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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 09:44

La majorité issue des élections législatives risque très très gros, en effet :

 

Macron par stratégie va laisser une cohabitation s'opérer suite son une incurie totale financière, une gabegie sans précédent.

Il va laisser a cette majorité un terrain miné, miné par la dette, le recul de la note des agences de notation, un déficit abyssal, une économie en miette, un recul de la France au niveau international, une possibilité de Krach boursier, (actions, et obligations) une crise monétaire, un médiocrisation du service public etc...

Mais en plus la probabilité durant les Jeux Olympiques d'un attentat sous faux drapeau, engageant l'Europe dans un conflit ouvert avec la Russie.

Puis également  ceci : après deux mandats Macron ne peut se représenter, mais en démissionnant dans un an date pour date après les élections législatives parce qu'il n'aura pu "supporter" une cohabitation, ou le gouvernement aura été incapable de résoudre la situation qu'il aura volontairement laissé. Il pourra se représenter (car dans ce cas il n'aura pas été au bout de son deuxième mandat).

Il va s'en dire que la période d'un an entre les législatives et sa démission devra être super pourrie, pour qu'il puisse revenir comme sauveur.

 

Du pervers narcissique de haut vol avec l'aide de cabinet de conseil pour une dégringolade type tobogan de la France et des Français.

 

Donc je ne me réjouirais pas trop à l'idée d'une gouvernance future à moins bien sûr que cela soit convenu par avance dans l'ombre moyennant contre parties.

 

Henry

The New-York Times: "Les responsables américains s’attendent à ce que les premières attaques sur le sol russe utilisant des armes US commencent d’ici qq jours."
Les USA,l'OTAN & leurs larbins supplétifs:
@vonderleyen,Scholz, Macron veulent entraîner l'Europe dans la… pic.twitter.com/bQlihM6TEi

— Bernard Monot (@Bernard_Monot) June 2, 2024

 

 

_______________________________

 

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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 09:42

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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 09:15
L’ancien ministre japonais de l’intérieur présente ses excuses aux personnes non vaccinées
 

Mon livre intitulé : The Worldwide Corona Crisis, Global Coup d’Etat Against Humanity a été publié pour la première fois en japonais en avril 2022. En anglais, il est disponible sous forme de livre électronique.

Je reste très reconnaissant à l’éditeur japonais qui a publié mon livre en dépit des pressions politiques et de la censure. Je remercie l’éditeur et le traducteur.

 

 

Au Japon, le vaccin ARNm a été lancé en février 2021, prétendument pour protéger le peuple japonais contre un « virus tueur » inexistant.

Plus de 206 millions de doses ont déjà été administrées. La population japonaise n’a pas été informée des dangers du vaccin ARNm.

En décembre 2021, le ministère japonais de la santé a autorisé les injections de rappel des vaccins Moderna et Pfizer, soulignant le « faible taux d’effets secondaires tels que la myocardite ».

Selon le premier avis du ministère japonais de la santé (qui était similaire à celui appliqué dans de nombreux pays), les vaccins Moderna et Pfizer ne sont pas autorisés

« Le gouvernement recommande aux gens de se faire vacciner parce que les avantages de la vaccination sont plus importants que le risque de réactions secondaires. (accentuation ajoutée)

Ce qui précède est trompeur, comme le souligne la déclaration courageuse de Kazuhiro Haraguchi :

« Vous aviez raison, les vaccins tuent des millions de personnes qui nous sont chères.

Le récit frauduleux concernant le « vaccin » Covid s’effondre dans différentes parties du monde.

En Californie, la Cour du 9e circuit déclare que les injections d’ARNm COVID-19 ne sont pas des « vaccins ».

En Allemagne, les autorités sanitaires ont reconnu la nature et l’impact dévastateurs des fermetures de Covid, du port obligatoire du masque facial et des « vaccins » expérimentaux à ARNm.

En solidarité avec le peuple japonais.

En solidarité avec les peuples du monde entier.

Michel Chossudovsky, Global Research, 11 juin 2024

****

Kazuhiro Haraguchi, ex-ministre japonais de l’intérieur, est devenu le premier homme politique d’envergure à présenter ses excuses aux personnes non vaccinées pour le tsunami de décès survenu au sein de la population vaccinée.

En début de semaine, un grand nombre de citoyens japonais sont descendus dans la rue pour protester contre les crimes contre l’humanité perpétrés par les organisations mondialistes telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Forum économique mondial (Forum économique mondial) pendant la pandémie.

Lors du discours d’ouverture des manifestations, M. Haraguchi a présenté des excuses puissantes et émouvantes pour le grand nombre de décès survenus à la suite de l’introduction de l’ARNm mortel.

M. Haraguchi a commencé par évoquer le chagrin et la perte ressentis par les familles qui ont perdu des êtres chers contraints de prendre le vaccin COVID. Avec une profonde sincérité, il a présenté ses condoléances et a assumé la responsabilité des fautes commises par les personnes au pouvoir. « Je m’excuse auprès de vous tous. Tant de gens sont morts, et ils n’auraient pas dû », a-t-il déclaré.

Thelibertybeacon.com rapporte ces propos : L’un des points essentiels du discours de M. Haraguchi a été sa critique de l’interdiction de l’ivermectine, un médicament mis au point par le Dr Satoshi Omura, qui, selon lui, aurait pu jouer un rôle important dans la lutte contre la pandémie. M. Haraguchi s’est interrogé sur les raisons de cette interdiction, suggérant que les intérêts économiques étaient prioritaires par rapport à la santé publique. « Pourquoi ? parce qu’ils sont bon marché. Ils ne veulent pas de l’interdiction parce qu’elle va interférer avec les ventes de vaccins« , a-t-il déclaré. Cette déclaration a suscité des applaudissements nourris de la part de la foule, dont beaucoup estimaient que les profits des entreprises avaient pris le pas sur les vies humaines.

