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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 19:25
L’Europe se prépare-t-elle à la guerre ?
 

 

Dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2023-2030, le nouvel article de loi L2212-6 du Code de La Défense instaure la possibilité de réquisitionner militairement n'importe quelle personne à compter du 1er août 2024.

 

Depuis le 1er août 2023, l'article de loi "L2212-6 du Code de La Défense" élargit le mécanisme traditionnel en instaurant la possibilité nouvelle de réquisitionner n'importe quel(le) citoyen(ne) français(e). Et cela, que la personne concernée soit présente sur le territoire national, ou même à l'étranger.

Tandis que la Loi de programmation militaire pour les années 2023-2030 entérine une augmentation historique du budget militaire français avec 413 milliards d'euros (en hausse de +40%, soit plus de 2% du PIB), ce nouvel article de loi L2212-06 doit anticiper les "menaces prévisibles et actuelles" selon ses rédacteurs et législateurs.

Ainsi, dès le 1er août 2024 (voire plus tôt, selon la date du décret d'application), sur ordre du Premier ministre, pourra être soumis désormais à une mesure de réquisition militaire :

  • Toute personne physique présente sur le territoire national
  • Toute personne physique de nationalité française ne résidant pas sur le territoire national
  • Toute personne morale dont le siège est situé en France
  • Tout navire battant pavillon français, que l'armateur soit de nationalité française ou étrangère, y compris en haute mer ou bien dans des eaux étrangères.

Un nouvel article de loi "L2212-6 du Code de La Défense" qui pourrait par ailleurs, en l'état, éveiller prochainement toute l'attention des différents défenseurs des droits fondamentaux, tant la définition démocratique des termes "urgence" ou "menaces prévisibles et actuelles" paraît encore juridiquement floue...

Légifrance : nouvel article de loi L2212-6 du 1e août 2023 portant sur la réquisition militaire des personnes

Légifrance : nouvelle loi n°2023-703 du 1er août 2023 portant sur la programmation militaire 2023-2024

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 18:32

Curiosités et hasards étonnants concernant les attentats, les terroristes travaillent ils pour l'Etat ou sont ils sous influence de ce dernier ou des services de celui ci ! On peut se poser quelques questions ; quoiqu'il en soit ç'est un moyen de valider la censure qui vient et la répression politique à venir.

Cette manière d'agir est l'un des prémices d'un affaiblissement du système qui use dès lors de tout les moyens pour garder le contrôle, notamment du discours officiel que l'on veut faire passer, mais également éviter toute contestation de masse incluant la légitimité des gouvernants.

 

Henry

 

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France : 84 détenus condamnés pour terrorisme sont sortis de prison depuis le début de l'année
 
Patrick Pelloux, présent "par hasard" sur les lieux du drame
 
 
 

Décidément, ce Patrick Pelloux, urgentiste de son état, est toujours partout, là où ça chauffe.

Le grand public le découvre lors de la grande canicule d’août 2003. Alors urgentiste inconnu, devant l’absence de réaction et de présence du politique dans les médias, il est le seul à gueuler contre la montée du danger.

 

Le 7 janvier 2015, il est quasiment, en tant qu’urgentiste, le premier sur les lieux, mais aussi en tant que membre ponctuel de la rédaction de Charlie Hebdo, où il signe une chronique sur l’état déplorable de la santé publique.

Le 13 novembre 2015 au matin, il participe à la répétition générale d’un grand attentat multisites à Paris avec son service du SAMU.

Le 2 décembre 2023, il se trouve, avec le SMUR, tout prêt de la scène de crime où un ressortissant français d’origine iranienne vient de poignarder un touriste allemand et de faire deux blessés. Il raconte ce « heureux » hasard au fils de Patrice Duhamel, l’ancien patron de France Télévisions, pas le pédophile incestueux.

Le SMUR est une structure mobile d’urgence, c’est-à-dire que le patient est pris en charge sur place avec un kit de réanimation. Le SMUR permet donc de gagner un temps précieux pour les cas les plus graves, pour lesquels chaque minute compte.

Pelloux est intervenu à chaud : « Il a visé la tête, il a visé la tête à nouveau, il savait où taper, d’accord, il savait où taper. C’est-à-dire c’était pas un geste de quelqu’un qui s’énerve ou quoi que ce soit. Frapper quelqu’un avec un couteau, c’est très difficile, faut être très déterminé. »

 

 

Et on n’oublie pas le cinéma, puisque Patrick a joué les soignants dans 5 films. Il a écrit ou participé à 20 ouvrages. On se demande comment, avec toutes ses réunions syndicales et ses prestations médiatiques, il peut encore avoir le temps d’écrire !
C’est probablement un surhomme, car son parcours est exceptionnel. Et puis, ce flair pour les attentats...

Message à ceux qui croisent Patrick dans la rue, un jour : faites quand même attention à vous.

L’attaque « terroriste » du 2 décembre 2023

Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français d’origine iranienne né en 1997 à Neuilly-sur-Seine, attaque avec un couteau et un marteau un couple de touristes allemands près du pont Bir Hakeim. Selon Darmanin, il est suivi pour des troubles psychiatriques importants, mais il était fiché pour radicalisation islamiste. Il avait déjà été condamné à 5 ans de prison pour préparation d’un acte de terrorisme en 2016 à la Défense (92).

