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18 février 2024 7 18 /02 /février /2024 11:09
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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 12:10

Robert Fitzgerald Kennedy jr dévoile les agissements de Blackrock pour la consommation de la guerre en Ukraine via le biais de complexes militaro industriels, mais il montre également la méthodologie de Blackrock en coulisse pour endetter l'Ukraine et mettre le pays à sa merci (ça ne vous rappelle rien). Vous trouverez des liens sur les pratiques occultes du groupe via ses filiales pharmaceutiques et ses bio labs.

 

L'implication de Blackrock dans une économie nationale ne doit pas être vue comme un avantage mais une prédation à plus ou moins long terme, ainsi nous devons conclure que l'opportunité de l'ouverture politique par Macron à ce genre de personne n'est pas un avantage pour le peuple Français mais bien une perte.

Tout le secteur public sera vendu à terme, comme les entreprises qui sont cédées au rabais !

Ne vous y trompez pas, et ceci pour des intérêts privés

 

Henry

Blackrock, Vanguard, StateStreet.. La finance et le complexe militaro-industriel.
 
 
Le dépeçage de la bête France a déjà commencé !
 
 
Des nourrissons ukrainiens utilisés par de grandes sociétés pharmaceutiques occidentales
 
 

Des laboratoires d’armes biologiques, et maintenant des tests sur des enfants ukrainiens depuis 2014. Rien dont nous ne soyons déjà conscients, mais tout cela devient sérieux. Les victimes revendiquent le meurtre et la dissimulation par les sociétés pharmaceutiques occidentales.

💥Toutes les grandes entreprises ont été nommées : Pfizer, AstraZeneca ou encore Sanofi.

 
Le député ukrainien d’Arakhamia affirme que Boris Johnson a empêché l’accord de paix avec Poutine !

 

Johnson le psychopathe est un menteur et tous les médias aux ordres également ! C’est bien l’OTAN, la CIA et ses pantins qui veulent la guerre !

Là ou tout n'est que "Stupre, luxe et volupté" à côté de l'abysse !
Luxe en Temps de Guerre : Comment Zelensky Détourne l’Argent de l’Ukraine pour Son Plaisir Personnel !

 

 

En pleine tourmente du conflit ukrainien, des accusations explosives émergent, jetant une ombre sur le président Volodymyr Zelensky. Loin des champs de bataille où les citoyens ukrainiens luttent et souffrent, une controverse secoue l’image du leader. Des révélations troublantes pointent du doigt Zelensky, l’accusant d’utiliser les fonds destinés au soutien de la guerre pour s’offrir un train de vie extravagant à Dubaï. Selon Viktor Medvedtchouk, parlementaire ukrainien en exil et connu pour être un proche de Vladimir Poutine, Zelensky aurait détourné pas moins de 91 millions de dollars pour acquérir une propriété de luxe ainsi que deux yachts somptueux.

Ces acquisitions, réalisées via des intermédiaires, soulèvent des questions brûlantes sur les priorités du président ukrainien. Medvedtchouk critique vertement Zelensky pour avoir choisi le luxe et l’opulence alors que les pensionnaires ukrainiens, souvent évoqués dans ses appels à l’aide en Occident, sont laissés dans le besoin. Il accuse le président d’envoyer l’argent « honnêtement gagné » du conflit ukrainien vers des comptes offshore, négligeant ainsi d’investir dans l’économie, la défense et la souveraineté de l’Ukraine.

Cette affaire met en lumière les tensions et les contradictions au cœur du leadership ukrainien en ces temps de crise. Alors que Zelensky se présente comme un symbole de résistance et de détermination face à l’adversité, ces accusations le peignent sous un jour radicalement différent, celui d’un dirigeant peut-être plus préoccupé par son confort personnel que par le bien-être de son peuple et la défense de son pays. La crédibilité et l’image de Zelensky sont ainsi mises à rude épreuve, suscitant un débat houleux sur la véritable nature de son engagement envers l’Ukraine.

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 11:37

Bienvenue chez les hérétiques !

Après l'infaillibilité pontificale, le gouvernement décide de l'infaillibilité pharmaceutique et son incontestabilité !

 

Bientôt bûchers et autodafés pour servir la foi des intérêts Jupitériens !

 

 

La France à la croisée des chemins puisque le peuple est amorphe du moins dans sa majorité. Le couperet de la censure va bientôt tomber et enténébrer le pays jusqu'à la fin du mandat de celui qui à la fin sera honnit de tous.

Voyez en ces jours le funeste destin des nations qu'on assassine au nom d'intérêts supérieurs qui nous seraient utiles et bienfaiteurs.

Une dictature qui s'installe a toujours le principe d'agir pour le bien de son peuple, et ç'est bien ce que l'on nous sert, avec un aplomb et une morgue égale à celle des officiants de la période de Vichy.

Alors ! Priez, ou battez vous, ne dit-on pas "Aides toi ! Le ciel t'aidera !" car ils vous réduiront à ramper  à leur pieds pour leur imploriez pitié !

 

Henry

 

Nicolas Dupont Aignan fait le meilleur point sur la situation !

