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24 mai 2025 6 24 /05 /mai /2025 17:55

Ce n'est pas tout à fait les termes employés, à ce sujet je vous prie de vous référer au lien. Gérard Fauré ne ment pas, il a fait plusieurs interview sur des années et il répète les mêmes histoires, un menteur en raconterait de différentes.

 

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Gerard Fauré, L’ancien dealer de Delarue balance :
« Chez Hanouna, c’est pas une émission, c’est une église… sauf que les enfants de chœur sont cramés à la coke. »

Vidéo complète :
https://t.co/I5LrKUiYdq pic.twitter.com/mJJ6kAEwJa

— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) May 19, 2025

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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 10:30

Tiens on parle de malversations électorales, comme ç'est curieux et Macron serait dans le coup !

 

 

Oh non ! Un homme d'une si grande intégrité qui a un sens de la séparation des pouvoirs, qui émane l'esprit de la démocratie, qui s'est fait élire avec un tel élan d'amour des Français, un homme incapable de perversité, de mauvais esprit, à l'esprit clair, un visionnaire, un génie de la Finance.

 

OUI ! ç'est encore un coup des Russes,  Oui, "célérusses" ; le climat : "célérusses", le déficit budgétaire : "célérusses", les casseroles gouvernementales et parlementaires : "célérusses", la mayonnaise qui monte pas ; "célérusse", si j'ai plus d'érection : "célérusse" OUI, ils sont partout, dans tout et en tout, et si on a des dirigeants aussi cons : "célérusse"  aussi !

 

Henry

 

 

Roumanie: officiellement 18M d ‘électeurs pour 18.5 millions d’habitants .Vlad Țepeș, a t il voté pour sauver l’Europe ?

La Roumanie aurait 18,5M d’habitants et 18M d’électeurs…un os dans le Yaourt, au moins 4 millions d’habitants sont trop jeunes ou trop morts pour avoir l’âge de voter

Le taux de participation s’est élevé à près de 65 %, contre seulement 53 % au premier tour.

L’ingérence moldave, avec des centaines de milliers de votes venus de l’étranger, jette une ombre inquiétante sur la sincérité du scrutin roumain

Vlad Țepeș, né entre 1431 et 1436 et mort en 1476, près de Bucarest, est surnommé « l’Empaleur ». Il était voïvode, c’est-à-dire commandant d’une région militaire, et portait un titre de noblesse 5Dracula)

 

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Lève toi et vote! A l’appel d’Emmanuel Macon , des milliers de morts roumains , inscrits sur les listes électorales, ont voté pour sauver l’Europe

Georgiana Teodorescu, députée européenne de l’AUR, et Nicolae Vlahu, sénateur de l’AUR, ont dénoncé, par un communiqué de presse, des irrégularités majeures dans le processus électoral en cours en Roumanie. Ils pointent du doigt la présence de personnes décédées sur les listes électorales, un problème constaté dans plusieurs régions, notamment à Bucarest, Prahova, Constanța et d’autres comtés. Des preuves vidéo ont été partagées, et des plaintes ont été déposées, notamment pour falsification de documents officiels à Constanța, où des listes électorales comportaient des mentions manuscrites de « décédé » à côté de noms dont les codes numériques personnels (CNP) restaient valides, suggérant un risque de votes frauduleux. Ces accusations remettent en cause les déclarations des autorités, qui avaient qualifié ces allégations de désinformation, et soulignent un manque de transparence dans la gestion des listes électorales. 

e PDG de Telegram, Pavel Durov, annonce avoir reçu une demande du gouvernement français pour « faire taire les voix conservatrices en Roumanie ». L’UE est devenue totalement autoritaire.

George Simion a bien dit qu’il respecte la France mais pas Emmanuel Macron. Une vidéo partagée sur X le 18 mai 2025, à 90,36 secondes, montre Simion déclarant : « Je respecte la France, mais je ne respecte pas Emmanuel Macron. » Cela s’inscrit dans sa critique de Macron, accusé d’ingérence dans les élections roumaines.

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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 10:19

Interview de l'excellent et très estimable Marc Menant, journaliste, comme l'est également Christine Kelly sa consoeur associés dans une émission d'information sur Cnews évoque ici l'Histoire inquiétante de la vaccination ; et si tout cela n'était pas si clair qu'on voudrait bien nous le montrer

 

Henry

 

Marc Menant, journalisme, et son livre : L'Histoire inquiétante des vaccins
Marc Menant, journalisme, et son livre : L'Histoire inquiétante des vaccins

Résumé

Quel bouleversement nous vivons ! Antivax ou provax, ce livre nous concerne tous. La médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s'arroger le principe le plus noble, le plus fragile et le plus emblématique, celui de notre "liberté". Au nom de la science, elle lui a substitué celui de la "santé publique". Tous se sont rendus coupables d'un délit d'illusion de bonne
Quel bouleversement nous vivons ! Antivax ou provax, ce livre nous concerne tous. La médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s'arroger le principe le plus noble, le plus fragile et le plus emblématique, celui de notre "liberté". Au nom de la science, elle lui a substitué celui de la "santé publique". Tous se sont rendus coupables d'un délit d'illusion de bonne santé. Vous allez découvrir pourquoi seule l'histoire des vaccins depuis Pasteur peut nous aider dans ce débat au coeur de nos vies.
Une éclairante et nécessaire histoire d'éminents chercheurs et de leurs impostures dûment établies, dont la première, celle du légendaire, du mythique Pasteur ! Car tout commence avec lui.
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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 09:58

Il fût un temps ou les Français se sont unis pour construire un monde meilleur, un monde ou la population serait véritablement informée, loin des objectifs de groupes financiers, Etat et groupes d'influence. Il fût un temps, un temps il fût et puis plus rien.

 

Ce qui a tenté d'être fait fût rapidement défait pour reprendre le contrôle, avoir la main par l'opinion sur la population pour lui faire accepter le plus souvent l'inacceptable.

