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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 17:24
Carlo Maria Viganò
 
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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 17:18
Le miscanthus, cette plante dépolluante aux mille vertus
 

 

Une collectivité iséroise mise sur le miscanthus, une graminée n’ayant besoin d’aucun intrant. Pour convaincre les agriculteurs de la cultiver, elle s’engage à acheter leur récolte afin de chauffer un gymnase.

 

Saint-Jean-de-Bournay (Isère), reportage

« C’est clairsemé, il y a des zones où rien ne pousse encore. Ils m’ont dit que c’était normal. Moi, j’ai l’habitude de semer au GPS, tout droit, tout régulier. Alors là, ça me change ! » À Saint-Jean-de-Bournay, à une cinquantaine de kilomètres de Lyon, Jean-Vincent Chollier se demande encore à quoi va ressembler son champ. Le végétal qu’il y a planté en avril dernier lui est inconnu.

Il s’agit du « miscanthus xgiganteus », une graminée qui, visuellement, ressemble à la canne de Provence ou à l’herbe de la pampa — sans le côté envahissant. « Il paraît que les rhizomes vont ramifier peu à peu », ajoute-t-il. Des rhizomes, il en a acheté 70 000, qui ont été répartis sur deux parcelles, pour un total de 3,4 hectares. Jean-Vincent Chollier et son frère Damien, avec lequel il est associé en Gaec, ont décidé de « jouer le jeu » : ils ont répondu positivement à la suggestion de la communauté de communes (comcom) de Bièvre-Isère. Celle-ci leur proposait de cultiver une plante qui n’a pas besoin de grand-chose : pas d’engrais chimiques ou de pesticides… L’intérêt est double : cela permet de diminuer la pollution des eaux due aux cultures alentour tout en proposant un débouché aux agriculteurs volontaires. La plante, une fois broyée, sert en effet à chauffer un futur gymnase tout proche.

La croissance du miscanthus est spectaculaire : cette parcelle a été récoltée en mars 2023. Après le passage de l’ensileuse, il ne restait plus que 10 centimètres de chaque plant. Mi-juillet, les tiges dépassent déjà les 3m. © Antoine Boureau / Reporterre

Cette collectivité réunit cinquante communes rurales du département de l’Isère, au centre du triangle Lyon-Grenoble-Valence. Un paysage vallonné, entre la vallée du Rhône et les contreforts du Vercors, qui compte 664 exploitations agricoles et 36 500 hectares de surface agricole utilisée, selon le recensement agricole de 2020. Sur ce territoire, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (l’établissement public qui audite l’état des ressources en eau du bassin hydrographique du Rhône) a identifié huit points de captages « prioritaires ». En clair : il est pollué — on y retrouve des résidus de nitrates et de pesticides. Lorsque l’Agence de l’eau émet un tel constat, les collectivités concernées sont tenues d’agir pour protéger l’aire d’alimentation du captage.

Vingt ans de stockage de CO2

Pour diminuer le recours aux pesticides et aux engrais (nitrates), le travail de coopération avec le monde agricole est incontournable. Les leviers sont multiples : promotion de la filière biologique, plantation de haies, développement du désherbage mécanique et des cultures à bas niveau d’intrants… Le miscanthus entre dans cette dernière catégorie. Mis à part l’année de la plantation, sa culture ne nécessite ni désherbage, ni engrais, ni arrosage — c’est bien simple, il pousse tout seul. Autre atout, c’est une plante vivace : elle repousse chaque année après la récolte. Sa durée de vie dépasse la vingtaine d’années. Vingt ans minimum, donc, durant lesquels les sols n’absorberont aucun intrant, et au contraire, stockeront durablement du CO2. Le miscanthus a donc tout pour lui, et c’est ce qui a séduit les élus, les techniciens de la communauté de communes et les experts de l’Agence de l’eau. Mais comment convaincre les exploitants de remplacer les céréales auxquelles ils sont habitués par cette plante qui ne se mange pas, ni par les humains ni par le bétail ?