 

Henry

 

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LE MANDAT DE TROP !
 
 

 

Philippe Herlin: « Et voilà, l’article 4 est adopté lors d’un 2ème vote. La France devient formellement une dictature ! »

 

 

La liste des partis ou l'on ne s'est visiblement pas mobilisés pour une question cruciale de liberté d'opinion ! Après le Parlement Européen, sera t on trahit par celui de France !
 
 

Que s'est il passé à l'Assemblée Nationale

 

 

 
 
 
 
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Didier Raoult : « Dans la loi Darmanin on parle des sectaires, c’est-à-dire que vous représentez une secte opposée à la foi officielle ! »
 
 
 
 
 
Pour l’avocat Di Vizio, la loi contre les dérives sectaires pourrait carrément se retourner contre ceux qui en sont à l’initiative : « Ces imbéc*les n’ont pas réalisé qu’avec cette loi, toutes les directives possibles et imaginables peuvent tomber sous le coup de la loi! »
 

 

 

Passe d'armes à l'Assemblée Nationale lors du premier vote, l'article 4 était rejeté à 8 voix, 8 voix seulement ç'est ce que vaut la liberté en France mais était ce un barroud d'honneur ou encore une démonstration calculée.

 

 

 

 

 

 

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 11:08

C'est une attaque en règle contre les médias qui ne sont pas dans la ligne éditoriale Macroniste ; le Conseil d'Etat assez servile vis à vis de l'Exécutif instaure une règle par l'ARCOM de censure  vis à vis de CNEWS entre autres, mais cela va de paire avec une autre loi, celle  sur les dérives sectaires que le gouvernement essai de faire passer par maintes subterfuges au Sénat puis à l'Assemblée Nationale.

 

Nous voilà donc dans un virage important de la politique Française, un virage totalitaire, du moins les prémices d'un plan nettement plus large de soumission du peuple Français, donc dans un premier temps celui de ne pas l'informer pour pouvoir agir à sa guise en le manipulant par une information officielle  et pour ce cas de figure comme je le pressent une nouvelle plandémie, dont l'OMS aurait toute latitude puisque les Etats lui auront délégués le pouvoir de déclarer une pandémie mais aussi l'obligation vaccinale, qui par ce biais de censure deviendrait incontestable ; la loi sur les dérives sectaire permettrait entre autre d'incarcérer pour un an et 15 000 euros d'amende tout opposant à la décision !

 

Musèlement de la communication 2.0 made in Macronistant.

 

Henry

 

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Oh ! Grand Jupiter quand allez vous nous les lâcher !
 
 

 

 

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 11:07

Ce que l'on apprend dans cette vidéo ç'est qu'en Angleterre également sévit une censure d'Etat sur le sujet ; alors que les procédures judiciaires  et les études démontrant la nocivité des vaccins se multiplient partout dans le monde Occidental !

 

Henry

 

 

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« Macha », malgré la censure dont elle fait l’objet, apporte son témoignage pour nous tous sur TPMP.

 
Commission royale d’enquête COVID – Pr Ian Brighthope

« Commission royale d’enquête COVID – Pr Ian Brighthope » Pr Ian Brighthope : « Cela n’aurait jamais dû être injecté à un seul être humain… Cela ne restera jamais dans le muscle, contrairement à ce que l’on nous avait promis. Ça se déplace dans tout le corps. Ça se propage dans le cerveau, le cœur, les vaisseaux sanguins, les testicules et les ovaires. C’est la raison pour laquelle nous voyons tant de personnes souffrir d’effets indésirables graves ». Source (Le Déclencheur)

Censure –«On est arrivé à un degré de dictature invraisemblable»–Didier Raoult

Didier Raoult : « La science, c’est la négociation entre le ministère et l’industrie pharmaceutique »

Rapport choquant du #CDC : le risque de maladie cardiaque auto-immune monte en flèche après la vaccination contre le COVID

 

Source

Une étude des Centers for Disease Control et de la Food and Drug Administration des États-Unis, rapportée par http://Expose-news.com , a reconnu que le risque de myocardite suite à la vaccination avec le « vaccin » à ARNm Covid monte en flèche, étant environ 133 fois plus élevé.

Cela signifie que la vaccination contre le COVID-19 augmente de 13 200 % le risque de myocardite, une maladie auto-immune qui provoque une inflammation du cœur.

L’étude, menée par des chercheurs des Centers for Disease Control (CDC) américains ainsi que de plusieurs universités et hôpitaux américains, a examiné les effets de la vaccination avec les produits Pfizer-BioNTech et Moderna.

Les auteurs de l’étude ont utilisé les données obtenues à partir du système de reporting VAERS du CDC, qui ont été recoupées pour garantir qu’elles répondaient à la définition de la myocardite du CDC. Ils ont également constaté que, compte tenu de la nature passive du système VAERS, le nombre d’incidents signalés pourrait sous-estimer l’ampleur du phénomène.

