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24 mai 2025 6 24 /05 /mai /2025 18:41

Envers qui Emmanuel Macron est-il débiteur?

par Thierry Meyssan, Damas (Syrie)

On présente souvent le président Macron comme un Roth­schild Boy. C’est exact, mais c’est accessoire. Thierry Meyssan montre qu’il doit sa campagne électorale principalement à Henry Kravis, le patron d’une des plus grandes sociétés financières globales, et à l’OTAN; une lourde dette qui pèse aujourd’hui sur la solution de la crise des Gilets jaunes.
Emmanuel Macron ne se destinait pas à la politique. Jeune homme, il espérait devenir philosophe, puis haut-fonctionnaire, puis banquier d’affaire. Pour arriver à ses fins, il fréquenta les bonnes fées de l’«Oncle Sam»: la French-American Foundation et le German Marshall Fund of the United States.
C’est dans ce cadre, qu’il a rencontré Henry et Marie-Josée Kravis, dans leur résidence de Park Avenue, à New York.1 Les Kravis, soutiens indéfectibles du Parti républicain US, comptent parmi les grandes fortunes mondiales qui font la politique hors du champ des caméras. Leur société, KKR, est avec Blackstone et le Carlyle Group, l’un des principaux fonds d’investissement dans le monde.
«La curiosité d’Emmanuel pour la ‹Can-do-attitude›, cette capacité à se dire que si l’on veut on peut, était fascinante. Mais il a une volonté de savoir, de comprendre ce qui marche sans pour autant l’imiter ou le copier qui le fait rester très français», déclare aujourd’hui Marie-Josée Drouin (Madame Kravis).2
Muni de la double recommandation des Kravis et de Jean-Pierre Jouyet,3 il intègre le cercle fermé de l’équipe de campagne de François Hollande. Dans un e-mail adressé à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le directeur de la planification politique Jake Sullivan, décrit les quatre principaux membres de l’équipe de campagne du candidat socialiste, dont l’inconnu Emmanuel Macron. Il précise qu’il devrait devenir le Directeur général du Trésor («the top civil servant at the Finance Ministry»).4
Cependant lorsque François Hollande est élu, Emmanuel Macron devient l’adjoint du secrétaire général de l’Elysée, une fonction plus politique. Il semble qu’il ambitionnait de succéder à Jean-Pierre Jouyet comme directeur de la Caisse des dépôts et consignations, poste qui échut en mai 2014 au secrétaire général de l’Elysée. Il est invité, quelques jours plus tard, au Club de Bilderberg sur proposition des époux Kravis. Il y fera une violente intervention dans un anglais parfait contre son patron, François Hollande. De retour à Paris, il démissionne de son cabinet.
Les époux Kravis sont parmi les principaux piliers du Bilderberg, dont Marie-Josée Drouin-Kravis est administratrice. Contrairement à une idée répandue, le Bilderberg n’est pas un lieu de décision. Ses archives attestent qu’il a été créé par la CIA et le MI6, puis est devenu un organe d’influence de l’OTAN qui en assure directement la sécurité.5 L’intervention de Macron ayant été bien reçue, il devient un des hommes de l’OTAN en France.
Ayant quitté la politique, il ne souhaite plus y revenir. Il explique à maintes reprises à son entourage qu’il entend devenir professeur d’université. Avec l’aide de l’essayiste Alain Minc (adoubé en 2008 au Bilderberg), il obtient un poste à l’Université de Berlin et un autre à la London School of Economics, mais ne parvient pas à être embauché à Harvard.
Pourtant, en août 2014 – trois mois après avoir «quitté la politique» –, il est nommé par François Hollande sur proposition de Jean-Pierre Jouyet (adoubé en 2009 au Bilderberg), ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.
Dans un livre paru en 2018, François Hollande assure que ce choix était son idée.6 C’est possible, mais cela suppose qu’il n’a pas été informé de l’intervention de Macron au Bilderberg. Or, une de ses ministres et amie Fleur Pellerin y avait également été invitée.
En décembre 2014, Henry Kravis crée sa propre agence de Renseignement, le KKR Global Institute. Il nomme à sa tête l’ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus. Celui-ci va poursuivre avec les moyens privés de Kravis (le fonds de placement KKR) – et sans en référer au Congrès – l’opération «Timber Sycamore» que le président Barack Obama avait initiée. C’est le plus important trafic d’armes de l’Histoire impliquant au moins 17 Etats et représentant plusieurs dizaines de milliers de tonnes d’armes pour plusieurs milliards de dollars.7 A ce titre, Kravis et Petraeus sont les principaux fournisseurs de Daesh.8
Le président du Bilderberg, le Français Henri de Castries, invite le député-maire du Havre, Edouard Philippe à la réunion annuelle, qui se tient cette fois en juin 2015 en Autriche. Il sera à nouveau invité, en Allemagne cette fois, en mai 2016. Lors de la campagne présidentielle en France, Henri de Castries et Edouard Philippe seront des soutiens de François Fillon. Ils le laisseront tomber dès que Jean-Pierre Jouyet9 aura fourni au Canard enchaîné les documents financiers réunis par l’Inspection des finances sur les emplois douteux de Madame Fillon.10 Ils se rallieront alors à Emmanuel Macron.
En avril 2016, Emmanuel Macron fonde sa formation politique «En Marche!», dont le marketing est calqué sur «Kadima!», le parti prétendument ni-droite ni-gauche d’Ariel Sharon. Son programme, quant à lui, décline les notes de l’OCDE11 et celles de l’Institut Montaigne, dont Henri de Castries est le président. C’est d’ailleurs dans les locaux de l’Institut qu’il est créé. Mais Castries fait croire à Fillon qu’il ne soutient pas Macron et que c’est pure coïncidence. Il continuera d’ailleurs à lui faire croire durant des mois qu’il est prêt à devenir son Premier ministre.
Initialement, le financement d’En Marche! n’est pas contrôlé. C’est une simple association qui peut recevoir des dons de l’étranger. Le nom des donateurs n’est pas transmis au fisc. L’archi-milliardaire Henry Kravis est de ceux-là.
Durant sa campagne, Emmanuel Macron rencontre régulièrement l’ancien président du FMI, Dominique Strauss-Kahn («DSK»). Ces séances de travail seront niées jusqu’à ce qu’elles soient révélées par «Le Parisien», bien plus tard, le temps que son image de pervers sexuel se soit atténuée. DSK (adoubé par le Bilderberg en 2000) apporte à la fois le soutien de la haute-fonction publique et celui du patronat français; l’alliance sociologique qui avait porté à bout de bras le régime collaborationniste de Philippe Pétain et qui s’est reformée dans les années 80 autour de la Fondation Saint-Simon.
En juin 2018, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer est invité sur proposition d’Henri de Castries à la réunion annuelle du Bilderberg, qui se tient cette fois en Italie. Ce juriste, spécialiste de droit constitutionnel, a toujours lié la science politique et la pédagogie. Il a été l’un des trois directeurs centraux du ministère de l’Education, puis directeur de la prestigieuse Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Il connaissait depuis longtemps Castries qu’il a fréquenté au sein de l’Institut Montaigne.
Lorsque la crise des Gilets jaunes débute en France,12 il est rapidement évident que le problème est profond et ne pourra pas être résolu sans remettre en cause la globalisation financière, ce que le président Macron ne peut pas faire. Durant sa campagne électorale, il avait surpris ses donateurs lors d’un dîner à New York en faisant le procès de la financiarisation de l’économie. C’était de la rhétorique électorale. Il avait été repris par les Kravis: la financiarisation, c’est ce qui autorise les «achats à effet de levier» (leveraged buy-out) qui leur ont permis de devenir ce qu’ils sont.
Il convient donc que face aux Gilets jaunes, le président Macron sacrifie son Premier ministre en victime expiatoire lors des prochaines élections (les européennes de mai 2019 qui seront à coup sûr perdues). Mais, outre qu’il lui faut tenir cinq mois encore, par qui le remplacer? Lorsque l’on doit le financement de sa campagne électorale et le choix de son Premier ministre à l’OTAN, il n’est pas pensable de le remplacer sans en référer à l’Alliance. Le candidat idéal à cette fonction serait donc Jean-Michel Blanquer.    •