 

Et ce qu'il a de pire à l'heure actuelle, ç'est qu'une majorité serait prête a se fourvoyer dans des malversations intellectuelles ou informationnelles pour optimiser ou son groupe, ou sa fratrie, ou ses intérêts, tout ça évidemment loin de la vérité. Beaucoup agissent ainsi par fracturation sans en être conscients, mais d'autres le font intentionnellement. Tout est vis, mécanique, esprits retors, à calcul alors et personne n'y trouvera son compte. On nous a tellement appris à nous détester, qu'on en a oublié les heures essentielles de l'Histoire qui auraient pu permettre de nous libérés d'entraves dans lesquelles on nous maintient et que l'on resserre.

 

Alors voyez avec distance ce que l'on vous montre

 

Henry

Liberté de la presse : petite histoire des ordonnances de 1944 issues du CNR
 

Ventes en berne, revenus publicitaires en chute libre, crédibilité mise à mal… c’est un constat assez unanime : la presse écrite va mal en France. À la fois cause et conséquence de cette crise, le phénomène de concentration des médias français entre les mains d’un nombre toujours plus réduit de grandes fortunes est régulièrement pointé du doigt [1]. Et cela sans que les gouvernements successifs semblent s’émouvoir outre mesure.

Ce pourrissement de la situation de la presse fait un contraste saisissant avec le projet du Conseil national de la résistance (CNR) et les fameuses « ordonnances de 1944 » sur la liberté de la presse du Gouvernement provisoire de la République française qui promettaient notamment une presse libérée des puissances d’argent. Comment, en quelque 70 ans, et même beaucoup plus rapidement, un tel renversement a-t-il été possible ? C’est la réalité des changements promis par ces ordonnances, et leur déconstruction progressive jusqu’à aujourd’hui, que nous proposons d’éclairer ici [2].

Source : ACRIMED, Jean Pérès, Jérémie Fabre

Le programme du CNR et les ordonnances de 1944

Le programme du CNR, adopté en 1944 sous le nom « Les jours heureux », annonçait notamment « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères, la liberté d’association, de réunion et de manifestation ».

Ce programme est la principale source d’inspiration des ordonnances de 1944. Les principes qu’il énonce sont en outre réaffirmés dans les déclarations solennelles de la jeune Fédération nationale de la presse française (syndicat patronal), dans sa Déclaration des droits et des devoirs de la presse :

« Art. 1. La presse n’est pas un instrument de profit commercial, mais un instrument de culture ; sa mission est de donner des informations exactes, de défendre des idées, de servir la cause du progrès humain.

Art. 2. La presse ne peut remplir sa mission que dans la liberté et par la liberté.

Art. 3. La presse est libre quand elle ne dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs. »

En mai 1944, avant même le débarquement des Alliés, la première ordonnance du Gouvernement provisoire concerne le secteur de la presse. Trois autres ont suivi en août et septembre. Ces ordonnances ont pour objectif affiché d’éviter tout retour de la presse vénale du début du siècle et de régénérer un système qui s’était discrédité dans la collaboration.

Les journaux collaborateurs et leurs imprimeries sont mis sous séquestre et redistribués aux journaux issus de la résistance. La capitalisation des journaux doit être transparente, les actions nominatives, les prête-noms interdits, les concentrations horizontale et verticale sont prohibées et le directeur d’un journal, qui est obligatoirement son propriétaire, ne peut plus tirer ses principaux revenus d’une fonction industrielle ou commerciale :

« Dans le cas d’un hebdomadaire dont le nombre d’exemplaires tirés excède 50.000 ou d’un quotidien dont le nombre d’exemplaires tirés excède 10.000 nul ne peut exercer les fonctions de directeur de la publication ou de directeur délégué accessoirement à une autre fonction soit commerciale, soit industrielle, qui constitue la source principale de ses revenus et bénéfices. La même personne ne peut être directeur ou directeur délégué de plus d’un quotidien. » (Ordonnance du 26 août 1944)

Indépendance vis à vis de l’État

Dans les ordonnances de 1944, l’indépendance de la presse vis-à-vis de l’État, pourtant au programme du CNR, brille malheureusement par son absence. Aucune disposition n’est prévue pour l’assurer, ni dans l’immédiat, ni à terme. Cette lacune peut être interprétée comme une mesure de circonstance liée à la situation du pays dans l’immédiat après-guerre où le rôle de l’État, représenté par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), fut déterminant.

En effet, dans les années qui suivent la Libération, la dépendance des journaux vis à vis de l’État est totale. D’un point de vue économique, d’abord : en pleine période de pénurie, la distribution du papier, le nombre de pages et le format des journaux ainsi que leur prix sont eux aussi décidés par l’État et la distribution des journaux est nationalisée [3].

Mais l’emprise des pouvoirs publics va alors bien au-delà des mesures imposées par la gestion de la pénurie : toute création de journal est soumise à « autorisation préalable » délivrée par l’État, ce dernier désignant toujours les propriétaires et attribuant des locaux et imprimeries, et la censure est loin d’être éradiquée. Le gouvernement, en la personne du général de Gaulle, va jusqu’à susciter lui-même la création du journal Le Monde en désignant ses responsables.

Les journaux sont eux-mêmes nourris par les dépêches de l’Agence France-presse (AFP), créée par l’État comme établissement public (1944), dont il nomme le directeur. Le statut de l’AFP sera modifié en 1957 pour assurer à l’agence une relative autonomie par rapport à l’État.

Enfin, après réquisition des postes émetteurs et suppression des émetteurs privés, la radio devient un monopole d’État. À ce monopole s’ajoutera en 1964 celui de la télévision, au sein de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF). Des monopoles qui ne prennent alors sens qu’en opposition à une privatisation sauvage des médias, et qui, hors d’un projet global de service public de l’information, rendaient les médias nationalisés très dépendants d’un pouvoir politique qui saura rarement s’abstenir de tenter d’en faire un usage… politique.

Ce recours exclusif à l’État s’explique avant tout par une situation économique très dégradée (pénuries et efforts importants de reconstruction post Deuxième Guerre mondiale) ; ainsi que par une certaine unité politique issue de la résistance autour de l’appareil d’État. Il est symptomatique qu’aucun parti ni organisation ne se soit élevé contre cette mainmise des pouvoirs publics sur les ressources d’une presse renaissante.