M. Haraguchi a ensuite raconté une histoire très personnelle sur ses propres problèmes de santé. Après avoir été vacciné, il a développé une maladie grave, notamment une forme de cancer à progression rapide. « L’année dernière, à la même époque, je n’avais ni sourcils ni cheveux. Deux des trois prétendus vaccins que j’ai reçus étaient des lots mortels », a-t-il révélé. Ce récit sincère de sa lutte contre le cancer, qui s’est traduite par des changements physiques importants tels que la perte de cheveux, a touché une corde sensible dans l’auditoire. Il a raconté un incident au cours duquel son apparence est devenue un point de distraction à la Diète, un opposant se concentrant davantage sur sa perruque que sur les questions à l’ordre du jour.

Pour alimenter la conversation, M. Haraguchi a révélé qu’il n’était pas le seul membre de la Diète nationale du Japon (législation) à souffrir des effets indésirables des vaccins. Il a indiqué que trois de ses collègues avaient été gravement touchés, certains ayant même été hospitalisés. « Ils tombent en morceaux, certains sont hospitalisés. Mais ils ne parlent pas », a-t-il expliqué. Cette révélation met en lumière un problème plus large : la réticence ou l’incapacité des personnalités publiques à parler ouvertement de leurs problèmes de santé personnels.

M. Haraguchi s’est montré particulièrement passionné par les tentatives visant à réduire au silence ceux qui remettent en question les politiques actuelles et les actions du gouvernement. Il a raconté un incident récent au cours duquel on lui a interdit de s’exprimer sur Channel 3 après un entretien avec son président. « L’autre jour, j’ai parlé avec le président de Channel 3 et j’ai été interdit. Ils essaient de faire taire nos voix », a-t-il déclaré. Cette tentative de censure des voix dissidentes a mis en lumière une préoccupation majeure concernant la liberté de parole et d’expression. M. Haraguchi a exhorté le public à rester ferme dans sa détermination : « Ils essaient de bloquer notre liberté, notre résistance, notre pouvoir, mais nous ne perdrons jamais. Mais nous ne perdrons jamais ».

Dans la conclusion de son discours, M. Haraguchi a lancé un appel à l’action. Il a exhorté la population à s’unir pour contester le gouvernement et ses décisions douteuses. « Renversons ce gouvernement », a-t-il proclamé, soulignant la nécessité du changement et de la responsabilité. Il a appelé les législateurs à continuer à se battre pour la vie et les libertés du peuple, « Faisons en sorte que cela devienne réalité », a-t-il conclu.

La manifestation qui se déroule en ce moment même (31 mai 2024) et qui vise à attirer des dizaines de milliers de participants, marque un moment important dans le discours mondial sur la gestion des pandémies et les politiques de santé. Le discours de M. Haraguchi, émaillé d’anecdotes personnelles et de critiques virulentes, a trouvé un écho profond auprès des participants.

Sean Adl-Tabatabai

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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 09:04

Thierry Meyssan invoque la propagande d'Etat, entre autres,  des USA sur la légitimité d'une guerre avec l'Irak, reflétant la dialectique actuelle sur la nécessité d'un conflit avec la Russie ; ç'est donc la dissection d'un spécialiste sur cette période qui épluche couche par couche les méthodes de pollution propagandiste d'état a des fins hégémoniques Américaine, à l'époque la France ne s'est pas impliquée dans ce but, mais il en est tout autre maintenant

 

Henry

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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 09:00
Liste des députés qui ont voté pour le pass vaccinal
 

Au terme de trois jours de débats, les députés ont adopté, jeudi au petit matin, le projet de loi ouvrant la voie au pass vaccinal et au contrôle total de la population française.

 

 

Nous vous proposons de découvrir ci-dessous la liste des députés qui ont voté pour ce pass vaccinal, c’est à dire pour la prolongation, incessante, de l’état d’urgence sanitaire, qui fait suite à l’état d’urgence sécuritaire devenu permanent, et à qui pourrait faire suite un jour ou l’autre l’état d’urgence écologique. Bienvenue dans « le meilleur des mondes »…(car il est bien fou celui qui pense qu’avec 100% de vaccinés dans ce pays, les contraintes quotidiennes mises en place depuis des mois sauteront…)

A noter l’absence de plus de 200 députés pour ce vote fondamental, signe de tout l’intérêt que ces gens portent à la vie quotidienne des citoyens…tout en étant payé par vos impôts, taxes et charges.

Nombre de votants : 314

Nombre de suffrages exprimés : 299

Majorité absolue : 150

Pour l’adoption : 202

Contre : 97

Groupe La République en Marche(268 membres)

