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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 09:46

 

gilbert-d-assailly-2.jpg

Les sources diffèrent quand a l'écriture du nom, mais nous avons affaire au même personnage Gilbert d'Assailly, plus vraisemblablement Gerbert d'Assalit ou d'Assaly. Cette famille est alliée aux Payens

Le nom-prénom  est commun en Limousin (tel Assalit ou Assalide),  assaillir en vieux français s'écrit assalhir et le nom s'écrit donc Assalhit 

Notée dans le Languedoc, près de Carcassonne, issu de la famille des d'Assalit ou d'Assailly  plus tard vassale des Vicomtes de Rodez. (magistrat) ; suivant une source (voir d'Assailly généalogie médiévale) ou magistrat du diocèse du Rhédésium ou de Rhédé (Vicomte de Bézier) - notamment Bernard Aton IV Trencavel.
Il succède à Arnaud de Comps/ Arnold de Comps ou Ogier de Balben à la grande Maîtrise de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem de 1163 à 1169, après avoir été bailly de Syrie dès 1146. Certaines sources le notent comme ami et confident du roi de Jérusalem Amaury 1er.
Sa Maîtrise est évoquée dans l'autre article sur Gilbert d'Assailly/Gilbertus Assalliensis.
Après sa démission de l'ordre il rentre en métropole et va s'installer en Normandie dans les domaines Henry II Plantagenêt qu'il voit à Rouen (1), durant cette période Agnès d'Assalit ou d'Assailly épouse Hugues de Chaumont en Vexin (1181-1225) seigneur de Gisors (1218 Cartulaire de Saint Germer),
Certaines sources le voient périr en haute mer sur une embarcation délabrée en partance pour Dieppe, mais n'était ce pas une allégorie de sa Maîtrise  (2)!!! en tout cas l'histoire est courante car le fils d'Henry 1er Beauclerc et de Edith/Matilde d'Ecosse, Guillaume-Adelin (1103-1120) devait périr dans un voyage similaire sur la Blanche Nef.

(1) Henry II - Roger de Hoveden, chroniqueur contemporain d'Henry Plantagenêt

(2) Médaille gravée dans l'ouvrage gravé à Parme par Bodoni, figurant une galère et cette légende : "Prima navali praelio victrix" - dans Monumens des Grands Maîtres de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem par Louis François de Villeneuve-Bargemont, 1829 - Paris

(2) Henry II - Roger de Hoveden - p. 622

Autres articles sur la ville de Niort :

Arrêt de la Cour des Aydes : Confirmation de la Lettre patente de 1610 sous la régence de Marie de Médicis,

Lettre de création d’un régiment royal de la ville de Nyort par Louis XIII le 16 juin 1621,
Arrêt du Conseil du Roy Louis XIV portant sur la réduction des échevins et officiers de la ville de Nyort le 18 juillet 1681,
Mythe du dragon de Nyort par M. D’Orfeuille, Saint Maixent an 7 de la République,
Parallèles entre le dragon de Niort et l’Hydre de Lerne, symbolisme des Hercules de la ville de Niort,
Etude sur les Poulpes, calamars, pieuvres et Hydres mythiques

Récit des opérations militaires en Bas Poitou durant les guerres de religions 1562-1622 (archives nationales de l’armée de terre),
Situation générale en Bas Poitou au XVIIème siècle,
Effets de la Révocation de l’Edit de Nantes ou Edit de Fontainebleau 1685,
Bref historique de la ville de Niort,
Chartes originales de la ville de Nyort, par Aliènor d’Aquitaine en 1203 et confirmées par ses successeurs,

Lettre patente de confirmation des privilèges par le roi Louis XIII, au Maire, échevins et pairs de la Ville de Nyort en 1610,


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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 09:28
gilbert-d-assailly.gif

V ème Grand Maître de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem  (Ordre de Saint Jean de l'Hospital).