1 626 cas de myocardite ont été étudiés et les résultats ont montré que le produit Pfizer-BioNTech était associé à un risque plus élevé de 105,9 cas par million de doses après le deuxième vaccin dans le groupe des hommes âgés de 16 à 17 ans et de 70,7 cas par million de doses après le deuxième vaccin. la deuxième injection dans le groupe des hommes âgés de 12 à 15 ans. Le groupe d’âge des hommes de 18 à 24 ans présentait également des taux de myocardite significativement plus élevés pour les produits Pfizer et Moderna (52,4 et 56,3 cas par million, respectivement).

L’étude a révélé que le délai moyen d’apparition des symptômes était de deux jours et que 82 % des cas étaient des hommes, ce qui concorde avec les études précédentes. Environ 96 % des personnes touchées ont été hospitalisées, la plupart étant traitées avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens ; les symptômes chez 87% des personnes hospitalisées ont disparu au moment de leur sortie.

Au moment de l’analyse des données, deux rapports faisant état de décès de personnes de moins de 30 ans potentiellement atteintes de myocardite faisaient toujours l’objet d’une enquête et n’étaient pas inclus dans le décompte des cas.

Parmi les symptômes signalés figuraient : des douleurs, pressions ou inconforts thoraciques (89 %), un essoufflement (30 %), des résultats ECG anormaux (72 %) et des résultats anormaux d’IRM cardiaque (72 %).

Compte tenu de la pléthore d’études confirmant le lien entre la vaccination contre le Covid et la myocardite, le CDC a commencé une surveillance active des adolescents et des jeunes adultes pour suivre leurs progrès en matière de blessures post-vaccinales. Cependant, les données sur les résultats à long terme ne sont pas encore disponibles.

Pendant ce temps, l’American Heart Association et l’American College of Cardiology recommandent aux personnes atteintes de myocardite d’éviter les sports de compétition pendant trois à six mois et de reprendre un exercice vigoureux seulement après avoir obtenu des résultats normaux d’électrocardiogramme et d’autres tests.

 
 

 

Les syndicats de la police italienne tirent la sonnette d’alarme face à l’augmentation du nombre de décès de policiers après la vaccination contre le COVID-19

Dr. William Makis MD

 

Les syndicats de la police italienne tirent la sonnette d’alarme face à l’augmentation du nombre de décès d’officiers après la vaccination contre le COVID-19 .

par Aussie17

Faits saillants—- Déclaration d’Antonio Porto, secrétaire général du Syndicat italien de la police : « Ici, nous avons des jeunes collègues, 29, 34, 40 ans. Mais des gens qui allaient bien. Le mois dernier, du 15 décembre à aujourd’hui, J’ai eu connaissance de sept policiers qui sont morts subitement. L’année dernière, nous en sommes presque à 50. Si ce n’est plus. » Déclaration d’Aldo Di Giacomo, secrétaire général du Syndicat de la police pénitentiaire « Au cours des 13 derniers mois, nous avons eu 41 policiers pénitentiaires qui sont morts subitement. Avec une augmentation de 200% par rapport aux années précédentes . Mais ces données sur ces morts subites nous inquiéter, et pas peu. »

Comme l’explique Antonio Porto, pour entrer dans la police, il faut passer des examens médicaux spécifiques et rigoureux. La présence de morts subites parmi les policiers est donc encore plus alarmante et nécessite des enquêtes. Pour rejoindre la police, vous devez avoir une santé et une constitution physique solides. C’est une condition de base pour entrer dans la police. Ainsi, si quelqu’un rejoint le groupe, cela signifie qu’il est en bonne santé et qu’il ne devrait pas mourir au bout de deux ans. Nous avons notre chère Rafaela De Luca, entrée et décédée après trois ans de service. Alors, qu’est-ce qui a causé ce décès ?

Source (en anglais) : Makismd.substack.com

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 10:29

Toutes les informations sur la crise agricole en lien "Agriculture" dans  "catégories" à droite sur le site !

Agriculture  : "C’est tout le système qu’il faut changer. Les politiques veulent nous tuer"
 
 

L'agriculture Française il y à a peine 60 ans ! (Dans certaines régions)

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 10:20

 

 

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La tragique auto-destruction d’un Israël enragé
 

 

Les énergies de la résistance perceront à travers la “révolution” propre à l’Occident et la “guerre civile” qui se prépare.

Israël est coincé, comme cela devient évident pour de nombreux Israéliens. Un correspondant israélien (anciennement secrétaire de cabinet) en illustre la nature :

La signification de la défaillance du 7 octobre n’est pas seulement la perte de vies humaines … mais surtout la transformation potentielle de la façon dont Israël est perçu … comme n’étant plus à craindre par les acteurs du Moyen-Orient.

 

 

Les dirigeants israéliens doivent comprendre que nous ne pouvons plus nous contenter d’un “sentiment de victoire” au sein du public israélien… Il n’est pas certain que la victoire à Gaza suffise à restaurer la peur d’Israël aux niveaux que nous avions vis-à-vis de nos ennemis. Une victoire qui se résumerait à la libération des captifs et à des mesures de confiance visant à établir un État palestinien ne suffirait pas à consolider l’image d’Israël à cet égard.