Pour: 125

  • Caroline Abadie
  • Damien Adam
  • Saïd Ahamada
  • Éric Alauzet
  • Aude Amadou
  • Pieyre-Alexandre Anglade
  • Jean-Philippe Ardouin
  • Stéphanie Atger
  • Laetitia Avia
  • Florian Bachelier
  • Frédéric Barbier
  • Sophie Beaudouin-Hubiere
  • Belkhir Belhaddad
  • Aurore Bergé
  • Hervé Berville
  • Bruno Bonnell
  • Julien Borowczyk
  • Éric Bothorel
  • Claire Bouchet
  • Florent Boudié
  • Bertrand Bouyx
  • Pascale Boyer
  • Yaël Braun-Pivet
  • Jean-Jacques Bridey
  • Anne Brugnera
  • Stéphane Buchou
  • Jean-René Cazeneuve
  • Sébastien Cazenove
  • Anthony Cellier
  • Philippe Chalumeau
  • Sylvie Charrière
  • Fannette Charvier
  • Philippe Chassaing
  • Mireille Clapot
  • Christine Cloarec-Le Nabour
  • Jean-Charles Colas-Roy
  • Fabienne Colboc
  • François Cormier-Bouligeon
  • Dominique Da Silva
  • Olivier Damaisin
  • Yves Daniel
  • Catherine Daufès-Roux
  • Dominique David
  • Marc Delatte
  • Nicolas Démoulin
  • Benjamin Dirx
  • Stéphanie Do
  • Coralie Dubost
  • Nicole Dubré-Chirat
  • Audrey Dufeu
  • Sophie Errante
  • Jean-Marie Fiévet
  • Alexandre Freschi
  • Jean-Luc Fugit
  • Séverine Gipson
  • Éric Girardin
  • Olga Givernet
  • Guillaume Gouffier-Cha
  • Florence Granjus
  • Stanislas Guerini
  • Marie Guévenoux
  • Christine Hennion
  • Alexandre Holroyd
  • Sacha Houlié
  • Catherine Kamowski
  • Guillaume Kasbarian
  • Yannick Kerlogot
  • Rodrigue Kokouendo
  • Sonia Krimi
  • Daniel Labaronne
  • Amélia Lakrafi
  • Jean-Claude Leclabart
  • Christophe Leclercq
  • Christophe Lejeune
  • Marion Lenne
  • Richard Lioger
  • Brigitte Liso
  • Mounir Mahjoubi
  • Jacques Marilossian
  • Denis Masséglia
  • Sereine Mauborgne
  • Jean François Mbaye
  • Graziella Melchior
  • Ludovic Mendès
  • Thomas Mesnier
  • Marjolaine Meynier-Millefert
  • Monica Michel-Brassart
  • Thierry Michels
  • Mickaël Nogal
  • Valérie Oppelt
  • Catherine Osson
  • Xavier Paluszkiewicz
  • Sophie Panonacle
  • Zivka Park
  • Charlotte Parmentier-Lecocq
  • Anne-Laurence Petel
  • Michèle Peyron
  • Béatrice Piron
  • Jean-Pierre Pont
  • Florence Provendier
  • Isabelle Rauch
  • Rémy Rebeyrotte
  • Stéphanie Rist
  • Mireille Robert
  • Laëtitia Romeiro Dias
  • Muriel Roques-Etienne
  • Cédric Roussel
  • Thomas Rudigoz
  • Nathalie Sarles
  • Denis Sommer
  • Bertrand Sorre
  • Bruno Studer
  • Marie Tamarelle-Verhaeghe
  • Liliana Tanguy
  • Sylvain Templier
  • Valérie Thomas
  • Nicole Trisse
  • Laurence Vanceunebrock
  • Pierre Venteau
  • Marie-Christine Verdier-Jouclas
  • Annie Vidal
  • Patrick Vignal
  • Corinne Vignon
  • Stéphane Vojetta
  • Souad Zitouni

Contre: 2

  • Marie-Ange Magne
  • Olivier Serva

Non-votant: 1

    • M. Richard

Ferrand

  •  (Président de l’Assemblée nationale).

Groupe Les Républicains(103 membres)

Pour: 26

  • Damien Abad
  • Valérie Bazin-Malgras
  • Sandra Boëlle
  • Ian Boucard
  • Bernard Bouley
  • Marine Brenier
  • Bernard Brochand
  • Éric Ciotti
  • Rémi Delatte
  • Marianne Dubois
  • Nicolas Forissier
  • Claude de Ganay
  • Victor Habert-Dassault
  • Michel Herbillon
  • Sébastien Huyghe
  • Christian Jacob
  • Guillaume Larrivé
  • Constance Le Grip
  • Véronique Louwagie
  • Emmanuel Maquet
  • Alain Ramadier
  • Robin Reda
  • Jean-Louis Thiériot
  • Charles de la Verpillière
  • Michel Vialay
  • Éric Woerth

Contre: 33

  • Emmanuelle Anthoine
  • Julien Aubert
  • Nathalie Bassire
  • Valérie Beauvais
  • Anne-Laure Blin
  • Émilie Bonnivard
  • Jean-Yves Bony
  • Jean-Luc Bourgeaux
  • Xavier Breton
  • Fabrice Brun
  • Dino Cinieri
  • Pierre Cordier
  • Josiane Corneloup
  • Vincent Descoeur
  • Fabien Di Filippo
  • Pierre-Henri Dumont
  • Jean-Jacques Ferrara
  • Philippe Gosselin
  • Patrick Hetzel
  • Brigitte Kuster
  • David Lorion
  • Olivier Marleix
  • Maxime Minot
  • Jérôme Nury
  • Guillaume Peltier
  • Christelle Petex-Levet
  • Julien Ravier
  • Frédéric Reiss
  • Jean-Luc Reitzer
  • Laurence Trastour-Isnart
  • Isabelle Valentin
  • Pierre Vatin
  • Jean-Pierre Vigier

Abstention: 11

  • Philippe Benassaya
  • Jacques Cattin
  • Marie-Christine Dalloz
  • Éric Diard
  • Yves Hemedinger
  • Philippe Meyer
  • Bernard Perrut
  • Antoine Savignat
  • Raphaël Schellenberger
  • Nathalie Serre
  • Robert Therry

Non-votant: 1

    • Mme Annie

Genevard

  •  (Présidente de séance).

Groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés(57 membres)

Pour: 33

  • Erwan Balanant
  • Géraldine Bannier
  • Justine Benin
  • Christophe Blanchet
  • Philippe Bolo
  • David Corceiro
  • Michèle Crouzet
  • Jean-Pierre Cubertafon
  • Marguerite Deprez-Audebert
  • Nadia Essayan
  • Isabelle Florennes
  • Bruno Fuchs
  • Maud Gatel
  • Luc Geismar
  • Perrine Goulet
  • Brahim Hammouche
  • Élodie Jacquier-Laforge
  • Christophe Jerretie
  • Bruno Joncour
  • Fabien Lainé
  • Max Mathiasin
  • Jean-Paul Mattéi
  • Sophie Mette
  • Philippe Michel-Kleisbauer
  • Patrick Mignola
  • Bruno Millienne
  • Jimmy Pahun
  • Frédéric Petit
  • Josy Poueyto
  • François Pupponi
  • Nicolas Turquois
  • Laurence Vichnievsky
  • Philippe Vigier

Groupe Socialistes et apparentés(29 membres)

Pour: 5

  • Guillaume Garot
  • Chantal Jourdan
  • Dominique Potier
  • Valérie Rabault
  • Cécile Untermaier

Contre: 10

  • Jean-Louis Bricout
  • Alain David
  • Régis Juanico
  • Marietta Karamanli
  • Jérôme Lambert
  • Gérard Leseul
  • Philippe Naillet
  • Claudia Rouaux
  • Hervé Saulignac
  • Michèle Victory