Il y a naturellement débat (politique) autour de ce crime : est-ce un acte prémédité de terroriste, ou un malade psychiatrique qui pète les plombs sous couvert d’islamisme ?

 
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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 18:17
L'Irlande essaie de faire passer une loi qui vous punira de 12 mois de prison si vous n'êtes pas d'accord avec ce que dit le gouvernement
 

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La Révélation Choc d’Elon Musk : Macron Impliqué dans un Scandale de Censure Mondiale

Entre Manipulation et Contrôle, la Liberté d’Expression sous le Règne de Macron

Dans une révélation fracassante, Elon Musk, le célèbre entrepreneur et PDG de Twitter, a mis en lumière un vaste réseau de censure mondiale impliquant divers gouvernements, dont celui d’Emmanuel Macron. Cette découverte soulève des questions alarmantes sur la liberté d’expression et la manipulation de l’information.

1. Un Complexe de Censure Global

Selon les enquêtes menées par l’équipe d’Elon Musk, un système complexe impliquant des gouvernements, des médias, et des entreprises de réseaux sociaux a été mis en place pour contrôler et censurer l’information. Ce système s’étend sur plusieurs sujets sensibles, allant des élections au COVID-19, en passant par la situation en Ukraine.

2. Macron au Cœur du Scandale

Parmi les révélations, le nom d’Emmanuel Macron apparaît, suggérant son implication dans ce réseau de censure. Ces allégations, si elles sont avérées, remettent en question l’intégrité du président français et sa vision de la démocratie.

3. La Fin de l’Ère de la Transparence ?

Ces révélations posent un défi majeur à la société moderne : sommes-nous entrés dans une ère où la vérité est façonnée par les puissants ? L’implication présumée de Macron dans ce scandale de censure mondiale indique une tendance inquiétante vers la manipulation et le contrôle de l’information.

Conclusion : Les révélations d’Elon Musk sur un complexe mondial de censure, impliquant Emmanuel Macron, sont un signal d’alarme pour tous ceux qui chérissent la liberté d’expression et la transparence. Il est impératif de remettre en question les pratiques actuelles et de lutter pour une société où l’information n’est pas manipulée par les élites au pouvoir.

 

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Projet de Loi Macron/Darmanin : emprisonner les opposants
De nouvelles lois s'attaquant aux fondamentaux du Droit Français, mais également par interférence à la liberté de consentement du patient. Vice de fond, mais aussi vice de forme...
 

 

Quel est donc ce pays qui veut emprisonner non seulement ses opposants, mais ceux qui posent les bonnes questions ? Non ce n’est ni la Russie, ni la Chine, ni la Corée du Nord, ni la Birmanie, c’est la France. Et comme ce sera la Loi, pas de possibilité de recours, à part les armes ou la fuite.

 

Malgré un avis négatif du Conseil d’Etat, le 19 décembre sera discuté dans l’hémicycle du Sénat le projet de loi n°111 2023-2024 visant à renforcer la lutte contre les soi-disant DÉRIVES SECTAIRES, conduisant à interdire le débat scientifique et promouvoir la censure de nos scientifiques français. Ce projet de loi répressif comprend un volet sur la « protection de la santé » conduisant à mettre en prison et à l’amende tous ceux qui émettraient des critiques à l’égard de la parole du chef suprême et de ses sbires. Si ce texte est voté, il n’y aura plus de droit dans notre pays.

Son application à la médecine par le passé aurait eu pour conséquences que le Médiator et bien d’autres toxiques seraient toujours en vente, Irène Frachon serait en prison et il n’y aurait jamais eu d’affaire du sang contaminé. Si le corps médical ne réagit pas et laisse imposer une pseudo science concoctée par le marketing des laboratoires devenus première puissance mondiale, sa responsabilité sera énorme.

Vous trouverez ci-joint une lettre à envoyer aux sénateurs, ainsi que toutes les adresses mails de vos sénateurs. Ce texte doit arriver à l’Assemblée avec un rejet massif.

AVIS DU GROUPE DE JURISTES n° 1

 Sur le fond, l’article 4 du texte porte atteinte :

 l’obligation de valeur constitutionnelle d’intelligibilité et d’accessibilité de la loi. En effet, la formule, « en l’état des connaissances médicales » utilisée dans l’alinéa 2 :

  1. Pointe un risque d’arbitraire en ce qu’elle est trop vague et imprécise : Quelle autorité va déterminer cet état de la science ? Quid du contrôle du juge ? A quelle autorité doit-il s’en remettre pour contrôler la nécessité de la sanction ? (les dépliants de laboratoires ? Les études scientifiques, et lesquelles si contradictoires ou controverse ?)
  2. Les connaissances médicales, factuelles, sont mouvantes, et évolutives, par définition.
  3. Est-ce au gouvernement ou au ministre de la santé de « fixer » ou « sceller » à un moment donné le débat scientifique, par définition évolutif comme tout progrès, pour condamner pénalementdes pratiques et des personnes ? C’est un nouveau pas vers une administration de la médecine par le juge répressif.
  4. Il existe déjà en l’état actuel du droit un délit permettant de traiter et d’incriminer les faits contestés par le projet (législateur fait ici doublon) : l’exercice illégal de la profession de médecin/pharmacien pour les non soignants, et le droit ordinal pour les personnels soignants. Le projet de loi fait donc doublon inutile.
  5. Le CE rappelle dans son avis au respect des principes de nécessité et de proportionnalité dans la rédaction du texte

— Au droit au respect de la vie privée (article 66 de la Constitution – Décision 94-352 DC du 18 janvier 1995 loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité ; et article 2 DDHC -Décision n° 99-416 DC du 23 juillet 1999 Loi portant création d’une couverture maladie universelle).