Source: Réseau Voltaire du 11/12/18

1    Cette rencontre s’est probablement tenue en 2007. Par la suite, Emmanuel Macron a systématiquement rendu visite aux Kravis lors de ses déplacements aux Etats-Unis, tandis qu’Henry Kravis le recevait dans ses bureaux de l’avenue Montaigne lorsqu’il venait à Paris.
2    «Quand Emmanuel Macron découvrait l’Amérique à 29 ans», François Clemenceau, Le Journal du Dimanche, 22 avril 2018.
3    Jean-Pierre Jouyet est un ami personnel de François Hollande et de Nicolas Sarkozy. Il a dirigé l’Inspection générale des Finances de 2005 à 2007. Il était alors le supérieur hiérarchique d’Emmanuel Macron.
4    «Hollande Team», e-mail by Jake Sullivan, May 10, 2012. Source: Wikileaks.
5    «Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg», par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda (Russie), Réseau Voltaire, 9 avril 2011.
6    Hollande, François. «Les leçons du pouvoir». Stock 2018
7    «Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie», par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.
8    «Saisir des transnationales pour reconstruire la Syrie?», par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 août 2018.
9    Jean-Pierre Jouyet est resté ami avec Henri de Castries à la fin de leurs études à l’Ecole nationale d’Administration (ENA, Promotion Voltaire). C’est là qu’ils ont fait la connaissance de François Hollande.
10    Contrairement à la version officielle, les informations du Canard enchaîné ne sont pas le fruit d’une investigation journalistique. La totalité du dossier a été fournie en une seule fois à l’hebdomadaire par Jean-Pierre Jouyet en violation du secret fiscal.
11    L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est un des deux organismes issus du Plan Marshall. L’autre, c’est l’OTAN.
12    «Comment l’Occident dévore ses enfants», par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 décembre 2018.

 

Source

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24 mai 2025 6 24 /05 /mai /2025 18:39
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24 mai 2025 6 24 /05 /mai /2025 18:36
Le Canada commencera à euthanasier les citoyens considérés comme « malades mentaux », y compris les « théoriciens du complot », en 2027.
Loi « aide à mourir » Mai 2025: Ouverture de l’Eugénisme en FRANCE

INTRODUCTION:

Ce lundi 12 mai 2025 ont commencé les débats à l’assemblée nationale sur l’euthanasie faussement appelée « aide à mourir ». Ce texte porté par les loges qui dirigent les débats a pour objet de parachever l’œuvre d’inversion des valeurs du bien et du mal poursuivi avec pugnacité et, il faut le dire, acharnement.

1,4 milliards d’économies selon cet article du Point : https://www.lepoint.fr/postillon/l-euthanasie-permettrait-d-economiser-1-4-milliard-d-euros-par-an-08-02-2025-2581832_3961.php. Pourquoi s’en priver ? Qui sont les heureux pourvoyeurs de fonds ? Les vieux, les handicapés, les dépressifs, les inutiles, s.d.f. et j’en oublie peut-être. Dans cet article Jacques Atali évoquait déjà en 1981, cette possibilité comme outil économique au service du bien commun (sic). https://www.genethique.org/leuthanasie-sera-un-instrument-essentiel-de-nos-societes-futures-jacques-attali-1981/ .

SOURCE :https://bioethiquecatholique.fr/2025/05/aux-larmes-citoyens/

« Il est grand temps que chacun sorte de sa torpeur et combatte résolument la rumeur eugéniste qui s’amplifie. Certes pas un eugénisme injonctif, mais un conditionnement eugéniste, qui étend maintenant son emprise à la fin de la vie, dans une inquiétante connivence médiatique. Après bien d’autres plateaux, le journaliste de LCI et militant de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) Thomas Misrachi a bénéficié sur sa propre chaîne de pas moins de quinze minutes pour faire la promotion de son livre, Le Dernier Soir, consacré à son accompagnement du suicide de Jacqueline Jencquel « 

SOURCE:https://www.lefigaro.fr/vox/societe/erwan-le-morhedec-quand-un-journaliste-promeut-le-suicide-des-personnes-agees-et-ouvre-la-porte-a-l-eugenisme-20240208

Article par Marie de Hennezel:https://atlantico.fr/article/decryptage/marie-de-hennezel-la-loi-sur-laide-a-mourir-donne-une-illusion-de-solidarite-mais-genere-de-vrais-dangers-euthanasie

Le 17 mai tard dans la nuit :

« Les députés ont approuvé, samedi 17 mai, la création d’un « droit à l’aide à mourir » et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’autoadministrer la substance létale, sauf lorsqu’ils n’ont pas la capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi de l’élu démocrate de Charente-Maritime Olivier Falorni. L’article créant ce droit , article 2, a été adopté par 75 voix contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif au droit à l’aide à mourir est prévu le 27 mai. « ( Le Monde )https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/17/fin-de-vie-les-deputes-approuvent-un-article-cle-creant-un-droit-a-l-aide-a-mourir_6606590_3224.html

Theara : Le depute Rapporteur de cette loi est Olivier FALORNI ,membre d’honneur de ADMD , association fondée par Pierre Simon, ex Grand Maitre de la Grande loge de France

ADMD https://www.admd.org/association/comite

Instigateurs :

Pour le député Olivier Falorni, auteur de la proposition de loi, ce texte »qu’attend une très grande majorité de nos concitoyens, ne peut pas et ne doit pas être à nouveau » mis « de côté« .

Olivier Falorni : «Le vote qui crée l’aide au droit à mourir est une étape clé, mais n’est pas encore historique
Des soins palliatifs à domicile chez un patient toulousain, le 10 avril 2025.
Des soins palliatifs à domicile chez un patient toulousain, le 10 avril 2025. (Ulrich Lebeuf/MYOP pour Libération)

Soixante-quinze voix pour, quarante et une contre : samedi 17 mai à l’Assemblée nationale, les députés ont approuvé la création d’un droit à l’aide mourir en France. Une majorité nette, frappante, ( PARDON???? )compte tenu du caractère ultrasensible du débat hexagonal sur la fin de vie. Le rapporteur de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir, le député de Charente-Maritime (Les Démocrates), Olivier Falorni, salue une avancée et des débats à la hauteur de l’enjeu.

DEPUTES VOTANTS NOMS :https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/1805

Faut-il considérer le vote de samedi à l’Assemblée nationale comme important, voire historique ?