Abstention: 2

  • Isabelle Santiago
  • Boris Vallaud

Groupe Agir Ensemble(22 membres)

Pour: 9

  • Olivier Becht
  • Annie Chapelier
  • Paul Christophe
  • Loïc Kervran
  • Aina Kuric
  • Luc Lamirault
  • Patricia Lemoine
  • Lise Magnier
  • Benoît Potterie

Groupe UDI et Indépendants(19 membres)

Pour: 2

  • Yannick Favennec-Bécot
  • Valérie Six

Contre: 8

  • Thierry Benoit
  • Pascal Brindeau
  • Béatrice Descamps
  • Grégory Labille
  • Christophe Naegelen
  • Agnès Thill
  • André Villiers
  • Michel Zumkeller

Groupe Libertés et Territoires(18 membres)

Contre: 6

  • Jean-Félix Acquaviva
  • Michel Castellani
  • Paul-André Colombani
  • Jennifer De Temmerman
  • Jean Lassalle
  • Paul Molac

Abstention: 1

  • Stéphanie Kerbarh

Groupe La France insoumise(17 membres)

Contre: 13

  • Ugo Bernalicis
  • Éric Coquerel
  • Caroline Fiat
  • Michel Larive
  • Jean-Luc Mélenchon
  • Danièle Obono
  • Mathilde Panot
  • Adrien Quatennens
  • Jean-Hugues Ratenon
  • Muriel Ressiguier
  • Sabine Rubin
  • François Ruffin
  • Bénédicte Taurine

Groupe de la Gauche démocrate et républicaine(15 membres)

Contre: 9

  • Alain Bruneel
  • André Chassaigne
  • Pierre Dharréville
  • Elsa Faucillon
  • Sébastien Jumel
  • Karine Lebon
  • Jean-Paul Lecoq
  • Jean-Philippe Nilor
  • Stéphane Peu

Abstention: 1

  • Jean-Paul Dufrègne

Non inscrits(22)

Pour: 1

  • Emmanuelle Ménard

Contre: 16

  • Delphine Bagarry
  • Delphine Batho
  • Bruno Bilde
  • Émilie Cariou
  • Guillaume Chiche
  • Nicolas Dupont-Aignan
  • Paula Forteza
  • Myriane Houplain
  • Marine Le Pen
  • Marie-France Lorho
  • Nicolas Meizonnet
  • Catherine Pujol
  • Joachim Son-Forget
  • Aurélien Taché
  • Cédric Villani
  • Martine Wonner
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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 08:53

Le complexe militaro-industriel nous tue tous
 

 

 

Il faut se libérer du monstre qui détruit notre planète et notre avenir

Nous devons parler de ce que font les bombes en temps de guerre. Les bombes déchiquettent la chair. Les bombes brisent les os. Les bombes démembrent. Les bombes font trembler le cerveau, les poumons et d’autres organes si violemment qu’ils saignent, se rompent et cessent de fonctionner. Les bombes blessent. Les bombes tuent. Les bombes détruisent.

 

Les bombes rendent également certaines personnes riches.

 

Lorsqu’une bombe explose, quelqu’un en profite. Et lorsque quelqu’un profite, les bombes font davantage de victimes invisibles. Chaque dollar dépensé pour une bombe est un dollar qui n’est pas dépensé pour sauver une vie d’une mort évitable, un dollar qui n’est pas dépensé pour guérir le cancer, un dollar qui n’est pas dépensé pour éduquer les enfants. C’est pourquoi, il y a si longtemps, le général cinq étoiles à la retraite et président Dwight D. Eisenhower a qualifié à juste titre de « vol » les dépenses consacrées aux bombes et à tout ce qui est militaire.

L’auteur de ce vol est peut-être la force destructrice la plus méconnue au monde. Il est à l’origine de nombreux problèmes majeurs aux États-Unis et dans le monde d’aujourd’hui. Eisenhower a mis en garde les Américains contre cette force dans son discours d’adieu de 1961, en l’appelant pour la première fois « le complexe militaro-industriel » (CMI).

Il faut d’abord savoir que, grâce à la capacité du CMI à détourner le budget fédéral, les dépenses militaires annuelles totales sont bien plus importantes que la plupart des gens ne le pensent : environ 1 500 000 000 000 $ (1500 milliards de dollars). Contrairement à ce que le CMI nous fait croire, ce chiffre incompréhensible est monstrueusement disproportionné par rapport aux quelques menaces militaires qui pèsent sur les États-Unis. 1500 milliards de dollars, c’est à peu près le double de ce que le Congrès dépense annuellement pour tous les objectifs non militaires combinés.

Il n’est pas exagéré de qualifier ce transfert massif de richesses de « vol », puisqu’il est prélevé sur des besoins urgents tels que la lutte contre la faim et la pauvreté, la gratuité de l’université et de la maternelle, la mise en place d’un système de santé universel et la construction d’une infrastructure d’énergie verte pour nous protéger du changement climatique. Pratiquement tous les grands problèmes auxquels s’intéressent les ressources fédérales pourraient être améliorés ou résolus avec des fractions de l’argent réclamé par le CMI. L’argent est là.

L’essentiel de l’argent des contribuables est accaparé par un groupe relativement restreint d’entreprises qui profitent de la guerre, sous la houlette des cinq plus grandes sociétés qui tirent profit de l’industrie de la guerre : Lockheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon (RTX), Boeing et General Dynamics. Au fur et à mesure que ces entreprises engrangent des bénéfices, le CMI sème une destruction incompréhensible à l’échelle mondiale, maintenant les États-Unis enfermés dans des guerres sans fin qui, depuis 2001, ont tué environ 4,5 millions de personnes, en ont blessé des dizaines de millions d’autres et en ont déplacé au moins 38 millions, selon le projet « Costs of War » de l’université de Brown.

La domination cachée du CMI sur nos vies doit cesser, ce qui signifie que nous devons le démanteler. Cela peut sembler totalement irréaliste, voire fantaisiste. Mais ce n’est pas le cas. Et d’ailleurs, nous parlons du démantèlement du CMI, pas de l’armée elle-même. (La plupart des militaires font d’ailleurs partie des victimes du CMI).