Dans son rôle de financeur public, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse prend en charge 70% du poste de Sylvain Granger, de l’étude réalisée par la Chambre d’Agriculture, et une partie du surcoût de la chaudière biomasse. © Antoine Boureau / Reporterre

« Ce n’est pas que simple », résume dans une belle litote Éric Savignon, vice-président de Bièvre-Isère Communauté, chargé du grand cycle de l’eau. Tous le savent : pour que les agriculteurs se lancent, il faut qu’ils s’y retrouvent économiquement. Les tiges de miscanthus, qui peuvent dépasser quatre mètres de haut, se récoltent en mars, si sèches qu’elles ne contiennent plus que 15 % d’eau. Elles constituent une biomasse très absorbante qui peut servir de combustible, de litière, de paillis — autant de pistes de valorisation des récoltes. Seul hic, elles sont tellement légères et volumineuses que seule une utilisation locale est pertinente.

La communauté de communes a donc décidé de créer elle-même le débouché. Un gymnase est justement en construction, à quelques encâblures du point de captage. Il sera doté d’une chaudière polycombustibles, adaptée au broyat de miscanthus. Une étude « d’opportunité économique » a été effectuée par la chambre d’agriculture de l’Isère, avec le concours de l’Association pour une gestion durable de l’énergie. Elle a établi le nombre d’hectares de miscanthus à cultiver pour assurer le chauffage du gymnase et comparé la rentabilité du miscanthus par rapport à d’autres cultures locales, comme le maïs irrigué. Ces calculs ont permis d’établir un prix acceptable à la fois pour la collectivité et pour les agriculteurs : 130 euros la tonne. Montant que la comcom a décidé d’augmenter à 180 euros pour être encore plus incitative.

Jean-Vincent Cholliet, agriculteur à Royas, a consacré deux de ses parcelles à la culture du miscanthus. Il a l’avantage d’avoir suffisamment d’espace de stockage pour engranger la récolte et la livrer petit à petit au gymnase de Saint-Jean-de-Bournay. © Antoine Boureau / Reporterre

« On espère que cela fera ricochet dans d’autres collectivités »

Pour Jean-Vincent Chollier, le seuil de rentabilité du miscanthus « n’est pas miraculeux », certes, mais a l’avantage d’être assuré, loin des incertitudes qu’il vit avec le prix des céréales ou celui du lait. Le fait que le point de captage soit situé entre ses deux parcelles ne lui est pas non plus indifférent : « Ce qu’on fait a forcément un impact sur l’eau, on en est très conscient aujourd’hui. » Tout comme la proximité d’un lotissement, en bordure du champ. « Même si on traite toujours la nuit, on n’était jamais très à l’aise. Là, on n’aura plus à passer », dit-il. Et puis, même si chaque hectare de miscanthus lui a coûté 4 000 euros d’investissement, il n’en cède que 3,4 à cette innovation, sur les 330 qu’il cultive au total. Le risque est circonscrit. L’an prochain, les plants seront encore trop petits pour qu’il ait une récolte. Mais les feuilles, tombées à terre, lui épargneront désherbage et fertilisation. En 2025, il devrait avoir un rendement succinct, mais à compter de 2026, lui a-t-on promis, il peut compter sur quinze tonnes de biomasse à l’hectare. La communauté de communes s’est engagée à lui acheter sa récolte pour alimenter la chaudière du gymnase qui sera alors sorti de terre. Et si elle ne prend pas tout ? Il a lui-même une chaudière biomasse et ses cent vaches pourraient bénéficier d’une litière d’un nouveau type. Alors, pourquoi pas ?