« Ce moment est extrêmement important, même s’il ne s’agit pas du vote définitif de la loi qui, lui, interviendra le 27 mai. C’est alors que cela sera historique : quand le texte final sera adopté. Le vote de samedi est une étape clé, charnière, car cet article 2 est fondamental. Il crée, dans la loi, le droit à l’aide à mourir, une nouvelle liberté. « 

DÉCRYPTAGE – Les députés ont rétabli le principe de l’auto-administration de la substance létale par les patients SAUF salorsqu’ils n’ont pas la capacité de le faire,

Un premier pas décisif vient d’être franchi dans la création d’un «droit à l’aide à mourir». Samedi, dans un Hémicycle dégarni, l’Assemblée nationale a approuvé la création de ce droit à 75 voix pour et 41 contre en adoptant l’article 2 de la proposition de loi d’Olivier Falorni.

SCRUTIN:

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/1805

117 députés etaient presents sur 577, 116 ont vote

75 pour / 41 Contre

Donc une Loi de bascule historique , anthropologique, civilisationnelle , n’a pas nécessité la présence de la totalité ou au moins de 3/4 des deputés?, rien que cela est scandaleux et incroyable !

 

Geneviève HenaultGeneviève Henault • 3e et +3e et +Psychiatre à l’hôpital publicPsychiatre à l’hôpital public1 j • Modifié • Il y a 1 jour

Ne pas voter : consentir sans assumer ?

20,3% des député·es ont considéré qu’il était de leur devoir de se prononcer, au nom du peuple, à propos du texte inscrivant dans la loi le suicide assisté et l’euthanasie.

Les 79,7% autres ?

A/ n’en n’ont cure
B/ ne se sentent pas concerné·es, auréolé·es de toute-puissance confinant à l’immortalité
C/ ont considéré que c’était important mais avaient un golf ou une teuf immanquable
D/ n’assumaient pas l’immense responsabilité de faire face à ce sujet à même de provoquer une « rupture anthropologique »
E/ n’assumaient pas de voter à contre-courant du vote majoritaire de leur parti

 

Aline Cheynet de BeaupréAline Cheynet de Beaupré • AbonnéAbonnéProfesseur de droit privé et sciences criminelles – Université d’OrléansProfesseur de droit privé et sciences criminelles – Université d’Orléans1 sem. • Il y a 1 semaine • Visible de tous sur LinkedIn et en dehors

EUTHANASIE ET HANDICAP ?

Le titre inquiète ? pas autant que la proposition de loi sur le « droit à l’aide à mourir ». Tout y est prévu et verrouillé.

Ceux qui liraient le texte y découvriraient :
– une parfaite éligibilité des personnes handicapées à l’accès à l’euthanasie (art. 4)
– une absence de protection spécifique pour ces personnes (les amendements en ce sens ont été purement et simplement rejetés par la commission des affaires sociales)
– une information spécifique dédiée aux personnes protégées (art.5 ) supprimée
– une consultation des professionnels médicaux-sociaux entourant la personne protégée (art. 6) supprimée
– une demande d’euthanasie non encadrée. Rien n’est exigé : elle n’a pas à être écrite, ni datée, ni signée… Elle doit être « expresse » (ce qui n’implique rien juridiquement) et rien ne vérifie qu’elle existait, qu’elle était libre, lucide et persistante (rassurons-nous : ceci est valable pour tous, pas seulement les personnes handicapées…)
– pas de collégialité médicale (1 médecin qui demande un avis à 1 autre sans avoir à suivre son avis…)

– un discernement fragile qui ne fait pas l’objet d’une protection juridique spécifique: on se contentera (si quelqu’un le signale) de demander un avis complémentaire au juge des tutelles ou au conseil de famille (art. 6)
– une impossibilité totale pour l’entourage (parents, proches, tuteur, personne de confiance…) de former un recours contre la décision médicale d’euthanasie (art. 12) (excusez du peu…)
– une euthanasie réalisable en tous lieux (art. 7) : Ehpad, hôpital, établissement spécialisé, domicile, espace public, forêt…
– une interdiction de dissuader de recourir à l’euthanasie (délit d’entrave, art. 17) (délit unique au monde)

Pays-Bas (2025) : euthanasie = 5.9% des décès, + 60% d’euthanasies pour motif psychiatrique ;
Canada : vote en 2024 du principe d’une extension de l’aide médicale à mourir pour les personnes atteintes de troubles mentaux (reporté à 2027)

POURQUOI CE PROJET DE LOI?

2 ) le Projet de Loi prétend donner une nouvelle LIBERTE et plus de FRATERNITE à ceux qui souffrent et un NOUVEAU DROIT , celui de mourir «  dans la dignité « 

Droit soi disant réservé à des personnes en fin de vie ou incurables, dans des souffrances insupportables physiques et/ou psychiques et nécessitant de leur part une volonté consciente, exprimee et une demande réitérée, une demande demandant donc un esprit en parfait fonctionnement et ne dépendant pas d’autrui.

Nous allons voir ,preuves à l’appui par les concernés Députés et Rapporteur , que cela est totalement faux en voyant simplement la liste des AMENDEMENTS qui ont été refusés et ceux qui ont été adoptés

Par la liste des amendements refusés et adoptés apparait clairement , non un projet de loi « compatissant et humaniste « ( si tant est que on soit pour l’Euthanasie dans des cas extremes), mais un projet de loi OUVERTEMENT EUGENISTE

Video non exhaustive:

Parmi les amendements discutés, celui qui prévoit une peine de prison pour quiconque tenterait de dissuader un patient qui demande l’euthanasie inquiète particulièrement Carole Bouleuc, professeur en soins palliatifs à l’Institut Curie à Paris.

Ainsi en commission des affaires sociales les députés ont voté ceci :

LISTE COMPLETE DÉTAILLÉE DE TOUS LES AMENDEMENTS REFUSES ET ADOPTES:

:https://lepointcritique.fr/2025/05/04/loi-fin-vie-33-amendements-les-plus-choquants/

Amendement visant à garantir que la personne ne fait l’objet d’aucune pression (AS 1015 et AS 64) : REJETÉ

Article 5
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« 6° S’assure que le demandeur ne fait l’objet d’aucune pression, qu’elle soit financière, sociale ou provenant de son entourage. »REJETÉ

Amendement visant à garantir que le discernement de la personne n’est pas altéré(AS 994) : REJETÉ Article 9
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :
« 1° bis – Vérifie que son discernement n’est pas altéré ; »

Amendement visant la création d’un délit d’incitation au suicide assisté ou à l’euthanasie (AS 1110) : rejeté

Article 17
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« Art. L. 1111‑12‑15. – Le fait d’inciter une personne, par pression, manœuvre ou influence indue, à demander une aide à mourir est puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.
« Lorsqu’il est commis à l’encontre d’une personne particulièrement vulnérable en raison de son âge, de sa maladie, de son handicap ou de son état de dépendance, ce délit est puni de deux ans de prison et de 45 000 euros d’amende. »

« Interdiction d’appliquer l’euthanasie ou le suicide assisté aux personnes déficientes intellectuellement ». Rejeté.

Similitude historique: https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/euthanasia-program

« Evaluer le risque d’abus de faiblesse ». Rejeté.

« Si le médecin a un doute sur la liberté du patient qui demande à mourir et l’absence de pressions extérieures, il sollicite le procureur ». Rejeté.