Si le profit fait depuis longtemps partie de la guerre, la CMI est un phénomène relativement récent, postérieur à la Seconde Guerre mondiale, qui s’est formé grâce à une série de choix effectués au fil du temps. Comme d’autres processus, comme d’autres choix, ils peuvent être inversés et le CMI peut être démantelée.

La question est bien sûr de savoir comment.

L’émergence d’un monstre

Pour savoir ce qu’il faudrait faire pour démanteler le CMI, il faut d’abord comprendre comment il est né et à quoi il ressemble aujourd’hui. Compte tenu de sa taille et de sa complexité surprenantes, nous avons créé, avec une équipe de collègues, une série de graphiques pour aider à visualiser le CMI et les dommages qu’il inflige, que nous partageons publiquement pour la première fois.

La CMI est née après la Seconde Guerre mondiale, comme l’a expliqué Eisenhower, de la « conjonction d’un immense établissement militaire » – le Pentagone, les forces armées, les agences de renseignement et autres – « et d’une vaste industrie de l’armement ». Ces deux forces, l’armée et l’industrie, se sont unies au Congrès pour former un « triangle de fer » impie ou, selon certains spécialistes, ce qu’Eisenhower appelait initialement et plus précisément le complexe militaro-industriel-congressionnel. Jusqu’à ce jour, ces trois-là sont restés au cœur du CMI, enfermés dans un cycle auto-entretenu de corruption légalisée (qui comporte également beaucoup trop d’illégalités).

Le système de base fonctionne comme suit : Premièrement, le Congrès prélève chaque année des sommes exorbitantes sur les contribuables pour les donner au Pentagone. Deuxièmement, le Pentagone, sur ordre du Congrès, remet d’énormes quantités de cet argent aux fabricants d’armes et à d’autres entreprises par le biais de contrats très lucratifs, leur permettant de réaliser des dizaines de milliards de dollars de bénéfices. Troisièmement, ces entrepreneurs utilisent ensuite une partie des bénéfices pour faire pression sur le Congrès afin d’obtenir d’autres contrats du Pentagone, que le Congrès est généralement ravi de fournir, perpétuant ainsi un cycle apparemment sans fin.

Mais le CMI est plus compliqué et plus insidieux que cela. Dans ce qui est en fait un système de corruption légalisée, les dons de campagne contribuent régulièrement à augmenter les budgets du Pentagone et à garantir l’attribution de contrats encore plus lucratifs, qui profitent souvent à un petit nombre de contractants dans une circonscription du Congrès ou dans un État. Ces entrepreneurs défendent leur cause avec l’aide d’une armée virtuelle de plus de 900 lobbyistes basés à Washington. Nombre d’entre eux sont d’anciens fonctionnaires du Pentagone, d’anciens membres du Congrès ou d’anciens membres du personnel du Congrès, embauchés par le biais d’une « porte tournante » qui tire parti de leur capacité à faire du lobbying auprès d’anciens collègues. Ces entrepreneurs font également des dons à des groupes de réflexion et à des centres universitaires désireux de soutenir l’augmentation des dépenses du Pentagone, les programmes d’armement et une politique étrangère hyper-militarisée. La publicité est un autre moyen de promouvoir les programmes d’armement auprès des élus.

Ces fabricants d’armes répartissent également leur production entre le plus grand nombre possible de circonscriptions du Congrès, ce qui permet aux sénateurs et aux représentants de revendiquer la création d’emplois. Les emplois du CMI, à leur tour, créent souvent des cycles de dépendance dans les communautés à faibles revenus qui ont peu d’autres moteurs économiques, achetant ainsi le soutien des populations locales.

De leur côté, les contractants se livrent régulièrement à une surenchère légale des prix, surfacturant aux contribuables toutes sortes d’armes et d’équipements. Dans d’autres cas, la fraude des contractants vole littéralement l’argent des contribuables. Le Pentagone est la seule agence gouvernementale à n’avoir jamais fait l’objet d’un audit – ce qui signifie qu’elle ne peut littéralement pas suivre l’évolution de son argent et de ses actifs – et pourtant elle reçoit plus du Congrès que toutes les autres agences gouvernementales réunies.

En tant que système, le CMI garantit que les dépenses du Pentagone et la politique militaire sont dictées par la recherche de profits toujours plus élevés par les entrepreneurs et par les désirs de réélection des membres du Congrès, et non par une quelconque évaluation de la meilleure façon de défendre le pays. L’armée qui en résulte est, sans surprise, de piètre qualité, surtout si l’on tient compte de l’argent dépensé. Les Américains devraient prier pour qu’elle n’ait jamais à défendre les États-Unis.

Aucune autre industrie – pas même Big Pharma ou Big Oil – ne peut rivaliser avec le pouvoir du CMI pour façonner la politique nationale et dominer les dépenses. En fait, les dépenses militaires sont aujourd’hui plus importantes (en tenant compte de l’inflation) qu’au plus fort des guerres du Viêt Nam, d’Afghanistan ou d’Irak, ou, en fait, qu’à n’importe quel moment depuis la Seconde Guerre mondiale, malgré l’absence de menace justifiant de près ou de loin de telles dépenses. Nombreux sont ceux qui réalisent aujourd’hui que le principal bénéficiaire de plus de 22 ans de guerres américaines sans fin au cours de ce siècle a été la partie industrielle du CMI, qui a engrangé des centaines de milliards de dollars depuis 2001. “Qui a gagné en Afghanistan ? les entreprises d’armements privées“, titrait le Wall Street Journal en 2021.

Guerres sans fin, morts sans fin, destruction sans fin

Dans ce titre, « Afghanistan » aurait pu être remplacé par Corée, Viêt Nam ou Irak, entre autres guerres américaines apparemment sans fin depuis la Seconde Guerre mondiale. Le fait que le CMI ait profité de ces guerres n’est pas une coïncidence. Elle a contribué à entraîner le pays dans des conflits avec des pays tels que la Corée, le Viêt Nam, le Cambodge et le Laos, le Salvador, le Guatemala, le Panama et la Grenade, l’Afghanistan, la Libye, la Somalie et bien d’autres encore.