 Atteinte intolérable au droit à la liberté d’expression : art. 10 CEDH.

Une telle atteinte n’est pas « nécessaire » (cf avis du Conseil d’Etat) « dans un société démocratique », au sens des critères de l’article 10 CEDH.

Elle est, en outre, contraire à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, qui interprètecette liberté comme :

« La liberté d’accepter ou de refuser un traitement médical spécifique, ou de choisir un autre type detraitement, qui est essentielle à la maîtrise de son propre destin et à l’autonomie personnelle, enl’absence de pressions inappropriées » (CEDH, décision n° 302/02 du 10 juin 2010, Témoins deJéovah de Moscou c. Russie).

 À la libre communication des pensées et des opinions (art. 11 DDHC).

— Il est impératif de concilier le droit à la protection de la santé (alinéa 11, préambule de 1946) avec l’ensemble de droits et libertés précités (droit au respect de la vie privée, liberté d’opinion et d’expression).

Le texte est aussi irrégulier sur la forme.

  • Le projet est enfin irrégulier sur la forme car l’avis du CE a été sollicité trop hâtivement pour un texte portant une  telle  atteinte  potentielle  aux  libertés  fondamentales :  « le  Conseil d’Etat constate qu’il ne lui a pas été loisible, dans le délai imparti pour l’examen du texte, d’élaborer une rédaction tenant compte de ces cri tiques. Il propose donc de ne pas retenir les dispositions en cause » (CE, Avis,Assemblée Générale, 9 novembre 2023, n° 407626). Or, l’on sait que le contenu de l’avis du Conseil d’Etat(en formation consultative), qui se prononce sur la conformité constitutionnelle du projet et sa régularité de forme, permet d’y déceler les inconstitutionnalités potentielles ab initio, si le Conseil constitutionnel venait à être saisi.
  • Si le Conseil d’Etat a été consulté dans une telle hâte, que dire de l’étude d’impact obligatoire ? (Pour éviter les doublons et abus). Une étude d’impact bâclée peut nuire à la pérennité du texte ultérieurementdevant le Conseil constitutionnel qui en serait saisi en inconstitutionnalité.
AVIS DU GROUPE DE JURISTES n° 2

Sur l’article 4 du projet de loi :

  • Le projet de loi n°111, 2023-2024 est une remise en cause totale de l’impératif de débat scientifique,lequel se fonde sur des points de vue différents, éventuellement inconciliables.

L’on peut notamment s’interroger sur la signification précise de : « la provocation à adopter des pratiques thérapeutiques ou prophylactiques ou présentées comme telles ».

Où commence la provocation et où s’arrêtent l’information et le débat ?

  • Le texte se donne pour ambition de : « sanctionner le fait de provoquer des malades à ne pas suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique prescrit par des professionnels de santé lorsque cela est manifestement susceptible d’entraîner des conséquences graves pour la santé physique ou mentale des personnes concernées ».

Cependant, en matière médicale, la connaissance progresse, notamment, grâce à l’expérience et aux retours des médecins « de terrain » et, le plus souvent, après une observation sur une durée suffisante.

Ex. les médicaments à base de statines, promues par les laboratoires, ont montré des effets indésirables lourds qui ont été observés par des médecins de terrain, lesquels ont, pour certains, cessé de les prescrire,après évaluation de la balance bénéficie / risque pour leur patient.

Ceci résulte du constat que la balance entre le bénéfice et le risque d’un traitement pour un patient relève de l’art médical (sur l’établissement de ce rapport, voir ci-dessous) et, surtout, du colloquesingulier entre le patient et le médecin.

Qui, en dehors du médecin et de son patient, peuvent décider qu’un traitement est : « manifestement susceptible d’entraîner des conséquences graves pour la santé physique ou mentale des personnes concernées » ?

Le juge ? Sur la base de quelles connaissances médicales et de quelles connaissances du cas particulier de tel patient ?

En outre, comme le note le Conseil d’État, en l’état actuel du droit, de nombreuses infractions pénales et fondements déontologiques permettent d’appréhender d’éventuelles dérives.

  • Le projet remet également très fortement en cause la liberté du patient d’accepter ou de refuser untraitement médical.

Ce droit fondamental est prévu par l’article 36 du code déontologie médicale (article R.4127-36 du code de la santé publique), qui prévoit que :

« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.

Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences.

Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que la personne de confiance, à défaut, la famille ou un de ses proches ait été prévenu et informé, sauf urgence ou impossibilité ».