 

1163-c1169-1170 

 

http://www.orderofmalta.org/storia.asp?idlingua=3

 

Assalit, Assally ou de Sailly (Blason personnel Gilbert d'A., grand-maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, vers 1161.).écartelé : au premier et au quatrième de gueules à la croix d'argent, au deuxième et au troisième d'azur semé d'étoiles d'or au lion du même brochant sur le tout
http://www.euraldic.com/blas_as.html

Gilbert d'Assailly abdique suite à une campagne désastreuse et coûteuse en Egypte, malgré l'édification de multiples places fortes et renforcements de citadelles (architecture militaire) pour l'Ordre des Hospitaliers dans les domaines francs ; c'est aussi le début de la  période de l'union des deux royaumes "Babylone et Damas" par le très honorable Saladin (1137-1193)  (Salah al Din Yusuf al-Ayyubi).

Le jeune roi de Jérusalem Amaury  1er avait attribué à l'Ordre Bilbeis, son territoire et une vingtaine de villes en Egypte afin de s'assurer sa collaboration, ceci malgré les avis de Bertrand de Blanchefort Grand Maître du Temple et principal instigateur de l'accord de 1167.

Ce traité avait été négocié sous forme d'alliance entre les états Latins et l'Egypte fatimide du Sultan Shawar contre la Syrie Ayyubide de Nur al-din (mais je reviendrais sur cet épisode dans un prochain article).

Ces évènements favorisèrent au sein même de l'Ordre de Saint Jean divisions et les complots :

http://www.aragon10.free-online.co.uk/grandmasters/rostang.html

"Aut Salliensis de Frater Gilbertus Assaliensis, animo d'excelso de qui et fuit de liberalis de tam, ut dans l'inclinaret de prodigalitatem, milites d'erga de praesertim, fecerit de sumptus de magnos d'ut d'adeo, et sumere de mutuas de pecunias de fuerit de coactus d'Ordinis d'aerario d'omni d'exhausto, conditione de hac, silicium Pelusium, pulsis d'infidelibus, expugnaret, acquireretur d'Ordini d'illud, quod III. Novembr d'ut. MCLXVIII. exsequutus d'est de feliciter. Habuit d'Ierosolymae de Capitulum de generale d'anno d'ordre technique : videret de cumque, conflasse d'alieni d'aeris multum de Se, et Ordinem plus le debere de milia d'aureorum de centum de quam, affectus de taedio, voto ex de consilia de sua de quod non succederent, abdicavit de Se de Magistri de magni d'officio, anno MCLXIX. "

Sources : Avity, d'; Gottfried, Johann Ludwig de Pierre : Archontologiae Cosmicae, Liber III : Origo Ordinum Militarium, tam Regularium, Dissertatio de Ordine Equitum Melitensum, Francfort sur Main, 1628

D'Avity voit en la gestion de Gilbert d'Assailly une marque de prodigalité, mais sous son égide ce dernier augmente considérablement le nombre de places fortes soit presque un triplement de celle ci en même temps que celui des mercernaires Turcopoles.("formaient comme une garde de guerriers domestiques" - " des chrétiens de rite oriental paraissent fournir l'essentiel des effectifs des Turcopoles" - Les Croisades et les Etats Latins d'Orient -  "Les Turcopoles..." J. Richard pp 261-270)

Si certains sont des prisonniers convertis au christiannisme selon le Libellus, il leur est attribué des tenures (Un croisé contre Saladin - Renaud de Châtillon - Pierre Aubé p. 233 (Ce livre n'est justement pas ce que semble définir le titre et il demeure une oeuvre de référence dans la connaissance de cette période, les sources sont occidentales et Moyen Orientales. Incontournable!!!))

 Cette restructuration nécessite de nouveaux aménagement hiérarchiques le grade de Maréchal (Second du Grand Maître) est créé ainsi que celui de Châtelain (Commandant de forteresse). De ce fait l'Ordre se réoriente sensiblement un côté militaire et s'engage dans des campagnes au côté du roi de Jérusalem.