Ces guerres ont fait des dizaines de millions de morts et de blessés. Le nombre estimé de morts des guerres post-11 septembre en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, en Syrie et au Yémen est étrangement similaire à celui des guerres au Viêt Nam, au Laos et au Cambodge : 4,5 millions.

Les chiffres sont si importants qu’ils peuvent devenir insupportables. Le poète irlandais Pádraig Ó Tuama nous aide à nous concentrer :

une vie
une vie
une vie
une vie
une vie
parce que chaque fois
est la première fois
que cette vie
a été prise.
Le bilan environnemental

Les dommages causés par la CMI s’étendent à des dégâts environnementaux souvent irréparables, notamment l’empoisonnement des écosystèmes, la perte dévastatrice de biodiversité et l’empreinte carbone de l’armée américaine, qui est plus importante que celle de n’importe quelle autre organisation sur terre. En temps de guerre ou lors des entraînements quotidiens, le CMI a littéralement alimenté le réchauffement de la planète et le changement climatique en brûlant des carburants pour faire fonctionner les bases, faire fonctionner les véhicules et produire des armes.

Les coûts humains et environnementaux du CMI sont particulièrement invisibles en dehors de la zone continentale des États-Unis. Dans les territoires américains et autres « zones grises » politiques, les investissements dans les infrastructures et les technologies militaires reposent en partie sur la citoyenneté de seconde zone des communautés autochtones, qui dépendent souvent de l’armée pour leur subsistance.

Des guerres sans fin à l’intérieur du pays

Si le CMI a alimenté les guerres à l’étranger, elle a également alimenté la militarisation à l’intérieur du pays. Pourquoi, par exemple, les forces de police nationales sont-elles devenues si militarisées ? Au moins une partie de la réponse : depuis 1990, le Congrès autorise le Pentagone à transférer ses armes et équipements « excédentaires » (y compris les chars et les drones) aux forces de l’ordre locales. Ces transferts permettent au Pentagone et à ses sous-traitants de demander au Congrès d’acheter du matériel de remplacement, ce qui alimente encore plus le CMI.

À la recherche de nouveaux profits sur de nouveaux marchés, les sous-traitants vendent de plus en plus leurs produits militaires directement aux équipes d’intervention spéciales et aux autres forces de police, aux patrouilles frontalières et aux systèmes pénitentiaires. Les hommes politiques et les entreprises ont investi des milliards de dollars dans la militarisation des frontières et l’incarcération de masse, contribuant ainsi à l’essor des lucratifs « complexe industriel frontalier » et « complexe industriel carcéral », respectivement. La militarisation intérieure a porté un préjudice disproportionné aux communautés noires, latinos et indigènes.

Une menace existentielle

Certains défendront le complexe militaro-industriel en insistant sur le fait que nous avons besoin de ses emplois ; d’autres en affirmant qu’il maintient les Ukrainiens en vie et protège le reste de l’Europe de la Russie de Vladimir Poutine ; d’autres encore en mettant en garde contre la Chine. Chacun de ces arguments illustre à quel point le pouvoir du CMI repose sur la fabrication systématique de peurs, de menaces et de crises qui contribuent à enrichir les marchands d’armes et autres membres du CMI en les incitant à augmenter toujours plus les dépenses militaires et les guerres (malgré un bilan presque ininterrompu d’échecs catastrophiques dans presque tous les conflits américains depuis la Seconde Guerre mondiale).

L’argument selon lequel les niveaux actuels de dépenses militaires doivent être maintenus pour « l’emploi » devrait prêter à rire. L’armée ne doit pas être un programme d’emploi. Si le pays a besoin de programmes pour l’emploi, les dépenses militaires se sont révélées peu créatrices d’emplois et peu propices à la croissance économique. Les recherches montrent qu’elles créent beaucoup moins d’emplois que des investissements comparables dans les soins de santé, l’éducation ou les infrastructures.

L’armement américain a aidé l’Ukraine à se défendre, mais les fabricants d’armes sont loin d’être des altruistes. S’ils se souciaient vraiment des Ukrainiens, ils auraient renoncé à tout profit, ce qui aurait permis de consacrer plus d’argent à l’aide humanitaire dans ce pays. Au lieu de cela, ils ont utilisé cette guerre, tout comme la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza et les tensions croissantes dans le Pacifique, pour gonfler cyniquement leurs profits et leurs cours boursiers de manière spectaculaire.

Si l’on écarte les discours alarmistes, il devrait être clair que l’armée russe a démontré sa faiblesse, son incapacité à conquérir de manière décisive des territoires près de ses propres frontières, sans parler de marcher sur l’Europe. En fait, les armées russe et chinoise ne représentent aucune menace militaire conventionnelle pour les États-Unis. Le budget annuel de l’armée russe est inférieur ou égal au dixième de celui de l’armée américaine. Le budget militaire de la Chine est d’un tiers à la moitié de celui des États-Unis. Les disparités sont bien plus importantes si l’on combine le budget militaire des États-Unis avec ceux de leurs alliés de l’OTAN et d’Asie.

Malgré cela, les membres du CMI encouragent de plus en plus les confrontations directes avec la Russie et la Chine, aidés en cela par la guerre de Poutine et les propres provocations de la Chine. Dans l’« Indo-Pacifique » (comme l’appellent les militaires), le CMI continue de gagner de l’argent alors que le Pentagone construit des bases et des forces autour de la Chine en Australie, à Guam, dans les États fédérés de Micronésie, au Japon, dans les Îles Marshall, dans les Îles Mariannes du Nord, à Palau, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et aux Philippines.

De telles mesures et un renforcement similaire en Europe ne font qu’encourager la Chine et la Russie à renforcer leurs propres armées. (Imaginez la réaction des politiciens américains si la Chine ou la Russie construisaient une seule base militaire à proximité des frontières de ce pays). Si tout cela est de plus en plus rentable pour le CMI, cela accroît le risque d’un conflit militaire qui pourrait dégénérer en une guerre nucléaire entre les États-Unis et la Chine, la Russie ou les deux, qui pourrait mettre fin à l’espèce.