La croissance erratique du miscanthus tout juste planté laisse perplexe les agriculteurs. Philip van der Pluijm, le technicien de culture de la société Novabiom, qui a fourni les rhizomes, la planteuse et les conseils agronomiques, les rassure : rien d’anormal ! © Antoine Boureau / Reporterre

À l’Agence de l’eau, on s’enthousiasme pour ce projet qui coche toutes les cases. Solène Dominjon, qui a suivi ce dossier pour l’établissement public, en énumère les vertus : « économie locale et circulaire, coconstruction, système gagnant-gagnant, des agriculteurs qui s’engagent, y compris financièrement, c’est assez rare ! Cela nous garantit vingt ans de pérennité d’action, sans intrant dans ces parcelles. On espère que cela fera ricochet dans d’autres collectivités. »

La comcom attend bien sûr des retombées sur la qualité de l’eau brute, mais surtout, elle espère lancer une dynamique. Car pour l’heure, seuls 3,4 hectares sont concernés sur les 662 hectares agricoles situés sur l’aire de captage. Au niveau national, cette culture reste également confidentielle — 11 000 hectares de miscanthus sont cultivés en France selon la filière. « Les quarante autres exploitants de la zone sont attentistes, reprend Éric Savignon, mais l’important, c’est que la collectivité initie les choses et s’engage aux côtés de ses agriculteurs pour leur garantir un revenu sans les montrer du doigt, comme c’est trop souvent le cas. C’est une incitation à faire évoluer les pratiques. » Jean-Vincent Chollier, lui, ne cache pas que sa curiosité l’a emporté : « J’aime bien essayer. » Il attend de voir si la graminée tient ses promesses.

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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 17:14
Contre la crise agricole, les circuits courts du Jura
 

La crise du monde agricole, qui à vrai dire ne date pas d’hier, est la résultante de deux facteurs. D’un côté, on trouve la domination de la production par la grande distribution, de sorte que les entreprises agricoles doivent atteindre un seuil de rentabilité élevé pour résister à la pression. De l’autre, la concurrence étrangère, aggravée par le fait que nos importations ne sont pas soumises aux contraintes règlementaires, forcément coûteuses, des producteurs européens. En France, la situation est encore pire, parce que la République ajoute encore des contraintes supplémentaires à ses agriculteurs, de sorte que, même à la seule échelle communautaire, ils sont pénalisés. Mais il y a aussi des motifs d’espoir. Yves-Marie Adeline nous montre, en prenant l’exemple du Jura, comme l’agriculture française sait aussi mettre en valeur des atouts locaux.
  
A banner reading “Let’s save agriculture” is attached to a farming vehicle, during a blockade by farmers on the A4 highway to protest over price pressures, taxes and green regulation, grievances that are shared by farmers across Europe, in Jossigny, near Paris, France, January 30, 2024. REUTERS/Yves Herman

Dès les années 50, le modèle agricole français s’est recomposé selon des schémas mondialistes : il fallait se servir de son légendaire potentiel agricole pour asseoir la puissance française dans le monde. Pour cela, sans nul doute, la France était forte de ses atouts : souvenons-nous du mot de Sully, le ministre d’Henri IV : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », à une époque où l’industrie n’existait pas encore. Mais cela signifiait surtout que la France ne comptait pas sur son commerce pour prospérer, au contraire de l’Angleterre ou de la Hollande. Après 1945, le business model s’est inversé : il fallait que la production française s’impose dans le monde, et de fait, elle s’est hissée au deuxième rang derrière les États-Unis, ce qui était une performance honorable quand on connaît l’immensité géographique de son rival. 

L’exception jurassienne : le succès des circuits courts

Mais pendant ce temps, à l’intérieur du pays, que s’est-il passé ? L’exportation exigeant de recourir à la quantité pour être rentable, ce sont les exploitations les plus intensives qui ont tiré leur épingle du jeu. De surcroît, en construisant la Communauté économique européenne, l’enrichissement mutuel des pays membres, sensible au début du processus, a coûté la vie aux plus petits paysans, suivant une logique capitaliste reproduite dans le fameux jeu du Monopoly.

Comme contre-exemple de cette politique économique, nous pouvons observer une sorte d’exception française, l’agriculture jurassienne, où l’on pratique le circuit court, peut-être à cause de la configuration géographique qui l’y prédispose ; mais rien n’interdit de s’en inspirer.