Cette disposition doit se comprendre au regard du principe de dignité humaine, l’un des principes parmiles plus fondamentaux de notre droit et érigé dans le bloc de constitutionnalité comme « Principe Fondamental Reconnu par les Lois de la République » (PFRLR) par la décision 94-343/344 DC du 27 juillet 1994 « Bioéthique ».

Article 16 du code civil :

« La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respectde l’être humain dès le commencement de sa vie ».

En effet, quel est le médecin qui acceptera le refus de son patient, s’il risque d’en porter la responsabilitépénale ?

  • Dès lors, le projet porte atteinte à la liberté de prescrire des médecins. Ainsi, la liberté de prescrire a été reconnue par le Conseil d’État (CE) comme un principe général du droit (CE, 18 février 1998, n°171851).

Elle figure dans le Code de la santé publique (CSP) (articles L. 5121-12-1 et R. 4127-8), dans le Code de lasécurité sociale (article L. 162-2) et dans le Code de déontologie médicale (article 8).

  • Le projet créé, implicitement mais nécessairement, une exception pour les professions médicales,

en particulier, à la protection reconnue aux lanceurs d’alerte, lesquels sont définis par la loi n° 2022-401du 21 mars

2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte, comme :

« Art. 6.-I.-Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartiefinancière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou unpréjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement. Lorsque les informations n’ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles mentionnées au I de l’article 8, le lanceur d’alerte doit en avoir eu personnellement connaissance ».

Sur l’article 5 du projet de loi :

  • Le projet créé, implicitement mais nécessairement, un lien d’automaticité entre les poursuites pénales et les poursuites ordinales.

Cependant :

  1. Le projet ne respecte pas non plus le secret de l’instructionque la présomption d’innocence, puisqu’ilne prévoit pas d’attendre la décision définitive de la juridiction pénale.
  • Le projet remet, de facto, en cause l’indépendance des juridictions ordinales, lesquelles ne sont pas, en l’état du droit, tenues par les décisions des autres juridictions, y compris pénales. Ce, notamment, puisque leur unique fonction est de poursuivre les manquements déontologiques, qui font l’objet d’uneappréciation propre, et non les infractions pénales.

Ainsi, suivant une jurisprudence constante, il ne saurait y avoir d’automatisme entre d’éventuellespoursuites pénales et des poursuites disciplinaires. C’est que traduit le principe de l’indépendance des législations.

Tout au contraire, le caractère individuel des poursuites et des instances impose un débat contradictoire sur les faits de l’espèce et l’exercice par les juges de leur pouvoir d’appréciation au regard des faits de la cause, en application du principe de nécessité des peines et du caractère individuel des poursuites et de la sanction.

C’est ce qu’a, par exemple, jugé le Conseil d’État, reconnaissant le caractère individuel des poursuites, lequel implique le pouvoir d’appréciation de l’instance saisie au regard des faits de la cause.

Ainsi, lorsque, avant l’inscription au tableau, le procureur de la République avise le conseil départemental del’ordre de la condamnation pénale d’un masseur-kinésithérapeute, et que le même conseil décide néanmoins d’inscrire ce praticien, cette décision fait obstacle à ce que la juridiction disciplinaire, saisie par une plainte fondée sur les faits ayant justifié la condamnation pénale, puisse lui infliger une quelconque sanction à raison de ces faits (CE, 9 juin 2011, n°336113 B ; CE, 9 juin 2011, n°331119).

En tout état de cause et en application du principe de nécessité des peines, il appartient à l’instancedisciplinaire saisie de rechercher si les faits ayant fait l'objet d'une condamnation pénale constitue également un manquement aux obligations déontologiques ; la seule condamnation pénale nepouvant pas avoir pour effet de permettre au juge disciplinaire de prononcer automatiquement une condamnation complémentaire à celle prononcée au titre d’une infraction pénale (CE, 15 janv. 2016,n°394447 ; CE, 27 janv. 2016, n°383514).

– De ce fait, le projet de loi ne respecte pas la protection des données personnelles de santé prévue par le RGPD (Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés modifiée.

Ainsi, il est « interdit de traiter des données à caractère personnel qui révèlent (…) des données concernant la santé » (article 6).

Les « exclusions de l’interdiction » pour la poursuite d’infractions pénales (et elles seules) sont prévues demanière limitative aux articles 41 et 42.

Sur l’article 6 du projet de loi :

– Une remarque analogue, quant à la protection des données personnelles de santé, doit être faite quantà l’article 6 du projet, qui prévoit que :

« le ministère public ou la juridiction peut solliciter par écrit tout service de l’État, figurant sur une liste établie par arrêté du ministre de la justice, du ministre de l’intérieur, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de la cohésion sociale, dont la compétence serait de nature à l’éclairer utilement ».

Une telle communication des données personnelles de santé supposerait, au préalable, une modification de la loi, voire du RGPD.

Source
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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 10:52

 

 

 

Un complément d'enquête très attendu, selon Huffingtonpost près de 3 millions de téléspectateurs, un carton !

Aujourd'hui les commentateurs de Youtube prennent le relais !