La Papauté quand a elle refuse de reconnaître ce nouveau rôle militaire mais surtout l'entretien d'une milice armée au sein de l'Ordre qui ne doit servir qu'a la défense des lieux saints et dont la dépense n'est qu'une « aumône ».

 

Les rapports avec certains membres du Clergé sont assez ambigus à ce sujet, cette militarisation est vue comme une perversion. Les Hospitaliers sont reçus assez frileusement en Orient et en Occident malgré les recommandations Papales. Le patriarche Foucher reproche notamment au Pape en 1155 les privilèges accordés à l'Ordre qui le rende plus puissant mais aussi plus indépendant (exonérations dimpôts, défense aux évêques de prononcer une sentence dinterdit à lencontre dune église sous lautorité de lHôpital, excommunication dun Hospitalier impossible ). Malgré les nombreuses plaintes à l'encontre de l'Ordre les souverains Pontifes sauront temporiser les craintes des écclésiastiques.

Il est vrai que les dons en faveur de l'Hopital ne vont cesser de croître tout au long des magistères, promesses de faveurs spirituelles et salut de l'âme des donateurs. Les Miracula cautionnent la liaison mystique de l'Ordre avec l'Histoire. Une véritable organisation se met en place pour recueillir les dons et des campagnes de sollicitations trouvent écho et soutient auprès de autorités pontificales qui demande à la hiérarchie catholique ainsi qu'a la noblesse de réserver le meilleur accueil à ses visiteurs :

« Ainsi beaucoup décrits font état de dons de chevaux en faveur de lHôpital, mais aussi de terres. Ces terres ou territoires peuvent couvrir dimportantes surfaces et portent le nom de « sauveté » ou « salvetat » (beaucoup de noms de villes y font encore référence) ; elles sont délimitées géographiquement par des croix. Ces sauvetés échappent au contrôle du seigneur et il ne peut plus percevoir y dimpôt. Fait intéressant quand on sait que le donateur peut encore habiter sur les terres offertes à lOrdre.
Les dons de terrains sont tellement importants au début du XIIème siècle que lHôpital va créer des structures regroupant les plus proches : les commanderies ou baillies. Plusieurs commanderies forment un prieuré. »

Pauli, p.42 - avr. 1165 - donation de deux villages (casalia) par Walter, seigneur de la Galilée à Gilbert, Grandmaster au nom de l'hôpital 

Pour Gilbert d'Assailly la question est donc de fortifier l'Ordre avec les moyens financiers à disposition, mais sans appui financier du Vatican, il se voit donc obliger de contracter un emprunt pour couvrir la dette de l'Ordre à la condition de conquérir la ville de Pélusium en Egypte au profit de l'Ordre ; ce qu'il fait le 3 novembre 1168. Mais le montant de la dette se monte à 100 000 marcs d'or et finalement il abdique. Il part demander des subsides pour la défense des Etats Latins auprès de l'archevêque de Trasi, cependant que le Grand Précepteur Guy de Mauny en fait de même auprès des Princes d'Occident en 1169. Bohémond III  Prince d'Antioche en 1168 et  le roi Amalric régent du Comté de Tripoli en 1170 accordent de considérables territoires à la frontière nord-est du pays pour servir de marches face aux états sarrazins (Cartulaire i. n os 391, 411)

- Le Codice Diplomatico
(T1, fol. 229) "La narrazione della rennenzia del Grand-Maestro Gisberto d'Assaly, mandato a Roma sua sanita"  - "ce est le faict de la rassegnation que Maistre Gisbert del Hospital que fut envoiez a Rome" 

témoins de l'acte :
- Amalric - Patriarche de Jérusalem,
- Amalric - roi de Jérusaleme,
- Radulfe - évêque de Bethléem,
- Bernard - évêque de Lidde,
- Renaud - abbé du Mont Sion,
- Pierre - abbé de la vallée de Josaphat,
- Pierre - abbé du Saint Sépulchre

Cette période prélude à la montée en parallèle de Saladin son impact commençait déjà a être assez puissant sur le monde musulman et l'unification de l'Islam se faisait préssentir.