61% de la production y sont commercialisés dans le cadre de circuits courts de proximité. 173 entreprises viticoles pratiquent la vente en caveau. La viande bénéficie d’abattoirs de proximité à Lons-le-Saunier et Champagnole, ce qui permet de maîtrise tout le processus aboutissant à la vente, depuis l’élevage jusqu’à la livraison en passant par la découpe et le conditionnement. 76 exploitations commercialisent elles-mêmes la viande ou la charcuterie ; 10% du tonnage du célèbre Comté, ce fromage dont la réputation a largement dépassé les frontières régionales pour son goût délicieusement fruité, sont vendus sur place, dans des galeries aménagées et des magasins de vente, sans autre intermédiaire, ce qui assure 21% du chiffre d’affaires des fruitières.

Initiatives locales et partenariats pour un avenir durable

Ce modèle pourrait paraître obsolète, mais il ne l’est pas, il bénéficie au contraire de la révolution internet. À l’imitation des « drives » portant l’enseigne des grandes surfaces, un « drive fermier » permet au consommateur de commander ses produits sur internet puis de passer les prendre.

Toutes ces méthodes consolident l’Appellation d’Origine Protégée, même s’il y a encore des efforts à faire pour la volaille, les fameux poulets de Bresse dont un tiers seulement bénéficient de ce label.

Résultat de cette politique décidée sur place par les acteurs eux-mêmes, des Associations Pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne se sont créées, établissant un véritable partenariat entre un groupe de consommateurs et une ferme, basés sur un système de distribution de « paniers » composés de ses produits. Un rêve, pour beaucoup de producteurs, mais on voit qu’il peut devenir réalité.
 
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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 17:08

Une nouvelle étude examinant l’impact probable des bulletins de vote par correspondance frauduleux sur les élections de 2020 conclut que le résultat aurait « presque certainement » été différent sans l’expansion massive du vote par correspondance.

 

L’étude de l’institut Heartland a tenté d’évaluer l’impact probable que les bulletins de vote frauduleux déposés à la fois pour le candidat de l’époque, Joe Biden, et pour son adversaire, le président Donald Trump, auraient eu sur les résultats globaux de l’élection de 2020.

 

L’étude s’est basée sur les données d’un sondage Heartland/Rasmussen réalisé en décembre, qui a révélé qu’environ un électeur sur cinq ayant voté par correspondance avait admis avoir commis des actes potentiellement frauduleux lors de l’élection présidentielle.

Après avoir procédé à des analyses supplémentaires des données, les chercheurs ont conclu que la fraude sur les bulletins de vote par correspondance avait eu un impact « significatif » sur l’élection présidentielle de 2020.

Ils ont également constaté qu’en l’absence de l’expansion considérable des bulletins de vote par correspondance pendant la pandémie, qui s’est souvent faite sans l’approbation du législateur, le président Trump aurait très probablement remporté l’élection.

« Si l’élection de 2020 s’était déroulée comme toutes les élections nationales au cours des deux derniers siècles, où la grande majorité des électeurs ont voté en personne plutôt que par correspondance, Donald Trump aurait presque certainement été réélu », écrivent les auteurs du rapport.

Plus de 43 % des votes de 2020 ont été exprimés par courrier, soit le pourcentage le plus élevé de l’histoire des États-Unis.

« La plus grande histoire de l’année »

La nouvelle étude a examiné les données brutes de l’enquête réalisée en décembre conjointement par l’institut Heartland et Rasmussen Reports, qui a tenté d’évaluer le niveau de vote frauduleux qui a eu lieu en 2020.

 

L’enquête de décembre, que le président Trump a qualifiée de « plus grande histoire de l’année », suggère qu’environ 20 % des électeurs votant par correspondance se sont livrés à au moins une action potentiellement frauduleuse lors des élections de 2020, par exemple en votant dans un État où ils ne sont plus résidents permanents.