 

Vidéo en direct sur l'article

 

Le système Hanouna est dépecé par complément d'enquête, toute l'émission TTMP semble bidonnée lors de débats contradictoire, des pressions, manipulations, malversations. On se pose la question de savoir si ç'est un système exceptionnel mais qui n'a guère suscité l'émoi dans le milieu médiatique, serait-ce  à ce moment là un système Bolloré, ou bien des pratiques  d'usage dans les médias dans des mesures moindres !

 

Après tout on a connu l'omerta professionnelle médicale concernant les vaccins Covid et leurs effets.

 

Les apparences craquent ! Le miroir se brise !

 

Bonne  visionnage ! Franchement ç'est édifiant !

 

Henry

 

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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 19:39

Vincent Hervouët: « L’Ukraine fait partie des 4 pays les plus pauvres où le revenu est le plus bas… et Pourquoi ?… Parce que c’est un Pays abominablement Corrompu ! Le petit contribuable pauvre français va entretenir le corrompu ukrainien riche ! »

 

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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 19:30
Ministre colombien de la Santé, Guillermo Jaramillo : « Les Colombiens vaccinés ARNm ont servi à la plus grande expérience de toute l’histoire de l’humanité »
 

Le Ministre de la Santé remet en question l’utilisation des vaccins ARNm.

Au cœur des débats sur le projet de réforme de la santé, le ministre colombien de la Santé, Guillermo Alfonso Jaramillo, a dénoncé l’entrée non autorisée de la technologie vaccinale ARNm dans le pays. S’exprimant devant la Première Commission du Sénat de la République, il a soulevé des préoccupations sur l’utilisation de cette technologie par les vaccins Pfizer et Moderna, affirmant qu’elle avait été introduite sans autorisation.

 

 

Le ministre a souligné l’importance de réglementer le prix des médicaments, mais c’est sa critique des vaccins à ARNm qui a attiré l’attention. Selon lui, les Colombiens ont été utilisés comme sujets d’une vaste expérience, qualifiant la campagne de vaccination contre la COVID-19 de la plus grande expérience de l’histoire de l’humanité.

« Tous les Colombiens vaccinés ont servi à la plus grande expérience réalisée dans toute l’histoire de l’humanité. Nous ne pouvons pas continuer à expérimenter avec la communauté colombienne »

Cependant, Jaramillo a fait une exception pour les vaccins de Sinovac, la société pharmaceutique chinoise, en raison de leur utilisation fréquente de la technologie à vecteur viral au cours des dernières années. Il a souligné que cette méthode est différente de celle utilisée par Pfizer-BioNTech et Moderna, qui repose sur la technologie de l’ARN messager (ARNm).

 
 
 
 

 

 

 
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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 19:27
 

 

 

 

 

 

 

Tout d'abord l'interview est censée parler du système Hanouna, mais comme ce dernier est lié à des proches des Macrons on dérive très vite sur le couple.

Ce dernier fréquente assidument les milieux interlopes de la grande briganderie voire de la Mafia puis de ce fait on passe aux multiples mensonges du couple présidentiel et en premier lieu celui de la rencontre Brigitte et Emmanuel et la porte s'ouvre sur un monde tout a fait étonnant et inquiétant !

 

La seconde vidéo en dit encore plus long !

 

Là il ne s'agit pas de dénigrer à tout crin quelques politiques, mais de décrire tout un système de connivences des élites  et des médias. Car les plus grands journaux ont bidonnés l'affaire dès le départ. Le couple Macron est donc un produit consensuel de tout ces milieux soit par connivence,  complaisance, calcul et  ambition, mais on a bien outrepassé généreusement la légalité, on s'est affranchit des règles, des barrières, de l'éthique professionnelle (si tenté qu'il y en ait une) on a continué par ces procédés et par la nature même d'un système transgressif à subvertir la morale politique, institutionnelle et étatique , tant est si bien qu'il ne reste un petit pas à franchir pour s'exonérer du mandat électif pour en faire une sinécure définitive et permanente.

 

Que dire d'un gouvernement qui dirige par le 49.3 (au moins 19 à ce jour), et dont les élus sont épinglés de multiples fois dans des affaires de drogues, abus ou pressions sexuelles, corruption, malversation, abus de pouvoir.

 

Mais ça ne s'arrête pas là, puisque les pressions, les manipulations se font avec l'appui du Milieu.

 

Donc, je prédis sans me tromper je pense, que tout cela se finira dans un bain de sang, dès qu' un élément extérieur va déclencher un processus de chaos ; seulement parce que  leur ultime transgression sera de s'affranchir du peuple, de l'électorat lui même (s'ils ne s'en sont pas déjà affranchis)

 

Envisagez la chose et demandez vous dans quelles mesures les élites et les médias sont déjà témoins et complices de cela.

 

En ce sens lorsqu'un journaliste évoque la lâcheté des politiques faudrait il qu'il regardât la sienne devant tous ces dénis de démocratie affichés.

 

Oui ils ont  déjà du sang sur les mains !

 

Bon visionnage !

 

Henry

 

 

 
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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 19:07

L'affaire Jean Marc Borello complète l'enquête sur Brigitte Macron / Jean Michel Trogneux. ç'est une continuité. On retrouve les acolytes se côtoyant et se soutenant notamment pour l'élection de Macron.