 

 Sources : - Aux origines de lOrdre de Malte, de la fondation de lHôpital de Jérusalem à sa transformation en ordre militaire - Alain Beltjens - 1995

 

Sources en ligne : http://books.google.com/books?id=GWEGdbtW8RAC&pg=PA65&lpg=PA65&dq=%22d+assailly%22&source=web&ots=bVxbpS6CxP&sig=o6YrSAuw_NRLfwC7IowDJ1KYQys#PPR9,M1

 

Adamant Média Corporation - Tous droits réservés -

ISBN 1421208431

de Joseph Delaville Deroulx (1855-1911) 

Les Hospitaliers en terre sainte et Chypre (1100-1310) réédition 2004

de l'ouvrage original de 1904

Editions Elibron Classics  : Chapitre V, p. 65 "Gilbert d'Assailly et Caste de Murols"

Les sources de cet ouvrage sont en particuliers :

- Cartulaires - Cf. Archives de l'Orient Latin

- Lettre de Gilbert à l'Archevêque de Trasi pour secours pécuniaires au sujet de la défense des Etats Latin d'Orient.

autres articles sur Niort :

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Situation générale en Bas Poitou au XVIIème siècle,
Effets de la Révocation de l’Edit de Nantes ou Edit de Fontainebleau 1685,
Bref historique de la ville de Niort,
Chartes originales de la ville de Nyort, par Aliènor d’Aquitaine en 1203 et confirmées par ses successeurs,

Lettre patente de confirmation des privilèges par le roi Louis XIII, au Maire, échevins et pairs de la Ville de Nyort en 1610,

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 14:51


La Bataille de Muret d'après une enluminure du XIVe siècle (Grandes Chroniques de France, BNF, Ms français 2813, fol. 252v.)



Lettres patentes du roi Philippe III :
 
Paris, août 1279
.

Il s'est élevé une contestation entre Gilles Camelin, chanoine de Meaux, procureur du roi, et un grand nombre de citoyens de Toulouse dont les biens étaient ou pouvaient être tombés en commise à raison de la pénitence à eux infligée par le feu cardinal Romain de Saint-Ange, légat du siège apostolique, ou pour cause d'hérésie, d'homicide, de vol, de faux ou de tout autre crime; la cause étant portée par-devant Me Guillaume, abbé de Belleperche, Pierre, doyen de Saint-Martia de Tours, et Jean de Puiseux (Puteolis), chanoine de Chartres, commissaires du roi pour la reconstitution du domaine dans les sénéchaussées de Toulouse et d'Agen. les intéressés se sont entièrement soumis à la volonté du prince. Le roi, voulant user de miséricorde à leur égard, consent à faire abandon de tous ses droits aux impétrants et confirme la possession de leurs biens et héritages en se réservant simplement les redevances dont ces biens peuvent être grevés, à condition que les faits qui ont entraîné ou pu entraîner la commise soient antérieurs à la mort du comte Alphonse de Poitiers, et à la réunion du comté de Toulouse, et à la commission de Me Foulques de Laon et de feu Thomas de Paris et des autres réformateurs du domaine. Les impétrants ne pourront être inquiétés a raison de la constitution Cupientes, ni des procédures dont ils auraient été l'objet pour la même cause. Le roi confirme, en outre, toutes les concessions, ventes ou aliénations qui ont pu être faites aux mêmes personnes par les feux comtes de Toulouse, sénéchaux, viguiers ou autres officiers. Les maisons des impétrants qui se trouveraient sous le coup d'une sentence de démolition en seront déchargées et celles qui ont été déjà ruinées pourront être rebâties.