 

 

Dans la nouvelle étude, les analystes de Heartland affirment qu’après avoir examiné les données brutes de l’enquête, les avoir soumises à un traitement statistique supplémentaire et à une analyse plus approfondie, ils pensent maintenant pouvoir conclure que 28,2 % des personnes interrogées qui ont voté par correspondance ont commis au moins un type de comportement qui est « dans la plupart des circonstances, illégal » et qui peut donc être assimilé à de la fraude électorale.

« Cela signifie que plus d’un bulletin de vote sur quatre déposé par courrier en 2020 a probablement été déposé de manière frauduleuse et n’aurait donc pas dû être compté », écrivent les chercheurs.

Un rédacteur et chargé de recherche de l’institut Heartland, qui a participé à l’étude, a expliqué au Epoch Times lors d’un entretien téléphonique qu’il existe d’étroites exceptions où un comportement étudié peut être légal, comme le fait de remplir un bulletin de vote par correspondance au nom d’un autre électeur si cette personne est aveugle, analphabète ou handicapée, et demande de l’aide.

Toutefois, Jack McPherrin, chargé de recherche, a déclaré que ces cas se situaient dans la marge d’erreur et qu’ils n’étaient pas statistiquement significatifs.

Quelles sont les implications ?

En plus de réévaluer l’ampleur globale probable des bulletins de vote par correspondance frauduleux lors des élections de 2020, les analystes de Heartland ont calculé l’impact potentiel que les bulletins de vote par correspondance frauduleux auraient pu produire dans les six États clés que le président Trump a officiellement perdus.

Ce calcul a ensuite été utilisé pour déterminer l’impact des bulletins de vote par correspondance potentiellement frauduleux sur le résultat global de l’élection de 2020.

 

Tout d’abord, les chercheurs ont analysé les résultats électoraux dans les six États clés – Arizona, Géorgie, Michigan, Nevada, Pennsylvanie et Wisconsin – selon le scénario de 28,2 % de bulletins postaux frauduleux qu’ils ont estimé sur la base des données brutes de l’enquête.

Ils ont ensuite calculé les résultats électoraux dans les six États selon les différents scénarios, chacun avec un pourcentage supposé inférieur de bulletins frauduleux, allant de 28,2 % à 1 %.

Pour chacun des 29 scénarios évalués, les chercheurs ont calculé le nombre estimé de bulletins frauduleux, qu’ils ont ensuite soustrait des totaux des votes en 2020 pour obtenir une nouvelle estimation des totaux des votes.

Dans l’ensemble, sur les 29 scénarios présentés dans l’étude, les chercheurs ont conclu que le président Trump aurait remporté l’élection de 2020 dans tous les cas sauf trois.

Plus précisément, ils ont calculé que les seuls scénarios qui confirmeraient le résultat officiel de l’élection de 2020, à savoir la victoire du candidat Biden, correspondaient à des niveaux de fraude sur les bulletins de vote par correspondance compris entre 1 et 3 % des bulletins déposés.

Des taux de fraude supérieurs à 3 % signifieraient, selon l’étude, un plus grand nombre de votes frauduleux de Biden qui devraient être soustraits du total, plaçant le président Trump en tête.

Par exemple, l’ajustement du décompte des voix en cas de taux de fraude compris entre 13 et 6 % signifierait que le président Trump aurait remporté l’Arizona, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin, mais qu’il aurait perdu dans le Michigan et le Nevada.

Dans un tel scénario, le président Trump aurait remporté 289 voix au collège électoral, contre 249 pour le candidat Biden.

 

Dans les scénarios de fraude de 5 à 4 %, chaque candidat aurait obtenu 269 voix au collège électoral, mais le président Trump aurait probablement quand même gagné parce que les républicains contrôlaient plus de délégations d’État et que, dans un scénario d’égalité, le Congrès aurait voté sur la base du nombre de délégués.