 

Borello, un parcours étonnant tournant autour de la jeunesse avec l'initiation d'une méthode pour le moins étonnante dans le milieux solidaire, celui de la réinsertion par  la beauté et le luxe. Pour ma part je pense que ç'est encore un piège à cons, mais cela a permis de capter nombres de jeunes par ce biais afin d'agrandir les cheptels des pédocriminels de l'élite.

Et souvent sous principe de vertu ou de solidarité ou retrouve les criminels au  plus proche de leurs victimes.

Quoiqu'il en soit, nous voilà dans les milieux interlopes de la pédophilie liés à celui du spectacle ou plutôt du show biz, peut être également de la barbouzerie, puisque comme on le sait toutes ces petites histoires de fesses sont des moyens de pressions pour les services de renseignements, qu'ils soient Français ou étrangers.

Dès lors on comprend mieux pourquoi cette omerta médiatique ou élitiste, finalement on devine bien que les cinquièmes colonnes sont légions au sein de la mondanité Française, il faut bien vivre, s'appuyer sur des réseaux, alors on se vend qui mieux mieux aux services secrets soit Américains, Russes, Israéliens, Magrébins, Chinois et j'en passe, de sorte comme le dis Xavier Poussard, qu'aucune réaction immunitaire ne se produise au niveau national ; comme disent les jeunes tout passe crême.

 

Disons que l'affaire Borello est l'élément manquant qui lie le pouvoir au Milieu de la pédocriminalité de haut vol.

 

Je ne saurais trop vous suggérer de visionner, si vous ne l'avez déjà fait, le lien sur le couple Macron qui suit, Merci !

 

Henry

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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 18:37
L'Union Européenne n'a rien a envier au Sénat Romain, les siècles passent mais la corruption sommeille  toujours dans le coeurs des hommes. Ainsi on cerne mieux la décadence de l'Empire dans ce que sont les pratiques actuelles de liquéfaction de la morale politique. Les élus représentent les peuples ou est ce la fonction qui attire les corruptibles, quoiqu'il en soit la chute est proche car rien ne bon ne sort d'un fruit pourri.
Henry

 

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Les dossiers du Qatargate :
des centaines de documents divulgués révèlent l’ampleur du scandale de corruption dans l’UE 
 
 

Les preuves issues de l'enquête pour corruption du Parlement européen font état de plus de 300 tentatives présumées de manipulation de la démocratie européenne.

Par ELISA BRAUN , GIAN VOLPICELLI et EDDY WAX
à Bruxelles

 

Appelez-les les rapports annuels du Qatargate.

Une vaste collection de documents divulgués lors de l'enquête policière sur la plus grande affaire de corruption ayant frappé l'UE depuis des décennies – vue par POLITICO – révèle toute l'ampleur du scandale d'argent contre influence du Parlement européen.

 

Pendant quatre ans, les dossiers suggèrent que des suspects clés, parmi lesquels l'ancien député européen Pier Antonio Panzeri et son assistant Francesco Giorgi, ont méticuleusement enregistré des tentatives présumées de manipulation du Parlement, l'organe démocratique le plus important de l'UE, et de débats politiques plus larges.

Leurs payeurs présumés au Qatar, au Maroc et en Mauritanie ont dépensé environ 4 millions d'euros pour ces travaux, selon les informations contenues dans les dossiers.

Le scandale a été révélé pour la première fois il y a exactement un an cette semaine, lorsque Panzeri, Giorgi et d’autres personnalités clés ont été arrêtés lors d’une série de perquisitions dramatiques impliquant des sacs d’argent liquide et des histoires sinistres d’ingérence étrangère au cœur de la démocratie européenne. 

Lire la suite : Déni, chagrin, acceptation : dans les interrogatoires de la police du Qatargate – POLITICO

Parmi les actions enregistrées dans les documents, certaines ont eu un impact significatif sur le fonctionnement de l'Union européenne, comme la tentative de faire échouer six résolutions parlementaires condamnant le bilan du Qatar en matière de droits de l'homme et la collaboration pour parvenir à un accord de voyage sans visa entre Doha et l'UE. . 

Mais les opérations pourraient aussi être mesquines : Giorgi a un jour noté que chaque exemplaire d’un livre peu flatteur sur le Qatar qui pouvait être trouvé au Parlement avait été soigneusement « détruit ». 

 

Parmi les fichiers consultés par POLITICO figurait une feuille de calcul de huit onglets sur l'ordinateur portable de Giorgi, saisi dans son appartement à Bruxelles, répertoriant des centaines d'activités d'influence que le réseau aurait menées entre 2018 et 2022.

La feuille de calcul enregistre plus de 300 travaux pour lesquels les suspects ont reçu d'importantes rémunérations. Ils auraient atteint leurs objectifs grâce à un réseau d’associés travaillant au sein du Parlement, qu’ils appelaient leurs « soldats », selon les dossiers.

Jusqu'à présent, l'enquête a permis d'arrêter quatre députés européens actuels et anciens pour des accusations préliminaires de corruption, de blanchiment d'argent et d'appartenance à une organisation criminelle. Parmi les suspects figurent Panzeri, Giorgi et Eva Kaili , la compagne de Giorgi et une personnalité bruxelloise qui a été évincée de son poste de vice-présidente du Parlement lorsque le scandale a éclaté.