L’urgence du démantèlement

L’urgence du démantèlement du complexe militaro-industriel n’est plus à démontrer. L’avenir de l’espèce et de la planète en dépend.

La manière la plus évidente d’affaiblir le CMI serait de le priver de sa source de vie, l’argent de nos impôts. Peu de gens ont remarqué qu’après avoir quitté ses fonctions, l’ancien chef du Pentagone de l’ère Trump, Christopher Miller, a appelé à réduire de moitié le budget du Pentagone. Oui, de moitié.

Même une réduction de 30 % – comme cela s’est produit trop brièvement après la fin de la guerre froide en 1991 – permettrait de dégager des centaines de milliards de dollars par an. Imaginez comment de telles sommes permettraient de construire des vies plus sûres, plus saines et plus sécurisées dans ce pays, y compris une transition économique juste pour tout le personnel militaire et les sous-traitants qui perdent leur emploi. Et n’oubliez pas que ce budget militaire resterait nettement supérieur à celui de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la Corée du Nord réunis.

Bien entendu, il est difficile de songer à réduire le budget du Pentagone, car le CMI s’est emparé des deux partis politiques, ce qui garantit pratiquement l’augmentation constante des dépenses militaires. Ce qui nous ramène à la question de savoir comment démanteler le CMI en tant que système.

En bref, nous travaillons sur les réponses. Avec le groupe d’experts qui a participé à la réalisation des graphiques de cet article, nous explorons, entre autres, les campagnes de désinvestissement et les poursuites judiciaires, l’interdiction des profits de guerre, la réglementation ou la nationalisation des fabricants d’armes et la conversion de certaines parties de l’armée en une force non armée de secours en cas de catastrophe, de santé publique et d’infrastructure.

Bien que beaucoup trop d’entre nous continuent de croire que le démantèlement du CMI est irréaliste, compte tenu des menaces auxquelles nous sommes confrontés, il est temps de réfléchir avec le plus d’audace possible à la manière de réduire son pouvoir, de résister à l’idée inventée que la guerre est inévitable, et de construire le monde que nous voulons voir. Tout comme les mouvements passés ont réduit le pouvoir de Big Tobacco et des barons du rail, tout comme certains s’attaquent aujourd’hui à Big Pharma, Big Tech et au complexe carcéro-industriel, nous devons nous attaquer au CMI pour construire un monde axé sur l’enrichissement des vies humaines (dans tous les sens du terme) plutôt qu’un monde axé sur les bombes et autres armements qui apportent la richesse à une poignée de privilégiés qui tirent profit de la mort.

David Vine et Theresa Arriola

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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 08:42

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31 mai 2024 5 31 /05 /mai /2024 11:11

Je demande à chacun de prendre conscience de l'envergure de la déconfiture dans laquelle nous sommes ! Obligé de demander des observateurs Européens (droits de l'Homme pour l'Organisation et la Sécurité en Europe) comme dans des Républiques bananières et dire qu'il aura fallut sept pour que les élus s'en empare, quelle tristesse, je me souviens encore de débats télévisés ou la contestation de l'élection Présidentielle ne pouvait être soulevée, du fait de complotisme et pourtant nous y sommes comme  nous y avons été pour tant de sujets à caution ! Tant d'années passées ou l'abominable progresse sans que fût émis un moindre gémissement de la part des  représentants des Institutions ; un silence qui forge nos chaînes un peu plus surement chaque jour.

 

 

 

Henry

 

 

 

 

 

 

 

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LETTRE À L'OSCE POUR DEMANDER L'ENVOI D'OBSERVATEURS DES ÉLECTIONS EN FRANCE
Je demande que cette mission examine
-l'accès aux médias pour les différentes listes
-l'organisation du scrutin
-l'addition des voix entre résultats locaux et résultat national
https://t.co/HZksRByw4D

— François Asselineau (@f_asselineau) May 29, 2024

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31 mai 2024 5 31 /05 /mai /2024 10:01
"Ne pensez pas que la France était résistante"
 
La guerre devient une opportunité pour Macron : d'une part la possibilité de reste au pouvoir ; en effet une déclaration de guerre rend impossible la destitution du Président, mais il y a le recours à l'article 16 qui permet à ce dernier d'obtenir les pleins pouvoirs :

 

Que disent les Constitutionnalistes :

 

Le recours à l’article 16 de la Constitution, qui confie les pleins pouvoirs au président de la République pour faire face à une situation de crise. L’article dispose que «lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.» Par extension, pointe Didier Maus, «on pourrait imaginer que le Président prolonge son mandat au nom des mesures indispensables à la sécurité nationale», toujours en modifiant l’article 6. Ce qui supposerait quand même de faire évoluer la jurisprudence du Conseil sur le sujet, puisqu’il découle d’une décision de 1992 que le Président de la République ne peut pas engager ou poursuivre une révision de la Constitution lorsqu’il exerce ses pouvoirs exceptionnels en application de l’article 16.

Quoi qu’il en soit, dans le cas présent, l’article 16 reste «inapplicable car il implique que la France soit directement concernée», poursuit le constitutionnaliste. A l’heure actuelle, donc, et malgré sa gravité et ses implications (géo) politiques, «la crise ukrainienne n’est pas une circonstance de nature à vicier l’élection présidentielle». Un avis partagé par Bastien Thomas, qui estime qu’«un conflit russo-ukrainien n’affectant pas le fonctionnement régulier des pouvoirs publics français, ni l’intégrité du territoire national, ne justifie pas de reporter l’élection». (toujours par le Constitutionnaliste)

Mais qu'en est il si la Russie déclare la guerre à la France (puisque Poutine a prévenu qu'une agression intermédiaire Française en constituait le cas), donc on revient en cas de conflit direct à la solution de l'application de l'article 16 des pleins pouvoirs *(voir la réponse de Medvedev qui confirme ce que j'avance à la suite)

La Constitution décodée rappelle que ce scrutin est «un acte démocratique fondamental qui sert à désigner notamment le chef des armées qu’est le président de la République». Ce qui lui fait dire qu’«il est nécessaire que cet instant démocratique puisse se dérouler au moment où il est prévu, afin de conférer à ce Président [celui nouvellement élu ou reconduit, ndlr] toute la légitimité dont il a besoin pour intervenir dans cette crise européenne majeure.»

source

 

Mais également la possibilité de subtilisation de l'épargne Française sous prétexte d'économie de Guerre pour éponger ou effacer les dettes des mandats Macron avec le danger de nous mettre dans la guerre effectivement.