Cependant, les chercheurs ont exprimé leur confiance dans leur évaluation globale selon laquelle le niveau de fraude des bulletins de vote par correspondance était supérieur à 25 %, ce qui indique une victoire réelle de Trump.

« Nous n’avons aucune raison de croire que notre enquête a surestimé la fraude électorale de plus de 25 points de pourcentage, et nous devons donc conclure que les meilleures preuves disponibles suggèrent que la fraude des bulletins de vote par correspondance a eu un impact significatif sur l’élection présidentielle de 2020, en faveur de Joe Biden », ont écrit les auteurs de l’article.

 

 

Critique des sondages

Jim Womack, président de l’équipe d’intégrité électorale de Caroline du Nord, a déclaré à Epoch Times, lors d’une interview précédente et dans des commentaires écrits supplémentaires en réponse à la nouvelle étude, qu’il pensait que les questions de l’enquête étaient erronées et qu’elles rendaient l’enquête statistiquement insignifiante, bien que non dénuée de valeur.

« Nous savons qu’il y a eu des fraudes lors des élections de 2020, mais on ne peut pas conclure qu’il y en a eu 20 %, 10 % ou même 5 % sur la base de l’enquête parce que les questions qui pourraient mener à de telles conclusions n’étaient pas claires », a déclaré Womack.

Cependant, il a déclaré que les questions de l’enquête sur lesquelles Heartland a basé ses recherches n’étaient pas claires. Il a fait valoir que les questions mêlaient des activités légales et illégales et qu’il était donc impossible de conclure avec certitude à des pourcentages spécifiques de fraude par bulletin de vote postal.

Par exemple, Womack a souligné qu’il est légal et autorisé dans tous les États que les personnes qui, en raison d’une cécité, d’un handicap ou d’un analphabétisme, demandent ou nécessitent une aide pour remplir les bulletins de vote par correspondance, obtiennent cette aide.

 

Toutefois, la formulation de l’une des questions de l’enquête – « Au cours des élections de 2020, avez-vous rempli un bulletin de vote, en partie ou en totalité, au nom d’un ami ou d’un membre de la famille, tel qu’un conjoint ou un enfant ? » – ne faisait pas de distinction entre les formes légales et illégales de remplissage d’un bulletin de vote par correspondance au nom de quelqu’un.

Par conséquent, 21 % des personnes ayant répondu « oui » à cette question ne signifient pas nécessairement que ce pourcentage de personnes a effectivement commis une fraude électorale, a soutenu Womack.

Womack a également déclaré qu’une autre question de l’enquête – « Au cours des élections de 2020, avez-vous déposé un bulletin de vote par correspondance dans un État où vous n’étiez plus résident permanent ? » – à laquelle 17 % des personnes ont répondu par l’affirmative – ne permet pas non plus de conclure que tous ces cas étaient illégaux. En effet, comme l’a souligné Womack, les lois fédérales et étatiques autorisent certains électeurs (tels que les citoyens enregistrés auprès de l’UOCAVA) à voter dans un État où ils ne sont plus résidents permanents dans certaines circonstances.

« Nous devrions approfondir ces réponses pour déterminer si elles sont frauduleuses ou non », a déclaré Womack.

Quoi qu’il en soit, il a félicité l’institut Heartland de s’être penché sur la question de la fraude des bulletins de vote par correspondance et d’avoir sensibilisé le public à ce qui, selon lui, est un problème important.

Réponse aux critiques

Interrogé sur les objections de Womack, McPherrin, de l’institut Heartland, a déclaré à l’Epoch Times qu’il s’en tenait aux conclusions de l’étude.

Par exemple, McPherrin a reconnu qu’il est légal pour les personnes aveugles, handicapées ou analphabètes de se faire aider par quelqu’un pour remplir un bulletin de vote.

Toutefois, il a affirmé que le nombre de ces personnes ayant répondu à l’enquête Heartland/Rasmussen (basée sur un échantillon représentatif de 1 085 électeurs probables) aurait probablement été minime.