« Possibilité d’étendre la clause de conscience aux infirmiers, aides-soignants et auxiliaires médicaux ». Rejeté.

« Possibilité pour un pharmacien de ne pas délivrer la préparation létale à un praticien ». Article 8 : REJETÉ Amendement visant à garantir la liberté de conscience des préparateurs de la solution létale (AS 87) 

Article 8
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« Un pharmacien n’est pas tenu de délivrer une préparation létale, mais il informe, sans délai, l’intéressé de son refus et lui communique immédiatement le nom de praticiens susceptibles de lui délivrer ce produit. »

REJETÉ!!!!!!

.

« Clause de volontariat pour les professionnels de santé voulant intervenir dans ce processus létal ». Rejeté.

 » Si le médecin a des doutes sur le caractère libre et éclairé de l’expression de la demande du patient, il peut saisir un psychiatre ». Rejeté.

« Décision d’euthanasier prise dans la collégialité ». Rejeté.

« Faire valider la procédure par un magistrat ». Rejeté.

« Possibilité d’intervention du juge des tutelles pour les majeurs protégés ». Rejeté.

Par contre,

« Délit d’entrave ». Adopté. article 17 : avec à la clé amende de 15000 euros et un an de prison pour celui qui tenterait de dissuader une personne d’avoir recours à l’euthanasie

« L’euthanasie devient le principe et non l’exception ». Adopté.

« L’avis de tous les professionnels qui interviennent auprès de la personne n’est plus requis ». Adopté.

« La mort administrée doit être considérée comme une « MORT NATURELLE ». Adopté.

Article 9
Compléter l’alinéa 8 par la phrase suivante :
« Est réputée décédée de mort naturelle la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir conformément aux articles L. 1111‑12‑1 à L. 1111‑12‑14 du présent code. »

« Suppression de toute mention spécifique au handicap ». Adopté.

« Indifférenciation entre suicide assisté et euthanasie ». Adopté.

Voila, le Diable reconnaitra les siens :

OPPOSITIONS :https://www.epochtimes.fr/fin-de-vie-la-mobilisation-grandissante-contre-leuthanasie-2962240.html?utm_source=fr_dujournoe&src_src=fr_dujournoe&utm_campaign=fr_dujour-2025-05-20&src_cmp=fr_dujour-2025-05-20&utm_medium=email&est=6c28WLwvhImMpH4lFHjx2B8CekhmQwrfLlMxuzEOrWguhJD84Q%2FoR7z0dP3yfMIYVyN9Gg%3D%3D

Article amendements :

https://lepointcritique.fr/2025/05/03/loi-fin-de-vie-solution-finale-vieillissement-population/embed/#?secret=j65VFAOgNV#?secret=Da6GkBV3cs

https://lepointcritique.fr/2025/05/04/loi-fin-vie-33-amendements-les-plus-choquants/embed/#?secret=ocsMnkbMUU#?secret=b7X279D10S

ACTIONS : Écrire aux députes ,à votre députe !

Partagez cet article sur vos RS et à vos contacts

Nicole Delepine:

Projet à partager largement  pour tenter d’informer les députés amenés à voter et /ou à s’abstenir, et les convaincre  de voter contre cette loi démoniaque

Initié par un collectif de soignants, joignez-vous à eux si vous le souhaitez en envoyant un mail au dr André orluc av*****@***il.com

             URGENT DE JOINDRE LES DEPUTES vote solennel prévu le 27 mai 2025 

par téléphone ou mail ou mieux encore en prenant rv urgent !!

Distribuons sur les marchés, le métro, à la sortie des supermarchés etc…et sur vos réseaux  fb insta etc

TOUS CONCERNÉS

  Nicole Delépine Pédiatre, cancérologue, ancienne chef de service de cancérologie pédiatrique à l’hôpital R Poincaré Garches APHP France

Source : https://profidecatholica.com/2025/05/19/loi-aide-a-mourir-la-loi-de-lenfer/

 
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24 mai 2025 6 24 /05 /mai /2025 17:55

Ce n'est pas tout à fait les termes employés, à ce sujet je vous prie de vous référer au lien. Gérard Fauré ne ment pas, il a fait plusieurs interview sur des années et il répète les mêmes histoires, un menteur en raconterait de différentes.

 

__________________________________

 

Gerard Fauré, L’ancien dealer de Delarue balance :
« Chez Hanouna, c’est pas une émission, c’est une église… sauf que les enfants de chœur sont cramés à la coke. »

Vidéo complète :
https://t.co/I5LrKUiYdq pic.twitter.com/mJJ6kAEwJa

— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) May 19, 2025

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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 10:30

Tiens on parle de malversations électorales, comme ç'est curieux et Macron serait dans le coup !

 

 

Oh non ! Un homme d'une si grande intégrité qui a un sens de la séparation des pouvoirs, qui émane l'esprit de la démocratie, qui s'est fait élire avec un tel élan d'amour des Français, un homme incapable de perversité, de mauvais esprit, à l'esprit clair, un visionnaire, un génie de la Finance.

 

OUI ! ç'est encore un coup des Russes,  Oui, "célérusses" ; le climat : "célérusses", le déficit budgétaire : "célérusses", les casseroles gouvernementales et parlementaires : "célérusses", la mayonnaise qui monte pas ; "célérusse", si j'ai plus d'érection : "célérusse" OUI, ils sont partout, dans tout et en tout, et si on a des dirigeants aussi cons : "célérusse"  aussi !

 

Henry

 

 

Roumanie: officiellement 18M d ‘électeurs pour 18.5 millions d’habitants .Vlad Țepeș, a t il voté pour sauver l’Europe ?

La Roumanie aurait 18,5M d’habitants et 18M d’électeurs…un os dans le Yaourt, au moins 4 millions d’habitants sont trop jeunes ou trop morts pour avoir l’âge de voter

Le taux de participation s’est élevé à près de 65 %, contre seulement 53 % au premier tour.

L’ingérence moldave, avec des centaines de milliers de votes venus de l’étranger, jette une ombre inquiétante sur la sincérité du scrutin roumain

Vlad Țepeș, né entre 1431 et 1436 et mort en 1476, près de Bucarest, est surnommé « l’Empaleur ». Il était voïvode, c’est-à-dire commandant d’une région militaire, et portait un titre de noblesse 5Dracula)

 

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Lève toi et vote! A l’appel d’Emmanuel Macon , des milliers de morts roumains , inscrits sur les listes électorales, ont voté pour sauver l’Europe

Georgiana Teodorescu, députée européenne de l’AUR, et Nicolae Vlahu, sénateur de l’AUR, ont dénoncé, par un communiqué de presse, des irrégularités majeures dans le processus électoral en cours en Roumanie. Ils pointent du doigt la présence de personnes décédées sur les listes électorales, un problème constaté dans plusieurs régions, notamment à Bucarest, Prahova, Constanța et d’autres comtés. Des preuves vidéo ont été partagées, et des plaintes ont été déposées, notamment pour falsification de documents officiels à Constanța, où des listes électorales comportaient des mentions manuscrites de « décédé » à côté de noms dont les codes numériques personnels (CNP) restaient valides, suggérant un risque de votes frauduleux. Ces accusations remettent en cause les déclarations des autorités, qui avaient qualifié ces allégations de désinformation, et soulignent un manque de transparence dans la gestion des listes électorales. 

e PDG de Telegram, Pavel Durov, annonce avoir reçu une demande du gouvernement français pour « faire taire les voix conservatrices en Roumanie ». L’UE est devenue totalement autoritaire.

