pas à bloquer son adoption. Pour agir, nous vous invitons à rejoindre la campagne « Stop Scanning me » menée par une coalition d’organisations et à partager le plus possible les informations sur la mobilisation en cours2. Vous pouvez également appeler des parlementaires européens pour les inviter à rejeter ce texte.

 

References

↑1 Néanmoins, il faut relativiser cette prise de position dès lors que la firme continue d’expérimenter une technologie similaire dans une fonction facultative dénommée « Communication Safety » qui recherche de la nudité directement sur les terminaux.
↑2 Aussi, vous pouvez regarder cette conférence faite au dernier Chaos Communication Camp sur le combat contre Chat control (en anglais).

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 09:08
UK : Quiconque conteste la position officielle du gouvernement sera poursuivi
 
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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 09:07
Loi récente sur la santé publique qui prévoit de donner aux autorités locales tout pouvoir pour vacciner de force
 
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24 septembre 2023 7 24 /09 /septembre /2023 17:34

N'oubliez pas il y a des procès en cours suite aux vaccinations au gardasil en France ! (voir lien en bas)

 

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Le Gardasil la nouvelle poule aux œufs d'or de Bigpharma La corruption est bien plus gigantesque que vous ne pouvez l'imaginer ! C'est 100% de bénéfice pour les labos et ils sont 100% immunisés contre les conséquences juridiques des effets secondaires liés à la vaccination. Tant que les gens se comporteront comme des crétins, les politiques et Bigpharma les traiteront comme du bétail.

 

Odysee https://odysee.com/@laileastick:4/2023-051-Le-Gardasil-la-nouvelle-poule-aux-%C5%93ufs-d'or-de-bigpharma:9

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24 septembre 2023 7 24 /09 /septembre /2023 17:33
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24 septembre 2023 7 24 /09 /septembre /2023 17:30

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