Par la suite, une fois reconstitué l’appareil d’État en toutes ses instances (gouvernement, parlement, préfets, etc.), on observe au contraire, tant sous la IVe que sous la Ve République, une abstention peu commune des autorités sur les questions de presse.

Tout se passe comme si, après la reprise en main énergique de l’immédiat après-guerre, l’État avait abandonné la presse au secteur privé commercial.

Indépendance vis à vis des puissances d’argent

Malgré les ambitions du programme du CNR et sa traduction partielle dans les ordonnances de 1944, les « puissances d’argent » ont très vite repris le dessus.

Selon Jean Stern dans Les patrons de la presse nationale. Tous mauvais (La Fabrique, 2012), dont on peut lire ici notre compte rendu, la faute en est à l’incurie des patrons de presse, bons résistants mais piètres gestionnaires et surtout dépourvus de capital. Les grandes fortunes se trouvaient, à vrai dire, plutôt du côté des collaborateurs avec l’occupant.

Par ailleurs, nombre de titres issus de la résistance connaissent un certain flottement éditorial : très partisans ou produisant une information d’une qualité parfois douteuse, ils disparaissent prématurément. « Nous nous apercevons, non sans mélancolie, que le principal mérite de certaines feuilles, c’était d’être clandestines », écrit dans ses carnets Jean Galtier-Boissière dès septembre 1944.

Par ailleurs, l’unité nationale des années qui suivent la libération ne résiste pas longtemps aux rivalités politiques et aux conflits sociaux. Pour se protéger des journaux communistes, un syndicat de la presse régionale (CNPF : Confédération nationale de la presse française) se constitue sans eux, contre eux. En mars-avril 1947, une grève d’un mois paralyse les messageries, ruinant certains journaux. Sur les 161 titres de presse recensés en 1948, il n’en reste que 106 en 1962.

Pourtant une période très favorable à la presse, du moins commercialement, s’ouvre alors : la publicité lui est réservée (interdite à la radio, puis à la télé). Les propriétaires privés vont profiter de cette situation.

Jean Prouvost, magnat de la presse d’avant-guerre, symbole d’une presse pourrie, avec surtout un journal à sensation, Paris-Soir (1,7 millions d’exemplaires en 1936), Marie-Claire et Match, refait surface en 1947 après avoir été frappé d’indignité nationale, et entreprend de reconstituer son empire. Ce sera Paris-Match, Marie-Claire à nouveau, Le Figaro, Télé7jours(très rentable), et in fine, une participation dans RTL dont il devient le PDG.

Le trust Hachette n’est pas en reste. Dépouillé des messageries à la Libération pour collaboration, il en récupère le contrôle à l’occasion de la loi Bichet, dès 1947. Hachette était alors fortement capitalisée par les banques privées et soutenue par des députés opposés au Parti communiste avec lequel elle eut de violentes altercations [4]. Ayant discrètement racheté quelques journaux, dont France-Soir et Paris-presse, Hachette contrôle en fait les messageries dont elle nomme le directeur.

Mais l’exemple le plus frappant est sans doute celui de Robert Hersant. Condamné en 1947 à dix ans d’indignité nationale pour collaboration avec l’Allemagne nazie, il bénéficie d’une amnistie générale en 1952, et fait fortune avec L’Auto-Journal. En 1967, il achète Nord-Matin et en 1972 Paris-Normandie, deux journaux issus de la résistance, puis en 1975, Le Figaro, France Soir, L’Aurore, et d’autres de la PQR, si bien qu’en 1986, l’année de l’abrogation des ordonnances de 1944, 42 ans après leur promulgation, Robert Hersant se trouve à la tête de 40 % de la presse quotidienne nationale et de 20 % de la presse quotidienne régionale. Autant dire que les dispositions de l’ordonnance d’août 1944 contre la concentration de la presse ont été purement et simplement transgressées.

Ce n’est pas faute d’avoir essayé de la faire respecter : « Sur plainte de syndicats de journalistes, Robert Hersant est inculpé pour infraction à l’ordonnance du 26 août 1944, qui limite la concentration de la presse. Cette inculpation sera maintenue durant huit années sans jamais déboucher sur le moindre procès » (L’Humanité, 22-04-1996). Protégé par l’immunité parlementaire, par des soutiens politiques de tous bords (notamment par François Mitterrand), il bénéficie d’une impunité totale.

Des ordonnances qui se sont arrêtées à mi-chemin

Alors que d’autres ordonnances prises à la même période [5] ont eu un effet remarquable et durable, les ordonnances de 1944 sur la presse donnent l’impression d’une occasion manquée. Censées limiter les concentrations, elles n’ont eu aucune effectivité pendant les 42 années de leur existence. En 1984, une loi dite « anti-Hersant » fut votée par l’assemblée dominée par le Parti socialiste, mais elle ne fut jamais appliquée [6]. C’est une loi de 1986, issue d’une majorité de droite, plus favorable aux concentrations, qui abrogera les dispositions beaucoup plus restrictives des ordonnances de 1944 encore en vigueur.

Des moments comme celui de la Libération, combinant discrédit d’une presse corrompue et collaborationniste avec une forme d’union nationale autour d’un agenda progressiste, sont rares et éphémères.

Le projet des ordonnances a manqué d’une véritable volonté politique, aussi bien à court terme (omniprésence de l’État) qu’à long terme (non application de certaines dispositions, d’où retour en force des « puissances d’argent »). Certaines mesures auraient pu être prises qui auraient permis, peut-être, de leur assurer une plus grande efficacité.

Alors qu’il était question d’élaborer un statut rénové de la presse, celui-ci n’a jamais été sérieusement envisagé, sinon tardivement, en 1966, et sans succès par Hubert Beuve-Méry pour une presse à but non lucratif.