George Simion a bien dit qu’il respecte la France mais pas Emmanuel Macron. Une vidéo partagée sur X le 18 mai 2025, à 90,36 secondes, montre Simion déclarant : « Je respecte la France, mais je ne respecte pas Emmanuel Macron. » Cela s’inscrit dans sa critique de Macron, accusé d’ingérence dans les élections roumaines.

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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 10:19

Interview de l'excellent et très estimable Marc Menant, journaliste, comme l'est également Christine Kelly sa consoeur associés dans une émission d'information sur Cnews évoque ici l'Histoire inquiétante de la vaccination ; et si tout cela n'était pas si clair qu'on voudrait bien nous le montrer

 

Henry

 

Marc Menant, journalisme, et son livre : L'Histoire inquiétante des vaccins
Marc Menant, journalisme, et son livre : L'Histoire inquiétante des vaccins

Résumé

Quel bouleversement nous vivons ! Antivax ou provax, ce livre nous concerne tous. La médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s'arroger le principe le plus noble, le plus fragile et le plus emblématique, celui de notre "liberté". Au nom de la science, elle lui a substitué celui de la "santé publique". Tous se sont rendus coupables d'un délit d'illusion de bonne
Quel bouleversement nous vivons ! Antivax ou provax, ce livre nous concerne tous. La médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s'arroger le principe le plus noble, le plus fragile et le plus emblématique, celui de notre "liberté". Au nom de la science, elle lui a substitué celui de la "santé publique". Tous se sont rendus coupables d'un délit d'illusion de bonne santé. Vous allez découvrir pourquoi seule l'histoire des vaccins depuis Pasteur peut nous aider dans ce débat au coeur de nos vies.
Une éclairante et nécessaire histoire d'éminents chercheurs et de leurs impostures dûment établies, dont la première, celle du légendaire, du mythique Pasteur ! Car tout commence avec lui.
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20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 09:58

Il fût un temps ou les Français se sont unis pour construire un monde meilleur, un monde ou la population serait véritablement informée, loin des objectifs de groupes financiers, Etat et groupes d'influence. Il fût un temps, un temps il fût et puis plus rien.

 

Ce qui a tenté d'être fait fût rapidement défait pour reprendre le contrôle, avoir la main par l'opinion sur la population pour lui faire accepter le plus souvent l'inacceptable.

 

Et ce qu'il a de pire à l'heure actuelle, ç'est qu'une majorité serait prête a se fourvoyer dans des malversations intellectuelles ou informationnelles pour optimiser ou son groupe, ou sa fratrie, ou ses intérêts, tout ça évidemment loin de la vérité. Beaucoup agissent ainsi par fracturation sans en être conscients, mais d'autres le font intentionnellement. Tout est vis, mécanique, esprits retors, à calcul alors et personne n'y trouvera son compte. On nous a tellement appris à nous détester, qu'on en a oublié les heures essentielles de l'Histoire qui auraient pu permettre de nous libérés d'entraves dans lesquelles on nous maintient et que l'on resserre.

 

Alors voyez avec distance ce que l'on vous montre

 

Henry

Liberté de la presse : petite histoire des ordonnances de 1944 issues du CNR
 

Ventes en berne, revenus publicitaires en chute libre, crédibilité mise à mal… c’est un constat assez unanime : la presse écrite va mal en France. À la fois cause et conséquence de cette crise, le phénomène de concentration des médias français entre les mains d’un nombre toujours plus réduit de grandes fortunes est régulièrement pointé du doigt [1]. Et cela sans que les gouvernements successifs semblent s’émouvoir outre mesure.

Ce pourrissement de la situation de la presse fait un contraste saisissant avec le projet du Conseil national de la résistance (CNR) et les fameuses « ordonnances de 1944 » sur la liberté de la presse du Gouvernement provisoire de la République française qui promettaient notamment une presse libérée des puissances d’argent. Comment, en quelque 70 ans, et même beaucoup plus rapidement, un tel renversement a-t-il été possible ? C’est la réalité des changements promis par ces ordonnances, et leur déconstruction progressive jusqu’à aujourd’hui, que nous proposons d’éclairer ici [2].

Source : ACRIMED, Jean Pérès, Jérémie Fabre

Le programme du CNR et les ordonnances de 1944

Le programme du CNR, adopté en 1944 sous le nom « Les jours heureux », annonçait notamment « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères, la liberté d’association, de réunion et de manifestation ».

Ce programme est la principale source d’inspiration des ordonnances de 1944. Les principes qu’il énonce sont en outre réaffirmés dans les déclarations solennelles de la jeune Fédération nationale de la presse française (syndicat patronal), dans sa Déclaration des droits et des devoirs de la presse :

« Art. 1. La presse n’est pas un instrument de profit commercial, mais un instrument de culture ; sa mission est de donner des informations exactes, de défendre des idées, de servir la cause du progrès humain.

Art. 2. La presse ne peut remplir sa mission que dans la liberté et par la liberté.

Art. 3. La presse est libre quand elle ne dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs. »

En mai 1944, avant même le débarquement des Alliés, la première ordonnance du Gouvernement provisoire concerne le secteur de la presse. Trois autres ont suivi en août et septembre. Ces ordonnances ont pour objectif affiché d’éviter tout retour de la presse vénale du début du siècle et de régénérer un système qui s’était discrédité dans la collaboration.

Les journaux collaborateurs et leurs imprimeries sont mis sous séquestre et redistribués aux journaux issus de la résistance. La capitalisation des journaux doit être transparente, les actions nominatives, les prête-noms interdits, les concentrations horizontale et verticale sont prohibées et le directeur d’un journal, qui est obligatoirement son propriétaire, ne peut plus tirer ses principaux revenus d’une fonction industrielle ou commerciale :

« Dans le cas d’un hebdomadaire dont le nombre d’exemplaires tirés excède 50.000 ou d’un quotidien dont le nombre d’exemplaires tirés excède 10.000 nul ne peut exercer les fonctions de directeur de la publication ou de directeur délégué accessoirement à une autre fonction soit commerciale, soit industrielle, qui constitue la source principale de ses revenus et bénéfices. La même personne ne peut être directeur ou directeur délégué de plus d’un quotidien. » (Ordonnance du 26 août 1944)

Indépendance vis à vis de l’État

Dans les ordonnances de 1944, l’indépendance de la presse vis-à-vis de l’État, pourtant au programme du CNR, brille malheureusement par son absence. Aucune disposition n’est prévue pour l’assurer, ni dans l’immédiat, ni à terme. Cette lacune peut être interprétée comme une mesure de circonstance liée à la situation du pays dans l’immédiat après-guerre où le rôle de l’État, représenté par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), fut déterminant.

En effet, dans les années qui suivent la Libération, la dépendance des journaux vis à vis de l’État est totale. D’un point de vue économique, d’abord : en pleine période de pénurie, la distribution du papier, le nombre de pages et le format des journaux ainsi que leur prix sont eux aussi décidés par l’État et la distribution des journaux est nationalisée [3].