Le roi excepte de cette faveur les maisons condamnées depuis vingt ans. Les citoyens de Toulouse qui ont reçu cette grâce pour eux et pour leurs concitoyens absents sont : maître Jean Domimci, jurisconsulte, Aimery de Castelnau, Martin de Capdenier, Guillaume Hugues de Saint-Loup et Hélie Arnaud de Villenmr, Raymond de Roaix, fils de feu Guillaume, Bernard Barrau, Guillaume de la Tour, Raymond Molin, Hugues de Roaix et son frère Raymond, Étienne d'Escalquens, Guillaume de La Tour, jurisconsulte, Pierre Feltrerii, monnayeur, Embry, Pons Vital, notaire.
Pour compléter sa libéralité, le roi permet que les fils ou neveux de ces citoyens puissent recueillir leur héritage et en disposer à leur gré; mais si ces biens étaient tombés en commise pour faits accomplis depuis que le roi a pris possession du comté de Toulouse, la confiscation serait maintenue.

Suit une liste de deux cent soixante-seize personnes dont les héritages sont seulement confirmés. Parmi ces noms, il s'en rencontre un grand nombre appartenant à des familles consulaires de Toulouse; deux Atadil : Raymond Guillaume, Raymond Baranhon, Arnaud Barrau et se femme Dias, Vital Bozom, Arnaud de Boscméjà; trois Caraborda et leurs femmes; deux Capdenier : Martin et Raymond, Guillaume Pierre de Casaux; deux Castelnau : Aymeri, l'ancien, son fils et leurs femmes, Jean et Raymond Centulle, Lombarde, veuve de Raymond Aymeri de Cossas ; trois Curtasola : Bernard, Jean et Etienne, leurs soeurs et leurs femmes ; Bertrand d'Escalquens; six Gameville : Ulric, Sicard; Pons et sa femme Tiburge; Blanche et Faïs; Raymond Gamis; Pierre Garcias ; sept Maurand : le vieux, Bertrand, Ulric, surnommé Pedas, Bomacip, Mabilia, femme de Maurand de Valsegure ; Jeanne Maurande, sour des Curtasola ; Maurande, veuve d'Arnaud de Branlalon; Arnaud Moly ; Raymond Adhémar de Montoussin; trois Mons : Arnaud, Bertrand et Bérengère, femme d'Assalit; Arnaud de Mourville ; Hugues de Muret sa femme Olive ; Me Pierre Guillaume de l'Ort ; Jean Pagèze, les deux frères Pierre et Raymond du Pont; Bertrand du Prat et son fils Etienne ; Pierre de Quint ; huit Roaix : Alaman et sa femme Jeanne ; Arnaud Bertrand et sa femme Pétronille; Pierre, Étienne, Ayceline; Arnaud et Raymond Roger; Bernard de Roqueville; Arnaud de Saint-Félix; Pons et Raymond de Seilh; Pélegry, Bernard et Raymond Signarii; quatre La Tour : Adhémar, Bernard son frère et sa femme Jeanne; Bertrand, Gasc et Guillaume; Guillaume Pierre, Pons et Raymond de Ulmo ; Aymeri de Vendines ; Arnaud de Trageto; trois Villeneuve : Raymond, Jourdain, son fils Arnaud et leurs femmes Raymonde et Magna; Pierre de Vindemiis; Raymond et Guillaume Ysarn.