Alors que les enquêteurs soupçonnent Panzeri et son réseau de manipuler le Parlement au nom du Qatar et d'autres États, les documents suggèrent qu'ils essayaient également d'exploiter le manque de connaissances des responsables étrangers sur la démocratie européenne. 

Giorgi a déclaré à la police que lui et son patron parlaient parfois à leurs payeurs d'opérations sur lesquelles ils n'avaient aucune influence pratique, car Panzeri avait déformé l'étendue de son pouvoir pour façonner le travail du Parlement, selon les documents. 

 

"Cela s'est appuyé sur l'ignorance du fonctionnement du Parlement", a déclaré Giorgi dans des déclarations à la police. 

 

Une personne proche de la défense juridique de Giorgi, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré qu'il n'était « pas crédible » de considérer la feuille de calcul comme une preuve des activités d'influence. Au lieu de cela, a déclaré la personne, la liste était conçue pour « booster » l'image de Panzeri auprès de ses clients.

Qu'il s'agisse d'un véritable travail d'influence ou simplement d'un outil pour gonfler la facture, les entrées du tableur offrent un aperçu unique du fonctionnement de la machine d'influence construite et dirigée par Panzeri, Giorgi et leurs complices présumés, jusqu'à une enquête policière en décembre. 2022 a mis un terme brutal à tout cela. Les documents soulèvent également la question de savoir comment de telles opérations d’influence pourraient passer si longtemps inaperçues.

Alors que les dirigeants européens sont confrontés au premier anniversaire ignoble du scandale qui a éclaté le 9 décembre de l'année dernière, les révélations contenues dans les dossiers du Qatargate soumettront une fois de plus les normes éthiques de l'UE à un examen minutieux. 

Les opérations présumées comprenaient : 

La grosse affaire 

* Travaillant pour le Qatar, Giorgi et Panzeri visaient un objectif plus important : s'assurer que Doha conclue un accord pour voyager sans visa avec l'UE. L'accord a reçu le feu vert essentiel de la commission des libertés civiles du Parlement en décembre 2022, quelques jours avant l'arrestation de Giorgi et Panzeri. Le vote final sur l'accord a été suspendu depuis l'éclatement du scandale.

La victoire arrive dans la feuille de calcul. D'autres documents provenant de l'ordinateur portable de Giorgi révèlent qu'il avait l'intention de suggérer aux Qataris deux « Plan(s) d'action » détaillant qui contacter et où exercer une pression pour obtenir l'accord de visa. 

 

 

 

* Selon Giorgi et Panzeri, une condition préalable à l'obtention d'un accord sur les visas était d'éviter les tentatives de certains députés européens de censurer le Qatar pour le traitement qu'il réserve aux travailleurs migrants et aux journalistes. Dans sa feuille de calcul, Giorgi s'attribue le mérite d'avoir « neutralisé » six résolutions parlementaires condamnant le Qatar entre juin 2021 et novembre 2022. Le Parlement a cependant finalement adopté une résolution critiquant le bilan du Qatar en matière de droits humains le 24 novembre 2022.

Manipulation des auditions parlementaires  

* Les préparatifs du Qatar pour la Coupe du monde de football ont fait l'objet d'intenses critiques concernant l'exploitation présumée des travailleurs migrants. Le tableur de Giorgi se vantait d'avoir « changé le discours au Parlement » sur la question, lors d'une audition en commission en avril 2021 avec la comparution d'un responsable qatari.

* En février 2020, les suspects ont préparé des notes détaillées pour une comparution du ministre des Affaires étrangères du Qatar à la commission des affaires étrangères du Parlement. Ils ont également assuré la présence de certains députés « pour des questions ciblées ».

Attaques politiques contre les rivaux du Qatar 

* Une opération menée en 2021, par exemple, visait la nomination d'un haut responsable de la police des Émirats arabes unis, Naser Al-Raisi, comme nouveau président d'Interpol. Les relations entre le Qatar et les Émirats arabes unis, leur voisin du Golfe, ont été tendues, les relations diplomatiques étant rompues entre 2017 et 2021. Comme de nombreux hommes politiques et ONG à l'époque, l'amie de Panzeri, l'eurodéputée Maria Arena, a exhorté les pays de l'UE à résister à la nomination d'Al-Raisi. Panzeri et Giorgi se sont attribués le mérite de la lettre d'Arena, même s'il n'est pas clair si elle savait qu'ils le faisaient. L'avocat d'Arena a déclaré à POLITICO qu'elle n'avait pas été inculpée dans le cadre de l'enquête policière et a refusé de commenter davantage. 

* Une autre opération a visé l'Arabie Saoudite, qui avait rompu ses relations diplomatiques et économiques avec le Qatar. Panzeri et Giorgi ont accusé le Qatar d'avoir pris une série d'actions, notamment une série de tweets et de projections de films relatifs au meurtre du chroniqueur saoudien Jamal Khashoggi, tout en condamnant fermement la responsabilité de Riyad dans ce meurtre.