Si le bourbier de Gaza … amène les dirigeants [israéliens] à réaliser qu’ils ne sont pas en mesure de présenter une victoire claire sur ce front, une victoire qui conduirait à un changement stratégique dans la région, ils doivent envisager de changer de front et de réaffirmer la dissuasion israélienne en éliminant la menace stratégique au Liban … La victoire contre l’une des organisations terroristes les plus riches et les plus puissantes du monde – le Hezbollah – peut rétablir la dissuasion dans la région en général… Israël doit éliminer la menace du nord et démanteler la structure de pouvoir que le Hezbollah a construite au Liban, quelle que soit la situation dans le sud.

Mais sans victoire dans le sud, un succès significatif dans le nord devient d’autant plus important.

La citation ci-dessus va directement au cœur du problème. C’est-à-dire : comment sauver le sionisme ? Tout le reste du “bla-bla” émanant des dirigeants mondiaux n’est que du bluff. Non seulement Gaza ne donne PAS aux Israéliens un sentiment de victoire, mais au contraire, elle fait largement proliférer une violente colère face à une défaite surprise et “honteuse” .

Certains membres du cabinet de guerre (notamment Eisenkot) suggèrent qu’Israël regarde la vérité en face : il devrait capituler face au Hamas, donner une chance à un cessez-le-feu, libérer les Palestiniens incarcérés et sauver les otages détenus à Gaza.

Je pense qu’il est nécessaire de dire clairement qu’il est impossible de ramener les otages en vie dans un avenir proche sans un accord [de cessez-le-feu], et que quiconque raconte des mensonges à l’opinion publique ne fait que raconter des mensonges.

Mais ce n’est pas le sentiment qui prédomine parmi les Israéliens. La dernière enquête sur l’indice de paix reflète la morosité ambiante : 94 % des Juifs pensent qu’Israël a utilisé la bonne puissance de feu à Gaza (ou “pas assez” (43 %)). Les trois quarts des Israéliens pensent que le nombre de Palestiniens blessés depuis octobre est justifié pour atteindre ses objectifs ; deux tiers des répondants juifs affirment que le nombre de victimes est tout à fait justifié (21 % seulement disent qu’il est “quelque peu” justifié).

Le véritable prix à payer par Israël n’est cependant pas simplement la libération de prisonniers palestiniens (même si cela créerait en soi un tollé populaire), mais plutôt la crainte qu’un acquiescement aux demandes du Hamas ne sonne le glas du paradigme de sécurité israélien.

Ce paradigme consiste en un “contrat” quasi-religieux selon lequel les Juifs jouiront de la sécurité partout et en tout lieu sur la terre d’Israël – grâce à la matrice élaborée de la précarité radicale du territoire et des droits imposés aux non-Juifs (c’est-à-dire aux Palestiniens), par opposition à la pleine force de la protection et de la souveraineté pour les Juifs. C’est le paradigme universel qui sous-tend la sécurité juive.

Jusqu’au 7 octobre. Les événements de ce jour-là ont démontré que les Israéliens juifs ne sont plus en sécurité à l’intérieur d’Israël – et que le cadre sioniste, en ce qui concerne la sécurité, doit être repensé – ou, par la force des choses, abandonné. Cette prise de conscience a donné lieu à une sentiment collectif d’insécurité. Comme le note Moshe Zimmermann, professeur émérite d’histoire à l’Université hébraïque :

La solution sioniste n’est pas une solution. Nous arrivons à une situation dans laquelle le peuple juif qui vit à Sion vit dans un état d’insécurité totale… nous devons tenir compte du fait qu’Israël entraîne une réduction de la sécurité des Juifs de la diaspora, au lieu de l’inverse. La solution sioniste est donc très déficiente et nous devons examiner les causes de cette déficience.

La notion de deux États évoquée aujourd’hui par des personnes extérieures ne peut être une “solution” aux tensions actuelles – et elle est fausse. Et, écrit Alon Pinkas, commentateur israélien de premier plan, la Maison Blanche et Netanyahou le savent. Elle est fausse parce que le zeitgeist israélien et la psyché actuelle des peurs et de la demande de vengeance l’excluent ; parce que les colons-zélotes ne seront pas éliminés sans des rivières de sang ; et parce que, pour la plupart des Israéliens, deux États menacent de sonner le glas du sionisme puisque le groupe non juif insistera sur la parité des droits : c’est-à-dire qu’il n’y aura plus de droits spéciaux pour un groupe de population (les Juifs) par rapport à un autre (les non-Juifs – c’est-à-dire les Palestiniens).

L’Arabie saoudite est liée par l’Initiative de paix arabe de 2002 dirigée par l’Arabie saoudite (un État palestinien comme condition préalable à la normalisation) et parce que l’Autorité palestinienne ne peut pas facilement être “reconstruite” en tant que bras sécuritaire d’Israël “Vichy” pour tourmenter ses compatriotes palestiniens.

Alors, pourquoi tous ces semblants de “solutions” , sans lien avec les réalités politiques ?

Ce débat convient à la fois à Biden et à Netanyahou. L’équipe Biden est en mode endiguement. La Maison-Blanche espère, par ce biais, “calmer” les flammes de la fièvre guerrière soulevée par l’assaut de Gaza, et ainsi faire glisser imperceptiblement la situation vers le “calme” régional que l’administration juge “approprié” pour une année électorale.