Beaucoup d'autres personnages portent des noms de lieux, soit comme titres féodaux, soit comme simple désignation d'origine : Pierre d'Albigeois ; Magna, femme de Pierre Guillaume de Ardinhano ; Austrega de Baziège; Pons et Raymond d'Armagnac: Pons d'Arzens ; Bernard et Sans de Borrigiis ; Arnaud de Boville ; Arnaud de Braqueville ; Guillaume de Cavaldos ; Guillaume de Cuing : Étienne d'Espagne et sa femme Anglesia ; Got de Faujaux; Arnaud de Gragnague; Bernard de Lanta ; Bernard de Martres ; Bernard de Massos ; Raymond de Mirepoix ; Arnaud de Montels; Raymond de Moissac; Arnaud, Pons et Raymond Pierre des Plas ; Raymond de Pomarède; Austrega de Razeingues; Vital de Salle; Noëlle la Salvetat; Pierre Raymond et Raymond Guillaume de Samatan; Guillaume Jean de Sauzet; Raymond Arnaud de Seysses; Arnaud Pierre de Saint-Sernin ; deux du Solier : Sybille et Jeanne, femme de Guillaume; Raymond de Transona; Raymond de Villemur. Citons encore : Raymond Gaubert de Auro Guillaume et Jean del Mas; Guillaume del Py; Beaucoup d'autres citoyens portent des noms patronymiques au génitif : Arnaldi, Armenisii, Affusorii, Aurioli, Boerii, Borrelli, Bosqueti, Cassanelli, Clavelli, Dauzeti, Dauri, Dominici, Donati, Durandi, Embrini, Fabri, Gayrardi, Guidonis, Golmarii, Hugonis, Laurencii, Mancipii, Marquesii, Martini, Maurini, Molini, Petrarii, Ramundi, Rogerii, Rosaudi, Saladini, Sicredi, Sobaqui, Soquerii, Toseti, Umberti, Vasconis, Ymberti, Ysarni. Plusieurs noms, sous forme de nominatif masculin, paraissent être des noms de métier déjà transformés en noms patronymiques : Bladerius, Cellarius, Faber, Ferraterius, Garrerius, Lavanderius, Mercaderius, Pelicerius, Regaterius, Sabaterius, Tapisserius. Quelques-uns ont la forme de nominatif féminin : Barta, Calcaterra, Cortada, Massa, Palmata, Ramassa, Unda; d'autres sont des sobriquets : Grillus, Martellus Peregrinus, Pictavinus. Il y a enfin, mais en minorité, quelques personnages qualifiés du nom de leur profession; deux barbiers : Embry Carruga et Guilhem de la Font; deux couteliers: Guilhem et Guilhem Johan ; un forgeron : Raymond de Narbonne ; un fabricant de mors : Guilhem Auriol; un marchand de toile : Bernard Arnaud ; un maître d'école : Raymond Bertrand; un médecin, Raymond Étienne ; un notaire, Arnaud Guilhem ; un pareur de drap, Bernard Gracia ; un peaussier, Arnaud ou Bernard ; deux tailleurs, Pierre de La Tour et Bertrand ; un scribe, Bernard Vital; deux cordonniers, Raymond Aymeri et Pierre; un tisserand, Guillaume. Signalons enfin divers noms de femmes propriétaires : Dominica Assaut, Berniandis, Centulla, Aymengarda Centulla, Esclarmonde, femme de Bernard Tornier ; Frezata, Johanna, Juliana, Petrona, Escuderia, Lominica, Laurentia Pictavina,Laurentia, veuve de Raymond Pelliparii; Mabriana,, Philippa, veuve de Huc Gras; Ramunda, Rixende.

L'original portait les sceaux du duc Robert de Bourgogne, chambellan, de Jean de Brienne], bouteiller et d'Imbert de Beaujeu], connétable. Vidimus délivré par Pierre de Mortemar, lieutenant du juge ordinaire de Toulouse, Guillaume de Moylianis, le jeudi, veille de la Purification 1312. (1er février 1313.)

Fragment très incomplet du sceau de la sénéchaussée de Toulouse, en cire blonde, sur lacs de soie bleue et jaune. Traces d'écusson fleurdelisé entouré de rinceaux avoc quelques lettres de la légende... LLIC : contre- sceau, une grande fleur de lis accostée d'une plus petite dans un cercle à double filet.




 Une vidéo qui relate briévement la croisade contre les albigeois et restitue le contexte du document au dessus et de ses liens.

Ensuite vous pourrez voir ce lien, concernant l'histoire de cette même croisade. Le premier à s'opposer à celle ci est le vicomte de Béziers Trencavel, ainsi que tous ses vassaux. Le foyer de "l'hérésie" se trouvait donc à Fanjeaux.

Et cette autre vidéo : A lire :  - A lire, "Lumières Cathares", un livre de Bertran de La Farge, président de la maison de l'Occitanie à Toulouse


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