Pour s’affranchir des « puissances d’argent », un tel statut aurait pu compléter les mesures anti-concentration en assurant un financement pérenne aux organes de presse sans publicité et sans but lucratif, par une réorientation des aides à la presse, déjà très importantes à l’époque. Ce qui aurait convenu à ces journaux issus de la résistance, très politiques et fort peu portés sur les questions financières. La mutualisation des moyens de production des journaux était également envisageable après les réquisitions des imprimeries collaborationnistes (ce qui fut fait pour la diffusion par les messageries, mais insuffisamment).

Contre l’interventionnisme, éminemment politique, de l’État, il aurait fallu que les outils mutualisés soient gérés d’emblée par des organismes paritaires professionnels élus : directions, syndicats, et rédactions et que ces dernières soient dotées d’un statut protecteur face à leur direction, statut aisément envisageable suite à l’expérience désastreuse de la presse collaborationniste. Et bien sûr, il aurait été nécessaire que la censure et l’autorisation préalable soient supprimées.

Autant de leçons à retenir si l’on veut que la presse bénéficie des transformations indispensables [7].

Toutes proportions gardées, on peut appliquer au triste destin de ces ordonnances sur la presse la célèbre sentence de Saint-Just : « Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau ».
 

Jérémie Fabre et Jean Pérès

 
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Notes

[1] Y compris par Acrimed, comme on peut le lire notamment dans les articles suivants « Les grandes manœuvres de concentration multimédia : comment et pourquoi ? » et « Médias français : qui possède quoi ? ».

[2] Cet article ne concerne que la presse. Les autres médias, radio et télévision, n’y sont mentionnés qu’incidemment.

[3] Mesure dont la portée dépasse les strictes nécessités économiques, et dont la portée politique est évidente.

[4] À ce sujet, lire notre compte-rendu de l’ouvrage de Jean-Yves Mollier, Hachette, le géant aux ailes brisées.

[5] Par exemple, sur la sécurité sociale ou les mineurs délinquants.

[6] Comble de l’ironie, n’étant pas rétroactive, elle était inapplicable à l’empire Hersant.

[7] D’autres propositions, plus complètes et actualisées, ont été élaborées, notamment par Pierre Rimbert,« Projet pour une presse libre »et Acrimed, par la voix de Henri Maler« Nous avons des propositions », propositions qui sont toujours en discussion.

Source : ACRIMED, Jean Pérès, Jérémie Fabre, 26-06-2017

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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:46

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré sur « BFMTV » ce mercredi 14 mai, que l’Europe et les États-Unis devaient se préparer à « brandir des sanctions dévastatrices » afin de « prendre la Russie à la gorge ». Il appelle aussi à travailler sur de nouvelles mesures qui pourraient « asphyxier une bonne fois pour toutes, l’économie russe ».

j'imagine Poutine doit trembler, surtout quand on connait le détail, ç'est à dire mettre des droits de douane de 500 % sur le pétrole Russe.

Vous saviez que malgré le conflit le premier des fournisseurs de gaz en Europe est la Russie, malgré le conflit, les affaires tournent.

 

A l'internationale, un boycott des pays Européens par les Brics au sujet du pétrole finirait par achever une économie chancelante.

 

En gros, sur conseil je suppose du plus con des sénateurs US, ç'est à dire Lyndsey Graham, les va t en guerre Français et Européens gonflés à la coke prévoient de se sanctionner eux mêmes en dernier ressort en s'asphyxiant par l'énergie, oui si les Brics décident de ne  plus nous livrer de gaz et de pétrole ç'est ce qu'il adviendra nous n'aurons plus qu'a compter sur l'éolien et les panneaux solaires pour nous secourir !

 

Avec des gouvernants de cette espèces on n'a pas besoin d'ennemis.

 

De plus Macron est prêt à livrer la dissuasion nucléaire à l'Otan, Merz (Chancelier Allemand) escompte faire de l'armée Allemande la première armée Européenne.

 

Tactiques et Stratégies ne sont pas au programme pour cette année, quand on veut faire la guerre on s'assure de l'approvisionnement en énergie à moins qu'ils n'aient inventés des tanks à pédales et des avions qui carburent au charbon. Par contre d'après von der Leyen on sait que les Russes fabriquent leur armement à partir des programmateurs de machines à laver (ils sont très très fort !)

 

Si l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, l'abus de substances l'est encore plus pour un pays.

Henry

Barrot et Macron espèrent entrainer les Etats Unis dans la guerre en s’appuyant sur Graham, la pire crapule du Sénat

Lindsey Graham dont il parle, avec MacCain et Nuland sont les néo-cons directement impliqués avec la CIA dans coup d’état du Maidan. Les amis de Jean-Noël Barrot, sont des criminels qui pillent et mettent la planète à feu et à sang et les sponsors du terrorisme international

 il soutient en 2002 l’invasion de l’Irak, combat contre le retrait américain d’Afghanistan en 2021, condamne fermement l’agression russe du territoire ukrainien et négocie en sous-main, depuis 2023, le deal sur les minerais de Kiev.

À Paris, Emmanuel Macron suit attentivement cette initiative. Sur le plateau de TF1, mardi soir, le président français a reconnu que l’Union européenne pourrait accentuer ses efforts « dès les prochains jours ». Mercredi matin sur le plateau de BFM TV cette fois, le ministre des Affaires étrangères a également plaidé pour « aller plus loin… prendre la Russie à la gorge », alors que côté européen un 17e train de sanctions vient d’être adopté, ciblant notamment les pétroliers de la flotte fantôme russe.

Mais, en coulisse, chacun sait que les mesures prises par les 27 peinent à toucher leur cible et que les sanctions de Graham pourraient changer la donne. Reste que l’application de ces mesures, si elle devait être intégrale, pourrait mettre fin à la désescalade dans la guerre commerciale sino-américaine. De plus, certaines capitales européennes, comme Madrid, pourraient aussi en pâtir, l’Espagne important du gaz naturel liquéfié russe

 

https://x.com/i/status/1922597728204337317

@R_DeCastelnau

Finalement, le spectacle donné par la bande de bricolos qui « gouvernent » la poignée de pays européens qualifiés de clownesque « coalition des volontaires » est absolument terrifiant.

D’abord comment pouvons-nous accepter d’être dirigé par cette bande d’imbéciles pathologiques et d’infirmes politiques ?