À cette fin, les discussions sur la normalisation saoudienne et les deux États sont des “pacificateurs” (même s’ils sont bidons) qui permettent à Biden de donner l’impression de “gérer” le conflit et d’éviter qu’il ne s’aggrave. Quant à Netanyahou, il peut montrer à quel point il est un “guerrier” robuste et courageux en tenant tête aux États-Unis et en disant “non” à tout État palestinien quel qu’il soit.

Pourtant, la réalité est qu’Israël est enfermé dans un carcan qui se resserre progressivement. La situation se rapproche de plus en plus de la tragédie, mais celle-ci n’est pas le fruit d’une simple malchance. Elle se produit parce qu’elle devait se produire, en raison de la nature des participants, parce que les acteurs impliqués la font se produire. Et ils n’ont pas d’autre choix que de faire en sorte que cela se produise parce que, eh bien… c’est leur nature.

C’est le cas ici – l’ancien poète lauréat britannique, Ted Hughes, a écrit sur le violent conflit religieux dans l’Angleterre élisabéthaine causé par la suppression du vieux catholicisme par les puritains calvinistes, dans lequel la “déesse des croyances païennes antérieures” – les énergies humaines naturelles de ces derniers toujours florissantes – a finalement fait irruption sous une forme féroce et enragée pour détruire le héros puritain.

Remplacez la suppression puritaine par un dieu Jéhovah enragé qui abhorre l’imagination et la civilisation islamiques anciennes (pour sa trahison présumée et sa haine mortelle à l’égard d’Israël) pour donner un contexte à la “vérité” de Shakespeare.

Le leitmotiv de Ted Hughes est l’histoire de l’Angleterre comme signe du fardeau de la culpabilité protestante. Shakespeare, écrit-il, était hanté par le sentiment qu’il n’y a pas si longtemps, l’Angleterre était un pays catholique qui “s’est endurci dans le protestantisme” . Dans son poème Le viol de Lucrèce, l’âme du roi romain est “défigurée” par le viol de Lucrèce qu’il a perpétré. En fin de compte, par cet acte, le roi perd tout et est banni. La pure Lucrèce se suicide.

Voici ce qu’il faut retenir : Ted Hughes a écrit à propos des mythes concurrents de l’époque de Shakespeare que Tarquin (le roi romain) représente “le puritain adorateur de Jéhovah” , dont le mythe de la création lui dit que c’est le Dieu transcendant et omnipotent qui est aux commandes, et non “l’autre” divinité. Dans son zèle, le roi romain entreprend de la détruire (elle représente “l’autre”). Mais ces forces puritaines protéiformes et changeantes s’avèrent finalement autodestructrices.

Biden a (pour ainsi dire) embrassé l’impulsion hébraïque d’annihiler la violente “altérité” qui jaillit de Gaza, mais il se doute qu’en agissant ainsi, il a franchi une “ligne morale invisible” . Il est complice des crimes qui ont frappé Gaza par la suite. Il doit assumer une part de culpabilité. Pourtant, il doit persister. Il n’a pas le choix. Il doit laisser Gaza (et peut-être aussi le Liban) se produire – parce que c’est la nature de Biden.

Le Hamas et le Hezbollah ne peuvent pas reculer, car ces énergies collectives réprimées ont été libérées. Il est trop tard pour arrêter l’élan révolutionnaire. Un élan qui s’étend à la Cisjordanie, au Yémen, à l’Irak et au-delà. Les ports d’Israël sont désormais encerclés et assiégés par des missiles.

En revanche, Netanyahou, craignant la débâcle croissante à Gaza, s’est incarné dans le modèle classique du “héros” . D’une part, ce terme peut être défini au sens étroit comme le genre de mythe qui célèbre l’ascension d’un héros masculin qui s’engage dans une quête, affrontant des obstacles terrifiants en chemin, et qui prouve son courage au combat, pour finalement rentrer chez lui sous les acclamations.

D’autre part, dans le récit d’Homère, les héros au statut le plus élevé sont les plus vulnérables à la honte. Tout écart ou revers peut menacer l’identité entière d’un chef, ainsi que sa position aux yeux de ses pairs. Ceux qui jouissent du statut le plus élevé peuvent être les plus touchés par la perte de leur statut. Hector résiste aux appels de ses amis et de sa famille à ne pas partir à la guerre, et préfère aller à la mort. Sa solitude et son éloignement de ses proches ajoutent du pathos au déchirement des moments qui précèdent immédiatement sa mort, lorsqu’il réalise soudain que les dieux l’ont trompé et l’ont conduit à sa perte.

Est-ce que ce sera aussi le destin de Netanyahou ? Les “dieux” le mènent-ils à la tragédie ? Ils l’ont certainement enfermé dans un carcan. La défaite à Gaza le rend vulnérable à la ruine, et pour Israël, aucune victoire claire à Gaza ne conduira à un changement stratégique dans la région. Netanyahou est incité à envisager de changer de front pour réaffirmer la dissuasion israélienne en éliminant la menace stratégique au Liban. Dans cette situation, Israël ne peut se contenter de rien de moins que la victoire, a-t-on insisté auprès de Netanyahou.