Mais l’emprise des pouvoirs publics va alors bien au-delà des mesures imposées par la gestion de la pénurie : toute création de journal est soumise à « autorisation préalable » délivrée par l’État, ce dernier désignant toujours les propriétaires et attribuant des locaux et imprimeries, et la censure est loin d’être éradiquée. Le gouvernement, en la personne du général de Gaulle, va jusqu’à susciter lui-même la création du journal Le Monde en désignant ses responsables.

Les journaux sont eux-mêmes nourris par les dépêches de l’Agence France-presse (AFP), créée par l’État comme établissement public (1944), dont il nomme le directeur. Le statut de l’AFP sera modifié en 1957 pour assurer à l’agence une relative autonomie par rapport à l’État.

Enfin, après réquisition des postes émetteurs et suppression des émetteurs privés, la radio devient un monopole d’État. À ce monopole s’ajoutera en 1964 celui de la télévision, au sein de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF). Des monopoles qui ne prennent alors sens qu’en opposition à une privatisation sauvage des médias, et qui, hors d’un projet global de service public de l’information, rendaient les médias nationalisés très dépendants d’un pouvoir politique qui saura rarement s’abstenir de tenter d’en faire un usage… politique.

Ce recours exclusif à l’État s’explique avant tout par une situation économique très dégradée (pénuries et efforts importants de reconstruction post Deuxième Guerre mondiale) ; ainsi que par une certaine unité politique issue de la résistance autour de l’appareil d’État. Il est symptomatique qu’aucun parti ni organisation ne se soit élevé contre cette mainmise des pouvoirs publics sur les ressources d’une presse renaissante.

Par la suite, une fois reconstitué l’appareil d’État en toutes ses instances (gouvernement, parlement, préfets, etc.), on observe au contraire, tant sous la IVe que sous la Ve République, une abstention peu commune des autorités sur les questions de presse.

Tout se passe comme si, après la reprise en main énergique de l’immédiat après-guerre, l’État avait abandonné la presse au secteur privé commercial.

Indépendance vis à vis des puissances d’argent

Malgré les ambitions du programme du CNR et sa traduction partielle dans les ordonnances de 1944, les « puissances d’argent » ont très vite repris le dessus.

Selon Jean Stern dans Les patrons de la presse nationale. Tous mauvais (La Fabrique, 2012), dont on peut lire ici notre compte rendu, la faute en est à l’incurie des patrons de presse, bons résistants mais piètres gestionnaires et surtout dépourvus de capital. Les grandes fortunes se trouvaient, à vrai dire, plutôt du côté des collaborateurs avec l’occupant.

Par ailleurs, nombre de titres issus de la résistance connaissent un certain flottement éditorial : très partisans ou produisant une information d’une qualité parfois douteuse, ils disparaissent prématurément. « Nous nous apercevons, non sans mélancolie, que le principal mérite de certaines feuilles, c’était d’être clandestines », écrit dans ses carnets Jean Galtier-Boissière dès septembre 1944.

Par ailleurs, l’unité nationale des années qui suivent la libération ne résiste pas longtemps aux rivalités politiques et aux conflits sociaux. Pour se protéger des journaux communistes, un syndicat de la presse régionale (CNPF : Confédération nationale de la presse française) se constitue sans eux, contre eux. En mars-avril 1947, une grève d’un mois paralyse les messageries, ruinant certains journaux. Sur les 161 titres de presse recensés en 1948, il n’en reste que 106 en 1962.

Pourtant une période très favorable à la presse, du moins commercialement, s’ouvre alors : la publicité lui est réservée (interdite à la radio, puis à la télé). Les propriétaires privés vont profiter de cette situation.

Jean Prouvost, magnat de la presse d’avant-guerre, symbole d’une presse pourrie, avec surtout un journal à sensation, Paris-Soir (1,7 millions d’exemplaires en 1936), Marie-Claire et Match, refait surface en 1947 après avoir été frappé d’indignité nationale, et entreprend de reconstituer son empire. Ce sera Paris-Match, Marie-Claire à nouveau, Le Figaro, Télé7jours(très rentable), et in fine, une participation dans RTL dont il devient le PDG.

Le trust Hachette n’est pas en reste. Dépouillé des messageries à la Libération pour collaboration, il en récupère le contrôle à l’occasion de la loi Bichet, dès 1947. Hachette était alors fortement capitalisée par les banques privées et soutenue par des députés opposés au Parti communiste avec lequel elle eut de violentes altercations [4]. Ayant discrètement racheté quelques journaux, dont France-Soir et Paris-presse, Hachette contrôle en fait les messageries dont elle nomme le directeur.

Mais l’exemple le plus frappant est sans doute celui de Robert Hersant. Condamné en 1947 à dix ans d’indignité nationale pour collaboration avec l’Allemagne nazie, il bénéficie d’une amnistie générale en 1952, et fait fortune avec L’Auto-Journal. En 1967, il achète Nord-Matin et en 1972 Paris-Normandie, deux journaux issus de la résistance, puis en 1975, Le Figaro, France Soir, L’Aurore, et d’autres de la PQR, si bien qu’en 1986, l’année de l’abrogation des ordonnances de 1944, 42 ans après leur promulgation, Robert Hersant se trouve à la tête de 40 % de la presse quotidienne nationale et de 20 % de la presse quotidienne régionale. Autant dire que les dispositions de l’ordonnance d’août 1944 contre la concentration de la presse ont été purement et simplement transgressées.

Ce n’est pas faute d’avoir essayé de la faire respecter : « Sur plainte de syndicats de journalistes, Robert Hersant est inculpé pour infraction à l’ordonnance du 26 août 1944, qui limite la concentration de la presse. Cette inculpation sera maintenue durant huit années sans jamais déboucher sur le moindre procès » (L’Humanité, 22-04-1996). Protégé par l’immunité parlementaire, par des soutiens politiques de tous bords (notamment par François Mitterrand), il bénéficie d’une impunité totale.

Des ordonnances qui se sont arrêtées à mi-chemin

Alors que d’autres ordonnances prises à la même période [5] ont eu un effet remarquable et durable, les ordonnances de 1944 sur la presse donnent l’impression d’une occasion manquée. Censées limiter les concentrations, elles n’ont eu aucune effectivité pendant les 42 années de leur existence. En 1984, une loi dite « anti-Hersant » fut votée par l’assemblée dominée par le Parti socialiste, mais elle ne fut jamais appliquée [6]. C’est une loi de 1986, issue d’une majorité de droite, plus favorable aux concentrations, qui abrogera les dispositions beaucoup plus restrictives des ordonnances de 1944 encore en vigueur.

Des moments comme celui de la Libération, combinant discrédit d’une presse corrompue et collaborationniste avec une forme d’union nationale autour d’un agenda progressiste, sont rares et éphémères.

Le projet des ordonnances a manqué d’une véritable volonté politique, aussi bien à court terme (omniprésence de l’État) qu’à long terme (non application de certaines dispositions, d’où retour en force des « puissances d’argent »). Certaines mesures auraient pu être prises qui auraient permis, peut-être, de leur assurer une plus grande efficacité.

Alors qu’il était question d’élaborer un statut rénové de la presse, celui-ci n’a jamais été sérieusement envisagé, sinon tardivement, en 1966, et sans succès par Hubert Beuve-Méry pour une presse à but non lucratif.