Ensuite comment pouvons-nous tolérer ces systèmes médiatiques complètement verrouillés où des journalistes corrompus jusqu’à l’os acceptent de mettre en scène ce théâtre grotesque ? La bêtise la plus crasse s’étale partout, en mode rodomontades de bac à sable.

Qui qualifiant Poutine de « dégonflé » pour ne pas venir se ridiculiser à parler avec le pianobite, qui menace d’étrangler la Russie (!!!) en affichant martial son faciès halluciné aux côtés de la pire des pourritures américaines, qui en mentant effrontément et sans aucun complexe sur l’effondrement imminent de celle-ci.

Mais comment osent-ils se demande-t-on à chaque fois, comment est-il possible d’être à ce point politiquement et moralement dépravé ?

Surtout que dans ce théâtre lamentable, et comme d’habitude sous Macron, les Français sont les pires bouffons. Au regard de ce qui se passe réellement à Istanbul ou les Russes sont venus posément rappeler ne varietur, et une fois de plus, exigences et objectifs, toutes les poses, déclarations, communiqués du psychopathe de l’Élysée apparaissent pour ce qu’elles sont, vantardise et cabotinage.

 

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Guerre en Ukraine : Paris évoque des sanctions dévastatrices pour prendre la Russie « à la gorge »

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré sur « BFMTV » ce mercredi 14 mai, que l’Europe et les États-Unis devaient se préparer à « brandir des sanctions dévastatrices » afin de « prendre la Russie à la gorge ». Il appelle aussi à travailler sur de nouvelles mesures qui pourraient « asphyxier une bonne fois pour toutes, l’économie russe ».

Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la préparation de sanctions « dévastatrices » à l’encontre de la Russie ce mercredi 14 mai 2025, alors que dans le même temps l’Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre Moscou.
Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la préparation de sanctions « dévastatrices » à l’encontre de la Russie ce mercredi 14 mai 2025, alors que dans le même temps l’Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre Moscou. | LOU BENOIST / AFP
 
 
 

La pression s’intensifie sur Vladimir Poutine. Les États-Unis et les Européens doivent « se préparer à brandir des sanctions dévastatrices » pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot ce mercredi 14 mai 2025, sur BFMTV .

 
 

Et a annoncé qu’il rencontrerait le sénateur américain Lindsey Graham ce jeudi en Turquie, « qui a conçu un paquet de sanctions extrêmement puissantes, avec des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et de 500 % sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe ».

 

« La Russie a trouvé des voies de contournement face au blocus imposé par l’Europe et les États-Unis », a précisé le chef de la diplomatie française. « Aller fermer le robinet de cette manière-là, c’est une manière de prendre la Russie à la gorge ».

 

Lire aussi : Guerre en Ukraine : l’Union européenne approuve un 17e paquet de sanctions contre la Russie

 

« Asphyxier une bonne fois pour toutes l’économie russe »

Ce mercredi, l’Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre la Russie, ciblant des pétroliers « fantômes » utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes.

L'Union européenne doit-elle imposer de nouvelles sanctions à la Russie ?
 
 

Toutefois, le ministre l’a assuré : « Il va falloir aller plus loin, parce que ces sanctions massives n’ont pas encore dissuadé Vladimir Poutine de continuer sa guerre d’agression contre l’Ukraine », estimant qu’il fallait travailler à de nouvelles mesures « qui pourraient asphyxier une bonne fois pour toutes, l’économie russe ».

 
 

« Je souhaite que l’Europe puisse à son tour brandir des sanctions sur les hydrocarbures », a ajouté le ministre.

 
 

La pression accentuée sur Poutine économiquement… Mais pas que

Par ailleurs, de nombreux dirigeants du monde entier exhortent Vladimir Poutine à se rendre à Istanbul ce jeudi pour négocier. Volodymyr Zelensky a poussé Donald Trump à se rendre en Turquie afin de convaincre le chef du Kremlin d’accepter l’offre du président ukrainien d’une rencontre en face-à-face pour négocier l’issue de la guerre.

 

Le président brésilien Lula a assuré ce mercredi, depuis Pékin comme l’a rapporté l’Agence France-Presse (AFP), qu’il allait personnellement pousser son « camarade Poutine » à aller à Istanbul afin de parler directement avec le chef d’État ukrainien. « Ça ne me coûte rien de lui dire : eh, camarade Poutine, va à Istanbul négocier, bon sang », a-t-il lancé.

 
 

« S’il ne se présente pas à Istanbul, ça sera une nouvelle confirmation que Vladimir Poutine veut la guerre », a assuré Jean-Noël Barrot ce mercredi, toujours sur BFMTV.

 

Lire aussi : Guerre en Ukraine : sommet incertain, diplomatie nucléaire et Pape Léon XIV… Le point sur la nuit

 
 

Le poker-menteur du Kremlin

Côté russe, le Kremlin refuse de révéler la composition d’une éventuelle délégation en Turquie et surtout de confirmer ou de démentir une venue de Poutine. « La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi […] Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage », s’est contenté de déclarer le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov hier, ajoutant que la « délégation russe sera présente et attendra la partie ukrainienne ». C’était à nouveau le cas ce mercredi, lors de son briefing quotidien à la presse.

 

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Marché en équilibre instable même si les prix du gaz ont baissé depuis la crise de 2022; Mais les prix pourraient augmenter de 23 %.

En cause ?

La réduction des approvisionnements via le gazoduc ukrainien, des stocks à plat après une hiver rude, et des tensions avec l’Algérie qui ne devrait pas résister longtemps à utiliser l’arme du gaz dans ses relations avec la France pour faire plier Paris. Enfin l’Europe importe désormais 40 % de son gaz… des Etats-Unis via le GNL !

Nous sommes donc passés d’une dépendance à la Russie à une dépendance énergétique envers les Etats-Unis… Mais en payant beaucoup plus cher.

Une excellente affaire pour les Américains, une Bérézina économique et énergétique pour l’Union européenne et nos économies terriblement fragilisées.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

Source Cercle Cyclope ici

Friedrich Merz promet de doter l’Allemagne de « l’armée la plus puissante d’Europe »…

Il ne parle pas d’Europe de la défense lui.