« Il serait difficile d’imaginer que des dizaines de personnes aveugles, analphabètes ou handicapées répondent à ce sondage », a-t-il déclaré, ajoutant que la fraction probablement minuscule des personnes interrogées qui entrent dans cette catégorie serait statistiquement insignifiante et n’aurait pas d’impact sur les résultats globaux de l’enquête.

Mais même si cette question particulière n’est pas posée en raison de préoccupations quant à sa clarté, le pourcentage de personnes ayant admis une activité électorale potentiellement frauduleuse serait toujours d’environ une sur cinq, a-t-il déclaré.

McPherrin a déclaré que son équipe et lui-même avaient reçu et examiné les critiques de Womack et qu’ils pensaient que les points qu’il soulevait avaient une certaine validité, mais pas suffisamment pour affecter leurs conclusions de manière significative.

Il maintient que l’étude montre clairement que si les élections de 2020 avaient été aussi justes et sûres que les précédentes, le président Trump aurait « presque certainement » été réélu pour un second mandat.

 

Womack continue de critiquer la conception des questions de l’enquête, en fournissant à Epoch Times une déclaration écrite le 8 février qui qualifie l’enquête de « très mal construite, ne parvenant pas à saisir ne serait-ce qu’un seul cas de fraude électorale probable ».

Il a affirmé que les questions de l’enquête étaient « vagues et ambiguës, mélangeant les comportements permis et non permis, diminuant ainsi la qualité et l’utilité des réponses ».

En outre, Womack a affirmé que la propagation du contenu de l’enquête fait plus de mal que de bien et risque de saper le travail et la réputation « d’organisations légitimes d’intégrité électorale comme l’EIN », en référence à l’Election Integrity Network, un projet de l’Institut de partenariat conservateur.

En attendant, les auteurs de l’étude de Heartland appellent les législateurs des États à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir que l’élection présidentielle de 2024 soit aussi sûre que possible, principalement en limitant sévèrement le vote par correspondance et en adoptant d’autres politiques de bon sens pour empêcher la fraude électorale par correspondance.

Source: The Epoch Times, le 10 février 2024Traduction par Aube Digitale

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 11:52

Si vous désirez en voir des extraits ciblés SUR CE SITE

 

 

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Vladimir Poutine à propos du dollar américain: « Le dollar est la principale arme utilisée par les États-Unis pour préserver leur puissance à travers le monde. Même les alliés des États-Unis réduisent désormais leurs réserves en dollars. »

 

Poutine souligne la dangerosité de l'effondrement du dollar et des moyens auxquels les USA pourraient recourir !

 

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NEW : Tucker Carlson est qualifié de suprêmaciste blanc adulé par le KKK sur le plateau TV de LCI.

L’ITV sort ce soir à minuit 😘 https://t.co/xryaB9gfjr

— Le Canal 17 (@MaelAffarezzo) February 8, 2024

Poutine le confirme : les États-Unis ne sont pas dirigés par leurs élus

TUCKER : « Ainsi, vous avez décrit à deux reprises que les présidents américains prenaient des décisions et étaient ensuite sapés par les chefs de leurs agences. On dirait donc que vous décrivez un…
https://t.co/nSg4CBwi1N

— Péonia (@CalliFanciulla) February 9, 2024

 

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La Russie affiche une santé économique plutôt insolente. L’économie russe a renoué avec la croissance en 2023, comme si les sanctions occidentales n'avaient aucun effet…#ApollineMatin pic.twitter.com/xLZBudCNvn

— RMC (@RMCInfo) February 8, 2024

 

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Les Américains devraient garder à l’esprit que les Russes ne peuvent pas oublier leur expérience historique – Larry Johnson, vétéran de la CIA

 

L’entretien du président russe Vladimir Poutine avec le journaliste américain Tucker Carlson a montré que ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine et dans le monde n’est pas quelque chose qui s’est développé au cours des 50 dernières années, selon Larry Johnson, officier du renseignement à la retraite de la CIA et responsable du Département d’État.