Les comptes publics de la France, tout comprendre en une image !

 

Cela permet également d'instaurer un régime autoritaire puisque les pleins pouvoirs peuvent anéantir toute contestation (exit l'affaire Mme., les affaires financières, magouilles, tripatouillages etc... que trimbale le parti Renaissance, (avec son corollaire la Renaissance des Borgias)

 

Vous voyez que des avantages pour lui et ses compagnons mais que des désavantages pour nous tous.

 

Henry.

 

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Reuters :  le 6/6 Macron annoncerait l’entrée en guerre de la France contre la Russie la semaine prochaine
 
* REPONSE DE MEDVEDEV au sujet de frappes sur le sol Russe
Guerre d'Ukraine : L’annonce explosive serait imminente, des "centaines d’instructeurs français" bientôt déployés
 

Lundi, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandr Syrsky avait annoncé avoir signé les documents nécessaires à la venue d’instructeurs militaires français en Ukraine pour former des soldats avant de tempérer ses propos.

 

 

Paris pourrait annoncer l’envoi de personnel militaire en Ukraine pour former des soldats à l’occasion de la visite du président Volodymyr Zelensky en France la semaine prochaine, malgré les inquiétudes de certains alliés et les critiques de la Russie, ont indiqué trois sources diplomatiques.

La France espère par ailleurs créer et diriger une coalition pour former les soldats ukrainiens, ont précisé les diplomates, même si certains de ses partenaires de l’Union européenne (UE) craignent que cela n’entraîne un conflit direct avec la Russie.

Selon les sources, la France enverrait dans un premier temps un nombre limité de personnels pour évaluer les modalités d’une mission avant d’envoyer plusieurs centaines d’instructeurs.

"Préparatifs très avancés"

La formation serait axée sur le déminage, la maintenance des équipements opérationnels et l’expertise technique nécessaire à l’emploi des avions de combat qui seront fournis par l’Occident, ont indiqué les diplomates. Paris financerait, armerait et entraînerait également une brigade motorisée ukrainienne.

"Les préparatifs sont très avancés et on pourrait s’attendre à quelque chose la semaine prochaine", a déclaré une des sources. Volodymyr Zelensky est attendu en France le 6 juin dans le cadre des commémorations du D-Day, qui marquent le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie.

Il s’entretiendra avec le président français Emmanuel Macron à Paris le lendemain. Lundi, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandr Syrsky avait annoncé avoir signé les documents nécessaires à la venue d’instructeurs militaires français en Ukraine pour former des soldats.

Le ministère ukrainien de la Défense a cependant nuancé cette déclaration par la suite, indiquant que Kyiv avait "exprimé son intérêt pour la perspective de recevoir des instructeurs étrangers en Ukraine". Le président russe Vladimir Poutine a prévenu mardi que la présence de l’armée française régulière en Ukraine représenterait une nouvelle étape vers un conflit mondial.

"Créer une coalition"

La France a formé environ 10.000 soldats ukrainiens depuis l’invasion russe en février 2022, mais toujours au sein de l’UE. La mission en question se déroulerait sans l’assentiment de l’Otan ou de l’UE, selon les diplomates, certains partenaires de la France refusant de participer à une mission qu’ils jugent trop risquée.

Interrogé de nouveau sur le sujet lors de son déplacement en Allemagne, Emmanuel Macron avait déclaré qu’il n’avait "pas pour habitude de commenter des rumeurs", ajoutant qu’il aurait l’occasion d’évoquer le sujet lors de la venue la semaine prochaine du président ukrainien Volodymyr Zelensky en France.

"La formation sur le sol ukrainien fait partie des chantiers discutés depuis la conférence sur le soutien à l’Ukraine réunie par le président de la République le 26 février dernier", avait déclaré de son côté le ministère des Armées dans un communiqué. Selon les diplomates, la France espère créer une forme de coalition.

Pas de position européenne commune

Les États baltes ont déjà dit par le passé qu’ils pourraient se joindre à un tel effort.

"La Lituanie est prête à rejoindre une coalition dirigée par la France par exemple et qui formerait des soldats en Ukraine", a déclaré le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis sur LCI le 20 mai.

Les ministres de la Défense de l’Union européenne ont débattu mardi de l’idée d’entraîner les forces ukrainiennes à l’intérieur du pays, mais ne sont pas parvenus à une position commune sur cette question sensible, a déclaré Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Source

 

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Les États-Unis ont autorisé Kiev à utiliser la défense aérienne sur le territoire russe
 

Les États-Unis ont autorisé l’Ukraine à utiliser des systèmes de défense aérienne transférés pour intercepter des missiles au-dessus du territoire russe, s’ils constituent une menace. C'est ce qu'a déclaré un représentant du Département d'État américain, soulignant qu'il n'y a aucune restriction sur l'utilisation de ces systèmes.

 

 

Le représentant du Département d'État a souligné que l'Ukraine a le droit de se défendre contre toute menace, y compris les missiles dirigés contre son territoire par d'autres États.

Le représentant du Département d'État n'a donné aucun détail, mais nous parlons d'une nouvelle escalade dirigée contre la Russie.

Les systèmes de défense aérienne transférés à l'Ukraine, tels que Patriot et NASAMS, sont conçus pour intercepter et détruire différents types de missiles.

Source

 

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« Macron et Sholz appelle à créer un produit d’épargne européen… »
 
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31 mai 2024 5 31 /05 /mai /2024 09:58

"Le parlement européen a voté l’annulation du veto des États membres. Toutes nos décisions, que ce soit la Défense ou la politique étrangère est subordonnée par l’UE. Donc il n’y a plus de France. Il faut faire un référendum sinon il s’agirait d’un coup d’Etat»

 

Arnaud Montebourg

 

Macron le sait et il en profite !
 
 
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