Nir Barkat, ancien maire de Jérusalem et favori pour succéder à Netanyahou à la tête du Likoud, a déclaré qu’Israël pouvait se permettre de continuer à se battre et d’ouvrir un nouveau front avec le Liban, malgré le coût du conflit qui s’élève à un milliard de shekels (200 millions de livres sterling) par jour.

Barakat a déclaré qu’aussi “importante que soit la crise” ,

c’est aussi une très grande opportunité : l’Iran est une cible légitime pour Israël. Ils ne s’en tireront pas à si bon compte. La tête du serpent, c’est Téhéran… Israël se dirige vers une guerre totale contre le Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir évacué le nord du pays :

Quoi qu’il en coûte…Il s’agit d’une guerre de religion.

La phase 2 de ce conflit touche donc à sa fin et la phase 3 s’ouvre. L’intensité de la guerre au sens large va monter en flèche, très probablement à la suite d’un changement de statut dans le rôle du Hezbollah : ce changement sera-t-il déclenché par une intervention israélienne ou sera-t-il anticipé par le Hezbollah qui fera le premier pas ? Biden autorisera-t-il les États-Unis à soutenir Israël ? Probablement oui, car il est dans sa nature de soutenir Israël. Mais jusqu’où ira-t-il ?

Les palliatifs politiques (les prétendues “solutions” politiques) céderont la place à une discussion plus dure sur la manière de faire respecter un cessez-le-feu. Cette phase passera probablement d’une ONU immobilisée aux structures plus informelles des BRICS, la Russie et la Chine jouant un rôle direct plus important. L’Europe sera affligée par le schisme (et les États-Unis aussi, bien que dans une moindre mesure).

Cette phase suivante se poursuivra probablement sans résolution, au cours du processus par lequel toutes les parties testeront leurs forces respectives les unes par rapport aux autres. C’est à ce moment-là que la cohésion sociale d’Israël sera mise à rude épreuve. Sera-t-elle durable ? Les fondements du sionisme seront-ils reconfigurés et le sionisme sera-t-il contraint d’abandonner ses racines jabotinskyennes ?

Ce sera également le moment où la superintendance juive sur la matrice politique occidentale des États-Unis et de l’Europe s’efforcera de réconcilier les mythes concurrents alors que leurs pôles d’énergie conflictuels détruisent “l’ordre social” et que l’un ou l’autre des principaux acteurs du conflit traverse une forme de tragédie inévitable.

Les révolutions et les guerres culturelles ne sont pas des événements limités dans le temps ; elles débordent sur l’“avant” événement (c’est-à-dire le conflit à venir), ainsi que sur l’“après” .

Toutefois, si la proposition de Ted Hughes selon laquelle l’équation “tragique” de Shakespeare est une équation dans laquelle des récits archétypaux concurrents – dont les énergies se déchaînent de manière explosive – aboutissent à une tragédie violente est correcte, alors nous devrions nous attendre à ce que le jeu (actuel) impliquant l’affrontement entre le mythe de la création hébraïque et l’expansion culturelle de la civilisation islamique ait également un impact considérable à l’intérieur de l’Amérique et de l’Europe – bien au-delà des particularités du conflit qui se déroule au Moyen-Orient.

Il deviendra le pivot de la nouvelle ère.

En effet, les mythes fondamentaux associés à la répression jéhovienne puritaine, d’une part, et à la libération des énergies de résistance, d’autre part, traversent l’existence humaine comme une double hélice. Elles débordent déjà dans les sensibilités religieuses dormantes, mais toujours présentes, de l’Occident. Elles transperceront la “révolution” propre à l’Occident et la “guerre civile” qui s’y prépare.

Alastair Crooke

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker francophone

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 10:13
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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 10:07
L'homme de main de Macron encore pris la main dans le sac ! (casseroles en lien)

 

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La police confirme les liens qu’entretient Alexandre Benalla avec des oligarques russes
 
 
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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 10:05
L’armée n’arrive plus à recruter de soldats

C’est un reportage de France Info que vous pouvez écouter (source ici) et qui est assez édifiant sur l’état de l’armée française, sur notre capacité à recruter des soldats et de manière générale sur notre possibilité même d’aller faire la guerre, au moment même où nos dirigeants montrent des muscles que nous sommes loin, bien loin d’avoir.

 

Faire la guerre.

C’est une activité hélas vieille comme le monde. Toute personne douée du sens de survie sait que la guerre est un ultime recours et que lorsque l’on s’y lance, c’est le plus motivé qui l’emporte, que la guerre est un combat à mort, elle est existentielle.

Faire la guerre.

Cela nécessite une grosse motivation, le sens du sacrifice, l’effort, l’engagement total.

Il n’y a pas de place pour les menteurs, les pétochards ou les « cocheurs » de cases Excel en chaussures de ville aux bouts pointus qui donneraient l’assaut aux positions russes en trottinettes électriques la charge étant menée par Anne Hidalgo (je vous laisse imaginer la scène dans les plaines ukrainiennes).