Il ne parle pas non plus d’armée européenne.

Il ne parle pas plus de le faire « en européen » comme le répètent les macronistes qui utilisent tous la même technique langagière.

« Huit jours après son investiture, Friedrich Merz a prononcé, ce mercredi 14 mai, sa première déclaration de politique générale en mettant l’accent sur la politique étrangère. Le nouveau chancelier allemand a notamment parlé de la menace russe et de la nécessité de réarmer l’Allemagne. » nous apprend donc RFI (source ici).

« La force repousse les agresseurs, la faiblesse invite à l’agression », a résumé Friedrich Merz. « À l’avenir, le gouvernement fédéral allemand fournira toutes les ressources financières nécessaires à la Bundeswehr pour devenir l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe. Cela est approprié pour le pays le plus peuplé et le plus puissant économiquement d’Europe. Nos amis et partenaires l’attendent également de nous ; en fait, ils l’exigent pratiquement », a-t-il insisté.

Alors mon cher Friedrich, l’histoire de France et de l’Europe, et ma modeste histoire familiale ne l’attendent pas du tout. Non mon cher Friedrich, nous ne réclamons surtout pas une Allemagne avec l’armée conventionnelle la plus forte d’Europe ! L’histoire nous enseigne que le réarmement de l’Allemagne est toujours une très mauvaise idée.

Ce qui est assez remarquable ici est de remarquer que nous avons construit l’Union européenne pour éviter les nationalismes mortifères et que l’Allemagne replonge les deux pieds dedans pour de « bonnes » raisons puisqu’en réalité tout le monde se contre-fiche de la menace russe qui est juste là pour faire avaler aux mères Michus les dépenses délirantes dans l’armement. Non, la bonne raison c’est sauver les grosses usines allemandes qui ne produisent plus assez de bagnoles… alors nos hommes politiques sans imagination font produire des chars…

Absurde.

Friedrich Merz, qui prévoit des réformes selon le contrat de coalition conclu entre chrétiens et sociaux-démocrates, a affirmé : « L’Allemagne peut redevenir une locomotive économique que le monde admire. » Le chancelier a promis à ses électeurs impatients, alors que sa popularité reste faible : « Je veux que vous puissiez sentir d’ici l’été que la situation s’améliore. »

CQFD !

Charles SANNAT

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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:39
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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:09
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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:04
Macron annonce à demi-mot la possible annulation de l’élection présidentielle roumaine si

@georgesimion
gagne dimanche ! (cf vidéo )

« Nous voyons à travers nos élections, la #Roumanie le vit en ce moment, des menaces qui sapent l’intégrité de nos démocraties, et nous subissons des manipulations lors des périodes électorales, des ingérences informationnelles étrangères ! »

 Vont-ils déclencher le « Bouclier Démocratique Européen » de l’UE en Roumanie dimanche soir, ou la semaine prochaine pour annuler tout ça ?!
Ou vont-ils frauder avant ?

Ça sent la grosse menace !
Courage au peuple roumain souverain !

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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 16:46
Merck a truqué les essais du vaccin Gardasil pour dissimuler les dommages, révèlent des documents judiciaires
Vérifié par la communauté The People's Voice
Merck Gardisil

Merck a truqué les essais du Gardasil afin de dissimuler les dangers , selon une nouvelle preuve non scellée soumise à un tribunal américain .

 

Le rapport d'expert du médecin danois et méthodologiste de recherche de renommée mondiale, le Dr Peter C. Gøtzsche, révèle que Merck a intentionnellement déformé le profil de sécurité de son vaccin contre le VPH Gardasil.

Gøtzsche affirme que Merck a déformé les données des essais cliniques, rendant les résultats scientifiquement dénués de sens, et a manipulé l'enregistrement et la déclaration des événements indésirables pour minimiser l'apparence de préjudice.

 

Maryanne Demasi rapporte : Dans ce qui pourrait devenir l'un des procès pharmaceutiques les plus explosifs de l'histoire des États-Unis,  Robi contre Merck & Co , centré sur le vaccin Gardasil contre le VPH, devrait reprendre à Los Angeles en septembre 2025.

 

Au cœur de l’affaire se trouvent les allégations selon lesquelles Merck aurait déformé le profil de sécurité du Gardasil – allégations désormais étayées par des preuves solides.

Un rapport d'expert récemment rendu public, rédigé par le médecin danois et méthodologiste de recherche de renommée mondiale Peter C. Gøtzsche, soumis dans le cadre de la requête préliminaire, étaye les allégations contre Merck.

 

Son analyse médico-légale de 350 pages, désormais intégrée au dossier judiciaire officiel, met à nu un récit effrayant de truquage d’essais cliniques, d’échec réglementaire et de tromperie mondiale.

Selon Gøtzsche, Merck a déformé les données de ses essais cliniques de manière si approfondie que les résultats ont été rendus scientifiquement dénués de sens.

L’évaluation de Gøtzsche est claire et sans équivoque.

« Les essais sponsorisés par Merck ne peuvent pas être utilisés pour évaluer correctement les dangers des vaccins », écrit-il, ajoutant que la société « a gaspillé l’occasion d’étudier légitimement la sécurité du Gardasil ».

Après avoir examiné 112 000 pages de documents réglementaires, Gøtzsche a conclu que Merck avait manipulé ses données à un tel point qu'il serait « difficile, voire impossible » pour tout scientifique indépendant – ou même pour les régulateurs gouvernementaux – d'évaluer avec précision les dangers du vaccin.

Cela soulève désormais la question fondamentale : des millions d’adolescents ont-ils été induits en erreur en consentant à un vaccin dont les véritables risques de sécurité ont été délibérément occultés ?

Des procès conçus pour tromper

Dès le départ, Gøtzsche soutient que Merck a conçu ses essais cliniques non pas pour détecter les effets nocifs, mais pour les masquer.

Plutôt que d’utiliser un placebo inerte – comme une solution saline, la référence en matière de recherche clinique – Merck a utilisé un adjuvant à base d’aluminium comme contrôle dans tous les essais, sauf deux de petite taille.