Pour s’affranchir des « puissances d’argent », un tel statut aurait pu compléter les mesures anti-concentration en assurant un financement pérenne aux organes de presse sans publicité et sans but lucratif, par une réorientation des aides à la presse, déjà très importantes à l’époque. Ce qui aurait convenu à ces journaux issus de la résistance, très politiques et fort peu portés sur les questions financières. La mutualisation des moyens de production des journaux était également envisageable après les réquisitions des imprimeries collaborationnistes (ce qui fut fait pour la diffusion par les messageries, mais insuffisamment).

Contre l’interventionnisme, éminemment politique, de l’État, il aurait fallu que les outils mutualisés soient gérés d’emblée par des organismes paritaires professionnels élus : directions, syndicats, et rédactions et que ces dernières soient dotées d’un statut protecteur face à leur direction, statut aisément envisageable suite à l’expérience désastreuse de la presse collaborationniste. Et bien sûr, il aurait été nécessaire que la censure et l’autorisation préalable soient supprimées.

Autant de leçons à retenir si l’on veut que la presse bénéficie des transformations indispensables [7].

Toutes proportions gardées, on peut appliquer au triste destin de ces ordonnances sur la presse la célèbre sentence de Saint-Just : « Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau ».
 

Jérémie Fabre et Jean Pérès

 
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Notes

[1] Y compris par Acrimed, comme on peut le lire notamment dans les articles suivants « Les grandes manœuvres de concentration multimédia : comment et pourquoi ? » et « Médias français : qui possède quoi ? ».

[2] Cet article ne concerne que la presse. Les autres médias, radio et télévision, n’y sont mentionnés qu’incidemment.

[3] Mesure dont la portée dépasse les strictes nécessités économiques, et dont la portée politique est évidente.

[4] À ce sujet, lire notre compte-rendu de l’ouvrage de Jean-Yves Mollier, Hachette, le géant aux ailes brisées.

[5] Par exemple, sur la sécurité sociale ou les mineurs délinquants.

[6] Comble de l’ironie, n’étant pas rétroactive, elle était inapplicable à l’empire Hersant.

[7] D’autres propositions, plus complètes et actualisées, ont été élaborées, notamment par Pierre Rimbert,« Projet pour une presse libre »et Acrimed, par la voix de Henri Maler« Nous avons des propositions », propositions qui sont toujours en discussion.

Source : ACRIMED, Jean Pérès, Jérémie Fabre, 26-06-2017

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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:46

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré sur « BFMTV » ce mercredi 14 mai, que l’Europe et les États-Unis devaient se préparer à « brandir des sanctions dévastatrices » afin de « prendre la Russie à la gorge ». Il appelle aussi à travailler sur de nouvelles mesures qui pourraient « asphyxier une bonne fois pour toutes, l’économie russe ».

j'imagine Poutine doit trembler, surtout quand on connait le détail, ç'est à dire mettre des droits de douane de 500 % sur le pétrole Russe.

Vous saviez que malgré le conflit le premier des fournisseurs de gaz en Europe est la Russie, malgré le conflit, les affaires tournent.

 

A l'internationale, un boycott des pays Européens par les Brics au sujet du pétrole finirait par achever une économie chancelante.

 

En gros, sur conseil je suppose du plus con des sénateurs US, ç'est à dire Lyndsey Graham, les va t en guerre Français et Européens gonflés à la coke prévoient de se sanctionner eux mêmes en dernier ressort en s'asphyxiant par l'énergie, oui si les Brics décident de ne  plus nous livrer de gaz et de pétrole ç'est ce qu'il adviendra nous n'aurons plus qu'a compter sur l'éolien et les panneaux solaires pour nous secourir !

 

Avec des gouvernants de cette espèces on n'a pas besoin d'ennemis.

 

De plus Macron est prêt à livrer la dissuasion nucléaire à l'Otan, Merz (Chancelier Allemand) escompte faire de l'armée Allemande la première armée Européenne.

 

Tactiques et Stratégies ne sont pas au programme pour cette année, quand on veut faire la guerre on s'assure de l'approvisionnement en énergie à moins qu'ils n'aient inventés des tanks à pédales et des avions qui carburent au charbon. Par contre d'après von der Leyen on sait que les Russes fabriquent leur armement à partir des programmateurs de machines à laver (ils sont très très fort !)

 

Si l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, l'abus de substances l'est encore plus pour un pays.

Henry

Barrot et Macron espèrent entrainer les Etats Unis dans la guerre en s’appuyant sur Graham, la pire crapule du Sénat

Lindsey Graham dont il parle, avec MacCain et Nuland sont les néo-cons directement impliqués avec la CIA dans coup d’état du Maidan. Les amis de Jean-Noël Barrot, sont des criminels qui pillent et mettent la planète à feu et à sang et les sponsors du terrorisme international

 il soutient en 2002 l’invasion de l’Irak, combat contre le retrait américain d’Afghanistan en 2021, condamne fermement l’agression russe du territoire ukrainien et négocie en sous-main, depuis 2023, le deal sur les minerais de Kiev.

À Paris, Emmanuel Macron suit attentivement cette initiative. Sur le plateau de TF1, mardi soir, le président français a reconnu que l’Union européenne pourrait accentuer ses efforts « dès les prochains jours ». Mercredi matin sur le plateau de BFM TV cette fois, le ministre des Affaires étrangères a également plaidé pour « aller plus loin… prendre la Russie à la gorge », alors que côté européen un 17e train de sanctions vient d’être adopté, ciblant notamment les pétroliers de la flotte fantôme russe.

Mais, en coulisse, chacun sait que les mesures prises par les 27 peinent à toucher leur cible et que les sanctions de Graham pourraient changer la donne. Reste que l’application de ces mesures, si elle devait être intégrale, pourrait mettre fin à la désescalade dans la guerre commerciale sino-américaine. De plus, certaines capitales européennes, comme Madrid, pourraient aussi en pâtir, l’Espagne important du gaz naturel liquéfié russe

 

https://x.com/i/status/1922597728204337317

@R_DeCastelnau

Finalement, le spectacle donné par la bande de bricolos qui « gouvernent » la poignée de pays européens qualifiés de clownesque « coalition des volontaires » est absolument terrifiant.

D’abord comment pouvons-nous accepter d’être dirigé par cette bande d’imbéciles pathologiques et d’infirmes politiques ?

Ensuite comment pouvons-nous tolérer ces systèmes médiatiques complètement verrouillés où des journalistes corrompus jusqu’à l’os acceptent de mettre en scène ce théâtre grotesque ? La bêtise la plus crasse s’étale partout, en mode rodomontades de bac à sable.

Qui qualifiant Poutine de « dégonflé » pour ne pas venir se ridiculiser à parler avec le pianobite, qui menace d’étrangler la Russie (!!!) en affichant martial son faciès halluciné aux côtés de la pire des pourritures américaines, qui en mentant effrontément et sans aucun complexe sur l’effondrement imminent de celle-ci.

Mais comment osent-ils se demande-t-on à chaque fois, comment est-il possible d’être à ce point politiquement et moralement dépravé ?

Surtout que dans ce théâtre lamentable, et comme d’habitude sous Macron, les Français sont les pires bouffons. Au regard de ce qui se passe réellement à Istanbul ou les Russes sont venus posément rappeler ne varietur, et une fois de plus, exigences et objectifs, toutes les poses, déclarations, communiqués du psychopathe de l’Élysée apparaissent pour ce qu’elles sont, vantardise et cabotinage.