Le Maroc et la Mauritanie 

* Lorsqu'il s'agissait de défendre le Maroc, Panzeri et Giorgi étaient fiers d'adopter une résolution parlementaire contre l'Algérie, qui, selon eux, profiterait au Maroc. 

 

* L'équipe s'est également vantée d'avoir obtenu un « texte plus modéré » sur une résolution critiquant le Maroc pour sa gestion d'une crise migratoire en 2021. La résolution a blâmé le Maroc pour avoir assoupli les contrôles aux frontières et autorisé 8 000 migrants, dont des enfants non accompagnés, à traverser le territoire espagnol pendant cette période. un différend avec le gouvernement de Madrid. 

* Selon les documents, l'objectif principal de la Mauritanie était d'améliorer son image publique. La feuille de calcul de Giorgi suggère que le groupe a travaillé pour tenter d'empêcher un militant anti-esclavagiste, qui s'était fait des ennemis au sein du gouvernement mauritanien, de remporter le prestigieux prix Sakharov de l'UE pour les droits de l'homme. 

Les révélations incluses dans les dossiers du Qatargate sont susceptibles de relancer le débat au Parlement sur la question de savoir si le corps législatif lui-même a fait suffisamment pour garantir que des opérations similaires ne se reproduisent plus. Même si le Parlement a introduit des procédures plus strictes en réponse au scandale, beaucoup à Bruxelles considèrent les réformes comme timides, au mieux .

« Ces documents nous montrent qu'il s'agissait d'un effort soutenu et pluriannuel visant à influencer de manière néfaste les procédures parlementaires », a déclaré Nick Aiossa, directeur par intérim de Transparency International EU. «Cela s'est produit au fil des années avec plusieurs personnes, et cela n'a pas été découvert. Alors, qu’y a-t-il d’autre ?

"La réponse du Parlement a été faible, maigre et ne reflète certainement pas la gravité du scandale survenu en décembre dernier", a ajouté Aiossa.

Daniel Freund, député européen des Verts allemands, a déclaré en réaction à l'enquête de POLITICO : « Il semble que le projet soit bien plus vaste que ce que nous avions appris jusqu'à présent. »

 

Selon lui, le principal problème réside dans le fait que le Parlement n'a pas mené d'enquête interne sur l'impact des prétendues opérations d'influence sur ses activités et décisions démocratiques. 

Freund a déclaré : « Il semble que vous puissiez acheter ou au moins influencer certaines décisions du Parlement, ou à tout le moins, certains anciens députés européens tentent de faire croire à tout le monde que vous pouvez le faire et que vous les vendez comme un produit. »

« Il devient de plus en plus clair qu’il pourrait y avoir un certain nombre de procédures [au Parlement] qui pourraient, à tout le moins, être remises en question », a déclaré Freund. « Maintenant, il faut un processus approprié au sein du Parlement, pour que nous examinions [s'il s'agit] simplement de conneries gonflées de la part de ces deux-là… ou est-ce réel ? Y a-t-il eu une influence sur l’une de ces procédures ? Devons-nous reconsidérer certaines décisions ?

Un porte-parole du Parlement a déclaré que l'institution ne pouvait pas mener d'enquête interne sur d'éventuelles activités criminelles. "Mais elle peut coopérer pleinement et rapidement avec les autorités compétentes, et c'est ce que nous avons fait", a déclaré le porte-parole. La présidente du Parlement, Roberta Metsola, a « personnellement facilité l'enquête » en étant « présente lors des perquisitions au domicile de deux députés belges (en décembre 2022 et en juillet 2023) comme le demande la Constitution belge, ce qui est sans précédent dans l'histoire du PE », a ajouté le porte-parole. . 

Suite aux premières allégations de corruption, Metsola a présenté 14 mesures pour renforcer les pare-feu du Parlement et améliorer la transparence. Le législateur s'est également joint à la procédure judiciaire belge en tant que partie civile afin de « détecter si des dommages au budget du PE ont été causés dans l'une des activités et récupérer l'argent », a déclaré le porte-parole.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, qui avait précédemment nié l'implication du pays dans le scandale, n'a pas répondu aux multiples demandes de commentaires de POLITICO. Le Qatar a rejeté les allégations selon lesquelles il aurait interféré dans la démocratie européenne. La Mauritanie n'a pas répondu à plusieurs questions envoyées par courrier électronique concernant son implication présumée dans le projet. 

 

Kaili a nié tout acte répréhensible. "L'enquête montre que Mme Kaili ne s'est jamais prononcée en faveur du Maroc ou de la Mauritanie", a déclaré l'avocat de Kaili, Michalis Dimitrakopoulos, dans un courriel adressé à POLITICO. "Selon les documents de l'enquête, les services secrets belges ont souligné qu'il n'y avait aucune preuve que Mme Kaili était impliquée dans le réseau, ni qu'elle ait reçu de l'argent."

Panzeri a reconnu sa culpabilité dans le cadre d'un accord de plaidoyer qu'il a conclu avec les autorités, conclu en janvier. Giorgi a reconnu son implication dans ces stratagèmes, selon les dossiers consultés par POLITICO. Les avocats des deux hommes ont refusé de commenter cet article.

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3 décembre 2023 7 03 /12 /décembre /2023 18:02

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