Voilà, peu ou prou l’état de notre armée… et de notre population.

N’imaginez pas un seul instant que je sois dans la critique de nos militaires, valeureux, qui sont sacrifiés, bien souvent bien loin de chez eux, pour des guerres que nous perdons depuis 70 ans systématiquement.

Vous comprenez l’idée générale j’espère.

Une armée. Faire la guerre.

D’accord mais pour quoi faire ?

Disons nous les choses telles quelles doivent l’être.

Un « non » pays n’a qu’une « non » armée. 

J’aimais mon pays, mais qu’est devenu mon pays ? Vais-je mourir pour ce qu’il en reste et ce que l’on nous en promet ?

J’aimais l’Europe mais vais-je me sacrifier pour sauver Kiev contre la Russie, la Russie qu’aucune armée à travers l’histoire, de Napoléon à Hitler n’a su vaincre ?

Vais-je me sacrifier pour Bruxelles ?

Pour l’Otan ou Joe Biden le mort vivant ?

Pour Macron, qui est tellement pétochard qu’il a renoncé à visiter Kiev le jour de la Saint-Valentin… remarquez il pouvait pas, il fallait qu’il invite son amoureuse Brigitte au Mac-Do je suppose.

Pour quoi vais-je me sacrifier ?

Pour quelle idée ? Pour quelle vision qui me dépasse et qui me transcende ?

En fait, de vous à moi, pour qui dois-je mourir ?

Si c’est pour Macron c’est à mourir… de rire ! Mais en semblant, pas pour de vrai.

Une crise des vocations…

« Alors qu’Emmanuel Macron prône le réarmement de la société française, des milliers de soldats manquent à l’appel, notamment dans l’armée de Terre. Pour la première fois en dix ans, en 2023, il a manqué environ 2 500 soldats au plus gros recruteur français. C’est le chef d’état-major lui-même qui a tiré la sonnette d’alarme, en automne dernier.

L’armée de Terre par exemple – en gros 120 000 personnes – doit recruter chaque année entre 15 000 et 16 000 soldats. L’an dernier a été compliqué, reconnaît le général Bruno Louisfer, sous-directeur du pôle recrutement jeunesse de l’armée de Terre : « On a eu un premier semestre très difficile à l’instar de beaucoup de recruteurs, qu’ils soient du privé ou du public. Et puis un deuxième semestre beaucoup plus satisfaisant. Mais le retard pris au premier semestre ne nous a pas permis d’atteindre nos objectifs en 2023. »

1ère mauvaise nouvelle pour l’armée française.

Elle manque de soldats parce que personne n’a envie d’aller se faire tuer pour rien ou pour pas grand-chose.

Mourir, c’est déjà pas marrant.

Mourir pour rien c’est carrément con.

Mourir parce que les armées sont transformées en « milices » privées veillant avant tout aux intérêts de quelques grandes multinationales c’est encore pire et nous touchons le fond.

Le militaire devient mercenaire… le salaire de la peur en moins.

Absurde.

Quand il n’y a pas de sens à l’engagement, il n’y a plus d’engagement !

C’est la même chose avec le consentement à l’impôt ! Les citoyens finissent par aller se faire taxer ailleurs. Alors les Etats, forcent les gens à payer les impôts quand il n’y a plus assez de volontaires.

A l’armée cela s’appelle la conscription et le service obligatoire. Ne vous leurrez pas, l’Etat finira par y être contraint si nos politiques souhaitent poursuivre sur la voie funeste du sentier de la guerre et ne veulent pas aller fumer le calumet de la paix.

Deuxième mauvaise nouvelle pour l’armée française

« Autre problème : des jeunes veulent s’engager mais n’ont pas toujours, au départ, les critères physiques requis, à cause de la sédentarité ou du manque de sport. C’est le constat du capitaine Milena, cheffe de section à l’École Nationale des sous-officiers à Saint-Maixent L’École, dans les Deux-Sèvres. « Ce sont des niveaux très faibles. Que ce soit sur des choses très basiques comme des pompes, de la course à pied et après même la natation ou le grimper de corde. Là ou on pourrait se dire que des jeunes qui ont le projet de s’engager dans l’armée se prépareraient physiquement, au moins sur la course à pied et les pompes, on a quelques désillusions », juge-t-il. »

Et oui… non seulement on manque de recrues, mais les recrues qui arrivent sont nulles.

En mathématiques on le savait déjà, en français pas mieux, mais maintenant les jeunes ne savent plus courir.

C’est une évidence que découvre l’armée, et elle n’est pas au bout de ses peines et c’est parti pour durer car chez les plus jeunes c’est déjà l’effondrement physique.