Les adjuvants à base d’aluminium sont des neurotoxines connues qui déclenchent des réponses immunitaires et peuvent provoquer à elles seules des effets secondaires locaux et systémiques.

« Il est indéfendable que Merck ait évité de comparer son vaccin avec un placebo », écrit Gøtzsche.

Cette tactique avait un objectif clair : minimiser l’apparition d’effets indésirables en s’assurant que le groupe « témoin » subirait des effets secondaires similaires à ceux du groupe vacciné, faisant paraître le vaccin plus sûr en comparaison.

Même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que l’utilisation d’un comparateur actif comme un adjuvant au lieu d’un véritable placebo « rend difficile l’évaluation des effets nocifs d’un vaccin ».

C'est seulement sous la pression des régulateurs que Merck a mené deux petits essais utilisant un placebo salin.

Sanofi et Bristol Myers Squibb acceptent de verser 700 millions de dollars à Hawaï pour mettre fin à des poursuites contre le Plavix
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Publié le 12 mai 2025 - 10:32
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Plavix
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Le feuilleton Plavix prend fin aux États-Unis. Vendredi, les laboratoires américain, Bristol Myers Squibb (BMS) et français, Sanofi, ont conclu un accord avec l’État de Hawaï pour éviter un procès en appel lié à leur médicament Plavix. Après plus d’une décennie de procès et de condamnations, les deux sociétés ont accepté de payer 700 millions de dollars pour clore le litige.

Le Plavix, dont le principe actif est le clopidogrel, est un médicament anticoagulant largement prescrit pour prévenir la formation de caillots sanguins, notamment afin de réduire les risques d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus. Développé conjointement par le laboratoire américain Bristol Myers Squibb (BMS) et la firme française Sanofi, il agit en empêchant les plaquettes sanguines de s’agglutiner. Cependant, son efficacité dépend d’une activation enzymatique qui varie selon le profil génétique des patients.

Depuis plus de dix ans, BMS et Sanofi sont confrontés à des poursuites judiciaires initiées par l’État d’Hawaï, qui leur reproche de ne pas avoir suffisamment informé les médecins et les patients sur les limites d’efficacité du Plavix chez une partie de la population. Environ 30 % des patients, principalement d’origine asiatique ou des îles du Pacifique, des groupes ethniques fortement représentés à Hawaï, présentent en effet des variations génétiques qui limitent l’activation du médicament dans l’organisme, réduisant ainsi son effet protecteur contre les accidents cardiovasculaires. 

“Une victoire majeure”, se félicite Hawaï

Les autorités hawaïennes accusaient les laboratoires d’avoir minimisé ou retardé la diffusion de ces informations cruciales, alors que des études scientifiques en avaient déjà fait état.

Ce contentieux a donné lieu à plusieurs procès. Un premier jugement avait condamné les deux groupes à verser 834 millions de dollars à l’État d’Hawaï, mais cette décision a été partiellement annulée en appel, entraînant un nouveau procès. En mai 2024, la justice hawaïenne a durci la sanction, condamnant BMS et Sanofi à 916 millions de dollars, estimant qu’ils avaient “volontairement ralenti et amoindri les recherches sur le Plavix durant plus d’une décennie” et qu’ils n’avaient pas mis à jour les informations destinées aux prescripteurs locaux. 

Les deux laboratoires ont contesté cette décision, affirmant que la majorité des preuves scientifiques démontraient que le Plavix restait un traitement sûr et efficace, indépendamment de l’origine ethnique ou de la génétique du patient.

Vendredi, ce contentieux a pris fin. Bristol Myers Squibb ainsi que trois filiales de Sanofi aux États-Unis ont accepté de verser 700 millions de dollars à Hawaï, a annoncé l’État américain. 

Selon cet accord, le montant sera pris en charge à part égales par BMS et Sanofi. “Peu importe qu’il s’agisse d’une petite entreprise ou d’une compagnie pétrolière multimilliardaire, nous appliquerons sans relâche les lois hawaïennes sur la protection des consommateurs”, a déclaré la procureure générale de l’État, Anne Lopez, dans un communiqué de l’État. Le gouverneur, Josh Green, a salué une “victoire majeure”. “Les fonds seront versés par virement bancaire au plus tard le 9 juin 2025”, explique-t-on encore. 

Un revers judiciaire de plus pour Sanofi

Malgré leurs arguments pendant ces douze années de litige, les deux laboratoires décident ainsi de tourner la page d’une affaire susceptible de susciter des incertitudes sur leurs résultats et nuisible à leur image et leur réputation, déjà entachées par des revers judiciaires récents. 

En 2013, l’Autorité de la concurrence avait sanctionné Sanofi pour abus de position dominante à hauteur de 40,6 millions d’euros. Le laboratoire a été accusé d’avoir mis en place une stratégie de dénigrement à l’encontre des génériques de Plavix.

En septembre dernier, le laboratoire français était condamné dans une autre affaire similaire, qui a également duré une douzaine d'années. Il était question de l’antiépileptique Dépakine, pour lequel Sanofi a fait preuve de “défaut d’information” entourant les risques de la prise du médicament, aujourd’hui jugé “défectueux”. 

Commercialisé depuis 1967, le Dépakine a été responsable de nombreuses lourdes pathologies chez des milliers d’enfants suite à la prise du médicament par les mères au moment de la grossesse. L’Assurance-maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament ont estimé le principe actif du médicament responsable de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants, tandis que les troubles neurodéveloppementaux se retrouveraient chez 16 600 à 30 400 enfants. 

Selon le jugement, Sanofi est “responsable d’un défaut d’information des risques malformatifs et neurodéveloppementaux de la Dépakine, qu’elle commercialisait, du maintien en circulation d’un produit qu’elle savait défectueux, et d’une faute de vigilance au moment des grossesses de Mme Marine Martin (la plaignante à l’origine de l’affaire, NDLR), entre 1998 et 2002”.