 

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Guerre en Ukraine : Paris évoque des sanctions dévastatrices pour prendre la Russie « à la gorge »

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré sur « BFMTV » ce mercredi 14 mai, que l’Europe et les États-Unis devaient se préparer à « brandir des sanctions dévastatrices » afin de « prendre la Russie à la gorge ». Il appelle aussi à travailler sur de nouvelles mesures qui pourraient « asphyxier une bonne fois pour toutes, l’économie russe ».

Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la préparation de sanctions « dévastatrices » à l’encontre de la Russie ce mercredi 14 mai 2025, alors que dans le même temps l’Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre Moscou.
Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la préparation de sanctions « dévastatrices » à l’encontre de la Russie ce mercredi 14 mai 2025, alors que dans le même temps l’Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre Moscou. | LOU BENOIST / AFP
 
 
 

La pression s’intensifie sur Vladimir Poutine. Les États-Unis et les Européens doivent « se préparer à brandir des sanctions dévastatrices » pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot ce mercredi 14 mai 2025, sur BFMTV .

 
 

Et a annoncé qu’il rencontrerait le sénateur américain Lindsey Graham ce jeudi en Turquie, « qui a conçu un paquet de sanctions extrêmement puissantes, avec des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et de 500 % sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe ».

 

« La Russie a trouvé des voies de contournement face au blocus imposé par l’Europe et les États-Unis », a précisé le chef de la diplomatie française. « Aller fermer le robinet de cette manière-là, c’est une manière de prendre la Russie à la gorge ».

 

Lire aussi : Guerre en Ukraine : l’Union européenne approuve un 17e paquet de sanctions contre la Russie

 

« Asphyxier une bonne fois pour toutes l’économie russe »

Ce mercredi, l’Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre la Russie, ciblant des pétroliers « fantômes » utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes.

L'Union européenne doit-elle imposer de nouvelles sanctions à la Russie ?
 
 

Toutefois, le ministre l’a assuré : « Il va falloir aller plus loin, parce que ces sanctions massives n’ont pas encore dissuadé Vladimir Poutine de continuer sa guerre d’agression contre l’Ukraine », estimant qu’il fallait travailler à de nouvelles mesures « qui pourraient asphyxier une bonne fois pour toutes, l’économie russe ».

 
 

« Je souhaite que l’Europe puisse à son tour brandir des sanctions sur les hydrocarbures », a ajouté le ministre.

 
 

La pression accentuée sur Poutine économiquement… Mais pas que

Par ailleurs, de nombreux dirigeants du monde entier exhortent Vladimir Poutine à se rendre à Istanbul ce jeudi pour négocier. Volodymyr Zelensky a poussé Donald Trump à se rendre en Turquie afin de convaincre le chef du Kremlin d’accepter l’offre du président ukrainien d’une rencontre en face-à-face pour négocier l’issue de la guerre.

 

Le président brésilien Lula a assuré ce mercredi, depuis Pékin comme l’a rapporté l’Agence France-Presse (AFP), qu’il allait personnellement pousser son « camarade Poutine » à aller à Istanbul afin de parler directement avec le chef d’État ukrainien. « Ça ne me coûte rien de lui dire : eh, camarade Poutine, va à Istanbul négocier, bon sang », a-t-il lancé.

 
 

« S’il ne se présente pas à Istanbul, ça sera une nouvelle confirmation que Vladimir Poutine veut la guerre », a assuré Jean-Noël Barrot ce mercredi, toujours sur BFMTV.

 

Lire aussi : Guerre en Ukraine : sommet incertain, diplomatie nucléaire et Pape Léon XIV… Le point sur la nuit

 
 

Le poker-menteur du Kremlin

Côté russe, le Kremlin refuse de révéler la composition d’une éventuelle délégation en Turquie et surtout de confirmer ou de démentir une venue de Poutine. « La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi […] Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage », s’est contenté de déclarer le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov hier, ajoutant que la « délégation russe sera présente et attendra la partie ukrainienne ». C’était à nouveau le cas ce mercredi, lors de son briefing quotidien à la presse.

 

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Marché en équilibre instable même si les prix du gaz ont baissé depuis la crise de 2022; Mais les prix pourraient augmenter de 23 %.

En cause ?

La réduction des approvisionnements via le gazoduc ukrainien, des stocks à plat après une hiver rude, et des tensions avec l’Algérie qui ne devrait pas résister longtemps à utiliser l’arme du gaz dans ses relations avec la France pour faire plier Paris. Enfin l’Europe importe désormais 40 % de son gaz… des Etats-Unis via le GNL !

Nous sommes donc passés d’une dépendance à la Russie à une dépendance énergétique envers les Etats-Unis… Mais en payant beaucoup plus cher.

Une excellente affaire pour les Américains, une Bérézina économique et énergétique pour l’Union européenne et nos économies terriblement fragilisées.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

Source Cercle Cyclope ici

Friedrich Merz promet de doter l’Allemagne de « l’armée la plus puissante d’Europe »…

Il ne parle pas d’Europe de la défense lui.

Il ne parle pas non plus d’armée européenne.

Il ne parle pas plus de le faire « en européen » comme le répètent les macronistes qui utilisent tous la même technique langagière.

« Huit jours après son investiture, Friedrich Merz a prononcé, ce mercredi 14 mai, sa première déclaration de politique générale en mettant l’accent sur la politique étrangère. Le nouveau chancelier allemand a notamment parlé de la menace russe et de la nécessité de réarmer l’Allemagne. » nous apprend donc RFI (source ici).

« La force repousse les agresseurs, la faiblesse invite à l’agression », a résumé Friedrich Merz. « À l’avenir, le gouvernement fédéral allemand fournira toutes les ressources financières nécessaires à la Bundeswehr pour devenir l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe. Cela est approprié pour le pays le plus peuplé et le plus puissant économiquement d’Europe. Nos amis et partenaires l’attendent également de nous ; en fait, ils l’exigent pratiquement », a-t-il insisté.

Alors mon cher Friedrich, l’histoire de France et de l’Europe, et ma modeste histoire familiale ne l’attendent pas du tout. Non mon cher Friedrich, nous ne réclamons surtout pas une Allemagne avec l’armée conventionnelle la plus forte d’Europe ! L’histoire nous enseigne que le réarmement de l’Allemagne est toujours une très mauvaise idée.

Ce qui est assez remarquable ici est de remarquer que nous avons construit l’Union européenne pour éviter les nationalismes mortifères et que l’Allemagne replonge les deux pieds dedans pour de « bonnes » raisons puisqu’en réalité tout le monde se contre-fiche de la menace russe qui est juste là pour faire avaler aux mères Michus les dépenses délirantes dans l’armement. Non, la bonne raison c’est sauver les grosses usines allemandes qui ne produisent plus assez de bagnoles… alors nos hommes politiques sans imagination font produire des chars…

Absurde.

Friedrich Merz, qui prévoit des réformes selon le contrat de coalition conclu entre chrétiens et sociaux-démocrates, a affirmé : « L’Allemagne peut redevenir une locomotive économique que le monde admire. » Le chancelier a promis à ses électeurs impatients, alors que sa popularité reste faible : « Je veux que vous puissiez sentir d’ici l’été que la situation s’améliore. »

CQFD !

Charles SANNAT

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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:39
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18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 17:09
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