Dans mon petit club de foot dans mon petit coin de Normandie, nous avions des dizaines de gamins chaque week-end pour pousser la balle. Nous en avons chaque année de moins en moins. Pire. A partir de 13 ans, dans notre petite ville de 10 000 habitants, nous avons même du mal à former une équipe de 11 gosses à partir de 12/13 ans. Faut dire qu’il fait froid, qu’il pleut et que c’est fatigant. Le canapé c’est mieux et les consoles aussi…

Nous préparons des générations de larves qui ne vont pas faire trembler le Kremlin si vous voyez ce que je veux dire. A partir de la 6ème les gosses reçoivent le « smartphone » cadeau empoisonné de leurs parents, et nous les perdons. C’est la chute rapide. Ils se mettent à frotter l’écran avachis dans un canapé à « swipper » les vidéos débiles de Tik-Tok toute la journée, avec la bénédiction du politburo chinois qui se marre du tour de con qu’il joue à notre jeunesse et à l’affaiblissement qu’il provoque volontairement. Car c’est une guerre et nous la perdons.

3ème mauvaise nouvelle pour l’armée… 

« Dans la Marine, l’objectif a été atteint l’an passé mais l’équilibre reste fragile d’après le capitaine de Corvette François Sechet, responsable RH pour l’Île-de-France, le Centre-Val de Loire et les Outremers. « Ce serait mentir que de dire que c’est très facile de recruter 4 200 jeunes par an. C’est un combat de tous les instants, parce que les jeunes que l’on recrute nous, notamment dans la Marine, ce sont des jeunes qu’on va chercher à partir du niveau bac. Ça nécessite de se remettre en question régulièrement, d’être vraiment à l’écoute de la jeunesse française, de leur présenter comment ils peuvent trouver un vrai épanouissement chez nous », explique le capitaine de Corvette.

Les militaires se fixent toujours cet objectif : 6 000 postes doivent être créés d’ici à 2030. Pour y parvenir, l’armée investit plus d’argent dans les méthodes de recrutement, avec notamment une présence massive sur les réseaux sociaux ou le recours à des influenceurs pour promouvoir les métiers et le matériel de guerre. « C’est aussi une façon de montrer à notre public qu’on est accessibles. Ce n’est pas parce qu’on est en treillis qu’on est inaccessibles, explique le général Bruno Louisfert. Les jeunes que nous avons sont des jeunes de leur époque. Donc ils vivent avec TikTok, Instagram, dans nos rangs. Ça permet de donner l’idée aux jeunes de se dire : ‘ah mais je ne pensais pas à ça, je croyais que ce n’était pas fait pour moi, il faudrait quand même que je me renseigne.’ Après il faut aussi démystifier les choses, tout le monde n’a pas vocation à être commando parachutiste, il y a beaucoup d’autres métiers dans l’armée de Terre. »

Voici que l’armée cède à l’époque et à l’ambiance.

Elle développe sa « marque employeur » (je me marre), parle carrière et épanouissement (je me bidonne), et tout le tralala des cabinets de conseils remplis de consultants pétochards et « cocheurs » de cases Excel en chaussures de ville au bout pointus qui viennent bosser au ministère de la défense… en trottinettes électriques évidemment.

On ne rentre pas dans l’armée parce que l’on a vu un clip sur Tik Tok !

On rentre dans l’armée pour protéger son pays, sa famille et sa maison.

On rentre dans l’armée en sachant que l’on risque de mourir.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas quelques petites astuces pour améliorer le recrutement, mais certainement en communiquant sur l’épanouissement en treillis hahahahahaha…. franchement.

Pourquoi accepte-t-on de mourir ?

Soit parce que l’on y est forcé par un camarade commissaire politique qui va vous tirer dans le dos, soit parce que, le patriotisme, l’amour de son pays, de sa terre, de son peuple et de sa culture mérite votre sacrifice suprême, celui de votre vie.

Tout le reste c’est des âneries de boîtes de conseils, et au premier coup de canon les « soldats » partiront en courant la queue entre le jambe.

Aimer son pays est du fascisme depuis maintenant 40 ans. Forcément, c’est dur de recruter pour l’armée !

Il y a bien une 3ème raison pour laquelle on peut accepter de mourir. Le pognon !

En Irak un mercenaire touchait 12 000 dollars pas mois. Loin de la solde du bidasse de base chez nous. Forcément, côté candidats, il y a plus de volontaires.

Si l’on veut une armée payée au prix d’une solde de soldat, alors il faut une nation à défendre, une patrie, une doctrine, un peuple, une vision, une souveraineté.

Si l’on veut détruire les nations, le patriotisme et le nationalisme pour faire émerger les Etats-Unis d’Europe, alors la crise des vocations dans l’armée française sera durable et profonde et de plus en plus grave, c’est aussi prévisible que normal.

L’armée doit comprendre qu’elle n’existe déjà plus, parce qu’elle est l’armée d’une nation qui est en train de disparaître.

Pour survivre l’armée devra soit participer au fait de refaire nation, nationalisme et patriotisme, soit, accepter de devenir une entreprise privée de mercenaires et de miliciens au service non pas d’un pays, d’une nation et d’une population appelée peuple, mais d’un client capable de payer.

Je ne suis pas certain qu’à l’état major le problème ait été posé ainsi, et pourtant c’est bien cela le vrai sujet de fond, c’est bien à cela qu’il faut apporter une réponse « marketing », ceux qui parlent « d’épanouissement » n’ont strictement rien compris, ou plus vraisemblablement, ne veulent surtout pas comprendre, ils sont donc condamnés à apporter les mauvaises réponses.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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