 

 

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Levothyrox : Merck et l'ANSM mis en examen pour tromperie aggravée
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Publié le 12 mai 2025 - 20:15
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Le Levothyrox, fabriqué par Merck, dans une pharmacie de Saint-Gaudens le 4 décembre 2017
© REMY GABALDA / AFP/Archives
 

Mercredi 7 mai, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé la mise en examen des laboratoires Merck et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour tromperie aggravée. En 2017, une nouvelle formule du Levothyrox, prescrite à trois millions de Français, aurait provoqué d’importants effets secondaires chez des milliers de patients. 

Une étape décisive pour le combat judiciaire mené depuis sept ans par des associations de malades. En 2017, Merck modifie la composition du Levothyrox, sur demande de l’ANSM, en remplaçant les excipients de l’ancienne version. Résultat : une avalanche de plaintes de patients évoquant maux de tête, pertes de cheveux, vertiges ou insomnies. Une tempête d’autant plus mal gérée qu’aucune information claire n’a été donnée au moment de cette substitution. Comme un air de déjà-vu.

« Ce que j’ai vécu, c’est comme un empoisonnement », résume Sylvie Chéreau à France Info. Peau sèche, crampes, incapacité à vivre normalement… jusqu’à ce qu’elle revienne à l’ancienne formule.

La confirmation de la mise en examen, rendue publique par France Télévisions, représente une victoire symbolique pour les victimes, mais aussi un avertissement à l’industrie pharmaceutique. L’AFMT, l’Association française des malades de la thyroïde, qui s’était constituée partie civile dès 2018, salue « la reconnaissance d’indices graves ou concordants » qui accréditent la thèse d’une tromperie aggravée. L’entreprise allemande, elle, continue de nier toute faute : « Ni la qualité du médicament, ni les informations données aux patients ne permettent de mettre en cause Merck », insiste son avocat, Mario Stasi.

Au-delà du seul débat juridique, cette affaire (parmi tant d'autres) soulève une nouvelle fois la question épineuse de la confiance qu'on veut bien accorder aux institutions censées protéger la santé publique. Alors que Merck s’apprête à se pourvoir en cassation, l’ANSM, censée superviser et informer, est elle-même sur le banc des accusés. Et pendant que l’enquête pénale suit son cours, pendant que les victimes espèrent justice, tant d'autres scandales sanitaires attendent d'être révélés officiellement...

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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 16:22
Souvenez vous du mouvement immédiat de bouclier aux Antilles lors des mesures de vaccination Covid et pour cause, il y avait eut un précédent, le scandale sanitaire du Chloredécone (pesticide ultra-toxique qui a contaminé toute la faune et la flore des Antilles), l'affaire courre encore, malgré les années. Ceci pour des intérêts particuliers, des petits arrangements et plusieurs milliers de victimes, à votre avis leur feriez vous encore confiance aux autorités après ça.
Henry

 

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Chlordécone, comme une peau de banane pour l'État, qui se pourvoit devant le Conseil d'État contre sa condamnation
Auteur(s)
France-Soir avec AFP
Publié le 18 mai 2025 - 09:40
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Bananes des Antilles
Pixabay
 

L'État a formé un pourvoi contre la décision de la cour administrative d'appel de Paris qui avait reconnu sa responsabilité dans le scandale du chlordécone aux Antilles, un recours qui n'ulcère pas que les élus de Guadeloupe et de Martinique.

Un recours a été déposé devant le Conseil d'État, a confirmé une source proche du dossier vendredi à l'AFP.

La cour administrative d'appel, saisie par près de 1.300 plaignants, avait dans un arrêt rendu le 11 mars jugé que l'État avait "commis des fautes en accordant des autorisations de vente d'insecticides à base de chlordécone" et devait par conséquent indemniser les victimes démontrant un préjudice d'anxiété avéré.

Elle était allée plus loin que le tribunal administratif de Paris qui avait reconnu en 2022 les "négligences fautives" des autorités, mais rejeté les demandes d'indemnisation pour préjudice d'anxiété, faute d'éléments suffisamment circonstanciés à ses yeux.

La cour administrative d'appel, a elle estimé que "pour une dizaine de personnes" l'ayant saisie, les éléments apportés (analyses sanguines et études environnementales) permettaient d'établir une "exposition effective à la pollution des sols, des eaux ou de la chaîne alimentaire" et un risque élevé de développer une pathologie grave.

"Le recours de l'État est un refus d'assumer sa responsabilité, un déni de la réalité", ont écrit dans un communiqué commun les députés de Guadeloupe et de Martinique, qui "s'indignent" de ce "manque total de considération" pour la santé des citoyens ultramarins.

"En contestant cette décision de justice qui constituait, pour la première fois en France, une source d'espoir pour les plaignants et plus largement pour les peuples victimes de cette pollution (au chlordécone, NDLR), l'État persiste dans son aveuglement, dans son irresponsabilité et commet là une faute morale et humaine majeure d'une injustice flagrante", a également réagi le sénateur PS de Guadeloupe Victorin Lurel.

"Ce pourvoi est une claque portée à la dignité des Guadeloupéens et des Martiniquais. Une gifle infligée à la mémoire des victimes présentes et futures", s'est aussi ému le sénateur (RDPI) guadeloupéen Dominique Théophile.

Le chlordécone, pesticide répandu dans les bananeraies, est responsable d'une pollution massive et persistante des sols et de l'eau aux Antilles françaises.

Il avait été autorisé en France jusqu'en 1990 et bénéficié d'une dérogation jusqu'en 1993 aux Antilles, malgré les alertes de l'Organisation Mondiale de la Santé qui l'avait classé dès 1979 comme "cancérogène possible".

Plus de 90 % de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a conclu en juillet 2021 à une relation causale probable entre chlordécone et risque de cancer de la prostate.

Non seulement l'État ne veut pas prendre ses responsabilités, mais une fois de plus, il est à remarquer que les intérêts financiers et de production priment sur la santé des citoyens. C'est sans rappeler la guerre depuis des années contre le glyphosate de Bayer et les néonicotinoïdes qui nuisent tant à l'homme pour l'un qu'aux abeilles pour l'autre.

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