« Poutine croit, comme moi, que l’histoire contribue à façonner le présent. Et si vous ne comprenez pas où vous êtes allé, vous aurez du mal à comprendre où vous allez », a déclaré Johnson.

« Je pense qu’il est difficile pour l’Américain moyen de comprendre cela, car les États-Unis d’Amérique existent depuis à peine moins de 250 ans. Cela représente donc seulement un quart de l’histoire de la Russie. »

En ce qui concerne la guerre par procuration de l’OTAN en Ukraine, il convient de rappeler que les événements de la Seconde Guerre mondiale sont encore « très frais » dans la mémoire des Russes et que les dommages infligés aux Russes par les nazis ne peuvent pas être facilement oubliés. , selon le vétéran de la CIA.

La Russie n’a pas déclenché le conflit en Ukraine en 2022, a souligné Poutine lors de l’interview, mais a tenté de mettre fin aux hostilités colportées par le régime de Kiev post-coup d’État soutenu par les néo-nazis. La dénazification reste l’un des objectifs clés de l’opération spéciale russe, a déclaré le président russe, faisant référence à l’Ukraine moderne qui fait des anciens collaborateurs d’Hitler Stepan Bandera et Roman Shukhevych des héros nationaux.

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 11:50

Ce recours en justice met en oeuvre ce que l'on nomme le False Claims Act, ç'est à dire une vente frauduleuse vantant des effets de produits (donc falsifications de données)  alors qu'i n'en n'est rien et cela à de lourdes conséquences.

 

Cette décision dégagerait l'Etat Américain de toute responsabilité ultérieure concernant les accidents vaccinaux

 

 

En effet n'importe quel citoyen Américains peut saisir la justice sur le fait de tromperie  pour des marchés publics en vertu de la False Claims Act, ce qui est le cas par l'avocat d'un lanceur d'alerte

 

On comprend pourquoi Pfizer s'est fait désincrire de la liste des Sociétes Cotées en Bourse au NEW YORK stock exange

 

N.B : Pfizer a déjà été condamnée pour les mêmes faits en 2009 pour la somme de 2,3 milliards de dollars

 

Henry

Action en Justice Explosive : Le Texas Accuse Pfizer de Fausser les Faits sur le Vaccin COVID !
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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 11:42
Les paysans trahis une fois de plus par le syndicat

Arnaud Rousseau à la tête de 3 fermes SCEA, pour lesquelles il touche, chiffres 2022 : 178010€ d’argent du contribuable (prime PAC (politique agricole commune)), 700 hectares

1.Président du syndicat FNSEA représentant de l’agro-industrie

2.Directeur de la multinationale Avril,7 Mds€ de CA

3.Administrateur de SAIPOL (filiale d’Avril agrocarburants Diester) 3Mds€ de CA

4.Directeur général de Biogaz du Multien (2 000 000€ de CA)méthanisation

5.Président du conseil d’administration Sofiprotéol (filiale du Groupe Avril) Fondé par le groupe Avril, 9Mds€ de CA. Le 09-01-2024 Sofiprotéol s’associe avec Unigrain (Société d’investissement dans la filière agroalimentaire) 950 M€ CA pour un projet commun : Développeur de terroirs🥴 valorisation des oléagineux et protéagineux

6.Vice-président FOP Fédération des producteurs d’oléagineux et de protéagineux

7.Dirigeant de SPONDEO

8.Maire depuis 2014

9.Vice-président de la CC du pays de l’Ourcq

Source : Morzhed-Hoch

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 11:09
Démissions en série chez les médecins de l’armée: « Petit à petit les hôpitaux sont en train de s’écrouler… d’ici peu, si on continue comme cela, il n’y a aura plus de service de santé des armées ! »

 

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 10:46
 
 
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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 09:19

 

Petit à petit, les Etats Américains commencent à s'affranchir du poids des oligarques que soutien Washington et l'Etat profond !

 
 
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